Voici la réponse à la photo mystère, puisque vous n’avez pas trouvé la solution. Pourtant, certains chauffaient un peu car, effectivement, c’est bien de préservation de calories dont il faut parler. Non, pas celles qui vous forment quelques bourrelets qui vous boudinent dans votre jean, celles qui vous maintiennent à 37°, voire 37,2 le matin ou plus tard, qu’importe.
Comme vous pouvez le constater sur la photo ci-dessous, cet objet aussi moche qu’insolite, sert donc à conserver l’œuf coque bien emmitouflé avant qu’on le dévore furieusement, en le violentant à coup de mouillettes acérées, tel un psychopathe du jaune dégoulinant et du blanc vitreux.
Ainsi, lorsque l’innocent aliment tiède voit soudain se soulever le capuchon vermillon, il peut faire sa dernière prière et compter ses abattis car ses ultimes instants sont arrivés et il va passer sous peu dans le royaume de l’au-delà. Gniark, gniark, gniark ! La grande faucheuse arrive ! L’amas ovoïde de protéines pré-volaillères va bientôt être aspiré, mâchouillé, ingéré, transformé en infâme bouillie dans le bain d’acides liquéfiants de l’estomac, digéré par les sucs gastriques et moult autres traitements de faveur dans le grand huit (mètres) du grêle. Tout ça pour finir quelques heures plus tard, par un dernier plongeon dans le grand bain. Plouf, trois p’tits tours et puis s’en va.
Et la morale de cette histoire bancale me direz-vous ? Aucune, comme moi, ce récit n’a ni queue ni tête. De toute façon, je n’aime pas les œufs à la coque… Surtout quand ils se cachent sous ce genre de capeline prémortuaire hideuse.
J’ai horreur des aliments mous ou gluants.
Si quelqu’un est preneur pour acquérir ce schmilblick, je lui cède volontiers. Dommage, c’était le cadeau destiné à qui résoudrait l’énigme, je vais donc le garder sur les bras, il repartira au fond du tiroir.
M’enfin, tout ça pour ça ? Non, mon intention est différente. L'envie de rendre un hommage peu banal au dernier des poilus qui s’est éteint aujourd’hui, à 101 ans (un chiffre qui compte aussi pour tous les fans de Depeche Mode).
Et puisqu’il faut être tordu comme moi pour chercher du poil aux œufs, je ne suis donc pas mécontente de mon petit effet. Avec un grand respect à notre dernier soldat qui est parti rejoindre son bataillon… pour un ultime assaut vers les étoiles.
R.I.P.
Sister « qui de l’œuf, de la poule ou du poilu ? »
Damned ! On me signale dans l'oreillette (merci Monsieur le Parcheminé) que je suis effectivement et dramatiquement dyslexique du clavier. Du coup, il faut lire 110 ans et non 101, ce qui fout en l'air ma référence à DM et d'autres bricoles, mais ce n'est pas grave, la vérité doit triompher. Le mal est réparé, alléluia.