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8 mars 2010 1 08 /03 /mars /2010 21:54

Bon, je ne sais pas vous, mais perso, je n’ai pas vu la différence avec une journée ordinaire.
Ce qui est marrant c’est d’entendre les petites joutes verbales entre hommes et femmes.
 
« Pff, bah voilà, juste une seule journée en notre honneur, c’est honteux »
« Oui hé bin y’a même pas de journée de l’Homme, alors n’allez pas vous plaindre »
 
« Ca sert à quoi cette journée ? »
« Je ne sais pas, il parait que c’est pour célébrer les luttes féministes »
 
« Et on a pas le droit à une fleur ? Comme pour la fête des secrétaires ? »
« T’es même pas secrétaire et puis ça sert à rien les fleurs »
 
« C’est quoi le MLF ? »
« Bah je crois que c’est un truc de soixanthuitards »
 
« On n’a toujours pas les mêmes droits que les hommes, c’est pas juste »
« Dans ce cas, nous aussi on veut notre journée Steak & Pipe »
 
« Y’a pas assez de femmes patrons, ils sont trop machos pour tolérer ça »
« Mais si, y’a la chef du MEDEF, c’est bien assez »
 
« Sinon, ça donne droit à quelque chose en plus cette journée ? »
« Meuh non, c’est comme les autres, tu devras faire la bouffe et torcher les gosses »

Bref, il y en a eu des vertes et des pas mûres, ça fusait entre poncifs et ignorance crasse. Mais finalement, je ne sais pas trop si les mentalités ont autant changé qu'on le dit. Le côté "Sex & the City" n'est pas encore passé dans les moeurs et dès qu'on s'affiche comme étant libérée, on passse illico pour une salope là où un mec se revendique comme un tombeur, un Don Juan. 

D'ailleurs, je voulais mettre une jolie photo d'un postérieur galbé à souhait, rebondi et très apétissant, mais je ne veux pas que la gent masculine se sente considérée comme un objet sexuel alors que c'est juste sensuel et attirant. Dommage n'est-ce pas ? Hé oui, mais bon, rien ne dit que je ne trouverai pas moyen de coller ce genre d'image dans un prochain article, histoire de leur rendre un hommage discret.

Pour ma part, je ne souhaite pas m'afficher comme revendicatrice ou pseudo-révolutionnaire en jupon. A mon avis, tout se jouera sur les compétences. J'ose espérer qu'une femme puisse trouver sa place parce qu'elle est efficace et non parce qu'elle arrivée là par des quotas ou des lois.  Enfin, il faudrait pour cela que les esprits s'ouvrent et que certains pays arrêtent de lapider les femmes ou d'enterrer vivantes leurs filles sous prétexte d'honneur familial, ni que les bourrins ne tuent leur femme à coups de poing. La liste est longue, trop longue.


Sister "un jour, peut-être"

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7 mars 2010 7 07 /03 /mars /2010 13:59

L’autre jour, pour des raisons de transmission d’informations et de traitement d’un dossier, j’ai eu la chance de réintégrer l’open space « calme » de mes ex-collègues. Ah ! qu’il est reposant de pouvoir travailler dans de bonnes conditions sonores.

 

Il y a peu de temps, une petite nouvelle a intégré leur équipe et je vous le donne en mille, (Emile) c’est mon double ! Tout pareil : même corpulence, blonde aussi, discrète et bosseuse. En prime elle a l’air sympa. Bonne pioche !

 

Dans l’après-midi, à cette heure redoutable où la digestion prend toute l’énergie disponible et nous plonge dans une sorte de semi-léthargie postprandiale (oui, je sors des mots vaguement savants, comme ça j’me la raconte un brin, j’aime bien), je décide de réveiller la petite troupe.

 

Puisque notre grand jeu du  moment consiste à leur faire deviner (et souvent découvrir) un nouveau mot un peu tarabiscoté, je lance le challenge du jour : antépénultième.

Ma collègue brune me regarde avec de grands yeux ronds comme si je venais de la traiter de je ne sais quel nom d’oiseau. Et vu qu’elle n’a aucune patience et ne semble pas décidée à déranger ses neurones assoupis, elle lance le nom sur Google avec tout plein de fautes d’orthographe dedans. A ce moment, la nouvelle revient de la photocopieuse et, aussi tranquillement que si elle avait commenté la météo, donne la signification exacte du mot. En un instant mon visage s’illumine d’un large sourire (à la limite de la béatitude) et je lance un triomphal : « blond power! You make my day! ».

La brunette est soufflée et nous observe comme si nous étions fraîchement débarquées d’une planète lointaine aux mœurs étranges. Elle est bluffée, séchée, sur le cul, totalement muette et le regard hésitant entre incrédulité et fascination.

 

Mais le plus dingue dans tout ça, c’est que la Wonder Woman en question est polonaise et ne vit en France que depuis quelques années ! Ce qui rend la prouesse d’autant plus impressionnante.

Je suis aux anges, ravie d’assister à cette scène surréaliste.

 

Évidemment, la collègue lui demande comment elle peut bien connaître ce truc dont personne n’a jamais entendu parler et soupçonne une manigance entre nous. Alors, Miss Dico lui apprend avec une désinvolture sans esbroufe qu’elle a étudié la philologie en Pologne et qu’elle connaissait donc un vocabulaire (français et autre) plutôt varié (là j’ai adoré sa modestie sincère).

« Hein ? La quoi ? Filographie ? Physionomie ? Philanthropie ? Mais c‘est quoi ça comme études ? Jamais entendu parlé ». Mon sourire s’est étiré un peu plus loin vers mes oreilles. Deux mots aussi compliqués en moins de 5 minutes, le cerveau de Miss Brune a claqué illico pour surchauffe évidente.

 

C’est clair qu‘en un instant, la gentille nouvelle coloc d’open space vient d’obtenir la « golden card master premium » de ma profonde amitié et surtout de mon respect.

 

 

Sister « master & servant »

 

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28 février 2010 7 28 /02 /février /2010 18:04

 

Reçu par mail : « Confirmation pour les rendez-vous avec les entreprises X, Y et Z pour le 24 février à Avignon, voici les coordonnées des billets de train à retirer au guichet ».

 

Ok, pour être là-bas à 8h du mat’, il faut que je parte la veille au soir.

 

Trajet aller en première classe, tranquille, paisible, rien ni personne pour déranger. En clair, le voyage idéal. Ca faisait des lustres que je n’avais pas eu cette chance. C'est cool quand il n'y a plus de place en 2nde, j'ai apprécié le gain de place et de calme. A peine installés, les hommes d'affaires ouvrent leurs ordis hi-tech pour... jouer au solitaire et autres conneries genre Tétris ! Pff, on voit comment les boss s'occupent. Seule une femme paufine une présentation sur Powerpoint.

 

Mes chefs m’attendent à la gare TGV, on file à l’hôtel Ibis où la chambre est un placard. Oui oui, vraiment, ou un clapier à la rigueur. La tête du lit est collée contre la paroi du couloir de l’étage et coincé entre l’autre mur et la porte. Pas moyen d’en faire le tour. Les toilettes ont gardé les traces de pneus du précédent occupant et le chiffon à poussière n’a pas visité l’étagère de la salle d’eau depuis un bail. La grande classe ! Pour 75 euros la nuit, c’est vraiment de l’arnaque, mais bon, passons.


Je n’ai pas de mal à les convaincre d’aller dans l’un des meilleurs restaurants qu’il m’ait été de goûter. Je leur lance fièrement : « je vous assure, j’ai même mangé chez Ledoyen et c’était largement moins bon et moins fin qu'au restaurant La Tour ! Si vous n’êtes pas de mon avis, c’est moi qui offre le repas. ». Ok, pari tenu, on trottine quelques minutes dans cette vieille ville superbe et là, le festin gastronomique les a totalement convaincu. D’ailleurs, je vous en reparlerai dans un prochain article, il mérite bien que je lui consacre quelques lignes. C’est du talent à l’état pur.

 

Retour à la piaule, je mate la fin de la redif’ de Dr House (mon héros), une bonne douche et dodo.


 Mes-images-2010 0310


Le lendemain matin : toilette, habillage, j’attrape mon sac et direction petit-déj ’. Il est 7h15 et la petite salle (qui est en fait le hall de l'hôtel) est pleine de retraités bruyants qui squattent toutes les tables et une bonne vingtaine d'autres font la queue au buffet. Ouch ! Ils ont deux de tensions les croulants, je vais être à la bourre ! J’ai envie de leur dire : « Hey, j’ai priorité, je viens de faire des centaines de kilomètres pour ce rendez-vous à 8h, laissez-moi passer ! Je bosse moi ! ».

Résignée (je vais pas leur coller des bourre-pif, ça serait pas très cool), je me cale dans le rang. Une vieille - surement proche de l’inanition - vient littéralement se coller contre moi, j’ai horreur de ça et me retourne en lui lançant un regard réprobateur. Le jeune cadre dynamique un peu plus loin derrière lève les yeux au ciel et semble compatir, on est dans la même galère.

Après 25 minutes de patience pour récolter ma bonne pitance, je file un peu plus loin pour éviter leurs discussions passionnantes (Mauricette a ses rhumatismes qui la reprennent, Paulo a mal dormi et il est grognon, Yvette se plaint parce qu’elle n’a pas eu de croissant, Dédé n’a pas trouvé le bouton pour se servir du jus d’orange, Odile demande à René de lui passer un yaourt, nan, pas un bleu, un vert pour le transit). Beurk, fuyons.

 

J’avale mon thé et mes tartines et file pour cette journée marathon. D’ailleurs ce midi, on avait pris trop de retard avec une réunion qui n’en finissait pas et le resto d’entreprise ne nous a pas accueilli. C'est ça en province, on a pas le droit de manger après 13h, alors on a fini au Mac Do !!! Argh ! Enfer et damnation ! J’ai pas mérité ça ! C’était le seul truc ouvert dans ce secteur industriel et, comparativement aux délices de la veille, là j’ai trouvé ça cruel.

 

Mon dernier contact du jour semble aussi pressée que moi de me voir partir puisqu’elle commande mon taxi de retour avant même qu’on ait commencé à bosser. Ok, bonne ambiance. Qu’elle se rassure, je ne l’aime pas non plus.

 

Ah tiens, c’est maintenant que je repars qu’il fait beau, dommage, venir dans le sud pour avoir de la flotte, ça énerve un peu mais le chauffeur est sympa et j’arrive à l’heure pour choper mon train.


Là, autre son de cloche qu’à l’aller, le train est plein et je suis à cette fichue maudite place : dans le carré central, côté couloir. Y’a pas pire ! Pas de place où mettre ses jambes et l’impression qu’on m’observe de partout. Le gros type en face roupille et ronfle, le couple à côté parle boulot non-stop, un mec plus loin est en train  de bouffer un bidule qui pue, vraiment la grande classe. Le retour semble bien long… sans compter qu’une fois à Paname, il me faut rejoindre ma banlieue : correspondances, attente, mon sac chargé de dossiers qui me cisaille l’épaule pendant que je crapahute dans les couloirs du métro, monte puis descends les marches de ses tunnels de faïence blanche.

 

Résultat : pour environ 6 heures de réunion et rendez-vous divers, j’ai fait au moins 12 heures de transports. Pas très rentable tout ça niveau efficacité et bilan carbone. Il serait temps qu’ils se mettent à la visioconférence, ça ferait gagner beaucoup de temps, d’argent et de fatigue inutile. Sauf que ça, c'est pas encore dans les mentalités. Espérons que ça viendra un jour.

 

 

Sister « on the road again… again »

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9 février 2010 2 09 /02 /février /2010 01:15

 

Je rentre à l’instant du visionnage de ce documentaire hallucinant au cinéma Utopia de Saint-Ouen-l’Aumône* et franchement, je suis effrayée par ce que j’ai vu.

 

Si vous mangez tous les jours (et je le soupçonne fortement), ce film vous concerne. Mieux, il devrait être obligatoire ! C’est plus que de l’utilité publique, là il en retourne carrément de la santé de tous. Quand on a vu ce reportage ultra documenté, on ne regarde plus jamais son assiette ou le contenu de son charriot de la même façon.

 

Étant très attentive à l’écologie au quotidien (mais pas aux discours politiques qui en récupèrent les idées) et surtout à l’importance de ce qu’on mange, je me documente pas mal sur le sujet. Là, j’avoue que avoir constaté avec effroi que l’ampleur des dégâts était bien au-delà des précédentes informations que j’avais pu collecter.

 

Juste un constat simple pour vous donner un aperçu : Monsanto produit 80% du maïs et du soja mondial (totalement transgéniques) et sachant que ces ingrédients se retrouvent dans l’alimentation de tout le bétail d’élevage (volailles, ovins, bovins, poissons !) et dans la plupart des produits finis que nous consommons (même ceux que vous n’auriez jamais soupçonnés !), nous avons donc tous ingurgité (et continuons à le faire) des aliments OGM.

 

Lorsque l’on voit les conditions d’élevage et surtout d’abattage des animaux que nous mangeons, il n’est pas étonnant que nous soyons devenus résistants aux antibiotiques et que les cancers et autres dégénérescences se multiplient. Pas surprenant non plus de voir ces nouvelles maladies que sont : la vache folle, la grippe porcine ou aviaire, la tremblante du mouton, etc. Même les légumes sont porteurs de bactéries tueuses comme l'E. coli puisque les engrais dont on les innondent en sont truffés.

 

Je vous assure, il faut voir Food, Inc., car le sujet nous concerne vraiment. Mieux, il nous met en garde sur les risques majeurs que nous faisons courir à nos enfants et au règne animal tout entier !


Vous verrez la toute-puissance de ceux qui nous empoisonnent (pour engranger plus de milliards) et l’implacable corruption au sommet de l’État (aux USA comme ailleurs). En clair, ils ne sont qu’une poignée de géants de l’agroalimentaire à régner sur le monde bien plus efficacement que les politiciens. C’est un rouleau compresseur qui broie tout sur son passage par une armée d’avocats et de lois qui leur permettent la totale impunité. On n’a même pas le droit de les critiquer ! Le système est verrouillé par un régime de terreur.

 

Plutôt que de claquer du fric dans un paquet de clopes, pour des jeux à gratter ou un magazine people, investissez quelques euros et 1h34 de votre vie pour connaître les conséquences de ce geste si anodin que vous faites pourtant plusieurs fois par jour : manger.

 

Sister « si nous sommes ce que nous mangeons, alors nous sommes des monstres »


 


* le documentaire était suivi d'un débat fort instructif animé par  Anne DUCAN (la vice-présidente de Slow Food France) et par Christian JACQUIAU (auteur du livre "Les coulisses de la grande distribution").

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1 février 2010 1 01 /02 /février /2010 23:03

 

Aujourd'hui, les chefs ont réuni toutes les équipes de notre pôle pour un repas au restaurant, histoire de nous remercier du lancement du projet qui s'était bien passé. Cool, un peu de reconnaissance, ça fait toujours plaisir.

Ayant changé d'open space, je me retrouve à la table des filles avec lesquelles je vais bosser (beurk ! des filles !) enfin partager le « bureau ».

Parmi elles, il y en a une qui m'évoque Eve Angeli dans ses propos, tant elle navigue entre bêtise pure et naïveté lourdingue et une autre que je déteste déjà totalement.

 

On vient d’arriver au resto, tout le monde s’installe où il veut.

 

La niaise : "oh la la, il fait chaud ici"

Moi : "ouvre un peu la fenêtre derrière toi"

La niaise : "ah non parce que je vais avoir froid, l'air est chaud, mais j'ai froid"

Moi : ???

 

Ma collègue doit quitter la table à peine sa commande prise, sa fille est malade.

Le serveur nous demande ce qu'elle a pris pour annuler son assiette, mais avec mon collègue on ne sait pas trop, on n’a pas fait attention.

La chieuse : "hé bin nous, on sait ce qu'on a pris, on fait attention aux autres dans notre équipe"

Moi en la regardant : "ah bah ça, c'est fait"

La niaise qui ajoute : "nous on est des curieuses, on aime bien savoir"

 

Note perso : les 4 filles ont pris la même chose, c’est donc assez facile de s’en souvenir, en plus ça montre un manque de personnalité total.

 

Chacun a fait sa petite sélection dans le menu et après quelques minutes, les entrées arrivent.

La chieuse mate dans toutes les assiettes : "pourquoi tes croustillants sont plus dorés que les miens ?"

Moi : "parce que j'ai pris ceux à la dorade et toi ceux au chèvre"

La chieuse : "les tiens ont l'air meilleurs, j'suis dégoûtée, pourquoi les nôtres sont pas pareils, ils ont l’air moins bons"

 

Note perso : sans avoir été élevée par Nadine de Rothschild, j'évite d'ausculter l'assiette de mes collègues ou convives, question de savoir vivre. D'ailleurs à ce propos, j'en profite pour dire qu'on ne se souhaite pas "bon appétit", ça ne se fait pas.


On a tous plus ou moins fini notre plat principal.

Le chef : "Bah, X, vous n'avez pas mangé votre assiette ?"

La niaise (= X pour les mono-neurone qui me liraient) : "Non, il a le goût des poissons de la Seine, il a trop le goût de poisson".

 

Note perso : bien sûr ! Ca c’est d’une grande originalité un poisson qui n’a pas le goût de poulet. Elle a dû en manger vachement souvent en plus des trucs sortis du fleuve d’à côté ! Le jour où on pêchera de la daurade à Paris, je veux être là pour voir ça.

Précision supplémentaire : à chaque fois qu'elle prend du poisson au self, elle ne le mange pas (trop d'arrêtes, trop fade, trop gros, trop pas envie) et j'ai donc envie d'ajouter : "surtout trop conne", elle n'a qu'à prendre un steak cette grognasse, y’a toujours au moins 4 plats différents.

    

La chieuse : "c'est quoi ça dans mon tagine"

Moi : "c'est de la polenta"

La chieuse : "mais c'est un truc de l'Est ça, c'est pas normal"

Moi : "euh, c'est plutôt italien, disons qu’ils t’ont fait un plat world food "

La chieuse (qui n’a pas compris) : "en plus ça colle, j'aime pas".

 

Note perso : de toute façon, elle n'aime rien, jamais, quel que soit le sujet (bouffe, horaire, tâches, organisation, etc.).

 

Je vous passe les sujets forts intéressants de ces dames : la diarrhée du petit dernier (oui, on est à table, tout va bien, amenez-moi juste un seau SVP), les exploits scolaires d'un gamin de 8 ans qui arrive enfin à faire des additions, le mari qui veut changer de voiture sauf qu'ils ne sont pas d'accord sur la couleur. Bref, vous voyez, on aborde sans distinction de grands sujets de discussion à la limite de la métaphysique. En fait, elles ont des thèmes de préoccupations particulièrement futiles, superficiels et sans le moindre intérêt.

Autant vous dire que je les zappe le plus possible désormais, je prétexte une course ou n’importe quoi pour éviter ça, ainsi j’ai une heure de répit pour échapper à leurs commérages.

 

Je ne vous raconte même pas à quel point elles sont douées pour se monter le bourrichon avec des conneries.

L’autre matin, la maintenance informatique voulait rebooter nos postes à midi pour installer une mise à jour, elles se sont mises à râler parce qu’elles mangent à 12h30 d’habitude, alors qu’est-ce qu’elles vont faire pendant une demi-heure ? J’ai osé dire « bah, décalez votre heure de déj’, c’est tout simple ». Elles m’ont fusillé du regard.

Tempête dans un verre d’eau j’vous dis !

 

Chaque jour apporte son lot de nouvelles portes ouvertes enfoncées à grand renfort de lapalissades et autres réflexions dont la pertinence et l’intérêt sont proches du zéro absolu.

 

Ça confirme, j’ai horreur de travailler avec des nanas, surtout quand elles ont le QI d’un bulot et l’arrogance d’une diva.

 

Bon, allez, plus que 3 ou 4 mois et elles déménagent à l’étage du dessous… oh putain 3 mois !!! Souffrance !

 


Sister « mode misanthrope on… as always »

 

 

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19 janvier 2010 2 19 /01 /janvier /2010 00:23
Vous le savez, mon cerveau mouline des tas de trucs, tout le temps, non stop, dans tous les sens. Voici le genre de bidules qui en sort régulièrement, c'est en vrac, donc "dans son jus", juste un échantillon, pour pas vous faire trop peur non plus.
Merci de ne pas prévenir les services psy... ou alors le Dr House à la rigueur, histoire qu'on rigole un peu.


Finalement, un grog, c'est jamais qu'un ti punch chaud bouillant.

Un bouddhiste peut-il prendre une année sabbatique* ?
*de l'hébreu shabbāt (= jour de repos hebdomadaire consacré à Dieu, dont la loi mosaïque fait une stricte obligation).

Pourquoi dans amour platonique, y'a nique ?

Les gothiques sont-ils plus carencés en vitamine D ?




Sister "mais d'où vient le vent ?"
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17 janvier 2010 7 17 /01 /janvier /2010 00:54

 

Dans ma énième nouvelle entreprise, à faire toujours le même job de psychopathe, les distractions ne sont pas rares, elles sont inexistantes. Oui, mais j’ai l’habitude, c’est de pire en pire avec les années. On est passé dans l’ère maudite où tout le monde serre les fesses pour garder son poste et donc personne ne bouge une oreille, la rigueur n’a rien à envier au milieu militaire puisqu’elle en est la copie conforme, en pire, parce que plus stricte encore.

 

Pour l’instant, dans mon bureau (un open space), j’ai une collègue juste en face de moi qui blablate toute la journée. Elle commente non stop ce qu’elle fait,  se parle à elle-même, à son ordi ou a personne et ne s’en rend même pas compte. C’est pénible ce bruit de fond en permanence, vous n’imaginez pas. En plus, elle a une voix stressante à souhait. Le pire c’est quand elle est au téléphone, parce que ça grimpe d’un cran et ça me met à cran justement. J’ai carrément opté pour les boules Quiès discrétos dès qu’elle décroche. C’était plus possible de passer plus de 8 heures par jour sans un break de 15 secondes. J’en viens à bénir le moment où elle va aux toilettes, c’est dire !

 

Du coup, hier, j’ai envoyé un petit mail à mon autre collègue qui est derrière moi en lui écrivant : « Le seul moyen pour quelle ne fasse chier personne avec sa voix de crécelle, serait qu’elle change de métier pour devenir fossoyeur, médecin légiste ou thanatopracteur, au moins les macchabées ne se plaindraient pas ».

A ce moment, je me retourne et elle me dit tout haut : « c’est quoi un thanatopracteur ? » alors je lui explique que c’est celui qui prépare les morts avant la mise en bière, etc. Là, notre nouveau chef qui était juste à côté en train de chercher un document, relève la tête et me regarde avec un drôle d’air, entre étonnement, effroi et incrédulité. Je ne sais pas s’il était scotché par le sujet ou par l’aisance avec laquelle j’en parlais. Voyant ses yeux tout ronds, je lui explique qu’on se fait une minute culturelle chaque jour, ainsi on se fait deviner un nouveau mot. Et là j’ajoute : « Celui d’hier était nettement plus fun et léger quand même, rassurez-vous. C’était quoi au fait ? ». « Synallagmatique » me répond-elle.

Il n’a pas pipé mot, m’observant avec des yeux visiblement empreints d’angoisse quant à ma santé mentale et il est parti.

 

C’était son premier jour dans notre service, je crois que je lui ai fait forte impression… j’ai pas fini d’en baver moi…

 


Sister « les Shadocks pompaient, moi je rame »

 

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12 janvier 2010 2 12 /01 /janvier /2010 00:40
Au programme aujourd'hui, je vous propose quelques petites révisions de vos classiques, mais en images pour changer un peu. Florilèges de gourmandises glânées ça et là.

Géographie : Jean-Pierre Pernault en a peut-être parlé dans son 13h, je ne sais pas, je ne le regarde pas, ni lui, ni les autres, mais entre nous, la France est un bien beau pays pittoresque et chatoyant. N'est-ce pas ?
Capture Cuise la MotteCapture St A. sur Fion
Et au milieu coule une rivière ?








Orthographe : D'un côté, UN pouf avec ses petits frères poufs, alignés en rang d'oignons. De l'autre côté, UNE pouffe qui cherche à se faire bouffer l'oignon.
Voyez, c'est important la syntaxe pour éviter toute confusion et ne pas vous fâcher avec le cercle de vos amis.

Capture pouf 3Capture pouf

Société : Lutter contre toute forme de discrimination est une bonne chose, mais de là à accorder le rôle de Princesse Leila à un mec, là j'ai comme un vieux doute... En plus, mettre un train de banlieue à la place du vaisseau spacial, j'le sens pas là, nan, ça va avoir du mal à cartonner au box office.

Mes-images-2010 0122Mes-images-2010 0123

Economie : Il ne faut pas croire tout ce qui sort des ordinateurs en matière de chiffres, des fois, la Matrice est joueuse et nous fait des petites blagounettes. Ah ah, quels farceurs ces computers-super-calculateurs !

Mes-images-2010 0179
Langues étrangères : Toi aussi, aide ce respectable gentleman à jupette
à retrouver sa patrie d'origine. Un indice s'affiche sur ton écran : Il ne vit pas sur les bords de la Tamise mais à souvent les pieds dans l'eau quand même.
Pour info, celui qui mériterait d'être frappé est bien le publicitaire de cette grosse enseigne d'apprentissage des langues, mais visiblement pas de la géographie. 


Capture l'anglais

 

 

Question subsidiaire : Ne trouvez-vous pas bizarre de devoir passer la couche d'apprêt avant ?


Sister "l'oeil du tigre"

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7 janvier 2010 4 07 /01 /janvier /2010 00:41
Amis, amants, mâles de tous bords, femelles de tous poils,

V'là t'y pas que j'viens d'apprendre que je souffrais d'une forme très légère de syllogomanie. Oui oui, c'est vachement barbare comme terme mais n'ayez pas peur, ça ne s'attrape pas, ouf ! vous pouvez continuer à vous gratouiller en paix.
Un jour, peut-être, je trouverais l'explication à tout cela, mais pour l'instant, je m'en fous pas mal et ce n'est pas un prétexte suffisant pour que j'aille voir un psy, il serait capable de me déceler un autre truc le sale type. Pff, on les connait, ils sont comme les garagistes, tu viens juste changer les pneus et finalement ils t'annoncent que le circuit de refroidissement est mort, que tes amortisseurs sont HS et que ta carrosserie ne passera pas le prochain contrôle technique.
Alors bon, je ne sais pas
vous, mais moi je vis très bien avec mes factures de téléphone d'il y a 12 ans dans mon bureau, mes fringues trop petites au fond du placard ou les vieilles cartes postales dans mon tiroir.

Ca doit être pour ça qu'on nous rebat les oreilles avec le "régime destock"...  hi hi, rien à voir avec la choucroute, mais j'avais envie de faire cette blague à deux balles, voilà tout.

D'ailleurs la période des soldes vient de commencer, il s'agit donc de quasi psychopates syllogomanes qui se libèrent de leurs travers par la mise sur le marché de leurs surplus, bah c'est pas joli joli tout ça, parce que les consommateurs vont devenir eux-mêmes des patients psychiatriquement perturbés par l'accumulation de ces bidules achetés moins cher que pas cher.

Ne tombez pas dans le panneau, arrêtez de surconsommer, votre pull de l'année dernière est encore mettable et cette table basse subliiiiiiiiime en vitrine ne tiendra pas dans votre salon. Ensemble, luttons contre la syllogomanie, boycottons les soldes.

Voilà, c'était ma minute militante, vous pouvez rebaisser le bras et reposer le porte-voix puisque nous sommes des consomm(act)eurs modérés et pas dans la mouvance radicale.

Bon, messieurs, si avec un argumentaire pareil vous n'arrivez pas à convaincre votre femme de ne pas faire chauffer la carte bleue, bah là, je ne sais plus quoi faire.


Sister "sur la réserve"
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1 janvier 2010 5 01 /01 /janvier /2010 00:52
...de tous les vices ?
...de nouveaux délices ?
...de moments complices ?
...de la fin des supplices ?

2010-01-01 003
Perso, j'ai bien envie qu'elle soit un peu "sex, drug & rock'n'roll" que les autres, histoire de se dire qu'on est pas là que pour "métro-boulot-dodo".
En ce qui concerne les bonnes résolutions, j'ai fait sûrement comme vous, le copier-coller de l'année précédente puisqu'on ne prend jamais le temps de faire les choses et qu'on se laisse bouffer par le quotidien et son lot de petites galères.
Cette année, je propose un programme simple : changeons, rions, vivons !

Let's have fun!

Au fait, à quoi êtes-vous le plus accro ?


Sister "new decade, new way of life"
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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

Vous Cherchez ?

Amuse-bouche

Quelques pensées en vrac, des chroniques sur le vif, un soupçon d'actualité, le tout saupoudré de bonne humeur (autant que possible) pour espérer susciter l'intérêt ou la curiosité. Chose rarissime sur le Net : mon site est garanti 100% sans pub ! Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est dingue n'est-ce pas ?

En Conserve

Libre pensée

L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

 

 

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"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement, vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas." (dicton amérindien)

Le site ci-dessous étant d'une qualité rare, parfaitement documenté de connaissances très pointues, vous ne trouverez jamais mieux et c'est avec une grande fierté que j'en fais la promotion. De tels talents méritent un coup de pouce et un soutien solide. 

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