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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 00:26

Il ne fait pas bon être un pèlerin ces derniers temps. Surtout un pèlerin voyageur (ne pas y voir d’allusion aux pigeons ou aux faucons du même nom).

A croire que le Créateur a peur de se retrouver tout seul pendant la saison estivale et rappelle à lui ses prêcheurs pour leur éviter de se transformer en pêcheurs avec les beaux jours. Qu’on aille taquiner le gardon dans un étang ou les petites moules à St-Trop’, mieux vaut rester chez soi et ne pas s’éloigner de son autel préféré, plutôt que d’aller tester des hôtels de seconde zone. Enfin, à condition que l’on habite pas trop près de l’église car si le clocher vous tombe dessus pour cause de fortes intempéries, vous êtes bon, vous aussi, pour aller claquer la bise à Saint-Pierre.

 

D’ailleurs, il n’y a pas qu’en « mode villégiature » que le catholique est en danger. S’il a le malheur de trop s’adonner au culte, il y a fort à parier qu’il va se retrouver sur les genoux, mais pas pour la prière cette fois, ce sera d’épuisement. J’en tiens pour preuve une collègue qui faisait les trois huit pour concilier sa foi, sa famille et son job. Debout 6h, on se prépare, hop la messe de 7h et distribution de collation aux croyants, puis on va s’engluer dans les bouchons avec des milliers d’autres, on enquille une journée de boulot de 10h à donf’ (en grignotant une barre de céréales sur un coin de bureau) avec une grosse dose de stress, puis on reprend la voiture pour aller chercher les enfants et rebelote la messe du soir, du coup on invite le prêtre à dîner, on le raccompagne, il est tard, il faut dormir un peu avant de recommencer le lendemain. Un rythme de folie ! Résultat, bien qu’étant jeune et en bonne santé, son corps a dit stop et elle est tombée comme une mouche (« like a fly on the windscreen », dirons les fans de DM). Repos forcé, cure de sommeil, arrêt total.

Je ne voudrais pas dire, mais son boss spirituel a peut-être un peu abusé de son dévouement… En entreprise, on soupçonnerait du harcèlement moral, mais bon, il paraît qu’elle était consentante et que la foi soulève des montagnes. Mais j'incite à répartir le poids sur plusieurs paires d'épaule. J’ai tendance à penser qu’il vaut mieux des ouailles moins impliquées mais toujours présentes plutôt qu’une ferveur qui vous met sur le flanc à force de dévotion.

 

Perso, je serais une adepte de Jésus et ses sbires, je n’en mènerai pas large en ce moment. Un voyage à St-Jacques ? Paf, le train qui va dans le mur. Un déplacement en car ? Pouf, tout le monde dans le ravin. J’ai dans l’idée que les participants des JMJ doivent un peu flipper au moment de monter dans l’avion qui les ramène du Brésil…

 

 

 

Sister "toujours pas en odeur de sainteté"

 

Chronique 31072013 Chronique 31072013

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5 mai 2013 7 05 /05 /mai /2013 01:07

En écoutant la radio hier matin, j’ai entendu que France 3 allait arrêter de diffuser les fameuses enquêtes de l'inspecteur Derrick. Motif de la déprogrammation : on vient d’apprendre que le héros (ça fait bizarre comme appellation, ça ne cadre pas avec le personnage) avait été dans les Waffen SS.


 

D’une part, ce n’est pas pour le défendre, mais il était jeune et peut-être que comme des milliers d'autres à l’époque, il avait l'impression de servir son pays. D'ailleurs, il était simple soldat, pas un gradé avec du pouvoir. On ne voit pas bien comment un petit comptable allemand pourrait devenir un tueur sanguinaire digne de Pol Pot (qui, lui, a tout de même 1,5 millions de morts à son actif).


D’autre part, je m’insurge contre la sortie de l’antenne du seul flic avec l’énergie de Droopy. Il est reposant, ne secoue pas les neurones comme les Experts. En effet, cette série devrait être remboursée par la Sécurité Sociale car elle permet de réduire drastiquement la dose de somnifères, voire d’antidépresseurs, du fait de ses grandes vertus soporifiques. Toute personne ayant déjà tenté de regarder un épisode vous le confirmera, on ne peut pas s’empêcher de sombrer dans un profond sommeil en regardant ce pauvre flic résoudre des crimes avec la vigueur d’un folivora au top de sa forme. De plus, c’est hautement reposant pour les yeux, car ces teintes dominantes de marronnasse et de verdâtre sont typiques des séries télévisées germaniques.

 

419-Droopy


Il y a un grande énigme dans Derrick. C'est que personne ne peut réellement dire comment se finit un épisode, ni même s'il y a seulement une fin ! Comme chaque spectateur plonge rapidos dans un pseudo coma, il n'y a pas moyen de divulguer l'identité du coupable, car personne ne tient jusque là. Si ça se trouve, chaque aventure ne dure que 10 ou 12 minutes et ils n'ont jamais pris la peine de filmer des histoires entières. Autant on a pu trouvé le boson de Higgs, autant je doute qu'il soit possible de résoudre cette ultime énigme que l'on appelle : "le mystère Derrick".  


Il faut l'avouer, les seules scènes d'action se résument à l'ouverture d'une porte, à la sonnerie du téléphone ou à une poursuite à pieds entre son collaborateur et un suspect. Ce qui relève un peu de la cascade, tant le rythme paraît soutenu par rapport à la lenteur légendaire du reste de l'action (un bien grand mot pour si peu de mouvements).  

Rien que regarder la tête de Derrick est thérapeutique. Vous avez vu sa ressemblance avec Droopy ? C'est flagrant, ils ont en commun cette incroyable passivité physique avec cette morosité dans le regard qui vous fait sentir à la fois plutôt en forme et carrément canon en comparaison de cette triste mine permanente.  


Oui, je vous le dis tout net, il faut garder Derrick à l'antenne, pour soulager tous les patients et les vieux, dans les hostos ou chez eux, qui attendent chaque jour cette dose de relaxant sans contre-indication qui leur permettra d'oublier leurs douleurs le temps d'une bonne sieste réparatrice.  

 

200812151614


Dernière chose, Horst Tappert, même à l'époque de sa mobilisation militaire, on a du mal à l'imaginer débordant de vitalité et d'entrain. Cette impassibilité flasque est sa marque de fabrique et j'ai dans l'idée qu'elle doit être dans ses gênes depuis toujours. Donc, dans les forces vives de l'armée hitlérienne, j'ai dans l'idée que ce mec a plutôt desservi son pays par manque de motivation et de réactivité. Du coup, on pourrait même en déduire qu'il était une sorte de "caillou dans leur chaussure" et qu'à sa façon, il a œuvré pour la paix. N'ayons pas peur des mots, la "flasquitude" Derrickienne est tout à son honneur et mériterait qu'on lui décerne une médaille de la résistance ou un truc du genre. Finalement, je me demande s'il n'était pas un agent double. Pour avoir ralenti les troupes, pour avoir endormi l'état major lorsqu'il s'exprimait, pour avoir fait preuve d'une immense passivité, il a servi nos intérêts plutôt que les leurs. On devrait donc le décorer à titre posthume pour services rendus à notre patrie.


Il faut garder les "aventures" de Derrick à la télé, c'est trop important, tant de gens comptent sur lui pour trouver un peu d'apaisement... S'il n'était pas maintenu, je pressens qu'une vague massive de suicides et d'hospitalisations en hôpital psychiatrique va s'abattre sur nos adeptes du policier teuton, voire même sonnera le réveil des serial killers qui vont devoir extérioriser leurs démons intérieurs puisque n'étant plus calmés par "Le Colombo Mou de l'Est". Je ne voudrais pas jouer les cassandre, mais cela ne nous augure rien de bon, oh non, oh non ! Méfiez-vous, gens de peu de foi de chez France 3, une terrible menace plane sur vos têtes et risquerait de vous maudire jusqu'à la 15e génération. Ce serait bête. De plus, entre nous, je rappelle qu'un épisode de Derrick est infiniment moins violent que "La petite maison dans la prairie" où il est question d'humiliation, de sévices, de brimades et de souffrances. Ca c'est pas rien et pourtant, ça tourne en boucle sur nos écrans depuis des décennies. Faudra pas vous étonner si les vieux se rebiffent ou vous jettent leurs dentiers à la figure. Ce ne sera que la réponse du berger à la bergère.


Réfléchissez à vos actes, ils ne sont pas exempts de lourdes conséquences.

 

 


Sister "à bon entendeur, salut"

 

Chronique 05052013 Chronique 05052013

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14 février 2013 4 14 /02 /février /2013 00:07

Dans le calendrier, mis à part notre propre fête et parfois celles de nos proches (et encore), il n’y a guerre que la Saint-Sylvestre et la Saint-Valentin dont on se souvient*.

La première parce qu’on le fête tous, en nocturne, avec ou sans branche de gui et sans jamais avoir un vrai Sylvestre sous la main, tant pis, il n'est pas indispensable à la fiesta.

La seconde, parce que tous les hommes le savent bien, oublier cette sacro-sainte date reviendrait à signer l’arrêt de mort d’une relation amoureuse ou au mieux, à s’exposer au courroux éternel de Madame et à un compte-rendu circonstancier et enflammé auprès de la meilleure copine. Même si elle prétend que ce n’est qu’une fête commerciale, arriver les mains vides en lui demandant ce qu’on bouffe ce soir serait du plus mauvais effet.


Du coup, tout le monde se fiche de savoir quel saint on fête le 30 décembre ou le 15 février. Et pourtant… OK, la veille du basculement d’une année à l’autre, on se fout pas mal de savoir s’il y a des Roger que ça intéresseraient de se voir souhaiter leur fête, on est tous trop empressés à se demander s’il reste du champagne dans la cave ou du foie gras dans le frigo. Saint-Roger n’avait qu’à choisir un autre jour.


En revanche, le 15 février - que vous semblez tous ignorer superbement - mérite pourtant le détour ! Je subodore que vous êtes en train de fouiner près de votre téléphone pour trouver le calendrier des Postes, celui avec la photo d'un joli chaton dans un panier, histoire de vérifier qui tombe ce jour là.

Hu hu ^^ arrêtez vos investigations, je vais lever le voile de ce suspens insoutenable qui vous serre la gorge et vous taraude l’esprit. C’est la Saint-Claude** bien sûr !

Là, je comprends vite que les moins assidus d’entre vous au journal de Jean-Pierre Pernaut se creusent la soupière pour savoir quel rapport avec la choucroute ? Pff… c’est pourtant pas compliqué, ce saint est associé à la ville du même nom dont la spécialité mondialement reconnue est la PIPE*** !

Une bonne pipe bien de chez nous, du traditionnel, façonnée à la main et à l'huile de coude. Alors, je me dis que c’est sacrément bien foutu cette coïncidence car ça reste vachement dans la thématique de la veille. Y’a comme un petit côté "donnant-donnant" ou "retour sur investissement" et j’aime bien l’idée.


Bon, la plupart de ceux qui viennent de lire ces quelques phrases sont en train de se dire : "Quoi ? tout ça, pour ça !" ou "Elle a encore trouvé le moyen de parler de turlutte". Mais oui, c’est bien l’effet attendu et je suis assez fière de ma chute, car comme le reste, ça retombe comme un soufflé après l’effort.

 

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Petite citation de mes préférées, d'un vrai maître à penser :

« Le sexe masculin est ce qu’il y a de plus léger au monde, une simple pensée le soulève ». Frédéric DARD

 


Sister "all you need is love"

 

 

Chronique 14022013 Chronique 14022013

 


*Je rappelle que Fetnat (le 14 juillet, pour ceux qui n'auraient pas pigé) n’est un prénom que dans nos îles lointaines, parce qu’ils sont joueurs.

** Rien à voir avec François-François qui est wiiiiiiiiiiiizzzzz !

*** Pas d'emballement, l'éternel présentateur du JT cause de celles en bois de bruyère ou écume de mer, pas de celles de Clara Morgane et ses copines.

 

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1 janvier 2013 2 01 /01 /janvier /2013 23:57

Par tradition, je vais vous souhaiter mes meilleurs voeux, mais par bonté d'âme, je vous éviterai les classiques rimes dont vous imaginez bien qu'aucune ne m'a échappée.

 

En jetant un coup d'oeil sur mon article de l'année dernière, je me suis rendue compte que je peux intégralement le restituer ici. Oui, un pauvre copier-coller de base, car rien de ce que j'espérais réaliser en 2012 ne s'est produit. Toujours pas de solidification de la relation avec Mr Love, ni CDI, ni grille gagnante Euromillions, ni santé de fer, ni voyage... Pff, j'en viens à me dire que 2012 n'a servi à rien ou à pas grand chose. Un peu comme un coup d'épée dans l'eau. Seul point marquant, on a survécu à la prophétie Maya et ça, c'est plutôt pas mal.


Qu'en penser ? Hé bien juste que tout reste à faire et qu'il va falloir se retrousser les manches. Sauf que sur la liste, la plupart des éléments ne sont pas des choses qu'on décide, elles s'imposent à vous. Je vais essayer de faire tout mon possible pour que la vie soit la plus agréable qui soit et prendre les événements comme ils viennent, avec philosophie.


C'est tout de même bizarre d'avoir l'impression de faire du sur-place dans sa vie. Y'a comme un sentiment d'inachevé et un peu l'idée de passer à côté d'un truc essentiel. Je ne sais pas si c'est un mal pour un bien et j'ai l'habitude de penser que : "les choses se font, quand elles doivent se faire", mais c'est assez troublant. Essayons de ne pas se laisser gagner par le découragement, y'a moyen de moyenner !


Alors, 2013 année balèze ou de la baise ou de foutaises, on verra bien. Je ferai de mon mieux pour que mes projets aboutissent et que j'arrive à construire de belles choses. J'espère aussi que je ferai des rencontres enrichissantes et profiterai de chaque jour, car on a beau mettre ça dans nos bonnes résolutions, le rythme de dingue reprend vite le dessus et le stress avec.


Dans un contexte mondial très instable, je me demande encore pourquoi les gens ne cherchent pas davantage à se serrer les coudes et à créer de l'entre-aide, ce serait bénéfique pour tous. Enfin, on ne refera pas la nature humaine et ses paradoxes. N'empêche, on n'a jamais eu autant de moyens de communication, mais on rame toujours comme des fous pour trouver l'âme soeur ou la solidarité de ses voisins. Ainsi va la vie, avec ou sans Nouvel An, le petit train-train continue.


Bonne année quand même. Enjoy as much as you can.


 

Sister "survivor from 2012"

 

Chronique 01012013 Chronique 01012013

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21 octobre 2012 7 21 /10 /octobre /2012 23:49

Il est parfois des événements dans la vie qui nous apprennent beaucoup sur nous-mêmes, sans que nous les provoquions. Ils viennent à nous et nous apportent un enseignement à la fois profond, juste et déroutant.
 

Mardi, je me suis salement déboîté l'épaule en évitant à mon collègue de chuter. Accident bête, c'est moi qui ai basculé lourdement et en voulant me rattraper sur mon bras, crac ! Me voilà temporairement handicapée. Ce n'est pas la première fois que je me blesse en voulant aider les autres. C'est mon côté Mère Thérésa. D'ailleurs, je m'étais fracturé le pied en aidant au déménagement de l'entreprise où je travaillais, il y a 6 ans, quasiment jour pour jour. 

 

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Ayant dû attendre 2 heures (pour la paperasserie) avant que mon os ne retrouve son emplacement d'origine, la douleur avait eu le temps de s'installer. L'orthopédiste a fait son boulot, mais une gêne était toujours présente, je suis donc allée jeudi chez mon ostéopathe préféré. Un médecin charmant, très efficace, qui parle peu mais dont chaque mot compte.
 

 

En fait, il m'a autant soigné par ses gestes (qui ont su calmer mes ligaments endoloris), que par ses explications qui m'ont appris énormément de choses sur cet épisode fâcheux. Je connaissais les lapsus révélateurs et les actes manqués, mais je ne pensais pas en apprendre autant sur moi, grâce à ce que je croyais être un simple accident. Cela peut paraître un peu ésotérique à certains esprits étroits, mais là, tout était très clair, parfaitement ajusté à la réalité. Ce n'était pas de la voyance, juste des réflexions qui font mouche. Je ne savais pas qu'il y avait tant de signification derrière nos gestes et nos petits ou gros bobos. Plus que de la psychologie, c'est surtout un méticuleux travail de déduction.
 

 

Petit détail amusant, dans son cabinet, il passe toujours de la musique classique et là, Ô joie, Ô bonheur, c'était justement La Flûte Enchantée de Mozart, l'air de la reine de la nuit qui est un passage grandiose où l'interprête monte dans des aiguës incroyables et que je chante régulièrement sous la douche ou ailleurs avec plus ou moins de réussite, mais qui est d'une puissance tragique énorme. Cet air aussi a fait écho en moi, car elle parle de renier sa fille. Or, là c'est moi-même que je reniais à force de toujours vouloir "faire plaisir".
 

 

Sans m'en rendre compte, j'ai exprimé certains malaises, j'ai compris un tas de choses qui étaient sous mes yeux, mais que je ne voulais pas voir, parce que la réalité est souvent dérangeante. Notre corps est une forme d'écosystème où le psychisme interagit en permanence avec notre organisme, même à notre insu. Les maladies psycho-somatiques ne sont pas nouvelles, mais je ne pensais pas qu'il y avait tant de liens entre ce qui nous gêne dans notre vie et la façon dont notre corps "digère" ou rejette l'information.
 

 

Hasard ou coïncidence, c'était la Saint-Luc, prénom issu du latin lux (lucis, lucius) qui signifie lumière. Oui, ce jeudi j'ai été largement éclairée sur des tas d'événements qui ne semblaient pas avoir de liens entre eux. Et pourtant !
Il faut parfois toucher le sol (bon, un peu violemment dans mon cas) pour mieux se relever et s'en retrouver grandi. En revanche, je ne dis pas que ces nouvelles connaissances seront évidentes à appréhender, mais c'est comme un diagnostic difficile, ça aide à avancer et à se battre pour devenir plus forte, plus vraie. Donc faire en sorte que ma vie devienne meilleure.
 

 

Dernière chose, je croyais être simplement ambidexte et mon ostéo m'a appris que j'étais plutôt une gauchère contrariée. En fait, ce qu'il a bien compris, c'est que j'étais tout autant... contrariée par un gaucher... la boucle est bouclée.

 

 

 

Sister "de chair et d'os"

Chronique 21102012 Chronique 21102012

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27 août 2012 1 27 /08 /août /2012 22:27

Il faut se rendre à l’évidence, pour la grande majorité des Français, la « rentrée » c’est cette semaine. La grande transhumance des Parisiens cramés, à court de fric et encore plus râleurs que d’habitude s’est effectuée ce week-end. Bison Futé l’a dit, le retour des aoûtiens sera rouge, comme toujours. Et surtout comme leur tronche en voyant que le Trésor Public ne les a pas oublié et qu’à défaut d’une carte postale, ils trouveront dans leur boîte aux lettres le tiers provisionnel à payer avant le 15. Ce qui fera le bonheur des organismes de crédit revolving qui voient chaque année gonfler la masse des nouveaux adeptes de la « somme d’argent disponible » qui vous plonge dangereusement dans les mains griffues du taux usuraire et son cortège de surendettement.


Oui, il faut s’y résoudre et dire adieu paréo, tongs et cocktails dans le transat. Bonjour costume, pass Navigo et stress.

 

Eté 2012 086

 

En arrivant au boulot, on doit inévitablement passer par l’étape des questions traditionnelles : « t’es allé où ? », « c’était bien les vacances ? », « tu as eu du soleil ? », « y’avait du monde ? », « tu n’as pris trop de coups de soleil ? » et j’en passe. C’est marrant cet irrépressible besoin de remuer le couteau dans la plaie de ceux qui sont trop contents de nous raconter des destinations de rêves et activités idylliques quand on est sagement restés à Meulun, chez la belle-sœur et ses 4 mouflets ultra remuants. Heureusement, j’évite ce genre de plan foireux. Perso, je suis plutôt sur le mode télégraphique du genre : « Bretagne, mer calme, soleil et belles randos ». En général, ça ne prête pas le flanc à des débats sans fin sur le mode : « Oh oui, la Corse s’est sublime, mais la Sardaigne, c’est moins surfait » ou les réponses du style : « Bof, l’Égypte, moi je m’en fiche, j’y vais pas pour les pyramides, je préfère me faire bronzer en hôtel club devant la piscine », ce que je trouve particulièrement affligeant et pourrait me pousser à des élucubrations sans limites sur la connerie du fait d’aller si loin juste pour se transformer en une grosse tartine grasse qui grille côté pile et côté face pendant des heures. Ah ! Les joies du retour de vacances, c’est tout un poème.

 

Ce qui est étonnant, c’est de voir le changement d’attitude des gens « avant – après ». Quand ils sont restés « relax à Paname » et ont bossé pendant que les autres avaient les orteils en éventail, on les sent cools. Le phénomène est surtout très marqué sur les 3 premières semaines d’août. On les voit, détendus, souriants, profitants du soleil aux terrasses des cafés. Glandouillant à loisir dans les rues en sortant du boulot, papotant dans les parcs le midi, en pleine « zénitude » et profitants de la life.

Ces mêmes personnes ne vont pas tarder à se transformer radicalement au contact trop massif de leurs congénères. Tel Bruce Banner qui devient Hulk quand on l’énerve ou Dr Jekyll qui part en sucette, ces gens souvent courtois et tranquilles quand ils sont assez isolés, vont redevenir des bêtes sauvages et hargneuses parce que le top départ de la rentrée aura été implicitement donné par le retour trop brutal des estivants.


Du coup, je m’interroge. L’Homme n’est pas fait pour vivre entassé avec ses semblables. La limite de saturation est rapidement atteinte et le climat se dégrade irrémédiablement dès que la densité de population se fait trop forte.

Il faut dire qu’en appliquant un comparatif simple, on voit de façon évidente où le bât blesse.

Août : on peut se garer dans Paris, les cheminots ne sont pas en grève, il n’y a pas de bouchons devant les écoles, le stationnement est partiellement gratuit, il est facile de traverser une rue sans risquer sa peau, la circulation routière est fluide (sauf quand la DDE en profite pour faire des travaux), on n’attend 2h pas dans les Administrations, les gens sont plus aimables, on prend le temps sans courir non-stop comme des débiles, on peut s’asseoir dans les transports en commun, je peux venir bosser en 20 minutes au lieu de 90, etc.

Septembre : c’est la merde, c’est encombré dans tous les coins, y’a des bouchons de folie, des grévistes fleurissent de partout, c’est le bordel, les gens sont agressifs, il pleut, on a des tas de dépenses chiantes à faire, on stress, c’est la course, tout le monde vous gueule dessus, vous bouscule sans raison et j’en passe et des meilleures.

La preuve est bien là, sous nos yeux. Trop de monde les uns sur les autres et c’est la surchauffe, on ne se supporte plus, ça craque de tous côtés, les emmerdes se multiplient, le système explose.

 

Que pourrait-on faire pour éviter cela ? Bonne question, je me remercie de me l’être moi-même posée personnellement en mon for intérieur et extérieur via mon blog à moi que j’ai. => début de schizophrénie galopante en phase gazeuse. N’appelez pas les secours, mon cas n’intéresse personne, je m’autogère sans soucis et ne suis pas dangereuse pour autrui.

Réponse : je propose de laisser ces fichus parisiens pénibles sur leur lieu de vacances trop d’la balle, loin d’ici, loin de moi et de mon espace vital. Déjà parce que ça leur fait du bien de prendre l’air et surtout, parce que ça me fait un bien fou qu’ils ne viennent pas me pomper le mien !

En plus, tout le monde parle du dépeuplement rural et de la crise du logement francilien, tout ça, tout ça, alors qu’une opération de vases communicants entre régions résoudrait ces deux soucis en faisant d’une pierre deux coups. J’aime.


Oui, bon, c’est peut-être un peu égoïste, mais quand je les entends gloser sur leurs meeeerveilleuses vacances, je me dis qu’ils auraient mieux fait d’y rester puisque c’est si bien ailleurs et si pourri ici. Finalement, ils ne seraient pas un peu masos les Parigots de remonter au bercail comme un saumon dans son ruisseau ? Si l’herbe est plus verte ailleurs, qu’ils y restent. Mais non, faut pas rêver, ils sont revenus, ils sont tous là (ou presque) et le tourbillon infernal de la rentrée va recommencer. Ainsi va la vie, ainsi s’en vont les vacances.


 

Sister « qui partira encore un peu quand tout le monde sera revenu »

 

Chronique 27082012 Chronique 27082012

 

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24 juillet 2012 2 24 /07 /juillet /2012 23:23

Il y a des jours comme ça, où on se sent marabouté. Ce fut mon cas aujourd’hui. Bon, rien de grave, mais juste un planning qui part en vrille, des éléments du timing qui ne s’enchaînent pas comme on voudrait, des mauvaises volontés qui mettent des bâtons dans les roues et pour finir, l’environnement qui ne coopère pas.

 

Petit résumé de la spirale infernale.

Pour quelques jours, profitant de la légère baisse du trafic routier, je prends ma voiture pour me rendre au boulot. En fait, je dois quand même partir avant 6h15 du mat’ pour éviter un maximum de bouchons, ce qui fait se lever avant le soleil (quand il est là). Du coup, j’arrive à mon bureau tôt, très tôt, avant tout le monde et ne croise que les femmes de ménage qui doivent m’imaginer descendant du vol Shangaï-Paris avec un jet-lag de fou dans les pattes.

 

Si on suivait une logique basique, je devrais donc pouvoir sortir à l’heure du goûter et éviter le rush de l’heure de pointe. Sauf que, quand on travaille en décalé, les autres ne s’en rendent pas compte qu’on est arrivé 2h30 avant eux et ils continuent à vivre leur petite vie tranquilou. Alors je me retrouve à devoir les booster pour me transmettre un travail que je dois valider avant de partir. Résultat, je suis encore à mon poste à 19h passée, pendant qu’eux sont tous partis.

 

Aujourd’hui, j’attendais justement des documents importants de deux collaborateurs qui m’ont tout simplement zappé et ont déserté les lieux sans s’inquiéter de l’échéance ultra courte. Super !

Comme il était déjà plus de 18h, c’était mort pour prendre la voiture, tous les axes autour de Paris étaient saturés et plusieurs accidents partout finissaient de bloquer le trafic.

Hop ! Ni une, ni deux, je vais rentrer en transports en commun, comme d’hab’. Petit coup d’œil à l’appli’ Transilien : ligne RER A perturbée, ligne RER E en travaux et ma ligne de banlieue aussi est en carafe. Trop la classe ! Là, je dis chapeau, c’est un carton plein. À part une grève, je ne vois pas comment on pouvait faire pire. Ok, j’oublie le retour en train.


Comme je viens de passer une douzaine d’heures à me tuer les yeux sur un écran, je cherche comment m’occuper un peu autrement en attendant un retour à la normale du trafic routier ou SNCF/RATP.

La salle de sport ? Fermée, pour cause de vacances.

La salle de musique ? Occupée par des cours.

Les boutiques des alentours ? Y’a à peine plus qu’un fleuriste et un opticien.

Bouquiner dans le parc ? Oh oui, c’est tellement reposant à 50 mètres de l’A86 !

 

Finalement, j’ai continué à travailler quelques heures de plus, au point où j’en étais. Avec le secret espoir de pouvoir prendre mon après-midi du vendredi en compensation. Mais c’était sans compter sur une réunion surprise ! Arrivée en loucedé dans un mail « d’invitation » qui sonne plutôt comme une « assignation » puisqu’on « désigne les volontaires ». Oh yeah ! Les réunions de service le vendredi de 16 à 18h, c’est tellement du bonheur pour tout le monde, on aurait tort de s’en priver !

 

Voilà, j’avais prévu de profiter du beau temps pour sortir m’aérer un peu, marcher, flâner, vivre sans stress et me dire que c’est cool de finir tôt… bah oui, mais non, ce sera pour une autre fois… ou pas.

 

Y’a des jours comme ça, où quand ça veut pas, bin ça veut vraiment pas.

 

 

 

Sister « avec des yeux morts en prime »

 

Chronique 24072012 Chronique 24072012

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23 juillet 2012 1 23 /07 /juillet /2012 00:56

D’aussi loin que ma mémoire me le permette, je n’ai jamais connue une année aussi pourrie côté météo. Ah non, vraiment, un printemps et un été aussi gris et pluvieux, c’est inédit ! Et tant mieux parce que là, je n’en peux plus, je suis à bout, je craque totalement.

En procédant à un bref récapitulatif de la situation, je me souviens que le week-end de Pâques avait été très ensoleillé mais ensuite, rideau, plus rien, nada, que dalle, peau d’zob’ !

Le soleil s’est planqué et on ne l’a plus revu que de façon ultra brève et limite virtuelle. Cela fait donc des mois que les jours sombres s’enchainent et j’en viens à faire un constat, la fin du monde a commencé et se traduit par la mise en application d’une hypothèse que les scientifiques avaient évoquée, celle de l’inversion des pôles (non, pas Pôle Emploi contre Paul Ricard, ceux peuplés d’ours blancs et de pingouins).  D’ailleurs, je me demande si on ne nous aurait pas caché une prophétie du genre : « A la Saint-Fulbert, commencera la nuit polaire ».

 

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Quand j’entends toutes les pétasses autour qui ont plus de 40 jours de congés et une bonne quinzaine de RTT, toujours se plaindre qu’elles sont fatiguées, qu’elles ont hâte d’être en vacances alors qu’elles ont dû travailler environ 6 jours en mai, ça me tape sur les nerfs, j’ai envie de leur dire que moi, oui, je suis vraiment crevée parce que je n’ai pas eu de vraies vacances depuis 3 ans ! Et encore, je crois que la dernière fois que j’ai eu 4 semaines de congés remonte à 2006 !

Bref, le problème est qu’avec un temps aussi maussade, des ciels saturés de nuages noirs et persistants du matin au soir (impossible de dire s’il est 9h ou 17h en regardant dehors), pendant plusieurs jours continus, cela me donne l’impression d’être une espèce de taupe.

 

La semaine dernière, constatant que le froid revenait en force en plus des averses incessantes, j’ai failli craquer et envisagé quelques solutions pour faire revenir l’astre sacré.

Propositions envisagées :

- Je me roule en boule, cachée entre deux meubles et je fais la grève de la faim en attendant qu’un jour, la teinte bleue azur retrouve sa place au dessus de ma tête

- Je prends 12 Lexomil-Tranxen-Prozac et je plonge dans un profond sommeil jusqu'à la prochaine saison estivale

- J'attrape mes matous et une mini valise, mets le tout dans ma bagnole et je file direct vers le sud de l'Espagne

- Je me convertie à une croyance païenne envers Râ, Sol, Hélios, Mithridate, Inti, Belenos ou Lug et je pratique des sacrifices humains, dépecés à la main, selon la méthode dite de « l’école  de Montréal"

- Je disparais jusqu'à nouvel ordre dans l'Empire du Milieu, car il me semble plus simple de garder l'anneau de Frodon qu'une journée ensoleillée

- Je prends en otage Louis Bodin avec ses sbires et les somme de faire revenir fissa l’anticyclone (des Açores ou d’ailleurs) qui est aux abonnés absents depuis des lustres

- Je casse mon PEL et m’attache les services de Chuck Norris sur qui la pluie se transforme automatiquement en arc-en-ciel flamboyant tellement rien ni personne ne lui résiste

- Je trouve l’enfoiré qui n’a rien trouvé de plus marrant que de faire faire la danse de la pluie à un épileptique sous LSD

- Je me renseigne auprès d’un espion double pour démanteler la filière mafieuse  qui raquette le sud-est de la France pour leur assurer une météo qui ne plombe pas leur saison touristique

- Je me lance dans l’étude physico-spatio-météorologique qui permet de comprendre comment on peut avoir un différentiel de température de près de 25 degrés entre la région PACA et le reste du territoire (avec de 0 à 100% de soleil aussi)

 

En clair, je pense qu’il n’est pas possible de cumuler un temps de merde pendant des mois et zéro vacances pendant des années sans sombrer dans un profond sentiment de spleen (pour ne pas dire « début de grosse déprime »).

 

Bon alors ? Il revient quand le soleil ? Il a fait un abandon de poste ou quoi ? Il n’est pas sensé cumuler RTT, congés, absences et repos compensateur comme ça, en toute impunité (surtout quand y’en a d’autres qui triment comme des fous), y’a pas un péquin qui bronche alors que ça fait chier tout le monde. Nan, je comprends bien que depuis Ycare, y’a plus personne qui veut s’y frotter, mais zut, on n’aurait pas un super héros sous la main pour régler le thermostat céleste sur « été » ?

Tiens, je vais voir si Chuck Norris accepterait de faire quelques heures supp’ surtaxées et non défiscalisées pour régler le problème…

 


Sister « let the sunshine, let the sunshine in, the sunshine in »

 

Chronique 23072012 Chronique 23072012

 

P.S. : Au fait, ne le répétez pas, mais ce week-end, on a enfin eu du beau temps et ça fait sacrément du bien alors on croise les doigts pour que ça dure !

 

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5 juillet 2012 4 05 /07 /juillet /2012 00:02

Les épreuves du bac sont terminées et je me demande quel est le niveau de nos nouveaux diplômés en matière de géographie. Parce que franchement, on ne leur facilite pas le boulot.

Il faut bien admettre que depuis quelques années, on n’arrête pas de brouiller les pistes. Voyez plutôt (nan, pas l’ami de Mickey, l’adverbe) :

- le Paris-Dakar 2013 va se dérouler entre le Pérou, l’Argentine et le Chili => on est bien loin du parcours franco-africain

- le Tour de France 2012 vient de démarrer de Liège, en Belgique. Ville qui a donc visiblement été rattachée à la région Nord, sûrement grâce au succès des « Ch’tis »

- l’émission Pékin Express vient d’effectuer sa 10e étape en Australie, ce qui fait, avouons-le, un petit détour conséquent lorsqu’on croit fouler la terre de l’Empire du Milieu et qu’on se retrouve à croiser des kangourous plutôt que des pandas.

 

compassmap

C’est quand même un beau bordel ! Comment voulez-vous qu’ils s’y retrouvent les gamins si on les induit  en erreur avec des appellations non conformes aux pays annoncés.

 

A quand le Paris-Roubaix passant par Bayonne ? Bientôt les 20 km de Paris à Nogent-le-Rotrou ? Et si la course « La Parisienne » se déroulait à Quimper ? Peut-être aussi la transat Québec / Saint-Malo en pleine mer Méditerranée ?

 

Je vous le dis : on nous ment, on nous spolie !

 

Bon, de là à connaître toutes les sous-préfectures comme exigé au Certificat d’Etudes, ce serait l’excès inverse, mais y’a un minimum. Ils ne sont déjà pas aidés, alors autant ne pas leur compliquer la tâche davantage.


 

Sister « suivait des yeux l’étoile du berger »

 

Chronique 05072012 Chronique 05072012

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17 juin 2012 7 17 /06 /juin /2012 23:33

L’autre jour, en voulant vérifier quel jour de semaine tombait le 1er juillet, je jette un œil sur mon calendrier des pompiers. Bon, c’est un dimanche, OK. Puis je reviens sur juin et tiens tiens… le 30 juin aussi serait aussi un dimanche ? Y’a comme un bug. Visiblement, l’imprimeur était distrait ou complètement bourré, ça l’histoire ne le dit pas.

 

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Pourtant, ce ne sera pas la première fois qu’un jour disparaît du calendrier.

Je me demande si d’autres personnes se sont rendu compte de cette faille spatio-temporelle ?

Une chose est sûre, il manque une case, mais pour une fois, ce n’est pas dans mon cerveau de blonde.

 

Tout ça pour dire que j’ai créé aujourd’hui un profil sur Twitter, si ça vous chante… les followers sont bienvenus @Sisternight.

 


Sister « summertime »

 

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À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

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