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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 22:47


Aujourd’hui, histoire de récupérer la partie de mon lectorat qui ne s’est pas encore collé une balle suite à la lecture de mes trois derniers articles, je vous ai réservé une petite perle pour amateurs du genre.

 

Amis contrepèteurs, vous allez vous régaler.

 

En effet, observez bien l’image… et cherchez l’erreur.

 

Ca vaut le coup de faire bac + 10 pour finir par jouer "Retour vers le futur"...


Alors ? Vous avez trouvé d’où vient le problème ?

 

Bah franchement, de la part d’un spécialiste, j’avoue que je suis soufflée… pour un document rédigé par un professionnel de la profession (comme diraient certains), je trouve cela affligeant.

 

Sérieusement, s’il y en a bien un qui a vraiment le choix dans la date, c’est bien le gynéco, non ?!?!

 

Sister « vous reprendrez bien un peu d'escalope avec une belle salade ? »


Pour ceux qui s'interrogent, ce document ne me concerne pas, merci. Je l'ai emprunté à l'intéressée après avoir camouflé les noms.

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25 mars 2007 7 25 /03 /mars /2007 23:08
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Il a fière allure et une belle prestance. Ses cheveux très blancs et son visage marqué trahissent un âge respectable.
Son port de tête, sa chevalière, son manteau camel en alpaga et cachemire annoncent la couleur : bonne famille, aristocratie, bourgeoisie à consonance catholique fortement marquée.
Nul doute que je suis face à un notable. Huissier, adjoint au préfet, médecin, conservateur de musée ? Mystère.
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Son regard las, un peu perdu dans le néant, terni par les coups durs de l’existence et la désillusion de voir son avenir s’amenuiser, sa vie est nettement derrière lui.
Plutôt résigné, vaguement serein, sa sagesse lui assure une forme d’assurance qui lui donne ce regard strict.
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On ne peut s’empêcher de lever les yeux vers lui quand il quitte son siège, car il a osé…
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Oui, il a osé afficher maintenant ce qu’il cachait depuis toujours.

Je n'ai rien trouvé d'autre pour exprimer la luminosité de ses atours.
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Il ajuste en effet sur lui un couvre-chef de feutrine et une écharpe assortie d’un violet flamboyant tirant sur le fuchsia. Cette excentricité vestimentaire annonce la couleur justement. Il est homo et l’assume enfin. Après une vie de frustration, de mises en scène conventionnelles, d’existence bien rangée et conforme aux codes de la bienséance et de la morale familiale.
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Il n’a plus rien à prouver maintenant, son parcours admirable, parfaitement « aux normes » ne le satisfait plus. Il ne veut plus jouer la comédie, donner le change. Alors, il se dit que pour le temps qu’il lui reste, il est légitime de se l’accorder sans plus se préoccuper des qu'en-dira-t-on . Faire voler en éclat les obligations de son rang semble lui apporter un apaisement salvateur. Il a décidé de vivre pour lui et regrette peut-être secrètement de ne pas avoir pris cette décision plus tôt, avant que les outrages du temps ne le privent de la vigueur de sa jeunesse.
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Quel dommage d’avoir dû enfiler ainsi le costume trop étriqué d’un héritage moral si lourd et aussi fermé que leurs usages sont règlementés.
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Il a fait un « copier-coller » du parcours de ses aïeux sur sa propre existence parce qu’il le fallait. Parce que chez ces gens-là, on ne conteste pas la parole du patriarche.
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Désormais, c'est lui le dernier des Mohicans. Il peut se permettre ce luxe, cette fantaisie, cette transgression salvatrice, ce bonheur inouï de pouvoir être juste lui, sans fard ni mascarade.
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Quelle charmante vitrine de la couleur de son âme enfin révélée par ces modestes accessoires aussi violacés que ses bleus à l’âme... qu’il a dû camoufler sa vie durant.
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Quelle impertinence que de choisir une couleur d’évêque pour afficher au grand jour ce que son éducation religieuse réprouve formellement.
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Quelle réjouissance que d’apercevoir dans son regard la volonté d’accéder enfin au bonheur, libre et léger, en ajustant d’un geste ample et élégant sa chatoyante écharpe qui s'envole sur son épaule comme les conventions qu’il a envoyé valser aussi simplement.
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Je le regarde s’éloigner et me dis qu’il est bien dommage qu’il n’ait pas pris cette décision plus tôt. On ne devrait pas se sentir obligés de « prendre le collier » qu’on nous impose parfois, car la sécurité affichée n’est souvent qu’un miroir aux alouettes. Pourquoi toute notre existence durant, devrions nous tirer un boulet qui nous détourne du chemin de notre cœur pour nous conduire dans une impasse qui nous empêche d’exister tel que nous sommes ? Je ferai ma propre trace, suivrai mes envies, trébucherai peut-être, avancerai doucement, mais sûrement....
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Sister « et si vous acceptiez d’être juste vous-même ? »
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24 mars 2007 6 24 /03 /mars /2007 22:39

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Aujourd'hui, étudions ensemble : la balade en banlieue.

 

Oui, c'est encore une expérience aux frontières du réel que je vous propose de tenter. Je cible tout spécialement ceux qui sont des Parisiens convaincus. Car pour bon nombre d'entre eux, franchir le périphérique ou aller au-delà de la 2ème zone de carte orange s'apparente à un grand voyage dans l'inconnu, un saut dans le néant.

 

Je les comprends, Paris a tendance à jeter hors de ses murs les populations qu'elle n'arrive pas à intégrer.

La preuve : y a-t-il beaucoup de logements sociaux dans les 16ème, 7ème, 6ème arrondissements et autres ? Même à Neuilly (bourgade accolée à Paname et depuis des années laissée aux mains d'un arrogant ministre en passe de devenir maître du monde franco-français), il paraît qu'il n'y a pas d'espace disponible pour construire du logement social. Bizarre, dans les communes alentours, ils ont pourtant réussi à le faire. A Epinay-sur-Seine ou Gonesse, ils sont pléthores.

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Ah oui, je vous l'accorde, avec plus de 40 nationalités et encore plus d'origines ethniques, faut savoir être un peu polyglotte !

Perso, j'y habite depuis toujours alors je manie assez bien le « Zyva », le « Kaïra » (avec ou sans accent Kärcher), l'argot (pour les anciens) et quelques bonnes notions de « Saracetamerlaput ».

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La banlieue, on s'en fait tout un monde, mais ce n'est pas si terrible si on choisit la Vallée de Chevreuse ou la forêt de Montmorency. En revanche, pour Argenteuil ou Sarcelles, mieux vaut avoir vérifié à l'avance la mise à jour de son assurance vie, de sa mutuelle santé et surtout la couverture tous risques de la bagnole vu qu'ici, les « djeuns » continuent à en cramer chaque jour, histoire de ne pas perdre la main lors des prochaines émeutes.

 

Si vous reconnaissez la vôtre, vous pouvez pleurer. L'assureur vous en mettra une deuxième couche, c'est bien connu, un malheur n'arrive jamais seul..

 

OK, le paysage est moins bucolique à Villetaneuse qu'à Auvers-sur-Oise, toutefois, on vous y incite à plus d'activités sportives, parmi lesquelles je citerai :

- la course de vitesse pour ne pas te faire chourer ton MP3 par Kévin

- la course de fond quand tu dois échapper à « la bande à Brahim » qui a décidé de faire du happy slapping avec ta tronche

- la négociation active et de haut vol parce qu'il faudra argumenter sec pour que Moussa te permette de racheter les fringues qu'il vient de te piquer. Heureusement, il t'aidera à taper ton code sur le D.A.B. en te collant quelques mandales au passage

- l'épreuve de résistance à la douleur quand Ismaël et ses potes t'auront dessiné la carte du monde sur le dos avec leurs clopes

- l'apnée quand Justin, Abdel et les autres t'auront enfermé pendant une nuit (ou plus) dans le local poubelles de la cité

- l'endurance, si tu es une fille et qu'ils veulent te faire visiter les caves où tu devras tâter de leur tuyauterie (à l'insu de ton plein gré comme dirait Virenque) dans cette joyeuse discipline dite « de la tournante ». Ça permet de lier connaissance plus rapidement qu'avec un speed dating

- le saut d'obstacles, quand tu devras traverser au pas de course, le terrain vague qui sert de casse-auto parce que Mourad voudra tester sur tes chevilles (ou plus si affinités) avec son gun tout neuf

- le record de plongée sans bouteille (et en eaux troubles) parce que David, il trouve ça « trop mortel sa race » de voir combien de temps tu tiens la tête sous l'eau dans le bac de décantation de la station d'épuration  d'à côté.

..

Il est impressionnant de voir à quel point leur imagination est fertile, à peu près autant que les plants de marijuana qui poussent tranquillement sur la terrasse du 15ème étage aménagée en serre suréquipée.

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En fait, ils ne font qu'appliquer des principes de vie simple :

- le communisme : ce qui est à toi est à moi (et pas l'inverse)

- l'esprit de compétition : les loosers n'ont pas leur place (qui perd... perd), une sorte de Darwinisme revisité

- le sens du partage : Fatouma s'est faite « pécho » par tous les mecs parce qu'elle est « trop bonne » et puis ils l'ont « tèj » parce que : « sérieux, c'est trop une taspé cette salope »

- l'esprit créatif : régulièrement ils assurent la remise en peinture des parties communes de leurs tours ce qui évite la lassitude. Même le mur du pavillon du père Michu y est passé, mais le pauvre vieux reste très hermétique à la « street culture »

- une ouverture sur le monde : grâce à l'immense parabole qui orne chaque balcon de la cité, ils peuvent se tenir informés de ce qui se passe dans les coins les plus reculés de la planète.

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Ah oui, c'est dépaysant et tellement sportif (à déconseiller aux personnes âgées, aux femmes enceintes et aux gens n'ayant pas un pacemaker en bon état de fonctionnement), alors j'espère vous voir bien vite débarquer dans notre joyeuse banlieue parisienne.

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Par contre, ne suivez pas Sarko dans sa tournée à Argenteuil, vous devriez en plus vous essayer à l'esquive de crachats et on n'a pas que ça à foutre que de mobiliser 5 compagnies de C.R.S., 30 brigades de gendarmerie et l'armée en arrière plan, pour vous favoriser la visite.

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Sister « welcome home »

 

Petite information complémentaire, même sans parler des événements de Gare du Nord (postérieurs à mon article, ce qui donne un caractère prémonitoire à mes écrits), allez donc lire ceci, pour vérifier que je ne raconte pas que des conneries.

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23 mars 2007 5 23 /03 /mars /2007 23:01

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Hier et aujourd'hui, ces gros-pourris-de-bâtards-de-cheminots ont encore fait grève sur mon réseau qui - aux dires même de Monsieur Louis Gallois (précédent président de la SNCF) - est considéré comme le plus mauvais de France !

 .Toute ressemblance avec un logo existant ne serait pas purement fortuit.

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Pour quel motif au fait ? Aucune idée !

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J'ai donc interrogé les agents "kamikazes" (volontaires désignés d'office peut-être) croisés aux guichets et ailleurs, ils n'étaient pas plus au courant que moi de la raison de l'arrêt de travail de leurs collègues.

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Et là, on se dit qu'ils sont forts ces fonctionnaires ! Ils commencent par nous prendre en otage (sachant qu'on risque notre job a chacun de leur débrayage) et ensuite ils réfléchissent (enfin un bien grand mot !) sur le pourquoi du comment de la chose.

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Résultat, aucune réponse fiable : agressions, régime de retraite, désaccord avec la direction, opposition politique ? Personne ne sait vraiment.

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Pourtant, le constat est toujours identique, ils nous laissent poireauter pendant 1h30 sur un quai glacial au petit matin, en pleine heure de pointe et ne sont même fichus de respecter le service minimum qu'ils ont pourtant affiché la veille au soir.

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Sans parler du bonus : un train court alors que les quais sont noirs de monde ! Bingo, la loi de l'emmerdement maximum a encore fonctionné !

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Alors, pourrais-je ou devrais-je porter plainte pour publicité mensongère quand ils annoncent dans leurs publicités 4x3 (qui coûtent des millions !) : "des trains plus ponctuels, des informations plus claires" ?

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J'ai craché mon fiel sur le livre de réclamations, je sais que ça ne servira pas à grand-chose, mais comme j'avais plus d'une heure à perdre par leur faute...

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Perso, voilà ce qu'ils m'inspirent (en acrostiches, s'il vous plait) :

Service

Néant

Comment

Faire ?

 .

Sérieusement

Nuls

Carrément

Feignants

 .

Souvent

Navrants

Constamment

Flémards

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J'en ai marre de leurs caprices d'enfants gâtés ! Qu'ils regardent un peu de quoi nous, pauvre fourmis du privé, nous devons nous contenter et surtout comment il nous faut trimer comme des galériens pour satisfaire à leur régime de privilégiés colériques.

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Sister "en rogne" 

 

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 22:48

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… est une phrase qu’il m’est arrivé de prononcer, sans pour autant avoir eu le moindre contact physique avec le destinataire du compliment. Non pas que je n’aurais pas aimé cela, bien au contraire (parfois), mais tel n’était pas le propos. Et aussi parce que, croyez-le ou non, il m’arrive de temps en temps de m’enquérir du consentement de ma proie masculine avant d’en faire « ma chose ». Si, si ! J'vous assure ! Certains - encore éberlués de la prouesse - peuvent en témoigner sous serment (ils me sont dévoués corps et âme, c’est un deal entre nous).

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C’est étrange tous ces mots de notre belle langue qui évoquent « l’impact concret » pour décrire un sentiment qui, par nature, est totalement éthéré, donc impalpable.

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Par exemple, lorsque vous hésitez sur une décision à prendre et dites : « je me tâte », cela ne signifie nullement que vous allez vous tripoter pour trouver la solution. Vous pouvez fort bien le faire, c’est votre choix, toutefois je ne pense pas que cela fera avancer le schmilblick et que le résultat sera concluant.

Il faut croire qu’en vous, la tension et la confusion sont « manipulables ». Étrange…

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Bien sûr, vous me direz que c’est le propre des litotes, allégories ou autre périphrases que d’imager le propos sans pour autant décrire une réalité franchement transcriptible au fait mentionné.

Néanmoins, la question est bien de savoir pourquoi ?

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Imaginez l’amoureux transi (pas de froid sinon ça ne colle pas au propos) déclarant sa flamme (voyez, j’vous l’avais bien dit) à sa dulcinée, lui susurrant à l’oreille qu’il brûle d’amour pour elle... et paf ! D’un coup, il s’embrase (avec un seul S, sinon c’est le bordel et on ne comprend plus rien) et se carbonise devant elle par combustion spontanée.

J’vous dis pas la tronche de la gonzesse, soufflée qu’elle serait ! Chose peu judicieuse d’ailleurs que d’attiser ainsi le brasier en y mêlant son haleine tiède.

Pyromanes du palpitant, méfiez-vous, un accident est si vite arrivé !

Bon, avec un peu de chance, la belle se liquéfiera de peur, ce qui circonscrira l’incendie.

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En revanche, si elle reste de marbre, vous en conclurez que son cœur de pierre ne mérite pas que vous lui lanciez des fleurs, le tableau final risquant fort de ressembler à un caveau un soir de Toussaint (que ceux qui n’ont pas compris cette blague à deux balles ne se lamentent pas, elle vaut à peine 0,10 €).

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Vous trouvez que ma blague est vraiment "à chier" ? Et bien voyez, j'ai prévu les commodités. Mon blog est garanti tout équipé et tout confort. Enjoy.

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Pourtant, vous étiez pétri de bons sentiments pour elle en attendant qu’elle craque et se laisse pétrir les miches « pour de vrai ». Qu’elle se laisse pénétrée par l’idée au moins dans un premier temps…

Dans le même registre, vous avez le : « j’en pince pour elle ». Serait-ce une version revisitée de pince-mi et pince-moi jouent à touche-pipi ? Peut-être.

Avec le risque de se faire pincer par les parents ou de revenir de votre pêche à la moule avec des petits crabes qui en pincent pour votre calbutte.

Ah ma bonne dame, on n’a pas des métiers faciles !

Quel rapport avec le propos précédent ? Aucun, juste qu’entre deux idées à la con, j’apprécie de pouvoir vous accorder une « pause neurone ». Genre interlude pour matière grise. Voilà, je vous sens bien détendu de la synapse maintenant, on va pouvoir reprendre.

Et que dire de l’expression : « je suis raide dingue de vous » ? De toute évidence, elle ne peut être prononcée que par un homme pour être réaliste, car on ne voit pas bien de quelle raideur madame pourrait être empreinte ?

Comme dirait notre inimitable Greg Le Millionnaire : « je suis dur de partout ». Ah oui, ça laisse rêveuses hein mesdemoiselles… On en redemanderait bien. Pouvoir vérifier manuellement si le bonhomme bluffe, se la pète ou ne fait qu’exprimer une gêne évidente au niveau des entournures. Un coup de main et tout est arrangé… quand on peut aider…

Voyez comme on peut mettre le doigt dessus facilement ! Notre français mérite vraiment qu’on se penche sur son cas pour y découvrir que l’oreille est le plus court chemin vers le cœur et ainsi fondre de plaisir sous l’assaut des mots délicats.

J'aime pouvoir piquer votre curiosité, vous titiller le mulot, faire en sorte que le "lâchage de commentaires" vous démange et finalement, vous faire craquer en étouffant un sourire.

J’espère arriver un peu au même résultat grâce à ces quelques lignes qui, je me plais à le croire… vous toucheront beaucoup…

Sister « le feu aux poudres »

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 23:38

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Ami(e)s, amants, lecteurs, lecteuses (oui, chez moi les mal-lisants ont aussi leur place), lectrices, internautes de tous poils (et même les non-velus, si, je sais qu'il y en a).

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Je m'en viens vous enquérir d'une idée fort à propos car j'ai loupé les "24 heures de la meuf" et je compte bien me rattraper.

Meuh veau lard queue jamais (comme diraient mes copines à la croupe charolaise).

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Histoire de savoir si mon alter ego existait bel et bien, je me suis dis qu'il devait bien avoir un petit nom. Seulement, spontanément je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus (sic). Finalement, j'ai trouvé le mot que j'avais sur le bout de la langue (à défaut d'autre chose), saurez-vous le deviner à votre tour ?

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Voici mon énigme du jour :

Quel est l'équivalent masculin de "nymphomane" ?

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Celui ou celle qui saura répondre gagnera "un accès direct en mode privilège gold super premium" vers mon profil sur les sites de rencontre.

Nan, j'déconne, si vous croisez une "Sister of Night" là-bas, c'est un fake, ne cliquez pas dessus, ça pourrait vous péter à la tronche.

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Sister "à vot' bon coeur m'sieux dames"

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P.S. : les plus futés d'entres vous trouveront la réponse ici même : satyriasique

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11 mars 2007 7 11 /03 /mars /2007 23:17

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Conseil d'amie d'une gourmande avertie (qui en vaut deux).

 

Le sucre glace est un traître qui vend la mèche de votre péché de gourmandise à la première occasion.

 

Il se précipite sournoisement sur votre veste sans votre consentement et vient s’inviter sur vos genoux de façon fort cavalière sans que vous ne puissiez l’en empêcher.

 

Sa poussière d’étoiles sucrée ne vous quitte plus, vous ne savez pas comment vous en débarrasser et plus vous frottez, plus cela fait fondre la poudre microscopique qui s’incruste davantage dans le tissu et rend vos doigts encore plus collants que quand vous jouez tout seul sous la couette. Argh, la poisse !

 

Parmi les pâtisseries scélérates, vous trouverez : le Paris-Brest (méfiez-vous en plus de sa crème au beurre qui peut fuir d’entre les deux couches de pâte à choux), le mille-feuilles (qui porte aussi mal son nom que le mille-pattes) et d’autres bricoles.

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Ici un flan, sous son meilleur profil et garanti 100 % sans sucre glace : la classe !

 

 

L’autre-jour, constatant que le croissant aux amandes que je convoitais était couvert de l’immonde substance blanche, j’ai demandé à la dealeuse de diabète-cholestérol de bien vouloir l’enlever. Elle m’a regardé avec de gros yeux ronds qui exprimaient à la fois l’agacement, la surprise et l’énervement.

  

Je lui ai expliqué que je ne voulais pas être embarquée par les sbires de Sarko qui ne manqueront pas de remarquer sur mes fringues la substance blanche et poudreuse. Hors de question que je finisse dans les geôles totalitaires juste pour avoir boulotté une viennoiserie !

  

Elle a brièvement épousseté l’objet du délit en me prenant visiblement pour une folle, j’ai posé mes 1,50 €, pris le dessert et suis sortie.

  

Devant sa vitrine, j’ai ouvert l’emballage et soufflé sur le sucre de plus belle en essayant de conserver les amandes effilées qui avaient tendance à filer à l’anglaise alors qu’elles font tout l’intérêt de cette pâtisserie.

  

La fille m’observait avec un air songeur en haussant les sourcils. On ne lui avait encore jamais fait un coup pareil. Vraiment, pour elle, les débiles ne sont pas tous enfermés…

  

J’m’en fous, je n’irai plus chez elle de toutes façons car ses produits sont médiocres. Seulement, j’avais envie de réussir mon dernier acte par un coup d’éclat.

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Au théâtre, il faut savoir marquer les esprits par une sortie éclatante, et là, je ne l’ai pas loupée la p’tite dame !

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Demain et les jours suivants, elle se souviendra de moi en poudrant ses diaboliques gâteaux… Pari réussi !

 .

 

 

Sister « rideau »

 

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9 mars 2007 5 09 /03 /mars /2007 23:25

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Je n'ai pas eu le temps de taper et mettre en forme la douzaine d'articles qui attendent sagement dans mon petit carnet à spirales.

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Afin de vous faire patienter encore un peu, je vous propose de visiter ce site aussi instructif qu'amusant.

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Cliquez sur l'image pour en découvrir davantage.

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Et oui, ça tourne même quand on à zéro gramme d'alcool dans le sang !

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Soyez sages, je reviens demain.

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Sister "s'est pas foulée encore c'coup çi !"

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 00:30

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J’ai adoré…

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…guetter du coin de l’œil comment il s’est progressivement enfoncé dans son siège, avec ses longues jambes d’homme distingué, mais sa posture de petit garçon blotti au fond du fauteuil rouge…

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...vraiment adoré aussi, sa façon de pencher la tête légèrement sur le côté avec l’attitude de l’élève sage qui écoute sa leçon sans en perdre une miette, totalement absorbé par le flot de paroles qui esquissaient sur son visage un charmant rictus de satisfaction…

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…et adoré encore, ses éclats de rire spontanés et ses retenues polies…

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…songer longuement à sa nervosité sous-jacente et à observer la façon dont il se triturait les mains et malmenait ce qui lui reste d’ongles…

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…rêver devant la lueur — que dis-je : l’éclat — que les bons mots allumaient dans ses yeux…

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Ah ! Que j’aime les hommes quand ils sont naturels et qu’ils osent être eux-mêmes, sans calculs ni faux semblants.

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Si vous voyez double, voir quadruple, ne changez pas vos lunettes, arrêtez juste de boire. 

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Et sinon, le spectacle de François ROLLIN ? Très bon, à voir d’urgence même ! Quoi, vous n’avez pas encore vos places ? Arf, filer rapidement les chercher, bande de sceptiques. Il en reste encore et ça ne vous coûtera qu'à peine le prix de 2 pizzas.

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Une bonne tranche de rire vaut bien ça. L’artiste et sa performance surtout !

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Petite devinette : comment passer 1h30 cuisses contre cuisses et épaules contre épaules « en tout bien tout honneur » ?

Eh bien juste en étant assise entre deux superbes spécimens de la gent masculine !

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Elle est pas belle la vie ?!?!

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Sister « I love my bodyguards »

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Petit extrait en forme de dédicace pour un opus à venir : « Un tatouage ne coûte pas plus cher et peut changer complètement l'ambiance d'une autopsie ».

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 00:46

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Encore une petite leçon de vocabulaire, histoire de se cultiver un peu, l'air de rien.

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Prenons l'exemple d'une phrase banale : « ma ligne de métro était en panne, j'ai dû en prendre une autre, faire 2 changements et finir à pied, tu parles d'un périple ! ».

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Une erreur s'est glissée en loucedé  dans la phrase précédente => saurez-vous la retrouver ?

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L'artiste à l'origine de cette oeuvre mérite votre visite, alors cliquez sur l'image !

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Par contre, dans la suivante, tout est correct : « le skipper a démâté 2 fois, il n'est pas au bout de son périple ! ».

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En effet, le mot « périple » est très souvent employé - par erreur - pour désigner un voyage hasardeux, assez pénible et difficile, nécessitant d'importants efforts alors qu'en fait, il ne devrait être utilisé uniquement pour parler des parcours maritimes .

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Donc on peut évoquer le périple pour raconter l'aventure de Maud Fontenoy et son tour du monde à la voile (et à contre-courant), mais pas pour raconter un quelconque « Lille-Moussus-le-Glouvieu » dans une pauvre 4L hors d'âge.

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Vous vous endormirez donc avec un petit supplément gratos dans votre champ lexical que je continuerai à labourer avec entrain, le temps d'un clin d'oeil au salon des meuh-meuh et des coin-coin.

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Sister « redresseuse de tort dans un gant de velour »

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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

Vous Cherchez ?

Amuse-bouche

Quelques pensées en vrac, des chroniques sur le vif, un soupçon d'actualité, le tout saupoudré de bonne humeur (autant que possible) pour espérer susciter l'intérêt ou la curiosité. Chose rarissime sur le Net : mon site est garanti 100% sans pub ! Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est dingue n'est-ce pas ?

En Conserve

Libre pensée

L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

 

 

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