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22 janvier 2014 3 22 /01 /janvier /2014 23:57

Il y a quelques jours, j'ai chargé l'appli "Tinder" qui permet de voir, dans un périmètre et une tranche d'âge définis par nos soins, quelles sont les personnes des alentours (homme ou femme selon le choix) qui pourraient avoir des points communs avec soi. En clair, ça va chercher des infos dans Facebook pour mentionner votre paragraphe "à propos de vous", indiquer les centres d'intérêt en commun et le prénom (ou pseudo) avec une ou plusieurs photos (parfois aucune).  

Ensuite, libre à nous de cliquer sur "no" ou "like" sur chaque profil qui s'affiche.

Si l'autre personne a aussi "liké" notre profil, ça nous ouvre une boîte de dialogue et on peut échanger des messages.

Le principe est tout bête et ça fonctionne bien.

 

Aujourd'hui apparaît un profil très sympa dont je trouve les photos très belles (en noir et blanc, vraiment esthétiques) et comme l'ingénieux internaute avait mentionné son site, par curiosité, je vais y jeter un œil. En effet, c'est bien un photographe, mais pas que. Il est réalisateur aussi. Par chance, il a mis en ligne des vidéos et là, je les trouve juste sublimes ! Surtout un court métrage, très poétique et qui donne une vraie leçon de vie.

N'écoutant que mon courage, je vois qu'il y a moyen de lui laisser un message dans l'onglet "contact" de ses pages. Je rédige donc quelques mots pour lui exprimer mon sentiment très positif sur son œuvre et cette belle humanité qui se dégage du petit film.

Oh surprise ! Quelques heures plus tard, il m'a répondu ! Je suis tout autant étonnée que ravie, ça paraît si improbable. Je lui envoie un mail en retour.

 

D'autres heures passent et j'ai l'étrange sensation de quelque chose de familier, enfin non, pas tant que ça, juste un truc qui m'interpelle dans son patronyme pourtant peu répandu... Ca me trotte dans la tête, je ne sais pas trop. Mon petit disque dur interne mouline dans sa matière grise. Rien ne vient. Je passe à autre chose.

 

Puis d'un coup, oui, la révélation ! Je sors de mon sac le bouquin que j'ai commencé depuis peu et bingo ! C'est bien le même nom, mais pas le même prénom. Peut-être de sa famille... ou pas. Aucune idée.

 

Quelle était la probabilité pour que les événements se combinent ainsi ? Quasi nulle... et pourtant !

Il y avait tellement de paramètres qui se sont imbriqués parfaitement, je suis impressionnée.

J'ai des centaines de livres en attente, j'avais longuement hésité, puis pris celui-là parce qu'il s'appelle "Oser" et que ça me parlait en cette période de bouleversements.

 

Just-an-advice.

 

Maintenant, je ne sais pas de quoi demain sera fait, mais juste pour le fun, j'aimerais bien que la magie continue à opérer car ces enchaînements incroyables me fascinent et sont comme le fil d'une pelote qu'on a envie de continuer à dérouler ou comme un roman passionnant dans lequel on est plongé si intensément qu'on le dévore toute la nuit.

 

 

 

Sister of night "comme une étincelle"

 

Chronique 22012014 Chronique 22012014

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2 septembre 2013 1 02 /09 /septembre /2013 22:51

 

Je ne cesse de le dire, il n’y a qu’une chose qui vaille la peine dans ce monde, c’est la richesse des rencontres que l’on peut y faire. On peut bien courir le monde, si l’on avance seul et sans personne pour nous enrichir l’âme et l’esprit, les plus beaux paysages ne sont que des coquilles vides.

 

C’est étrange comme on peut aussi se retrouver à découvrir des gens par le plus grand des hasards et se dire que ce dernier nous a placé au bon endroit, au bon moment et avec un état d’esprit qui permettait la rencontre.

 

Ainsi, il y a quelques semaines, j’ai accompagné une amie à une démonstration d’un art japonais qui m’était totalement inconnu. Etant curieuse de nature, je l’ai suivi avec joie. Là, j’ai découvert une assemblée d’anonymes hétéroclites, sorte de groupe bigarré mélange de toutes communautés et dont le dénominateur commun était l’intérêt pour cette discipline artistique.

 

La réunion se déroulait en plein air, et lors du pique-nique, l’un des participants a sorti une couverture pleine de poils de chat et cela a suffit à engager la conversation. Le courant passe bien, le contact est facile, la discussion est lancée.

A la fin de la journée, on fait un petit debrief en retournant au métro et on se dit que ce serait sympa de se revoir. Rendez-vous est pris.

 

Je ne sais pas si cela vous arrive aussi, mais parmi les personnes que je rencontre, il y a trois catégories :

-        Celles qui m’apportent

-        Celles que je porte

-        Celles qui échangent

La première est constituée des gens qui ont une personnalité, un talent, une aura ou un charisme qui m’enseigne quelque chose. Je me sens grandir à leur contact. Nos sensibilités sont complémentaires, mais j’ai bien conscience de leur être inférieure par la grandeur des qualités que j’admire en eux. Je suis une sorte de disciple et eux les « mentors » ou les « savants ».

Dans la deuxième classification se trouvent les gens qui ont besoin de moi, dont je suis l’oreille attentive, l’épaule sur laquelle pleurer, la béquille qui leur manque parfois pour passer un cap difficile. Mon âme de Saint-Bernard met alors tout en œuvre pour les aider à reprendre confiance en eux. Sans être un gourou, je m’efforce de les remettre sur les rails, d’être le Yoda de ces Padawans rongés par le doute ou la douleur.

La dernière classe est plus homogène, on y retrouve des amis ou connaissances qui sont plus dans l’équilibre des forces. On s’apporte mutuellement des choses, nous nous entendons bien car nous sommes différents mais carrément en phase. Il n’y a pas de rapport de force, pas d’impression de les sentir sur un piédestal ou au contraire un peu sous la vague.

 

La rencontre que j’évoque se situait typiquement dans le 2e groupe et je l’ai senti de suite. J’avais donc un rôle de soutient à endosser, mais cela n’avait rien d’un challenge, j’y percevais comme quête de sens, une expérience à transmettre. J’ai accepté le deal.

C’était pourtant une idée bizarre, car je n’avais aucune idée de ce qui m’attendait, pourtant j’y suis allée sans appréhension. Un peu comme quelqu’un a qui on tend une lourde épée en lui disant : « vas-y, tu n’es pas un guerrier mais tu vas sauver l’honneur de ton clan, ta tâche sera ardue mais glorieuse ». J’ai pris l’épée symbolique.

 

No strings attached

 

Ce week-end, j’ai procédé à un exercice étrange et que j’avais déjà pratiqué il y a douzaine d’année de cela : j’ai aidé quelqu’un à s’affirmer. Cela n’a l’air de rien, mais beaucoup de gens restent bloqués dans des tranches de leur vie, comme un geek qui n’arriverait pas à passer au niveau supérieur d’un jeu. Et un coup de pouce à ce moment stratégique leur permet de bondir vers les étapes suivantes.

Par la parole, l’aisance affichée et l’écoute, j’arrive à mettre en confiance la personne. Petit à petit, elle s’ouvre, se libère, révèle des choses qui lui pesait, ose se mettre en danger pour voir que la montagne n’est qu’un tas de cailloux et qu’elle peut la franchir sans encombre.

Prendre conscience que l’on est capable d’effectuer une tâche qui nous semble insurmontable est précieux. La transmission d’un savoir est comme une projection de soi sur l’autre. On devient ses mains, on entre dans sa tête, on aide à faire le bon geste, on corrige et on affine le mouvement ou la pensée. C’est comme si on dédoublait le savoir en le transmettant car il s’enrichit au passage du ressenti de celui qui reçoit. Une sorte de division cellulaire.

Il ne faut rien brusquer, les choses doivent se faire d’elles-mêmes, sans forcer. On se sent près et hop, on se lance. Il n’y a pas de risque, je suis le filin de sécurité, je fais en sorte que tout se passe bien. Il faut arriver à gommer tout sentiment d’anxiété en rassurant, en expliquant, en guidant. L’appréhension n’est pas évitée, elle est même nécessaire pour prendre conscience qu’on franchi un cap, mais elle est rationnalisée. On enlève le côté pathogène et paralysant de l’angoisse par des mots et des actes qui mettent en confiance et transforment le stress en énergie qui permet d’avancer.

 

Ensuite, on voit dans le regard de l’autre, cette double récompense : la fierté d’avoir réussi ce qui paraissait infranchissable et la reconnaissance d’en avoir été le facteur essentiel. On pourrait dire que ça flatte l’égo, mais c’est plus que cela. C’est un jeu gagnant-gagnant. Le sentiment de plénitude et de revanche sur soi est énorme pour celui qui reçoit l’enseignement. Aider quelqu’un à se réaliser est rare, mais cette révélation intérieure est primordiale et donne un sentiment de plénitude qui aidera à franchir bien d’autres difficultés.

 

 

Je l’avais senti, je ne me suis pas trompée. J’ai réussi, j’en suis pleinement satisfaite. Les rencontres sont ainsi, on a besoin des autres pour partager des expériences, des doutes ou des moments de joie. Parfois les trois en même temps. C’est assez magique.

Cela peut paraître prétentieux et pourtant ce n’est pas le cas, juste la satisfaction d’avoir été utile, d’avoir aidé mon prochain et de savoir qu’il va se sentir mieux et avancer dans la vie avec un moral plus léger et une conviction plus chevillée au corps. Prendre conscience de son potentiel et oser affirmer ses choix n’est ni simple, ni facile, mais c’est ce qui fait que nous sommes uniques.

 

Comme dit le Petit Prince de Saint-Exupéry : « On ne voit bien qu’avec le cœur. L’essentiel est invisible pour les yeux ».

 

 

Sister « Fortes fortuna juvat »

 

Chronique 02092013 Chronique 02092013

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13 mai 2013 1 13 /05 /mai /2013 02:49

Mettons de suite les pieds dans le plat. J'aurais dû titrer LE mâle alpha, car il n'est nullement le mien, mais c'est juste ma façon de me l'approprier un peu, juste un peu, alors que j'aimerais tellement plus... Sauf que justement, c'est aussi ce qui fait sa particularité, c'est un loup solitaire. Une sorte de chef de meute qui ne peut pas avoir d'attache. Comme la plupart des super héros, d'ailleurs.


Oui, le mâle alpha est souvent associé aux loups, car son comportement peut s'en rapprocher, comme le dominant ou le meneur du groupe, mais vous vous doutez bien que c'est un peu plus complexe que cela. Voilà pourquoi je lève aujourd'hui une partie du voile sur cet être fascinant, passionnant, troublant...


Il ne faudrait pas vouloir le réduire à être un chef de clan autoproclamé ou un monarque imposé car il est tout l'inverse justement. Là, on parle d'un leader naturel qui s'impose par son charisme, sans avoir à batailler pour sa légitimité. Il a cette force de caractère et cette confiance en lui qui rassure les troupes, qui séduit et fédère. Nul besoin d'ordonner, il donne envie qu'on le suive car chacun se sent plus fort à son contact. Comme une force de persuasion naturelle. Il dégage une sérénité qui confère à la sagesse, sans la moindre forme de suffisance, de dédain ou de mépris envers ses semblables. Il tire tout le monde vers le haut sans exagération, sans esbroufe. Pas besoin de faire étalage de sa force, car cette solidité est dans son caractère et est perçue instinctivement par tous.


Ceux qui voudraient utiliser ce pouvoir à mauvais escient, deviendraient gourous ou dictateurs, mais cela les obligerait à tomber dans les plus vils aspects humains et à trahir toutes les valeurs du mâle alpha à leur profit, pour leur vanité et développerait en eux un égo surdimensionné. "The dark side of the Force"...


Ainsi, le mâle alpha est toujours sobre et impeccable, il est une référence de sagesse et d'un naturel calme et posé qui contribue à apaiser son entourage, surtout dans les circonstances difficiles. Il n'est pas pour autant un surhomme et possède ses failles et faiblesses, mais il ne les laisse pas transparaître pour rester le pilier de tous et soutenir les troupes. Parfois soucieux, jamais maussade. En clair, il en impose, simplement avec une facilité déconcertante et vous savez comment ? Il est juste naturellement comme ça, il est lui-même. Superbe exemple de maîtrise de lâcher-prise et de confiance en soi. Alors forcément, quand on est autour, on ne peut que se dire que "ah oui, ce mec est génial !".


Au début, j'ai cru que c'était une attirance typiquement féminine envers un représentant de la gent masculine particulièrement séduisant, mais non, il obtient le même genre de magnétisme face à d'autres hommes hétéros convaincus, mais qui vantent pareillement ses méritent, sans flagornerie. C'est cela la force du mâle alpha, une authenticité non feinte, une assurance qui fait du bien dans ce monde empreint d'incertitudes et de faux semblants.


Vous pouvez en pensez ce que vous voulez, mais il est précieux d'avoir une personne aussi saine et confiante à ses côtés. C'est comme une bouffée d'oxygène, un réconfort moral, un soutien tacite. Sa présence me booste, me porte, me fait un bien fou. Inimaginable.

 

Time is precious


J'ai la chance de connaître cet homme extraordinaire depuis presque 4 ans et cet article lui est dédié. La date de publication n'étant pas choisie au hasard non plus... D'ailleurs, ce fameux destin nous réserve des surprises étonnantes dont il est le plus beau représentant. Je n'aurais jamais pu penser avoir un jour la chance de croiser la route d'un homme pareil, et pourtant... Il était là, au bon endroit, au bon moment et comme me le rappelle mon leitmotiv : "les choses se font quand elles doivent se faire", il était dit que je serais amenée à le rencontrer.  Au fil des années, nous apprenons à nous connaître, en pointillés, car nous préservons nos libertés, ce qui valorise d'autant nos retrouvailles. Des instants rares, mais vitaux. Une complicité riche et solide. Il me fascine et me transcende.

Quand on se comprend si bien, les silences sont des discours.

 

 

Sister "to my precious"

 

Chronique 13052013 Chronique 13052013

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 01:11

 Afin de ne pas rendre mon public de lecteurs totalement neurasthénique ou carrément dépressif, je me dois de panacher mes articles coup de gueule avec d’autres billets un peu plus légers.  En l’occurrence, puisque c’est dimanche, voici une petite douceur pour vos palais de gastronomes exigeants.

 

N’en déplaise aux énormes firmes sucrières qui veulent nous vendre leurs produits à toutes les sauces, il faut apprendre à limiter au maximum cet ingrédient de notre alimentation, car il n’est pas indispensable et surtout il nous mène vers le diabète, le surpoids (1 g = 4 calories) et j’en passe. Non, je ne me fourvoierai pas à prôner le « manger-bouger », c’est juste du bon sens. OK, je dis ça, mais ne le fais pas forcément non plus, sinon j'aurais un physique d'athlète, un corps de rêve à se damner, une pure folie... mais ce n'est pas tout à fait le cas, soyons réalistes.

 

Du coup, j’ai testé les ersatz et autres produits sucrants moins nocifs ou moins caloriques.

 

Je vais de suite mettre hors concours tout ce qui concerne les édulcorants qui ne sont que des saccharoses de synthèse du type aspartam et acésulfame K. Ces molécules chimiques restent suspectes quant à leur dangerosité et surtout elles transforment complètement le goût des aliments. En prime, elles ne supportent généralement pas la cuisson. 

 

N’ayant pas fait l’acquisition de tous les produits existants, je n’ai pas essayé :

Le sirop de blé

Le sirop de riz

Le sirop de malt

La mélasse

Mais cela viendra peut-être prochainement.

 

P1090273

 

En revanche, j’ai essayé les éléments suivants :

 

Le fructose : Il plairait à Delarue parce qu’il ressemble à une poudre blanche. Il a un pouvoir sucrant plus important que le classique, il faut donc faire gaffe au dosage. Il donne un goût sucré assez habituel et reste donc plutôt neutre.

 

Le sirop d’érable : J’adore sa saveur inimitable, mais il reste très calorique et ne peut pas être utilisé partout, de plus il est très cher. À réserver tel quel sur les crêpes, pancakes et autres bidules déjà sucrés eux-mêmes finalement.

 

Le miel : Pareil que ci-dessus. En plus, en fonction de la provenance et des fleurs butinées, le bouquet de goûts disponibles devient énorme. Il se prête bien à la préparation de desserts de types entremets qu’il parfumera naturellement.

 

La stévia : C’est un produit très récent dans nos contrées. Elle est issue d’une plante sud-américaine. On en parle beaucoup en ce moment, car ses vertus seraient immenses et ses inconvénients très minimes. Il est vrai que ça sucre fort, très fort ! Il faut en mettre vraiment peu. Oui, mais elle cache aussi une particularité qui en limite son utilisation : son goût de réglisse franchement prononcé. J’avais tenté d’en mettre un soupçon dans mon thé et cela a été rédhibitoire. Cela peut être utile pour une crème dont on utilisera cette caractéristique pour parfumer le dessert, mais le résultat est vraiment spécial.

 

Le sirop d’agave : Ça, c’est LA bonne surprise. Grosse révélation même ! Une saveur douce et neutre qui se mélange à tout, un index glycémique très bas et un pouvoir sucrant très intéressant, le tout en étant facile à doser. Question tarif, ça commence à se démocratiser. D’ailleurs, avant on en trouvait que dans les magasins bio, mais désormais ils en ont aussi en grande distribution.

Du coup, je vais même tenter de cuisiner avec. Histoire de voir ce que ça donne.

 

Voilà, maintenant vous pouvez continuer à sucrer les fraises avec bonne conscience.


 

Sister « sugar sugar… »

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 02:48

 

Je suis étourdie parfois et aime une certaine forme d’oisiveté qui laisse à mon esprit le temps de s'échapper, d’aller explorer des pistes nouvelles, de digérer un fait vécu ou de mieux comprendre des situations ou des gens. En clair, faire entrer un peu d’oxygène dans mon crâne pour que l’imagination fasse le reste et que les pensées s’évadent et finalement se plongent aussi vers une certaine forme d’introspection.

Cela peut me prendre à tout moment lorsque je n’ai pas à me concentrer sur une tâche. Dans le train, si je relève le nez de mon bouquin parce que je viens d’y lire quelque chose qui me porte un peu plus loin ou parfois se calque sur la réalité et offre un autre champ des possibles. Dans une file d’attente, je regarde les gens et essaye de deviner ce qu’ils sont ou quel est leur caractère. 

 

Il faut savoir se garder cette respiration. Et pour cela, à chacun sa méthode. Certains chaussent les Pataugas et vont crapahuter dans la montagne, d’autres filent à la pêche, parfois c’est tout simplement en se posant dans un parc. En clair, il faut régulièrement laisser s’envoler les idées pour qu’elles nous reviennent plus riches.

 

P1010216

J’avais lu une fois, de la part d’un grand patron d’industrie, qu’il avait trouvé dans la pratique du golf, non pas le moyen de se faire un carnet d’adresses, mais surtout de prendre l’air et du recul sur son travail pour trouver les bonnes solutions aux problèmes divers et variés. Il s’accordait donc 10% de son temps de travail sans rendez-vous, ni tâche précise, afin de faire part à toute éventualité en cas de rush dans son planning, mais surtout pour s’offrir cet espace de liberté qui le rendait plus productif et plus efficace qu’en gardant le nez dans le guidon sans arrêt.

À force de rencontrer différents profils d’entrepreneurs, je constate qu’ils n’ont pas cette sagesse et foncent à 100 à l’heure pour essayer de tout gérer. Résultat, ils s’épuisent et finissent par se laisser déborder en culpabilisant à mort, se flagellant moralement à se dire qu’ils n’y arrivent pas parce qu’ils sont mauvais, trop lents ou pas assez performants. Quel dommage ! Ils sont juste mal conseillés.

 

Beaucoup d’inventions sont purement le fruit du hasard dit-on, mais j’ai remarqué que les « créatifs » sont souvent présents dans des activités très éloignées de leur domaine de prédilection, juste pour s’imprégner d’autres cultures, d’autres influences, d’autres sources de travail que leur œuvre. Qu’ils soient architectes, designers, chefs étoilés, couturiers, écrivains ou peintres, ils sont nombreux à capter l’air du temps, observer leur quotidien et surtout aller voir plus loin ce qui se cache encore aujourd’hui, mais pourrait les inspirer demain.

 

Être curieux de la vie me semble aussi essentiel que respirer. Oui, c’est juste cela : la respiration de l’esprit. Une sorte de porte ouverte qui peut nous aider à comprendre ou à enrichir nos idées. Tout comme la nuit notre cerveau consolide, analyse et enregistre les informations de la journée. Penser à autre chose nous aide à mieux nous retrouver. J’aime laisser mon esprit vagabonder, il en sort toujours quelque chose et ça fait un bien fou.

 


Sister « en tête à tête avec moi-même »

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9 juillet 2010 5 09 /07 /juillet /2010 01:48

 

Tout juste rentrée de mes minis vacances, j’ai eu la chance incroyable de retomber deux jours de suite juste à côté (dans la file d’attente du self) de celui qui m’a encore mis dans un état… proche de l’Ohaïo diront certains, proche du coma dirait House, proche du ridicule penseront d’autres. Tant pis, ça me donne des ailes et me fait un bien fou alors je ne vais pas bouder mon plaisir. J’ai presque déjeuné en face de lui tellement les tables étaient proches (choix judicieux de l’emplacement, sans en avoir l’air) et j’avoue que cela m’a conforté dans mon idée. Il faut que je me jette à l’eau. Arrêter de tourner autour du pot comme ça, je ne suis plus une gamine de 10 ans, je ne vais pas l’inviter à ma première boum, allez, un peu de tenue, beaucoup de courage et hop ! C’est parti.

 

Après avoir tourné et retourné le problème dans ma tête pendant des lustres, le seul moyen que j’ai trouvé pour l’aborder sans que je tombe en syncope, c’est de faire appel au seul média que je maîtrise un tant soit peu : l’écrit.

 

Par un procédé que je ne dévoilerai pas, j’ai obtenu son patronyme et comme le Web laisse plein de traces de nos passages, j’ai vu qu’il avait aussi son profil sur le célèbre réseau social. Voici donc la petite porte que j’ai choisie pour envoyer ma missive, sans garantie aucune, juste parce que j’en peux plus de rester inactive, passive, ça ne me ressemble pas et je trépigne d’impatience à l’idée de tenter l’aventure, même si elle se termine dans le mur.

 

Voici donc, en exclusivité mondiale et pour vous seulement, sous vos yeux ébahis et embués d’émotion, l’intégralité (sauf signature, juste mon prénom, le vrai) de ce que j’ai eu le courage de taper à l’instant avant de cliquer sur le fatidique : « envoyer ».


Titre du message : Oui, j'ose...


Hello,

Cela fait des jours et même des semaines que je me torture à l'idée de franchir le pas, juste tenter un petit signe, alors pourquoi pas une bouteille à la mer, version 2.0. puisque je suis bien plus à l'aise à l'écrit qu'en face à face.
Je ne sais même pas si ton profil ici est encore actif, mais ce message devrait te parvenir par mail, je l'espère. La messagerie interne n'est pas faite pour ça, laissons-la pour l'univers pro.

Bien sûr, mon pseudo ici ne te dira rien, mais mon vrai nom ne serait pas plus parlant. On ne se connait que de vue, le midi, lorsque nos estomacs vides nous poussent vers la cantine...
Oui, c'est moi la petite blonde sur talons hauts qui te sourit et murmure un timide bonjour, car ton charisme m'impressionne énormément. Je suis avec mes collègues, toi avec les tiens, difficile d'entamer le dialogue. Mais c'est toujours un plaisir de t'apercevoir, je l'avoue.

Il n'y a aucune obligation, aucune contrainte. Si ta curiosité te pousse à engager la conversation, ici ou ailleurs, j'en serais ravie, sinon, je ne t'ennuierai pas d'avantage et comprendrai volontiers ton choix.

See you.

(moi).

 

 

"Oser, c'est perdre pied momentanément. Ne pas oser, c'est se perdre soi-même." Kierkegaard



Sister "un petit clic pour la souris, un grand pas pour ma prise de risque"


 

P.S. : Merci à Stéphane, mon tout nouvel abonné à la newsletter, auquel je rends hommage au passage en reprenant une citation qu'il affectionne et que j'aime aussi énormément.

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 02:00

Je parie qu’en arrivant ici, vous venez chercher la suite des épisodes précédents. Hé hé ! C’est pourtant vrai que ce genre de rebondissement est furieusement addictif, j’en suis la première convaincue. D’ailleurs, vous attendez tous un truc, un seul… l’ai-je revu ?

Pas la peine de minauder, la réponse est oui. Oh que oui !

Vêtu d’un pantalon en toile denim foncée et d’une veste sable bien ajustée (genre lin et coton, un peu saharienne) qui mettait admirablement en valeur son remarquable postérieur… j’ai adoré observer son profil pendant qu’il se servait en moutarde et condiments. Miam ! Mais la cerise sur le gâteau n’est pas là, vous n’imaginez même pas. Il portait une chemise blanche… enfin bien plus que cela ! Le tissu était à la limite de l’évanescence, d’une finesse et d’une légèreté incroyable, à peine l’opacité d’une mousseline, j’ai cru être en plein fantasme en observant l’incroyable étoffe. Il m’a fallu faire preuve d’une force de caractère hors du commun pour ne pas rester scotchée à son poitrail à peine masqué par la divine transparence de ce presque rien sous la veste. Il a incontestablement un goût très sûr pour s’habiller et me faire chavirer par la même occasion. L’apercevoir est comme une gourmandise, on ne s’en lasse pas. Perso, je fonds totalement dès qu’il se trouve dans mon champ de vision.


P1070385

 

Il va falloir que je tente le super banco, que je me risque à approcher l’objet du désir, franchir l’incroyable canyon de timidité qui me sépare de lui et me prendre un gros râteau au passage aussi, car il faut que j’envisage cette éventualité plus que probable.

 

N’empêche que je crève d’envie de briser la glace, de tenter la petite phrase qui dit tout sans rien révéler. Le regard qui offre un cœur sur un plateau, une naïveté dorée sur tranche, une part de moi que je cache loin, tapit au fond, là où rien ne bouge depuis longtemps.

C’est pas gagné c’t’affaire... Autant, pour y aller cash, je sais faire, mais jouer sur du velours c’est une autre paire de manches. Sans parler de l’approche diplomatique, là il va falloir que j’apprenne à causer le politiquement correct si je ne veux pas me retrouver sur le carreau avant la deuxième réplique. Bigre ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir avancer comme argument pour susciter l’intérêt, le mystère et le tout en instaurant un climat de confiance ?

Faut quand même pas oublier que je ne le connais ni d’Eve, ni d’Adam le bel Apollon et que je n’ai pas le physique d’Adriana non plus. La beauté intérieure c’est une chose, mais ça ne se mange pas en salade. Même si je gagne un peu à être connue, ce n’est pas un argument de vente que je peux mettre en avant. D’abord, y’a déjà mes pare-chocs en avant et justement, ça peut être intimidant et pour ma part, je n’ai pas envie d’être résumée à ce que j’ai entre le menton et le nombril.

 

Trouver une réplique pour aborder un type que je ne connais pas du tout et dont je ne sais rien, ça ne me fait pas peur, mais là, lui il m’impressionne et ça change totalement la donne. Je sens que je vais bafouiller, perdre mes moyens, m’humilier peut-être aussi. Punaise mais j’ai 12 ans ou quoi ?!?! On a l’impression que je suis une gamine qui balise pour sa vraie soirée d’ado et renie d’un bloc les boums version Bisounours.

 

La nuit porte conseil, je verrai bien demain. Oups ! Moins de 4 heures de sommeil, je ne vais pas être fraîche moi encore. Pas grave, j’ai une motivation, une étincelle qui brille, un bel espoir qui me porte. Ca vaut bien une quasi nuit blanche. Je vais toutefois tenter de l’inclure dans mes rêves, vivre de façon onirique ce que j’aimerais voir se matérialiser « en vrai » et croire, oui croire que je peux, qu’il le veut, c’est mon vœu.

 

Do I need to place my heart, in the palm of your hand? Before I could even start, to understand…

 

 

Sister “only when I lose myself”

 

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28 décembre 2009 1 28 /12 /décembre /2009 01:57
Petit extrait trouvé sur bashfr.org bien sûr !


<dev> la vie c'est comme un tétris
<dev> les blocs qui arrivent sont comme des problèmes aléatoires qui nous sont imposés
<dev> on choisit la manière dont on pose notre problème, et nous avons souvent le choix de le retourner dans plusieurs sens pour le résoudre
<dev> puis, lorsque l'on élimine une ligne, on a passé l'épreuve avec succès
<dev> c'est ainsi que l'on passe les niveaux, en résolvant les différents problèmes d'une vie
<dev> ...
<dev> la prochaine fois j'vous parlerai de la philosophie de pacman ;)
#10853 (+) 3593/4273/8 (-) Merci d'avoir voté (+) : 3594/4274/8 <3 -



Sister "élémentaire mon cher Watson"
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22 août 2009 6 22 /08 /août /2009 23:46
 
Et voilà, ce qui devait arriver arriva, l'heure de la fin des vacances a sonné et 8 jours c'est vraiment trop peu. Surtout pour goûter aux charmes du Finistère Sud, mais il faut s'y résoudre et reprendre le collier (voire la chaîne et le boulet qui vont avec) pour quitter les tongs et endosser le costume des jours tristes. Reste que j'ai une petite touche de bonne humeur qui m'est revenue en mémoire et comme je ne suis pas chienne, je partage. Nan... ne me remerciez pas, c'est cadeau.   ;)

Oh ! Le joli symbole phallique !

 
Vers 17h, deux jeunes couples arrivent sur la plage. Pendant que les filles s'occupent des nourrissons, les deux gaillards vont tester l'eau.
"Pu... ! C'est mal barré, même le sable est froid !"  => je précise qu'il exagère un peu, il venait de quitter des chaussettes alors forcément...
 
Une fois de l'eau jusqu'au genoux (et n'étant pas bien fier pour s'immerger au-delà), l'un deux aperçoit un type avec une cuillère à soupe et un petit seau, plié en deux en train de fouiller le sable. Il leur explique qu'il ramasse des palourdes et donne un peu la méthode pour les trouver. Il suffit de guetter les deux petits trous formés par les siphons du bivalve et qui lui permettent de filtrer l'eau.
 
Aussitôt les deux se mettent en quête d'en choper aussi, mais à mains nues (on voit là le côté "super héros"). Vaste programme pour ces débutants de la pêche à pied.
À force de labourage manuel et massif des fonds peu profonds, ils arrivent à extraire quelques spécimens et ne sont pas peu fiers de leurs prises. Ils mettent du coeur à l'ouvrage et le plus hardi lance que s'ils ne reviennent pas avec un bon kilo, ils vont passer pour des minus. Du coup ils plongent sans relâche les mains à la recherche des précieuses bestioles.

D'un coup, l'un deux lâche : "Quand y'a qu'un trou, c'est pas bon".

Je n'arrive pas à réprimer un éclat de rire soudain et plonge illico le nez dans mon bouquin pour me donner de la contenance, genre "Oh, il est trop marrant ce livre" (alors qu'il s'agit d'une publication scientifique sur la découverte des atomes, si si, je lis ce genre de trucs, parfaitement et en plus j'aime ça).
 
A quelques mètres et quasiment même moment, une gamine voyant son frère avec les petits crabes qu'il vient d'attraper, lui lance : "Moi j'ai une moule !".
 
Alors là, j'ai été prise d'un fou rire incontrôlable, toute seule sur ma serviette, le nez dans les protons et la tête pleine d'images un peu salaces, parce qu'avec mon esprit mal tourné, il ne pouvait en être autrement, surtout face à de telles perles lâchées spontanément.
 
Il m'en faut peu, mais qu'est-ce que c'est bon de se poiler comme ça ! C'est vraiment tip top d'être en vacances...
 
 
 
Sister "sur la plage abandonnée, coquillages et crustacés..."
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24 mars 2009 2 24 /03 /mars /2009 01:29

 

Il y a une semaine tout rond, je revenais d’un coin de paradis (non, ne pensez pas à cette barre chocolatée fourrée coco, bande de goinfres) et à l’arrivée, ce n’est pas le décalage horaire qui fut le plus difficile à supporter, mais bien le dur retour à la réalité de la banlieue (sa pollution, son insécurité, son bruit, sa crasse et sa population d’abrutis). Enfin bon, bref, il paraît qu’il ne faut pas être mélancolique, qu’on doit continuer à avancer, donc me revoici.

 

Oui, pendant une bonne dizaine de jours, j’ai visité, arpenté, découvert et surtout très largement apprécié l’Ecosse.

On m’avait dit : « toi qui connais un peu l’Irlande, tu verras c’est encore plus beau, plus sauvage ». Hé oui, je confirme, je revendique, je scande : l’Ecosse est un pays merveilleux, bien au-delà de mes espérances, une destination de rêve !


Dunnottar Castle - West coast of Scotland

 

Evidemment, si vous êtes adeptes des clubs vacances pieds dans l’eau et des « opérations toasts » sur la plage (grillé recto-verso), il faut passer votre chemin, mais sinon, c’est sublime, un pays idéal pour les randonnées natures, la découverte de la lande, des « glens » (vallées), des « munros » (sommet à plus de 3000 pieds), des châteaux et des « lochs » bien sûr !

 

Pas de mauvaise blague sur la météo, le temps était plus ensoleillé et plus doux qu’à Paris alors aucun sarcasme ne sera permis en la matière. Et puis au moins c’est écolo d’avoir un arrosage automatique d’eau de pluie pour irriguer sans effort le gazon si vert des golfs, les champs si nourrissants pour les moutons et conserver la fraîcheur intacte des fleurs, des parcs et jardins. Nan, vraiment, c’est bien foutu. On a pu le constater, y’a toujours un petit nuage, même minuscule, qui assure la permanence et l’astreinte dans le ciel bleu, afin de prévenir les copains cumulus en cas de risque de canicule imminente (soit 14,5°C durant plus de 48 heures).

 

Histoire de ne pas me substituer à un guide touristique que vous pourriez trouver chez tous les bons dealers de culture, je vais donc entreprendre de vous raconter par le petit bout de la lorgnette, le mode de vie, les étranges habitudes et les amusantes incongruités de ce pays chaleureux et authentique.

Prêts pour le voyage au pays des kilts, du haggis et de Nessie ? Alors revenez vite ici pour le prochain épisode.

 

Sister « Céad míle fáilte »

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