Mesdames et messieurs bonsoir, dans le cadre de notre grande campagne de réinitialisation de vos petits cerveaux engourdis par un week-end trop chargé en programmes TV, je vous propose aujourd’hui une minute non pas culturelle, n’allons pas trop vite en besogne, mais tout du moins « d’ouverture d’esprit » histoire de vous prouvez que vous êtes capable de choses inouïes.
À force de venir bidouiller sur mes pages, vous avez pu remarquer que j’aimais à laisser fureter mon regard vers des objets que tout le monde ignore d’habitude. Et bien cette fois encore, la moisson fut bonne et j’ai quelques pépites dans ma musette.
Commençons par une mise en bouche sympa et de bon goût, histoire de vous prouver qu’il ne faut pas aller chez McCrado, non il ne faut pas. Non content de vous pourrir le bide de sa production riche en acides gras saturés ou trans, ils vous farcissent maintenant la tête avec des fautes d’orthographe de leur cru. Je vous laisse apprécier la boulette ci-dessous. Il n’empêche que j’avais déjà remarqué que bon nombre de nos concitoyens commettaient l’erreur sur le mot acompte. Dommage.
Ensuite, je me suis interrogée sur ma confiture qui me balance un peu trop légèrement qu’elle est « allégée ». Sauf qu’on ne me la fait pas ! Ca fait un bail que j’en fais moi-même des confiotes et la recette, d’une simplicité enfantine dit bien : fruit et sucre, poids pour poids. Bête comme chou, vous avez un kilo d’abricot, vous mettez un kilo de sucre puis vous chauffez le tout. Fastoche.
D’ailleurs, je vous en donne la preuve en image avec un autre pot, qui lui n’annonce aucune allégation « diététique » et c’est tant mieux, alors qu’elle est nettement moins sucrée que celle qui se prétend « light », comme quoi...
En revanche, jetez un œil plus attentif et voyez l’intrus qui se cache en fin de liste… Vous avez vu ? Non, hé bien je vous le donne en mille Émile, il y a du beurre ! Oui, on se demande ce qu’il fout là et en fait il faudrait préciser qu’il s’agit d’un produit tout-en-un pour vos tartines. On est en droit de se demander s'il a vraiment sa place dans ce produit...
Jouons l’alternance (c’est de saison avec les élections), comme dans les pages de pub TV justement, vous l’aurez peut-être remarqué, on nous montre toujours une réclame pour de la bouffe et ensuite pour de la merde. Comprenez, de l’alimentaire puis du sanitaire, par le jeu d’une présentation successive de bon goût (beurk) et juste ponctuée par de la propagande intensive pour des bagnoles. Soyez attentif la prochaine fois, vous verrez que je ne bluffe pas.
Ainsi, j’ai jeté mon dévolu sur un produit ménager que l’on vante comme étant « écologiquement correct » côté face et qui ne tient pas ses promesses côté pile. A 3 reprises il est mentionné la présence d’aloe vera, pourtant, quand on retourne le flacon et que l’on cherche cet ingrédient dans la composition, on ne l’y trouve pas. La base végétale non plus d’ailleurs. Pff, j’ai le sentiment étrange qu’on nous mène en bateau. Y’aurait pas un peu trop de pipeau dans toutes les mentions qui nous saoulent pour nous vendre à tout prix leurs saloperies trafiquées ? Si, il faut se rendre à l’évidence, le marketing n’est qu’une vaste fumisterie, une conspiration pour nous soutirer du fric par des moyens divers et variés, même s’il faut mentir au passage, sans scrupule ni remord puisque quand y’a du pognon en jeu, y’a plus de morale.
Sister « dernier gros mensonge national : travailler plus pour gagner plus »