Afin de ne pas rendre mon public de lecteurs totalement neurasthénique ou carrément dépressif, je me dois de panacher mes articles coup de gueule avec d’autres billets un peu plus légers. En l’occurrence, puisque c’est dimanche, voici une petite douceur pour vos palais de gastronomes exigeants.
N’en déplaise aux énormes firmes sucrières qui veulent nous vendre leurs produits à toutes les sauces, il faut apprendre à limiter au maximum cet ingrédient de notre alimentation, car il n’est pas indispensable et surtout il nous mène vers le diabète, le surpoids (1 g = 4 calories) et j’en passe. Non, je ne me fourvoierai pas à prôner le « manger-bouger », c’est juste du bon sens. OK, je dis ça, mais ne le fais pas forcément non plus, sinon j'aurais un physique d'athlète, un corps de rêve à se damner, une pure folie... mais ce n'est pas tout à fait le cas, soyons réalistes.
Du coup, j’ai testé les ersatz et autres produits sucrants moins nocifs ou moins caloriques.
Je vais de suite mettre hors concours tout ce qui concerne les édulcorants qui ne sont que des saccharoses de synthèse du type aspartam et acésulfame K. Ces molécules chimiques restent suspectes quant à leur dangerosité et surtout elles transforment complètement le goût des aliments. En prime, elles ne supportent généralement pas la cuisson.
N’ayant pas fait l’acquisition de tous les produits existants, je n’ai pas essayé :
Le sirop de blé
Le sirop de riz
Le sirop de malt
La mélasse
Mais cela viendra peut-être prochainement.
En revanche, j’ai essayé les éléments suivants :
Le fructose : Il plairait à Delarue parce qu’il ressemble à une poudre blanche. Il a un pouvoir sucrant plus important que le classique, il faut donc faire gaffe au dosage. Il donne un goût sucré assez habituel et reste donc plutôt neutre.
Le sirop d’érable : J’adore sa saveur inimitable, mais il reste très calorique et ne peut pas être utilisé partout, de plus il est très cher. À réserver tel quel sur les crêpes, pancakes et autres bidules déjà sucrés eux-mêmes finalement.
Le miel : Pareil que ci-dessus. En plus, en fonction de la provenance et des fleurs butinées, le bouquet de goûts disponibles devient énorme. Il se prête bien à la préparation de desserts de types entremets qu’il parfumera naturellement.
La stévia : C’est un produit très récent dans nos contrées. Elle est issue d’une plante sud-américaine. On en parle beaucoup en ce moment, car ses vertus seraient immenses et ses inconvénients très minimes. Il est vrai que ça sucre fort, très fort ! Il faut en mettre vraiment peu. Oui, mais elle cache aussi une particularité qui en limite son utilisation : son goût de réglisse franchement prononcé. J’avais tenté d’en mettre un soupçon dans mon thé et cela a été rédhibitoire. Cela peut être utile pour une crème dont on utilisera cette caractéristique pour parfumer le dessert, mais le résultat est vraiment spécial.
Le sirop d’agave : Ça, c’est LA bonne surprise. Grosse révélation même ! Une saveur douce et neutre qui se mélange à tout, un index glycémique très bas et un pouvoir sucrant très intéressant, le tout en étant facile à doser. Question tarif, ça commence à se démocratiser. D’ailleurs, avant on en trouvait que dans les magasins bio, mais désormais ils en ont aussi en grande distribution.
Du coup, je vais même tenter de cuisiner avec. Histoire de voir ce que ça donne.
Voilà, maintenant vous pouvez continuer à sucrer les fraises avec bonne conscience.
Sister « sugar sugar… »
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