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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 02:13
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Les enfants, asseyez-vous sagement en rond, oui comme ça, parfait. Tata Sister (ça fait travelo cette appellation, mais gardons-la, pour la crédibilité du récit) va vous raconter une histoire terriiiiiiiible, avec des tas de personnages louches, des rebondissements de folie, un suspens à vous couper le souffle et évidement, du sang, de la chique et du mollard, sinon à quoi bon.
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Les passages les plus trashs ont été gardés au montage et les images de cet article n’ont pas été floutées pour rendre tout le réalisme du drame qui s’est déroulé et dont j’entends bien vous faire la narration avec moult détails crousti-fondants (avec des morceaux de trucs vachement bizarres dedans).
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Once upon a time…(1) (oui, j’aime définitivement cette formule, elle nous plonge de suite dans l’ambiance), un samedi matin au réveil (si si, ça a son importance), sur le coup des 13 heures et des brouettes, alors que je m’apprêtais à boulotter mon sacro-saint croissant du week-end, je vais chercher dans le placard dévolu au stockage des denrées non périssables à court terme (nan, cette description n’a aucun intérêt, ne cherchez pas la p’tite bête, je fais ce que je peux pour vous conditionner à la terreur qui vous attend) le fameux, l’incontournable, l’inimitable Nutella (2).
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Hum, il paraît bien léger… (le suspens s’installe), je sens une gouttelette de sueur perler sur ma tempe, une bouffée d’angoisse étreint mon 95D, je le décalotte fébrilement puisque comme chacun sait, dixit Zézette (épouse X ou veuve Y) : « chaque pot a son couvercle ». Il ne bronche pas le bougre, ah je sens qu’il me prépare un coup en vache, je tremble.
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Enfer et saperlipopette ! (damnation étant utilisée plus loin, je ne pouvais décemment la reprendre ici, y'aurait eu redondance et ça, ce n’est pas mon rayon).
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vide ennemi ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Désespérément à fond de cale. Misère !
Adieu la promise gourmandise, oublié l’instant savoureux, aux calendes grecques (ou turques, ou autres, je ne suis pas sectaire) le festin de Babette Sister.
Damned, je suis chocolat !
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Cette image est d'une cruauté à pleurer. La vérité fait peur, oui, très, et vachement beaucoup aussi.
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Le bocal ovoïde reste tragiquement muet à mes appels de détresse, il me regarde avec sa bouche béante face à la mienne affamée, qui hésite entre pousser le cri primaire de la bête qui souffre ou celui du banlieusard qui vient de louper son dernier train un jour de grève de taxis.
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God bless America save the Queen please help me, I’m a poor lonesome cowboy sinner and I don’t believe in you but I feel this deepest pain in my stomac. (3)
Oui, quand je suis au bord du gouffre ou au bout du rouleau, je parle anglais, ce qui en dit long sur l’état de désespoir dans lequel je me trouve, sur ma décrépitude mentale et physique à ce moment crucial. Ma souffrance est intense, ma douleur est lourde, mon organisme sent que la fin est proche, il faut mettre en marche le mécanisme de survie.
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Ici une image du drame en technicolore. Terrifiant ! J'en frémis encore.
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Si la nouvelle venait à se répandre, je serais immédiatement la risée de tout le quartier, voir de la planète entière ou même au-delà si les frères Bogdanov venaient à ébruiter l’affreuse nouvelle chez nos voisins de derrière les fagots la voie lactée. Tiens, je les salue au passage (des fois qu’ils se promènent dans notre monde virtuel) tel un Drucker bien dressé, toujours dans le sens du poil.
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Il me faut un plan d’attaque, une ruse de Sioux, une bouée de sauvetage un itinéraire bis vers la version pleine de ce que je contemple tristement.
Bon, j’appelle un ami, puisque je ne puis point switcher la question. Arf, nan surtout pas, me ravisais-je. Ce serait le plus sûr moyen de me faire chambrer comme jamais. Autant je peux évoquer des pulsions que d’autres taisent, mais là, il n’est pas envisageable d’avouer pareille bourde, il va me rire au nez et aura raison de le faire. Une maison bien tenue et dont on peut louer les mérites de la maîtresse de l’endroit (qui rêve peut-être d’être à l’envers) ne saurait se déparer de l’obligatoire pâte à tartiner.
Shame on me.
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Oui, mesdames et messieurs, les enfants parfaitement bilingues franco-breton-anglais, les chiens remuant la queue et les mémés en déambulateur, oui, je dois bien vous l’avouer, je me sens seule au monde.
Un malheur n’arrivant jamais seul, il me fallut donc envisager la pire solution qui me restait : aller au supermarché.
Attention, petit rappel des faits, nous sommes un samedi, et le deuxième samedi des soldes pour être exacte. Ainsi, j’ai roulé au cul à cul entre d’autres débiles (mais consentants eux) qui se rendaient au même endroit que moi pour y faire la même chose. Panique pour dénicher une place. Un monde de fou partout ! Des familles à deux de tension, des caddies en veux-tu en voilà, des vieux, des gosses, des nases, des nanas qui fouinaient dans les bacs de fringues, pas moyen d’avancer, pas possible de les éviter, ils ont tout envahis. C’est un calvaire sur terre. Moi qui prends un soin tout particulier à ne fréquenter ce lieu que le mardi soir ou le vendredi soir entre 19h15 et 21h (et pas plus d'une fois par mois), avec les célibataires speedés qui ne remplissent qu’un simple panier (yahourts, bières, jambon en sous plastique, pâtes, sauce bolognaise en pot, capotes => pour les plus optimistes qui espèrent conclure prochainement), là je suis face à des chariots chargés à gueule, des caisses qui débordent, des files d’attente interminables (tiens ? dans ce mot y’a « minable », c’est bien un signe). J'avais tous envie de les tuer, ils ne savent pas qu'ils ont échappé à une véritable boucherie, je n'en pouvais plus.

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Je vais faire une crise de tachycardie, une syncope ou autre manifestation violente du malaise qui m’envahit face à cette marée humaine de moutons de Panurge. Il faut que je sorte de là, vite !
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Euh ça, c'est pour avoir un peu le côté hémoglobine qui impressionne toujours.
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Au bout de 2 heures de calvaire insoutenable, je le tiens mon saint Graal. Tout fièrement dressé dans ma main, il est là, plein d’amour choco-noisette à étaler.
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I’m the queen of the Leclerc! I’m a survivor!
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Bon, tout ça pour ça me direz-vous ? Là, je vous trouve désobligeant, car c’est méga important puisque ce samedi 2 février 2008, c’est la Chandeleur et je vais pouvoir déguster mon péché de gourmandise avec les crêpes que je vais me cuisiner toute seule comme une grande. Hum, comment je vais la savourer ma victoire, j’vous raconte même pas ! Ah bah si, finalement je viens de vous la raconter. Hé, je suis incorrigible.
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Vous pouvez disposer maintenant, faut pas rester là, et pensez à remettre les gosses dans le placard en partant. Il ne leur restera pas de miette, c’est pour ça aussi que c’est magique les crêpes, il n’en reste jamais. Contrairement au gratin de courgettes. Allez savoir pourquoi.
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Sister « qui s’en lèche les doigts »
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(1)    Pour les moins anglophones d’entre vous, l’histoire s’arrête là, bah ouaip, c’est dommage, mais fallait pas sécher les cours au collège. N’oubliez pas de fermer la porte en sortant. Merci, z’êtes bien urbains.
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(2)    Que ceux qui l’ont planqué dans le frigo aillent rejoindre les zenglish students en rattrapage, ils ne sont pas dignes de lire le reste de mon œuvre du jour. Bande d’hérétiques, on devrait vous pendre haut et court pour cet outrage au produit de nos damnations gastronomiques.  <= voyez, il est ici le "damnation", je ne vous avais pas menti.
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(3)    Là, une autre salve de lecteurs est contrainte de nous quitter, sorry les gars, n’oubliez pas vos manteaux, fait pas chaud dehors.
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(4)    Ne cherchez pas la note (4), j’avais la flemme de l’écrire, elle est restée dans mon carnet. Peut-être qu’elle y fait la sieste..
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La dernière photo est issue d'un site où il y en a plein d'autres moches aussi. C'est à voir (cliquez on the cliché). Il paraît que ces bidules viennent du musée du parasite, au Japon. Ils sont forts ces nippons !
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31 janvier 2008 4 31 /01 /janvier /2008 10:26
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Aujourd’hui, je vous propose un petit jeu très simple et interactif.
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Il vous suffit, sans dictionnaire ou aide d’aucune sorte, d’essayer de découvrir ce qui se cache derrière un mot. Vous avez tout l’espace disponible dans les commentaires pour laisser libre cours à votre imagination.
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Vous pouvez décortiquer le terme avec la racine latine, l’étymologie, vos connaissances personnelles ou tout autre élément issu de vos petites cellules grises, mais si vous trichez, vous briserez le charme discret de cette mini énigme.
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Attention ! Un indice s’affiche sur votre écran : c’est typiquement masculin.
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Et maintenant les jeux sont faits, rien ne va plus…
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Qu’est-ce que la rhinotillexomanie ?
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A vos com’… prêt… partez !
Lâchez-vous, c'est que du fun, y'a pas d'interro au bout.
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Sister « la balle au centre »
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29 janvier 2008 2 29 /01 /janvier /2008 13:49
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Vous avez peut-être déjà cédé au délicieux chant des sirènes du marketing qui vous proposent monts et merveilles pour abreuver vos sillons octets sites ou blogues d’images et de slogans vantant les mérites de telle ou telle marque, article, organisation et j’en passe. Dommage pour vous.
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Par une force de caractère étonnante et une éthique au-dessus de tout soupçon, je n’ai pas franchi le pas et lorsque je parle d’un produit, je le cite plutôt que de jouer les faux-culs comme à la téloche où ils s’amusent à flouter vaguement (très vaguement !) la marque ou pire, à la montrer à l’envers. Pour sûr que le logo de Nike ou de Coca est totalement illisible par ce procédé. Laissez-moi rire !
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Bref, ici y’a pas des pages de pub qui vous sautent à la gueule quand vous promenez votre mulot sur mes pages. Parce que vous le valez bien.
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Ce n’est pas le cas sur ce site, que je trouve au demeurant fort sympathique, nonobstant cette ombre au tableau d'être obligé de voir les articles émaillés de coupures pub agaçantes.
Pourtant, tout à l’heure, en allant y faire un tour, j’ai été animée d’un rictus de satisfaction, car le marketing croisé permet désormais de faire de la réclame de site de fringues quand votre bafouille cause de sapes, du resto d’à côté quand vous mettez une recette, etc.
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C’est comme cela qu’on se retrouve avec le drôle de mélange ci-dessous :
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Rassurez-vous je me déguise jamais ainsi, y'a des limites à la goth' attitude tout de même.
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En prime, la légende de la photo dit ceci : « Quatre Mannequins déguisées en Pouffes ».
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J’aime bien l’idée que ce vépéciste plan-plan se retrouve associé à des vêtements qu’il ne proposera jamais à son catalogue (pourtant ils sont très sobres et de bon goût, vous ne trouvez pas ?) et surtout avec ce commentaire de l’auteur qui débine le truc à la vas-comme-j’te-pousse.
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Et bin moi ça me fait marrer ces conneries, ils sont bien punis par où ils ont pêché. C’est bien fait pour eux, na !
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Sister « gothique un jour, gothique toujours »
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"La publicité est la science d'endormir l'intelligence humaine suffisamment longtemps pour lui soutirer de l'argent" Stephen LEACOCK
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28 janvier 2008 1 28 /01 /janvier /2008 10:04
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C’est la somme ahurissante que vient de gagner un type à l’Euromillions ce vendredi. Alors, une question me tarabuste : que va-t-il faire avec autant de pognon ?
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Perso, j'ai gagné 2 euros, bah oui, j'ai pas joué !
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En premier lieu, je lui conseille un rendez-vous avec un bon avocat fiscaliste, sinon je ne lui donne pas un an pour que les impôts s’intéressent à lui et récupèrent une bonne grosse partie de la somme.
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Ensuite, j’espère qu’il n’aura pas l’idée de contacter un trader de la Société Générale car, comme dit ma mère : « cela ne lui fera qu’un déjeuner de soleil ». Comprendre que cela ne bouchera à peine une dent creuse de ces requins aux dents si longues.
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Et si finalement il ne changeait rien à sa vie ? Qu’il taise le truc à tout le monde, planque le fric en Suisse, en Belgique ou au Luxembourg et se contente de garder sa petite routine tranquille ? Nan, l'oseille rend fou, c'est une évidence.
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Est-il au courant qu’il se fera plein de nouveaux faux amis en révélant sa soudaine richesse de multi millionnaire ? Oui, ça on en parle toujours. C’est un classique. En revanche, ce qu’on n’indique pas, c’est qu’il sera peut-être détesté par les siens. S’il donne plus d’argent à tel cousin qu'à tel autre, s’il fait un plus gros cadeau à mamie qu'à mémé, s’il ne couvre pas d’un max de pognon tous les membres (même les arrières petits neveux par alliance) de sa famille, on le prendra pour un sale radin pourri.
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Finalement, il risque de souffrir tout le restant de sa chienne de vie le pauv’ gars. Il n’est sûrement pas né avec une cuillère d’argent dans la bouche et risque de le payer cher. Les vrais bourges pur jus vont le bizuter, le passer à la question, le traiter de nouveau riche ou de plouc pété de thunes mais sans la moindre classe.
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Sans compter qu’ainsi il va se mettre sur le dos des problèmes dont il n’avait même pas conscience l’instant d’avant : comment bien choisir son caviar ? Faut-il prendre la Ferrari ou la Lamborghini ou les deux ? L’appart’ de 600 m² (soit 1 Gaymard dit-on maintenant) à Gstaad ou à St Barth ? Non, vraiment sa vie va devenir un enfer.
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Bon, vous voyez, il ne faut pas l’envier, le mec ne sait même pas ce qui l’attend… alors que nous si : retourner bosser ! Et merde… :(
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Sister « losing my illusions »
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27 janvier 2008 7 27 /01 /janvier /2008 15:13
...ou comment oser tutoyer les étoiles.
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Oui, je l’ai fait et je n’en suis pas peu fière. J’ai fait ce premier pas, franchi ce cap comme d’autres le font du Rubicon. L’exercice est un peu casse-gueule, avouons-le.
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Oui, j’ai tenu ma promesse et plus vite que mon ombre en plus ! Contrairement à un certain salisseur de mémoire que j’ai bien envie de disperser aux quatre coins de Paris, façon puzzle. Vous n’aurez pas de nom, le « pseudo Hugh Grant » se reconnaîtra, il sait à quel point sa parole ne vaut pas un pet de lapin.
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Oui, je me suis lâchée et n’ai pas hésité à faire pour autrui ce que je n’ai jamais fait pour moi-même. D’ailleurs, j’ai en stock une carte de vœux que je destine à Mister George Michael depuis près de 25 ans et qui dort encore dans mes tiroirs. Heureusement que ce n’est pas périssable ce genre de chose. Un jour peut-être…
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Oui, cela valait la peine que je mette les pieds dans le plat, car c’est pour mon un ami, enfin il est plus que ça, un compagnon de plume au pays des octets où le rôle de « meilleur espoir masculin » lui siérait comme un gant.
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Oui, le talent a parfois besoin d’un coup de pouce, car on peut être génial et rester indéfiniment dans l’ombre tant que personne n’aura eu l’idée de vous pousser vers la lumière. La folie et la chance ont cela de commun qu’elles sont souvent le détonateur vers une brillante carrière.
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Oui, j’ai pris le risque de me ridiculiser en optant pour ce geste que d’aucun estimeront désespéré ou aberrant. Tant pis, je serai peut-être « la conne » d’un prochain dîner mondain parisien pour avoir eu l’audace de m’adresser à un « people »* sans avoir préalablement été invitée à une soirée branchouille où l’on croise tout le gratin des « happy few » en vue du moment (oui, on est très vite « has been » dans le milieu des stars).
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Oui, je suis restée droite dans mes bottes tel Himmler avant une nuit cristalline (là je fais de la provoc’ à deux balles car je tiens à cultiver mon ton politiquement incorrect), combattante telle un Jeanne d’Arc affrontant l’Anglais perfide (admirez le pléonasme subtil), acharnée tel un Bové devant un champ d’OGM industriellement protégé.
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Oui, je n’ai pas eu peur d’engager ma crédibilité, mon nom (le vrai, même pas le virtuel !) et tout mon vaillant esprit de persuasion pour rédiger une missive élogieuse, mais pas trop, crédible sans être mielleuse, mystérieuse et autant que possible, attirante. Bah, et quand bien même je me ramasserai la tronche comme une malpropre, directe à la poubelle la belle lettre, tant pis, j’aurai au moins la fierté de me dire : « je n’ai rien à regretter, j’ai essayé ».
  
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Oui, moi qui suis païenne, je fais une sorte de petite prière pour que ça fonctionne. Je mets mes espoirs et un maximum de mes pensées positives pour que le destinataire ose, lui aussi, faire une partie du chemin et tente le contact. Ah si seulement ! Je veux y croire.
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Sainte patrone des causes perdues, une connaissance de longue date pour moi...
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Sister « alea jacta est »
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* terme barbare qui qualifie toute personne ayant un tant soit peu de notoriété, mêlant ainsi le bon grain à l’ivraie. Dans le cas présent, j’opterai plutôt pour « personnalité remarquable », c’est plus parlant sur la qualité de l’interlocuteur..
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24 janvier 2008 4 24 /01 /janvier /2008 23:00
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Vous n’êtes pas sans savoir qu’aujourd’hui a débuté le 35e festival de la BD. Un rendez-vous sympathique où l’on croise des tas de dessinateurs en tous genres. Fort bien.
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N’empêche, si je vous dis « bande dessinée », vous pensez : bulles, petites cases, couleurs, dessins, format haut mais peu épais*, graphisme, scénario, etc. Vous, oui, parce que vous faites parti du commun des mortels dotés d’un cerveau en bon état de fonctionnement.
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Or, les gens du service communication de la SNCF, eux, viennent d’une autre planète, probablement la même que ceux de chez GDF. Car quand on leur parle de 9e art, ces branquignoles pensent gros bouquins avec beaucoup de texte dedans et carrément sans le moindre minuscule gribouillis, crayonnage, ou image. Ni même de cadre dans les pages. Rien que des mots sans l’ombre d’une illustration. Alors moi je dis : « Au secours ! Misère, qu’on les enferme ces pedzouilles ! Ou qu’on leur greffe un neurone de secours, je ne sais pas, mais il faut faire quelque chose et vite ! ».
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Voyez comme la photo représente bien une bande dessinée typique. Ils sont très forts !
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Ainsi, si l’envie vous prend de monter dans un train en direction d’Angoulême, ne dites pas que vous allez vers la capitale du « dessin littéraire », ils ne savent pas à quoi ressemble une BD.
Si vous avez une définition simple et claire à leur fournir, je pense que cela serait utile.
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Comme on dit : un petit dessin vaut mieux qu’un grand discours.
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Sister « qui aime coincer la bulle »
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*les mangas étant l’exception qui confirme la règle.
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23 janvier 2008 3 23 /01 /janvier /2008 01:24

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Dimanche, au détour d’un échange lexical nourri, j’ai eu une révélation, un truc tout bête, auquel on ne fait pas vraiment attention, jusqu’au jour où quelqu’un met le doigt sur ce qui fait mal.

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Je n’entends pas battre mon cœur… ou si rarement…

Sous le 95D il y a un petit coeur qui bat.. parfois.

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Si mon palpitant ne s’emballe que lorsqu’il est oppressé. Je dois donc en conclure que la météo de mes sentiments n’est pas au beau fixe. Triste.

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Pourtant je ne suis pas d’un naturel pessimiste, mais force est de constater qu’une forme d’encéphalogramme plat du neurone cardiaque (s’il existe) n’est pas rassurante.

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Oui, il y a encore des choses et des gens qui me font vibrer. Certaines musiques me troublent, un regard peut me chavirer, une parole a le pouvoir de m’ébranler.

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A bien y réfléchir, cela m’inquiète de constater qu’à force de bosser à se forger une carapace contre les coups durs de l'existence, ce sont nos propres soubresauts de vie qu’on fini par négliger, par oublier…

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Ou peut-être ne veux-je pas entendre certains battements qui me paraissent saugrenus ou déplacés ? Dommage.

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J’ai l’impression de chercher en vain un idéal qui n’existe pas. Le sentiment de m’en éloigner en prenant la mauvaise direction me ronge, je voudrais couper les ponts, revenir à l’essentiel, repartir sur d’autres bases, saines et simples.

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Recommencer à écouter les coups dans ma poitrine… si mon cœur accepte encore de battre la mesure de mes sentiments.

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Je fais souvent ce rêve étrange et pénétrant…   

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Sister « boum-boum, boum-boum, boum-boum »

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17 janvier 2008 4 17 /01 /janvier /2008 21:35

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Si vous venez régulièrement sur mes pages (ce que je vous encourage vivement à faire, histoire de flatter mon égo et vous arracher quelques instants à votre train-train plan-plan), vous n’êtes pas sans avoir eu connaissance de mon goût immodéré pour la bonne chère (divin chocolat, subtils crustacés, adorables mangues charnues et j’en passe) et la chair fraîche (comprenez par là* du mâle ferme et vaillant).

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Oui, amis, amants, internautes de tous poils et d’horizons multiples, ne nous mentons pas, dans la vie, y’a que le cul et la bouffe qui nous font avancer. Le reste n’est là que pour nous aider à supporter ce quotidien par trop pesant, convenons-en.

Et le fric me direz-vous ? Juste ce qu’il faut, car pas assez il complique les choses et trop il les gâte définitivement.

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Ainsi, lorsque je m’adonne à mon loisir préféré (ex aequo avec l’autre), j’ai parfois besoin d’accessoires pour pétrir, malaxer, fusionner, étendre… Voyez déjà comme les termes sont ambigus et peuvent aisément servir dans les deux registres. Ces disciplines restent très complémentaires à mon humble avis.

Cela explique que par nécessité ou juste par envie, il me prend de temps en temps l’idée d’aller m’équiper en attirail performant, car comme dit l’adage : « les bons outils font les bons ouvriers » et si je veux faire quelques merveilles de mes dix doigts, un matériel adéquat est vivement recommandé.

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Dans ce but, je surfais l’autre jour sur des sites pour adultes joueurs, en quête de nouveautés. Je promenais donc tranquilou mon mulot au fil des pages (virtuelles) de mon écran et repère au passage des articles très similaires à ceux que je possède dans ma cuisine.

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De suite, je sens que vous crevez d’envie que je vous apporte la preuve en image et sans décodeur, bande d’assoiffés. Que votre vœu soit exaucé.

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Ci-dessous, la version moderne des haricots que mettaient nos grand-mères pour éviter que la pâte ne gonfle à la cuisson (on dit aussi : « cuire à blanc »).

.Unchain my heart...
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Et maintenant, la variante du martinet, version métal (pas trop hard core, un peu quand même). Le but étant de faire gonfler les chairs justement (on dit alors : « chauffer à blanc »). Voyez comme c’est troublant…

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Je suis contente de voir qu’avec un peu de chatterton, je peux me bricoler un nouveau joujou à partir de mon matos existant… que c’est excitant !

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Maintenant, une sorte de pilon servant à foncer** un moule. Bel objet énigmatique.

.Existe en version simple ou double comme ici... ça force l'admiration !

Son pendant (à ne pas mettre entre toutes les mains), un bidule dont je ne détaillerai pas la destination, on est à table je vous le rappelle ! Restons raisonnables, en plus je me préfère en version unplugged, mais à chacun ses goûts.

.Dans la réalité, il est encore plus gros et impressionnant.. brrrr... beurk.

Petit contre-exemple, histoire d’en rajouter une couche sur nos « french paradoxes ». Si je prends le cas du fouet culinaire (totalement au hasard, vous l’aurez remarqué), son homonyme sensuel (ou chat à neuf queues) a un usage radicalement opposé et un aspect bien différent, pourtant les deux servent à faire monter la sauce. Remarquez comme notre belle langue est perfide et nous attire immanquablement sur des terrains glissants.

.Ici une chatte et un fouet.

Non, vous n'avez pas la berlue, ici aussi, on peut voir une chatte (panthère synthétique) et un fouet à main.

A ce propos, ne trouvez-vous pas curieux le terme de « maître queux » ? Moi aussi… Surtout qu’ils sont loin d’être feignants, malgré leurs poêles dans la main. Oups, j’ai tenté le jeu de mot ringard à deux balles. Tant pis, je le laisse pour les amateurs du genre.

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La liste des rapprochements en la matière est longue et ne manque pas de piquant. Je vous en distillerai d’autres échantillons, au compte-goutte, pour ne pas créer l’écœurement et surtout ménager le suspense. Fieffés gourmands que vous êtes…

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Sister « miam, slurp, gloups ».

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* j’explique un peu pour ceux qui ont le neurone du fond resté sur pause.                 

** signifie étaler une abaisse (pâte) dans un moule

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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:39
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Nan, ne me demandez pas si je connais les deux autres, ils ne sont pas l’objet de l’étude du jour. Pourtant, celui que j’ai rencontré méritait au moins la médaille d’argent afin de l’assortir à son clinquant habit de lumière.
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En effet, l’autre matin sur la ligne 7, un mec monte dans la rame et d’un coup, j’ai cru m’être glissée (à l’insu de mon plein gré) dans un film de science-fiction, limite si je ne cherchais pas les caméras cachées dans un coin.
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Ici une version féminine de la tenue, assez axée sur le soir. Ah les créateurs, de petits farceurs que voilà !
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A peine croyable, une tenue à faire rougir le Surfeur D’argent ! Ce voyageur porte une doudoune Schott en lamé argenté (effet bling bling garanti), des Moon-boots également scintillantes (si si, ça existe, le bon goût à portée de toutes les papattes). Le tout agrémenté d’un pantalon de ski gris perle et des gants de compétition parfaitement dans le ton. On croirait un astronaute fraîchement débarqué de sa capsule spatiale ! Bien sûr il a ajusté sa capuche sur son crâne (qu’on devine coiffé d’un bonnet en dessous) et s’est accroché à la barre centrale, debout et droit comme un i, alors qu’il y a peu de monde dans le wagon et aurait pu s’asseoir.
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Les températures extérieures étant assez douces, je me dis qu’il doit transpirer comme un bœuf dans son maxi blouson qui brille.
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Hé oui, les people ne sont pas en reste question bon goût vestimentaire !
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S’il cherche des pistes enneigées, il aurait fallu lui indiquer que la station Pyrénées est sur la ligne 11 et que pour Glacière il faut aller sur la 6. De même, la Montagne Sainte-Geneviève ne pourra pas grand-chose pour lui, tout comme Montmartre qui possède pourtant ce qu’on fait de plus ressemblant en matière de télécabine. Non, vraiment, les points hauts de Paris ne se prêtent pas à un tout-shuss endiablé.
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Un petit pas pour l'homme, un grand bond pour faire causer dans les chaumières.
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L’excentricité se perd au cœur de nos villes formatées et cela me désole, ce qui explique sans doute mon enthousiasme à profiter du spectacle peu commun de cet individu à la recherche de poudreuse ou d’un vol interstellaire.
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Il n’a pas essayé de communiquer avec nous, mais j’augure qu’il doit habiter une chic planète au pays de ses rêves argentés…
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Sister « shiny happy people » 
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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 00:23
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Ça y est ! J’ai élucidé le mystère étrange et pénétrant (nan Bandeur Masqué, calmos, ici il n’y a rien à fourrer… pour l’instant) de l’origine de l’homme de notre surconsommation d’électricité en période hivernale.
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Au début, comme bon nombre d’entre vous probablement, je croyais naïvement que cela provenait du froid de la saison et de la nécessité de pousser un peu le thermostat de nos radiateurs. Que nenni ! Cela ne suffisait pas.
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J’élargissais alors l’hypothèse de la recherche de chaleur sur le fait qu’en ces instants festifs de fin d’année, on utilise davantage le four et les appareils de cuisson. Bah oui, la dinde, on ne la cuit pas sur un coin de table ! Faut un équipement gourmand en énergie. Tandis que l’œuf est moins chiant pour ça, mais tel n’est pas le débat. Laissons cela à d’autres.
De plus, comme les jours sont courts, le temps d’allumage de la télé devient inversement proportionnel à celui de l’ensoleillement, ce qui endort encore un peu le neurone du fond, mais nous n’avons toujours pas notre solution.
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OK, on joue aussi plus à la console avec les potes au lieu de faire un barbecue dans le jardin.
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Pas moyen non plus de draguer à la terrasse des cafés alors on sort ses jouets pour adultes histoire de ne pas perdre la main. Ah non ! C’est vrai, ils sont à piles.
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Bref, pendant qu’on bidouille dans nos intérieurs surchauffés, EDF et ses challengers engrangent de confortables profits et se gavent de grosses marges bien grassouillettes au grand bonheur des actionnaires.
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Oui mais voilà, je me fourrai le doigt dans l’œil jusqu’au coude à penser que nos petits changements d'habitudes pouvaient générer cette consommation énergétique dopée.
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Ces derniers jours, j’ai eu comme une révélation, que dis-je, une illumination oui !
Cette fois, j’en avais enfin le cœur net et le regard pétillant de contentement.
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M’étant rendue en Sarthe pour claquer une bise à quelques potes et autres, j’ai constaté un phénomène très bizarre, quasiment aux frontières du réel, au confluent de l’improbable et à la lisière du grand n’importe nawak !
En effet, tandis que je traversais allègrement la campagne à bord de mon véhicule polluant (moins quand même qu’un 4x4 parisien), à la recherche d’un raccourci que jamais je ne trouvais du point de rendez-vous*, je crus à plusieurs reprises franchir les limites de la raison.
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Soudain, au beau milieu d’une nature calme et sereine, baignée d’une pâle lueur lunaire, scintillaient, éparpillées çà et là, des maisons multicolores !
Les toits, les murs, les fenêtres, les arbres et autres végétaux de proximité se mettaient à clignoter dans tous les sens. Dans une débauche de guirlandes se dessinaient parfois aussi des personnages familiers de l’univers de Noël (rennes, lutins, scolopendre à crochet).
Des rideaux lumineux dégoulinaient comme des cascades de loupiottes, des traineaux perchés semblaient indiquer l’entrer d’une cheminée désaffectée, des étoiles (pas cosmiques) diverses et variées faisaient la bisque à la voie lactée.
Quelle symphonie chatoyante au cœur de la nuit ! Tous rivalisaient dans les suspensions clignotantes. A croire qu’ils se tiraient la bourre pour devenir les heureux vainqueurs d’un concours où celui qui ferait tourner son compteur le plus vite remporterait la palme du gugusse le plus allumé du secteur !
Sainte Luciole, priez pour eux, le royaume des cieux leur appartient.
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La folie et la surenchère paraissaient de mise dans cet étalage grandiloquent d’ampoules et de chandelles artificielles exposées à tous les vents, au royaume des rillettes et du poulet.
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Malheureusement, je n’ai pas pu m’arrêter en plein milieu de la cambrousse pour immortaliser numériquement ces habitations largement enguirlandées, mais comme la région de Fillon n’a pas le monopole des illuminations, j’ai trouvé à proximité de mon chez-moi de piètres copies des spécimens époustouflants vus là-bas.
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Oui, en plus c'est pas net. J'ai du flouter car la maison tenait à conserver son anonymat.
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Bon, je veux bien croire que cela fait plaisir aux gosses et que cela mette une touche de gaîté au milieu de ce nulle part, n’empêche que là, y’en avait vraiment beaucoup ! Comme dirait un Corrézien qui a connu son petit moment de gloire : « Il faut savoir raison garder ».
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.Ici une tentative de la municipalité pour inciter chacun au dépassement de soi.

Ainsi donc, devant vos yeux ébahis, je viens de lever une part du voile sur le pourquoi du comment de la chose, ce petit je-ne-sais-quoi qui permet aux fournisseurs d’énergie de s’en coller plein les fouilles pendant que vous savourez le spectacle de la fée électricité.
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Sister « jour… nuit… jour… nuit… »
 
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*N.B. : penser à se faire offrir un GPS pour ne pas risquer de me perdre un jour dans ce quasi no man’s land.
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