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8 avril 2008 2 08 /04 /avril /2008 18:36

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Aujourd’hui, j’ai appris la mort d’une « collègue de mes nouvelles collègues ». Inutile de vous préciser que je ne connais cette dame ni d’Eve, ni d’Adam. Elle était gravement malade, absente depuis près d’un an. Bref, pour elle le voyage s’arrête là. Ainsi va la vie, quand la vie s’en va.

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Bonjour, c'est ici chez Saint Pierre ? J'ai une livraison pour vous.

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Au boulot, celles qui la côtoyaient régulièrement, nous ont annoncé qu’elle sera enterrée demain. A ce moment, ma collègue (qui la connaissait finalement très vaguement aussi) fait un drôle de parallèle : « Tiens, c’est bizarre, ils avaient l’habitude de manger tous ensemble le mercredi, et ce mercredi là, ils seront en train de la mettre en bière ».
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Du coup, je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter : « oui, cette semaine ils boiront un dernier coup à sa santé et le mercredi suivant, ils retourneront lui rendre visite et s’organiseront peut-être une pierrade en sa compagnie ».
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Bon, je dis pas, c’est loin d’être d’une grande finesse car, encore une fois, j’ai donné dans le trash et sans ménagement. N’empêche que ma connerie a bien fait marrer la galerie et que cela a permis de détendre l’atmosphère qui avait été plombée d’un coup par la mauvaise nouvelle.
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Et pour les sinistres, les outrés et les pète-sec, j’aurai juste ces quelques mots d’Alain Chamfort : « Souris puisque c’est grave, seules les plaisanteries doivent, se faire dans le plus grand sérieux… puisque c’est si grave, souris un peu ».
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Sister « tombale rime aussi avec casse-dalle »

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7 avril 2008 1 07 /04 /avril /2008 01:17
Vous ne savez pas où c'est ? Ca tombe bien moi non plus. En fait, il a neigé hier, alors c'était l'occasion de raconter une connerie (et hop, une de plus dans la musette !).

Vous pourrez le vérifier ci-dessous :

Non, je n'ai pas photographié le Père Fourasse secouant ses pellicules.


Non, y'a pas de problème de réglage mais des flocons blancs, sur un ciel de la même couleur et sur le fond d'un blog à la nuance pareillement immaculée, bah ça donne ce truc pas trop perceptible à l'oeil nu (que celui qui a déjà habillé son oeil se dénonce, histoire de rigoler un peu).

Ici un gazon maudit qui va attraper froid.


Sinon, ma chatte (oui, ça me fait toujours bizarre de dire ça) était contente de mater les flocons.

Oh ! Mais c'est quoi donc ces trucs dehors ?


Mais très vite, elle m'a fait comprendre que ça la saoulait grave.

Les chats, c'est rien que des branleurs !


C'est pour cela que je ne vous prendrais pas la tête plus de temps à vous aussi. Il faut savoir raison garder.


Sister "le lundi au soleil..."
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6 avril 2008 7 06 /04 /avril /2008 20:07

Je ne remercie pas Mortecouille qui m’a mis dans la panade en me collant cette tâche ingrate autant qu’inutile de répondre à des questions d’une banalité affligeante (mais il paraît que c’est le principe). Pff, c’est bien la peine de lui avoir dit par MSN qu’il valait mieux laisser tomber ce genre de truc, me voilà embrigadée à l’insu de mon plein gré. J’vous jure, faut se méfier de tout le monde finalement.  :-s

D’ailleurs, je ne ferai pas suivre, même si je suis maudite jusqu’à la 15e génération, c’est le cadet de mes soucis, y’aura peut-être jamais de Sister Junior alors, être bannie de quoi que ce soit, je m’en tamponne d’une force ! Vous n’imaginez même pas !

1. Mon principal trait de caractère:
Faites le tri vous-même parmi : tenace, volontaire, conciliante, grande gueule, jouisseuse, épicurienne, gastronome, contemplatrice, bosseuse, généreuse, pénible, etc.

2. Ce que je préfère chez un homme:
Qu’il soit drôle, cultivé, pas snob pour un sou, naturel, autonome, d’une hygiène irréprochable, avec un grain de folie, une vraie ouverture d’esprit et qu’il aime la musique. S’il est mon amant : qu’il me fasse grimper au 7e ciel. S’il est mon ami : qu’il me garde longtemps à ses côtés. S’il est mon ennemi : qu’il aille mourir dans un coin.

3. Qualité que je préfère chez une femme:
Qu’elle ne me fasse pas suer avec ses lubbies de nana, qu’elle ne se la joue pas pétasse, qu’elle arrête de se regarder le nombril et qu’elle ne pourrisse pas la vie des autres. Sinon, qu’elle soit compétente et qu’elle rayonne pour sauver la cause des femmes.

4. Ma principale qualité :
Ce n’est pas à moi de le dire mais à ceux qui me côtoient. Disons : dévouée.

5. Mon plus grand défaut :
Je suis possessive avec les gens que j’aime, pas vraiment jalouse... si, un peu quand même.

6. Mon occupation principale :
Vivre. Avec tout ce que cela implique de combats, de bons moments, de malheurs, de passion, de doutes, etc.

7. Le plat qui me met l'eau à la bouche :
Un seul ?!? Quand je vous dis que ce questionnaire est bidon, c’est pas d’la blague ! Disons que je ne résiste pas aux noix de Saint Jacques (la Bretagne, ça me gagne !), ni au confit de canard (élevé en pleine nature et sans OGM), ni au chocolat (le bon, pas les saletés industrielles) et j’en passe. Une cuisine toute en finesse, ni trop grasse, ni trop sucrée, mais riche en saveurs subtiles.

8. Mon mot favori :
Ce sera l’objet d’un prochain article, je vous laisse mijoter un peu.

9. Ce que je déteste :
La connerie, les chieurs de tous poils, le gâchis, l’arrogance, le non respect (de la nature, des objets, des gens, des valeurs morales) et des milliers de choses qui pourrissent le quotidien.

10. Un rêve:
Trouver le bonheur et la quiétude pour moi, les miens et mon environnement.

 

Histoire que le serpent de morde la queue et que cette chaine s’arrête, voilà ma petite vengeance personnelle :

Mortecouille 

Eve

Vaness

Blonde

Principe et mode d'emploi du tague :
- Mettre les règles du tague sur le post => bof
- Mettre le lien de la personne qui vous a tagué => c’est fait
- Taguer six autres pauvres victimes en mettant leurs liens => va t’gratter !
- Et répondre aux 10 questions => je ne dirai plus rien sans la présence de mon avocat, je ne suis pas un numéro, je suis une femme libre !


Sister "feel free"

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2 avril 2008 3 02 /04 /avril /2008 00:48

 

L’autre jour, une idée farfelue m’est venue en tête, me racheter des bas qui tiennent tout seuls. Théoriquement, ils permettent de se passer du terrifiant porte-jarretelle qui reste autant un objet de fantasme pour les mecs, qu’un objet de torture pour nous. Inconfortable, peu pratique, cher et fragile, mais tellement sexy, ils doivent être réservés à la parade amoureuse, histoire de faire rouler des yeux fous au mâle convoité.

 

Heureusement, depuis plus de 20 ans, un inventeur de génie a trouvé l’astucieuse méthode pour que ces accessoires, ô combien plus classieux que le collant, puissent s’agripper dignement à nos gambettes.


 

 


 

Ainsi, j’ai fait l’acquisition d’une fine résille strech qui avait l’immense avantage de ne pas transformer mes guiboles en saucisson de Lyon, c’est mieux pour conserver une touche de glamour. Manque de chance, la jolie bande de dentelle qui devait assurer le maintien, s’avère être totalement inefficace, il doit y avoir un vice de fabrication, dommage, j’aurais mieux fait de conserver la boîte pour faire un échange standard, tant pis pour moi.

 

C’est un peu le problème qui m’avait fait m’écarter de l’utilisation de ce produit depuis pas mal d’années, la tenue n’est pas toujours très fiable et me rappelle un souvenir que je m’en vais vous conter brièvement.

 

Un matin, j’étais encore à la bourre et je vois mon train arriver au loin, il me fallait donc me transformer en Florence Griffith-Joyner pour vaincre ce combat contre la machine. Je me lance alors dans cette course inévitable. À l’époque, je longeais la voie ferrée et arrivais à la gare par le bout du quai, face au conducteur. En général, ce dernier me voyait cavaler et attendait les quelques secondes salvatrices qui me permettaient d’attraper son convoi au vol.

 

Or, ce jour-là, je portais une ‘tite jupette qui va bien et des Dim’Up (pour ne pas les citer). Mes 4 heures de sport hebdomadaire me donnaient une allure athlétique et j’arrivais souvent à mes fins. J’essayais pourtant de garder un port altier tout en allongeant ma foulée.

Soudain, arrivant à quelques mètres de la cabine du machiniste, mon bas de la jambe droite a dévissé subitement de ma « paroi jambesque » pour échouer comme une méduse sur ma cheville. Damned !

No panic, je stoppe mon élan et remonte jusqu’en haut mon bas fugueur face au type qui n’en croyait pas ses yeux et n’en a pas perdu une miette. Je l’ai gratifié d’un clin d’œil et d’un sourire, puis suis montée dans le wagon avec ma dignité intacte et la satisfaction de la mission accomplie. J’allais être à l’heure, yessss !

 

Sister « de bas en haut »   

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29 mars 2008 6 29 /03 /mars /2008 16:55

Vous le savez, on dit souvent qu’il n’y a pas de sot métier.

N’empêche, des fois, on se demande bien ce qui peut se cacher derrière ces appellations presque barbares et surtout mystérieuses. Ne me regardez pas comme une bête curieuse, j’ai pioché les exemples qui suivent dans un site censé être sérieux, oui, j’ai nommé l’ANPE. Aviez-vous remarqué le nombre incroyable d’acrostiches à faire avec le nom de la célèbre agence qui brasse plus de vent qu’une éolienne folle et engloutit des sommes impressionnantes pour une efficacité tangente à zéro (par exemple le nouveau logo qui avait coûté 2,4 millions d’euros => mazette !).

 

Deux exemples perso :

Avec

Nous

Pas

Embauche

 

Aucune

Nouvelle

Possibilité

Emploi

 

Voici un petit florilège des beaux métiers (disponibles en quantités limitées et uniquement jusqu’à épuisement des stocks) que vous autres, peut-être, exercez avec un bonheur certain, bande de veinards :

-         étringleuse-détringleuse en caoutchouc industriel => donc pour se faire tringler par une pro ? J’ai bon ?

-         couchiste => promotion canapé en vue !

-         mouleur-noyauteur => je n’ose imaginer de quoi il en retourne…

-         valet de chambre / cameriste => non, il ne tourne pas de film louche

-         factotum => on en croise plein, sans même le savoir

-  enfileur/enfileuse de perles => ah ? Je croyais qu’on les appelait ça des journalistes télé…

-          gâcheur / gâcheuse => ne s’emploie pas que pour les dîners mondains

-         demi chef de partie => n’a rien à voir avec un demi de mêlée, ni avec un demi de bière

-         taille-doucier/taille-doucière => ne concerne pas les articles en écume de mer, ni les poireaux, ni les bidules dans lesquels on pourrait souffler...

 

Il y en a des centaines d’autres à découvrir, des heures de bonheur en perspective pour les longues soirées d’hiver… ah non, c’est vrai, le printemps est là (du moins en théorie). Et surtout, ces pages de postes potentiels, existants ou disparus, sont un pur catalogue de fantasmes pour ceux qui, restés sur le carreau, vont devoir renouveler ces prochains jours, leur inscription au chômage sur le site des ASSEDIC C’est aussi un côté (peu glorieux) du french paradox. D’un côté des savoir-faire, de l’autre des métiers, et au milieu, le gouffre des embauches en berne.

On dit merci qui ? Merci à la mondialisation. Et on gerbe, parce que ça le vaut bien.

Le quart monde est ici, les compétences aussi, cherchons l’erreur…

 


Sister « uncool moment »

 

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24 mars 2008 1 24 /03 /mars /2008 00:31

 

Oui, vous pouvez vous étonner que je tente aujourd’hui un billet (pas doux du tout) sur cette profession à peu près aussi prisée que celle d’éviscératrice de dinde ou d’huissier de justice dans le Doubs. Peu de gens se vantent d’avoir ce genre de profession dans leur carnet d’adresses d’amis. D’ailleurs, pourriez-vous me citer un expert-comptable célèbre ? Nan, impossible. Alors qu’il existe des avocats « people », des pros de la finance qui passent à la télé (issus de la Sté Géniale ou autre) et même des psys assez médiatiques (pourtant, ils sont censés se taire et écouter), mais on a beau chercher, il n’y a rien sur ce corps de métier étrange des « docteurs des chiffres » et « chirurgiens des lois de finance & du CGI ».

 

Pourtant, quand on prend la peine de se pencher sur leur cas, on s’aperçoit de choses étonnantes, troublantes… gênantes ! Oui, d'un coup on ouvre grand les yeux sur une tare qu’on aurait pas immédiatement soupçonnée. Vous vous demandez de quoi je veux bien parler ? Voilà ce que j’ai découvert : ce sont de gros machos prétentieux !

 

La preuve en image directement issue de l’un de leurs sites officiels :

 

Avouez que c'est vraiment puant comme discours ?!


Appréciez surtout la différence sensible entre ce que doit exprimer une femme envers un homme et l’inverse. Franchement, pour parler vulgairement, je vous le dis tout net : « ça me troue le cul ! ». Madame doit quasiment se prosterner face à cette pseudo haute autorité du mâle, alors que lui la gratifie tout juste de son respect. Quelle bonté monseigneur, c’est trop d’honneur, venez donc que je vous lèche encore vos royales bottines… Honteux, scandaleux, pure démonstration phallocrate !

 

On dit toujours qu’un petit dessin vaut mieux qu’un grand discours, voilà une preuve supplémentaire que vous aviez raison de ne pas côtoyer ce genre de milieu. Ils sont puants de vanité et de misogynie.

 

Et sinon ? Juste ajouter qu’il existe des exceptions à la règle (si si, je n’ai pas peur de passer pour une paria), je connais personnellement deux experts-comptables très bien et surtout très éloignés de ces pratiques d’un autre âge. Comme quoi il faut toujours prendre le temps de trier le bon grain de l’ivraie et se méfier de tous avant de se faire sa propre opinion.

 

Que la force soit avec vous.

 

Sister « membre du club PCG82 »  

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19 mars 2008 3 19 /03 /mars /2008 00:19
 

Etudions aujourd’hui un mammifère étrange : la femelle séductrice.

   

Elle monte dans le train avec un collègue et commence illico son grotesque manège.

 

Le temps est particulièrement doux pour la saison, elle en profite pour se débrailler. Quel excellent prétexte pour ôter langoureusement son pull et laisser apparaître un petit débardeur très près du corps qui dévoile ses bras nus et son décolleté de calibre « bonnet B » chèrement gagné par le biais d’un artifice de lingerie qui fait toujours recette.

 

Bien sûr, c’est une fashion victim qui s’affiche en total look chocolat avec une touche de rose pour donner bonne mine. Micro-jupette, escarpins assortis au sac (ce point est incontournable chez toute femelle qui se respecte… sauf moi).


Hum, le gros poisson est ferré, il faut remonter la ligne, doucement.

 

Elle commence donc son cirque en vue de bien montrer au mâle qu’elle n’est pas indifférente à son fluide (ou testostérone) et ne cracherait pas sur un furtif de porte cochère ou une séance de body-body cachés dans la salle des archives.

 

Et vas-y que je me recoiffe du bout des doigts dans de grands gestes amples, à faire des moulinets avec leses bras pour faire gonfler sa chevelure soigneusement étudiée => ainsi, le mâle voit que le poil de sa femelle est bien brillant, signe de bonne santé, c’est important.

 

Et que je balance des œillades à tout va, avec les simagrées d’usage pour faire admirer son prétendu joli minois => en fait, elle est maquillée comme une Bachelot (ou une voiture volée, c’est kif-kif).

 

Et regardez-la donc se tortiller pour remplir l’espace et mieux signaler sa présence. Elle est tellement sur le bord la banquette du train qu’un infime freinage la projetterait instantanément sur les genoux du type qui semble particulièrement apprécier cette cour assidue, il est aux anges le gaillard entre deux âges.

 

Et voilà qu’elle se met à s’esclaffer avec exagération à chacune des tentatives de trait d’esprit du mec qui n’en peut plus d’être considéré comme un objet de désir de la quadra. Mais pourquoi gesticule-t-elle ainsi autant ? Je la trouve prodigieusement ridicule. En faire des tonnes et ose la totale : effeuillage, rires tonitruants et larges effets de manche (en débardeur, c’est d’autant plus balèse, vous apprécierez la prouesse) alors qu’il lui suffirait de susurrer franchement à l’oreille du type qu’elle crève d’envie de se faire culbuter pour que le bourru s’exécute et lui tambourine le joufflu dans l’instant.

  

Son attitude est grotesque et son comportement risible, mais elle est à fond dans sa prestation et ne semble pas se soucier une seule seconde de ce qui se passe autour. Perdue dans sa mégalo, moi j’étais de trop…

 

L’égo du mâle est tout émoustillé par l’attitude de la donzelle. Regardez-le, il boit du p’tit lait le bougre. Se faire courtiser par la femelle chaude comme une baraque à frites, il n’en peut plus, c’est que du bonheur !

   

Elle ne rate pas une occasion de lui toucher le bras ou le genou pour mieux appuyer son propos et franchir allègrement l’espace vital du mec.

 

Finalement, à l’approche de Paname, elle renfile ses fringues pour ne pas risquer de prendre froid sur ses miches de piaf à peine couvertes et cela lui offre surtout une occasion rêvée de rivaliser de gestes langoureux et suggestifs à l’attention de son vis-à-vis qui ne reste pas indifférent au spectacle.

 
 

Je ne sais pas s’il a su saisir sa chance et chevaucher la poulette quadra, mais il n’avait qu’à se baisser pour la ramasser. Une affaire qui roule, c’était du tout cuit. Un simple claquement de doigts et il pouvait la « pécho » sans bouger une oreille.

 
Combien de millions d’autres rêveraient de vivre la même chose ? Allez, avouez, c’est un pur fantasme et pourtant, là, elle était bien réelle.
 

 

 

Sister « messieurs, essuyez ce léger filet de bave là à votre commissure… ça fait désordre... »

 
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16 mars 2008 7 16 /03 /mars /2008 23:17
 
 

Mesdames et messieurs bonsoir, dans le cadre de notre grande campagne de réinitialisation de vos petits cerveaux engourdis par un week-end trop chargé en programmes TV, je vous propose aujourd’hui une minute non pas culturelle, n’allons pas trop vite en besogne, mais tout du moins « d’ouverture d’esprit » histoire de vous prouvez que vous êtes capable de choses inouïes.

 
 

À force de venir bidouiller sur mes pages, vous avez pu remarquer que j’aimais à laisser fureter mon regard vers des objets que tout le monde ignore d’habitude. Et bien cette fois encore, la moisson fut bonne et j’ai quelques pépites dans ma musette.

  

  

Commençons par une mise en bouche sympa et de bon goût, histoire de vous prouver qu’il ne faut pas aller chez McCrado, non il ne faut pas. Non content de vous pourrir le bide de sa production riche en acides gras saturés ou trans, ils vous farcissent maintenant la tête avec des fautes d’orthographe de leur cru. Je vous laisse apprécier la boulette ci-dessous. Il n’empêche que j’avais déjà remarqué que bon nombre de nos concitoyens commettaient l’erreur sur le mot acompte. Dommage.

Ne tirez pas de conclusions hâtives, je n'ai pas mangé tout ça. Je ne suis pas suicidaire !

 

 
Ensuite, je me suis interrogée sur ma confiture qui me balance un peu trop légèrement qu’elle est « allégée ». Sauf qu’on ne me la fait pas ! Ca fait un bail que j’en fais moi-même des confiotes et la recette, d’une simplicité enfantine dit bien : fruit et sucre, poids pour poids. Bête comme chou, vous avez un kilo d’abricot, vous mettez un kilo de sucre puis vous chauffez le tout. Fastoche.

Le pot n'est pas allégé en connerie en boîte en tous cas...
 

D’ailleurs, je vous en donne la preuve en image avec un autre pot, qui lui n’annonce aucune allégation « diététique » et c’est tant mieux, alors qu’elle est nettement moins sucrée que celle qui se prétend « light », comme quoi...

Strawberry field forever...

 

En revanche, jetez un œil plus attentif et voyez l’intrus qui se cache en fin de liste… Vous avez vu ? Non, hé bien je vous le donne en mille Émile, il y a du beurre ! Oui, on se demande ce qu’il fout là et en fait il faudrait préciser qu’il s’agit d’un produit tout-en-un pour vos tartines. On est en droit de se demander s'il a vraiment sa place dans ce produit...

 

 
Jouons l’alternance (c’est de saison avec les élections), comme dans les pages de pub TV justement, vous l’aurez peut-être remarqué, on nous montre toujours une réclame pour de la bouffe et ensuite pour de la merde. Comprenez, de l’alimentaire puis du sanitaire, par le jeu d’une présentation successive de bon goût (beurk) et juste ponctuée par de la propagande intensive pour des bagnoles. Soyez attentif la prochaine fois, vous verrez que je ne bluffe pas.

Bourrage de crâne à tendance écolo.
 

Ainsi, j’ai jeté mon dévolu sur un produit ménager que l’on vante comme étant « écologiquement correct » côté face et qui ne tient pas ses promesses côté pile. A 3 reprises il est mentionné la présence d’aloe vera, pourtant, quand on retourne le flacon et que l’on cherche cet ingrédient dans la composition, on ne l’y trouve pas. La base végétale non plus d’ailleurs. Pff, j’ai le sentiment étrange qu’on nous mène en bateau. Y’aurait pas un peu trop de pipeau dans toutes les mentions qui nous saoulent pour nous vendre à tout prix leurs saloperies trafiquées ? Si, il faut se rendre à l’évidence, le marketing n’est qu’une vaste fumisterie, une conspiration pour nous soutirer du fric par des moyens divers et variés, même s’il faut mentir au passage, sans scrupule ni remord puisque quand y’a du pognon en jeu, y’a plus de morale.

Il est plus facile d'obtenir la recette d'un chef étoilé que d'un détergent de base.

 
Méfiez-vous de ce qu’on vous raconte, pensez à regarder les étiquettes, obligez-vous à décortiquer ce qu’on vous affirme, vous verrez à quel point la réalité est loin, très loin de ce qu’on veut bien nous faire croire. Malheureusement.
 

 

 

Sister « dernier gros mensonge national : travailler plus pour gagner plus »

 

 

 
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12 mars 2008 3 12 /03 /mars /2008 23:50

Voici la réponse à la photo mystère, puisque vous n’avez pas trouvé la solution. Pourtant, certains chauffaient un peu car, effectivement, c’est bien de préservation de calories dont il faut parler. Non, pas celles qui vous forment quelques bourrelets qui vous boudinent dans votre jean, celles qui vous maintiennent à 37°, voire 37,2 le matin ou plus tard, qu’importe.

 

 

Alors, on joue à cache-cache ?


 

Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, cet objet aussi moche qu’insolite, sert donc à conserver l’œuf coque bien emmitouflé avant qu’on le dévore furieusement, en le violentant à coup de mouillettes acérées, tel un psychopathe du jaune dégoulinant et du blanc vitreux.

Voyez comme le bidule ignore superbement l'oeuf ? Oui, il sait qu'il est cru, donc inexploitable.
Ainsi, lorsque l’innocent aliment tiède voit soudain se soulever le capuchon vermillon, il peut faire sa dernière prière et compter ses abattis car ses ultimes instants sont arrivés et il va passer sous peu dans le royaume de l’au-delà. Gniark, gniark, gniark ! La grande faucheuse arrive ! L’amas ovoïde de protéines pré-volaillères va bientôt être aspiré, mâchouillé, ingéré, transformé en infâme bouillie dans le bain d’acides liquéfiants de l’estomac, digéré par les sucs gastriques et moult autres traitements de faveur dans le grand huit (mètres) du grêle. Tout ça pour finir quelques heures plus tard, par un dernier plongeon dans le grand bain. Plouf, trois p’tits tours et puis s’en va.

 

 

Et la morale de cette histoire bancale me direz-vous ? Aucune, comme moi, ce récit n’a ni queue ni tête. De toute façon, je n’aime pas les œufs à la coque… Surtout quand ils se cachent sous ce genre de capeline prémortuaire hideuse.
J’ai horreur des aliments mous ou gluants.

 
 

Si quelqu’un est preneur pour acquérir ce schmilblick, je lui cède volontiers. Dommage, c’était le cadeau destiné à qui résoudrait l’énigme, je vais donc le garder sur les bras, il repartira au fond du tiroir.

 

 

M’enfin, tout ça pour ça ? Non, mon intention est différente. L'envie de rendre un hommage peu banal au dernier des poilus qui s’est éteint aujourd’hui, à 101 ans (un chiffre qui compte aussi pour tous les fans de Depeche Mode).

 

Et puisqu’il faut être tordu comme moi pour chercher du poil aux œufs, je ne suis donc pas mécontente de mon petit effet. Avec un grand respect à notre dernier soldat qui est parti rejoindre son bataillon… pour un ultime assaut vers les étoiles.

 

 

R.I.P.

 
 

Sister « qui de l’œuf, de la poule ou du poilu ? »


Damned ! On me signale dans l'oreillette (merci Monsieur le Parcheminé) que je suis effectivement et dramatiquement dyslexique du clavier. Du coup, il faut lire 110 ans et non 101, ce qui fout en l'air ma référence à DM et d'autres bricoles, mais ce n'est pas grave, la vérité doit triompher. Le mal est réparé, alléluia.

 
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 20:25
 

L'astre nocturne brille haut et nous baigne de son léger halo.



Je suis hautement soluble dans le petit matin

Une étincelle de lumière, je suis déjà loin

N’observez pas ainsi mes courtes canines

Si l’aube trop claire me rend un peu chafouine

Oiseau de nuit je suis, ange des ténèbres je reste

Pour m’enfuir au moindre souffle, je suis la plus leste

L’accueil n’est pas en cause, si ainsi je me sauve

J’ai gardé là en moi, ce réflex de fauve

Ami ne condamne pas, mon drôle de rituel

Souviens-toi que je suis… en partie virtuelle…

 

 

Soudain la quiétude nocturne est réveillée par un éclair diffus.

 
 

Sister « l’insoutenable légèreté de mon être »

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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

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Quelques pensées en vrac, des chroniques sur le vif, un soupçon d'actualité, le tout saupoudré de bonne humeur (autant que possible) pour espérer susciter l'intérêt ou la curiosité. Chose rarissime sur le Net : mon site est garanti 100% sans pub ! Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est dingue n'est-ce pas ?

En Conserve

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L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

 

 

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