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20 mai 2012 7 20 /05 /mai /2012 23:59

 

La météo contredit le calendrier, pourtant nous sommes bien à un mois de l’été et si vous n’avez pas commencé  à troquer la tartiflette pour les haricots verts, il est temps de vous y mettre si vous ne voulez pas déborder de partout dans votre joli maillot panthère en poil de yak véritable tricoté dans les Vosges.


Ayant parfois la fibre humaniste (avec modération), j’ai étudié pour vous quelle sera la tendance pour ne pas avoir la dégaine d’un « Deschiens » à la terrasse du Flore ou au camping de Bébert-les-Bains.

Pas la peine de tourner autour du pot, un simple coup d’œil sur les photos ci-dessous vous en convaincra : la mode estivale sera banale, mais tout est dans l’attitude. C’est flagrant, il faudra être en « mode chaudasse » avec les cuissots en version « open space », journée portes ouvertes et fête du slip à tous les étages.

 

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C’est en feuilletant des magazines chez le toubib que je me suis rendue compte de cette tendance lourde. Mesdames et mesdemoiselles (oui, le terme a officiellement disparu des formulaires, mais pas chez moi), il va falloir travailler la souplesse des adducteurs et vous entrainer à maîtriser le grand écart facial parce que pour avoir la « IT posture » il ne faut plus que vos genoux s’approchent à moins de 70 cm l’un de l’autre. C’est obligé, c’est fashion.

 

Capture Dita's fashion week

Il n’y a que dans le défilé de Dita Von Teese que la pose était clairement à l’opposé de ce que nous proposent la presse et les affiches des grandes marques. Ce qui prouve que la reine des effeuilleuses a plus de moralité et de retenue que les vendeurs de prêt-à-porter. Étonnamment, il semblerait que ce soit Angelina Jolie qui ait lancé le truc et a fait sensation en exhibant sa jambe de façon peu glamour sur tous les tapis rouges de la planète people. Mine de rien, les « tendanceurs » l’ont suivi dans cette idée d’adopter la « pétasse touch’ ». Et dire que ces mecs sont payés des fortunes pour « flairer » ce qui pourrait nous plaire et imaginer ce qu’on aura envie de porter à la prochaine saison. Bin y’a un type qui s’est dit : « Oh oui ! Les mannequins anorexiques, on va leur faire prendre des poses d’actrices de film de boules, mais avec des fringues hors de prix, ça va être fun et ça fera vendre du chiffon à foison ».

  

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Petit bonus, cette année, le maillot de bain se portera obligatoirement avec un bon gros cancer de la peau. Je ne sais pas si la nana sur la photo est vraiment carbonisée à l’excès ou si c’est l’œuvre d’un bon bidouilleur de Photoshop, mais c’est juste immonde et ultra dangereux. Alors que la cuisse ouverte, c’est un pousse au crime, un appel au viol, mais elle n’est pas potentiellement mortelle, contrairement à l’option peau cramée.

 

Maintenant, à vous de vous faire une opinion sur ce qu’il faudra porter et comment. Pour ma part, j’estime que le trio : chemise, veste et jean reste de mise pour les mecs, ce qui leur donne une allure chic et pas coincée. Et pour les nanas, entre le retour du fluo, les pastels culcul-la-praline, les imprimés à la con et les trucs ultra transparents immettables, je vous souhaite bien du plaisir pour arriver à vous saper. 

 

 

Sister « l’été sera beauf, l’été sera beauf… »


Chronique 20052012 Chronique 20052012

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1 janvier 2012 7 01 /01 /janvier /2012 23:45

Bonne année 2012

 

Cette fois, je vous épargnerai les bonnes résolutions, les fadaises sur le bilan que l’on tire de l’année écoulée et pire encore, les traditionnelles hausses des prix et des taxes, sinon vous allez tout vomir votre foie gras et les chocolats. Beurk !

 

Non, pour 2012, je vais vous la faire en images, avec les ingrédients de ce que j’aimerais voir se pointer dans ma petite vie. Ah bah oui, là, je la joue perso. Ca fait du bien, pour une fois.

 

Déjà, solidifier la relation avec Mister Love ou trouver celui qui sera quasi 100% compatible. => Bon, à titre d’exemple, j’ai mis la photo de Bradley Cooper qui, en plus d’être un super beau gosse, est bon acteur, semble super sympa, parle un chouia français et m’a l’air vraiment cool. Miam !

 

Capture Bradley Cooper 2

Puis, passer en CDI parce que ce job me plait et je suis respectée par mon équipe. Parce que y’en a marre de la précarité. => Pour ceux qui ne me connaissent pas « de visu », non, cette plastique de rêve n’est pas la mienne. Dommage.

 

Mes-images-2012 1330

Pour le fun, toujours espérer que la fortune soit au bout du chemin, parce que ça ne peut pas faire de mal. => La sublime pièce ci-dessous se chiffre probablement en centaines de milliers d’euros, sinon en millions, mais je ne vais pas me contenter de rêver « petits bras » sinon à quoi bon !

 

Capturer Van Cleef & Arpels

 

La santé, on n’y fait gaffe que quand elle nous fait défaut, parce que lorsqu’on est en pleine forme, c’est comme une voiture qui roule, on trouve ça normal. Mais si elle nous manque, tout le reste devient vachement plus compliqué. => Ici, vous pouvez apercevoir une piqûre ou morsure d’un insecte non déterminé, mais qui m’a paralysé le muscle et fait un mal de chien pendant des semaines.

 

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De la zik, plein ! Et de la bonne ! Que ça nous régale furieusement les cages à miel, parce que ça me maintient en vie aussi. => Dave & Martin, au boulot ! Rammstein, en mars, j’y serai ! Et Editors, du neuf et pour quand ?

 

Dave PTA

Des voyages, parce que même si j’adore Paname, m’en évader un peu me ferait sûrement du bien. => Vous savez probablement d’où a été prise cette photo et j’en suis assez fière, le ciel était juste parfait, on voit super loin. C’est trop bioutifoul-sa-race.

 

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Pour les recommandations d’usage, ne pas oublier de manger 5 fruits et légumes par jour. => Non, le vin, ça ne compte pas et les frites non plus.

 

champi

Et puis avoir encore des blogs créatifs à lire, des milliards de pages web à explorer, des rencontres à faire, des choses à découvrir, des connaissances à acquérir, du bon temps à prendre, de la légèreté dans le quotidien, du temps à s’accorder. Bref, vivre.

 

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Petite phrase à méditer pour le début d’année. => spéciale dédicace à AD qui ne hante plus mes pages depuis des lustres et c’est bien normal.

"Impose ta chance, serre ton bonheur et va vers ton risque. À te regarder, ils s'habitueront."  - René Char

 

Capture montre

 


Sister « nothing changes on New Year’s Day »

 

Chronique 01012012 Chronique 01012012

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28 août 2011 7 28 /08 /août /2011 23:50

Chères amies lectrices, chers amis lecteurs (pas Hannibal, l’autre), je dois vous l’avouer, au risque de faire tomber un mythe, une légende, une icône. Oui, je le confesse (en un seul mot), je n’ai pas un pur physique de déesse grecque, je ne suis ni la doublure lumière de Laetitia Casta, ni le clone de Cécile de France. Sans avoir non plus le calibre de Laurence Boccolini, il faut se rendre à l’évidence, depuis quelques années, en plus d’une bougie supplémentaire sur le gâteau d’anniversaire, j’ai la désagréable obligation de constater 2 kg de plus au compteur. Pourquoi ce rythme régulier et indéfectible ? Aucune idée. Est-ce que je me goinfre un peu plus chaque jour ? Non plus. Ai-je troqué les tartines du matin contre des croissants fourrés au Nutella, point du tout. Alors d’où viennent-ils et pourquoi restent-ils là, sur moi, à squatter alors qu’ils n’ont jamais été conviés à s’incruster, pas même à faire de séjour court terme ? Je n’en sais rien non plus.

 

Capture Laetitia Casta

Évidemment, comme toutes les filles, j’ai tenté des régimes divers et variés. Au prix de repas calibrés au gramme près, d’orgie de brocolis vapeur ou de poisson blanc. Tout cuit à l’eau, sans rien d’autre que quelques herbes et épices pour parfumer. Alors j’ai perdu du poids. Immédiatement repris dès qu’une alimentation plus « normale » réintégrait mon estomac.

Vous connaissez l’effet yo-yo ? C’est tout bête, ça veut dire que lorsque vous perdez 5 kg, vous en reprenez 7, au moins. Cela fonctionne pour chaque régime tenté. Je vous laisse donc imaginer les dégâts que peuvent provoquer chaque printemps les lubies des magazines féminins.

 

Autre effet pervers, les mécanismes de défense de l’organisme. Je ne sais pas si cela fait pareil sur tout le monde, mais lorsque j’ai eu le malheur « d’affamer » mon estomac, mon système de régulation a donné des consignes strictes, genre état major qui régule le truc.

Le cerveau : « Bon les gars, y’a un problème, on nous a coupé les vivres, va falloir se mettre sur la réserve »

Le pancréas : « Mais chef, qu’est-ce qu’on va faire, on est en pénurie de gras, on nous a remplacé la tartiflette par des légumes bouillis, on va dépérir ! »

Le foie : « Même les boissons, c’est la misère, on est passé à l’eau plate. Adieu jus de fruit, cocktails et apéros, je sens que vais faire un coma éthylique aqueux, ça fait flipper ».

Le cerveau : « Y’à pas à chier, on nous a mis en état de famine avancée, ça fait des jours qu’on nous balance de la bouffe qui n’apporte quasiment aucune énergie, alors branle-bas de combat, je vous propose une mesure de sauvegarde ».

Le cœur : « Nan, mais moi je n’ai pas à me plaindre, ça me convient ce genre de traitement de choc, j’ai la pêche ».

La rate : « Déconne pas, faut être solidaire, nous on morfle en dessous, on ne comprend pas ce qui nous arrive ».

Le cerveau : « Les mecs, on va appliquer un plan drastique : on stock tout. Dès qu’un aliment passe à proximité, vous me transformez ça en graisse pour qu’on puisse faire face à cette disette. On ne sait pas combien de temps va durer cette pénurie alors faut être réactif. On garde tout ce qu’on peut ».

Résultat de cette politique de crise, quasiment aucun kilo de perdu, tout reste en place et il faudrait que je fasse 2h de sport par jour pour arriver à puiser dans ces cellules graisseuses surgonflées.

En prime, il me semble que pour ces dernières, l’organisme est capable de les charger ou de puiser dedans, mais il ne sait pas s’en débarrasser, donc chaque cellule adipeuse créée restera en place, même vide. Super, après faut passer à l’aspi-cellu pour libérer de la place, ça fait plaisir. Et franchement, finir avec des cuisses en tôle ondulées parce que la liposuccion a raté, très peu pour moi.

 

Histoire de faire une expérience personnelle, sans autre but que d’être mon propre cobaye, j’ai tenté un pari tout simple : en août, je supprime tous les sucres (sauf les sucres lents, sinon je vais tomber raide). Adieux confiture, gâteau, thé à la menthe traditionnel, desserts en tout genre, yahourt aromatisé, jus de fruit et autres gourmandises.

Plus rien, nada, que dalle, peau d’zob. Seule tolérance, les fruits frais. Moi qui suis très adepte du goût sucré, bien qu’en consommant pas tant que ça, c’est un sacré challenge !

Autant vous dire qu’au self ou au resto, ça simplifie le choix, un plat (éventuellement une entrée) et c’est tout.

 

Honnêtement, cela fait 4 semaines que je tiens le coup et n’en souffre pas trop, mais il y a des pièges qu’il faut savoir déjouer. Genre la collègue qui amène des chouquettes le matin (ou celle qui a rapporté des caramels au beurre salé de ses vacances), les mojitos et planteur en apéro, les invitations chez des amis, les glaces, etc.

Logiquement, il est évident qu’en supprimant cet apport calorique (1 g. de sucre = 4 calories) et à condition de ne pas reprendre 2 fois du cassoulet, je devais mécaniquement perdre du poids… bah oui, mais non !!! Vous n’allez peut-être pas me croire, mais l’effet depuis quasiment 1 mois est nul ! Bon, la première semaine, quelques centaines de grammes se sont fait la malle, mais j’en viens à me demander si c’est réellement imputable à ce changement alimentaire. Depuis, ça n’a pas bougé d’un iota ! C’est désespérant.

Je vais poursuivre jusqu’au bout, histoire de mener l’expérience à terme et parce que j’aime bien être fidèle à ma parole, mais se priver de dessert (parce qu’une pauvre pomme ou deux abricots, ça n’est pas aussi fun qu’une tartelette au chocolat) pendant si longtemps pour un résultat tangent à zéro, ça ne récompense pas l’effort d’abnégation fourni et ça dégoûte franchement.

 

Maintenant, le prochain qui me suggère de faire attention à mon poids, me conseille de  surveiller mon alimentation ou qui sous-entend que vu ma corpulence, ça doit être l’anarchie alimentaire chez moi, soit je lui casse la gueule (sans autre forme de procès), soit je l’oblige à manger la même chose que moi pendant 1 mois et on verra s’il ne jette pas l’éponge avant l’échéance.

 

Prochain test (pour octobre) : reprise d’une activité sportive de façon très régulière et assez soutenue. Histoire de voir si ça a plus d’impact que la privation totale de sucre.

 

 

 

Sister « mode diabetic on »

 

Chronique 28082011 Chronique 28082011

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3 août 2011 3 03 /08 /août /2011 23:55

Cette année, la mode est aux talons compensés. C'est tout simplement immonde !

 

Perso, je déteste ça. On dirait des chaussures pour handicapés (qui eux n'ont pas d'autre choix alors qu'ils en rêvent).

 

Je ne comprends pas les nanas qui portent ces horreurs, parce qu'en prime cela leur fait une démarche pataude, comme si elles portaient des chaussures de ski bien rigides.

 

Et quand ce n'est pas compensé, c'est affreux quand même ! Y'a vraiment des années où la mode débloque à plein tube.

 

Voyez vous-même.

 

Attention, âmes sensibles, équipez-vous de sacs à vomi avant de jeter un oeil sur les images qui suivent.

 


Capture Air Step

Capture BF coleccion europa

Capture Freud London

Capture Bronx

Capture Pilar Abril

Capture Bronx 2

 

 

 

Sister "stilettos for ever!"

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 23:49

 

Me revoilà, sur la pointe des pieds, après 2 mois ½ d’absence. Je crois que c’est la première fois que je laisse un laps de temps si long entre deux articles. Pourtant je reviens, tel un phénix un peu esquinté aux entournures, mais qui en veut !

 

Pour tout dire, l’histoire qui m’a filé un furieux coup dans l’aile s’avère être bien plus complexe et bizarre que je ne le pensais.

 

Tout d’abord, il me faut admettre que j’ai tiré une conclusion un peu trop hâtive d’une situation qui m’apparaissait inextricable. En fait, il y a eu un terrible quiproquo et je me suis engouffrée dans la brèche comme un seul homme.

Je savais que le Net était un vaste miroir aux alouettes, mais j’ai découvert que certains bugs furtifs peuvent aussi nous jouer de sales tours. Ainsi, ce que j’ai cru être un constat de rupture en mode « loucedé et lâcheté » n’était en réalité qu’une gêne de fonctionnement d’un site en maintenance. Bah oui, il faut me comprendre, ça n’était pas signalé et ça a duré plusieurs jours avant d’être résolu alors j’ai psychoté et ma fierté à deux balles m’a laissé pieds et poings liés dans mon ignorance. Plutôt que de m’abaisser à demander des comptes, à faire une scène comme toute pétasse le ferait, j’ai opté pour le mutisme, parce que pas je n’avais pas envie d’aller au conflit ou de prendre une claque encore plus grande puisque plus du tout virtuelle celle-là.

 

Dont acte.

 

Disons que tout est encore fragile, peu stable, incertain, mais pas totalement brisé alors j’essaye d’y croire, ou enfin je m’y rattache, à tort ou à raison, qui sait la bonne attitude à avoir dans ce genre de configuration hors du commun.

 

Il souffle le chaud et le froid et j’ai l’impression d’être « like a candle in the wind » ou comme un funambule qui risque sa peau dans un équilibre précaire mais se dit que la vue est si belle de là-haut que ça en vaut la peine.

 

Je vais mettre tout ça de côté, pour ne pas définitivement plomber l’ambiance et parce que j’ai des milliers de choses à dire, encore, toujours. Me taire aussi est une torture. Je veux me sentir vivante, exister, aller de l’avant, peut-être pour mieux fuir, mais aussi pour montrer que j’ai un rôle à jouer et ne compte pas céder mon tour.

 

L’enfer est pavé de bonnes intentions… pas grave, mon âme est hypothéquée, je l’ai mise au clou chez Ma Tante depuis un bail, elle ne vaut pas tripette.  Alors quitte à tirer le Diable par la queue, je ne vais pas me priver de vous en faire profiter, même juste par procuration.

 


Sister « comme le temps, entre averses et éclaircies »


 

Chronique 01082011 Chronique 01082011

 

 

Bonus : une autre illustration du genre.

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 23:49

 

Vous êtes gâtés, vous serez épargnés de toute blague sous forme de faux article du style : « j’arrête mon blog », « les araignées à l’apéro, c’est tendance », « Jospin va postuler aux primaires du PS », « j’ai décidé de devenir brune », etc.

Non, je ne vous infligerai pas ça. Il m’est juste venu l’idée d’une bricole, pour marquer un peu le coup en restant dans la thématique.

 

Voici une série d’affirmations totalement véridiques, sauf une qui est un canular, il vous suffit de la retrouver.

 

1 – Aujourd’hui, j’ai croisé une dame qui promenait son caniche en laisse et son yorkshire dans une poussette-canne.

 

2 – Dans le RER, une grand-mère habillée très chic portait une veste en cuir crème et des lunettes dont les verres avaient des formes de nuages.

 

3 – J’ai gardé mes bouteilles de vernis à ongles quasi vides depuis les années 80.

 

4 – Eric Zemmour est un fétichiste des chaussures féminines.

 

5 – Mes chats prédisent la pluie mieux que les ingénieurs de Météo France.

 

6 – J’ai cumulé plus de 20 employeurs différents depuis mon premier job.

 

7 – Il m’arrive de me produire dans des spectacles burlesques à mes heures perdues.

 

8 – Vous avez plus de risques de mourir en vous enfonçant un stylo dans le nez qu’avec un couteau dans le ventre.

 

9 – Je mange sans sel (pas le régime strict) depuis mon adolescence.

 

10 – Il m’est déjà arrivé de rester 24 heures sans uriner.

 

Ok, c’est vraiment un article à deux balles, mais j’en ai des tas d’autres plus passionnants qui vont suivre. Commencez déjà par trouver la bonne réponse et il y aura du répondant derrière. Que le meilleur gagne !

 


Sister « anguille sous roche et baleine sous gravillons »

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1 janvier 2011 6 01 /01 /janvier /2011 01:01

Et si cette nouvelle année - qui commence un peu comme toutes les autres - était en fait celle de tous les changements ?

Si au lieu d’apporter son lot de banalités et de galères inévitables, elle s’avérait être exceptionnelle ?

Si au détour d’une journée ordinaire, mon existence ou la vôtre basculait vers l’inoubliable ?

Elle pourrait aussi s’avérer être intégralement pourrave, mais ça, je ne veux pas l’envisager, aujourd’hui, ce sont les aspects positifs qui m’intéressent. Juste le champ des possibles vers une intense satisfaction ou la félicité au bout du chemin.

 

Ça changerait un peu… on est tellement habitués à s’en prendre plein la tronche en permanence, que t’avoir à « affronter » une chance énorme ou un succès flamboyant, on n’y est pas préparé et je me demande comment on réagirait.

 

Je ne parle pas des événements prévisibles et programmés, du genre mariage ou naissance, ou même de gagner au Loto, puisque le simple fait d’avoir joué nous pousse à nous imaginer millionnaire. Mais le vrai coup de bol, le truc – enfin agréable - qui nous tombe sur le coin du nez alors qu’on ne l’attend pas, le pur succès, la joie inattendue, le plaisir intense qui nous comble sans prévenir.

C’est tellement inédit que ça doit nous prendre de cours. Toutefois, je tenterais bien l’expérience pour voir.

 

I have a dream…

 

Alors, pour une fois, je ne renouvellerai pas la sempiternelle liste des bonnes résolutions qu’on n’arrive jamais à tenir.

 

Tonight… I’m in the hands of fate…

S’il n’y a un vœu à faire, ce sera celui-là : faire bouger ma vie vers la réussite et le bonheur ou me sentir prête à accueillir cet incroyable bouleversement s’il venait à se présenter à moi.

Et si je bénéficie d’un coup de pouce du destin pour m’y aider… ce ne sera pas de refus.

 


Sister « mode euphorie on »

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25 décembre 2010 6 25 /12 /décembre /2010 02:10

Alors que vous êtes tous en train de déballer vos cadeaux, siffler du champagne ou reprendre une 3e fois de la bûche, je suis chez moi. Oh ce n’est pas grave, je ne suis pas une pauvre vieille oubliée par ses petits enfants au fin fond de la Creuse, ni un SDF qui n’a personne avec qui partager son kil de rouge, ni même une orpheline en quête d’identité. Non, je suis juste moi. Fille simple et sans problème, vie calme et sans trop d’aspérité, gros rhume, mais bonne santé.

 

Je viens de passer Noël en version « extra small », juste avec mes parents. On s’est fait ça à la bonne franquette, sans fanfreluches ni décoration clinquante. Juste avec quelques bougies, parce que - de tradition familiale - depuis qu’on est tout petits avec mes frères, dès qu’on mangeait aux bougies, c’était la fête. Un repas tout bête prenait des airs de Versailles, on s’y croyait grave !

 

Nous sommes donc allés à l’essentiel : potage, langouste mayonnaise, foie gras et omelette norvégienne. Oui, rien d’autre, nous ne sommes pas de gros mangeurs et on préfère peu, mais bon plutôt que trop et médiocre.

 

On s’est longuement félicité de ne pas avoir eu à se taper des heures de bagnole sur une route gelée et embouteillée pour arriver au gueuleton familial annuel. Mais oui, vous aussi vous connaissez… Ah ! Les joies de retrouver les blagues lourdingues de l’oncle Maurice, la peur de se faire vriller les tympans par les gamins qui ne savent pas jouer sans hurler, les prises de bec entre les belles-sœurs qui ne peuvent pas se sentir et pourrissent l’ambiance de leurs joutes verbales, les ruses pour éviter que Mémé Julienne ne nous resserve de son écoeurante dinde farcie aussi grasse que sa culotte de cheval et surtout les affres de la quête effrénée de l’incontournable cadeau ruineux et qui – de toute façon – a une chance sur deux de finir sur ebay dès le lendemain.

 

Oui, en évitant tout cela, nous avons passé un excellent Noël, à n’en pas douter.

 

Mes-images-2010 1017

Pourtant, en rentrant chez moi juste avant minuit, je me suis dit qu’on était tout à fait hors-norme. Depuis des semaines dans les médias, on nous rebat les oreilles de menus festifs, de mets compliqués et des huîtres trop rares. Pas une émission de radio ou de télé qui ne nous matraque de pubs pour tout et n’importe quoi, pourvu que ça se vende. C’est un véritable bourrage de crâne, une mécanique bien huilée : à Noël, on DOIT acheter ! Consommateur, toi qui viens d’entrouvrir ton portefeuille, sache que partout autour, des milliers de vautours et de chacals du marketing sont prêts à te faire cracher ton pognon jusqu’au dernier sou. Tu n’as pas le choix, la propagande fonctionne bien, il faut que tu dépenses !

Du coup, ce soir encore, en n’étant pas rentrée dans le moule, je me sens bizarre, comme pestiférée (un peu), parce que j’ai choisi de ne pas faire comme les autres. Pour autant, je ne suis pas arrivée les mains vides. J’avais un gâteau, un dessert et des bouquins. Bref, des choses que j’offre déjà toute l’année, sans me soucier de savoir si on est le 10 mars, le 1er novembre ou le 24 décembre. Sans en attendre rien non plus en retour.

Même si je suis toujours gênée quand on m’offre quelque chose, je préfère que ce soit au moment où j’en ai besoin plutôt qu’à l’instant T où on nous a imposé à tous de claquer du fric en masse.

 

Le plus dur, c’est après. De retour au boulot ou avec les amis, lorsque je dois répondre à la fatidique question : « alors, tu as été gâtée ? » ou du genre : « tu as vu, on m’a offert cette montre superbe et toi, qu’est-ce que tu as eu comme cadeaux ? ». Si je réponds : « rien », les gens me regardent d’un drôle d’air, entre suspicion et incrédulité. Genre c’est pas normal de ne pas avoir un truc à déballer sous le sapin… ou peut-être ont-ils pitié de moi en se disant que je n’ai pas d’amis ? Je n’en sais rien, je ne me pose pas ce genre de questions.

 

Ce qui me rend perplexe également, c’est de voir les gosses totalement blasés en ouvrant leur tonne d’emballages scintillants : « hum… encore une boîte de Playmobil », « pff, j’aurais préféré Race Driver Grid plutôt que Need For Speed », « pourquoi je n’ai pas la voiture, le salon de coiffure, les vêtements et les accessoires avec ma Barbie Pétasse ? ». Limite ça les saoule qu’on leur offre des trucs, ça ne va jamais. Visiblement, trop de jouets tuent le plaisir.

 

Ah si, il y a une chose qui me manque du Noël traditionnel, ce sont les chocolats. Avant, les clients de l’entreprise nous en offraient, par gratitude du travail effectué, par gentillesse, par intérêt ou par habitude. Mais la crise est passée par là et depuis 3 ans, c’est la misère, adieu la tradition, plus rien, c’est la dèche.

Il faut dire que les industriels ont tellement abusé en la matière qu’il devient difficile d’offrir une boîte raisonnable sans y laisser un gros bifton. Quand je vois dans les rayonnages des hypermarchés, ces monceaux de mauvais chocolat vendus à prix d’or, je trouve qu’il y a vraiment de l’arnaque. Comme c’est le passage obligé si on n’a rien d’autre à offrir (outre les fleurs), du coup ils se gavent comme des gorets et les prix au kilo s’envolent vers des sommets. Là aussi, mieux vaut moins, mais du savoureux, le très bon n’a peut-être pas un gros emballage qui brille, mais il vous fera swinguer les papilles et vous transportera dans un voyage gustatif incomparable.

 

Finalement, entre les chocolats de Pâques et ceux de Noël, je me demande si les fêtes chrétiennes ne seraient pas sponsorisées par les professionnels de la bouchée de cacao ? Bizarre quand on y pense.

 

Joyeuses fêtes à tous.

 

Sister « passe son tour »

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:18

L’image parle d’elle-même… couteau : 1 – pouce : 0

 

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Mine de rien, j’ai trouvé un autre avantage à l’existence des phalanges, ça permet d’arrêter la course de l’énorme lame qui était censée se cantonner à trancher mes légumes uniquement.

C’est une chance que mon système nerveux fonctionne bien et que j’ai immédiatement relevé l’arme de mon doigt, sinon y’aurait eu un bout de barbaque dans ma soupe. Et comme ça pissait le sang de partout, il a fallu que je relave mon chou vert maculé d’hémoglobine sinon, mon potage aurait fini en eau de boudin. :)

 


Sister « bon appétit à tous »

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 13:47

Parfois, dans la vie, il y a vraiment des coïncidences troublantes… très troublantes.

Il y a deux ans, je démissionnais de mon employeur qui avait sérieusement pété une durite. Puis j’ai enchaîné sur un poste vérolé et tout pourri alors partie aussi. Illico j’enquille sur un autre – oui, il n’y a pas de chômage dans ce job de psychopathe – mais de nouveau le boss fait régner un régime de terreur, du coup, je fous le camp de là. L’entreprise d’après est située la porte à côté de celle où j’avais bossé quatre ans pour mon premier vrai CDI. Voilà qui est vraiment bizarre.

La probabilité, dans mon métier et en IDF, pour qu’une telle configuration se produise est rarissime. Ce hasard m’interpelle et finalement je ne reste pas là non plus, c’était trop malsain là-dedans.

 

Ces échecs successifs me poussent vers une structure différente et pour un CDD, histoire de casser un peu les codes précédents. C’est là que j’ai eu la (mal)chance, le (dés)honneur et l’(in)avantage de rencontrer la collègue, j’ai nommé « Madame 92 décibels ».

Il est clair qu’afficher 4 entreprises différentes sur une année n’est pas un gage de confiance et pourrait donner l’image d’une instabilité notoire. Ouaip, mais je m’en fous comme de l’an 40. Je ne vais pas rester avec des cons ou à me débattre avec un système pourri jusqu’au trognon juste pour dire que je dois porter ma croix et faire style je suis une gentille fifille qui ne remue pas une oreille. Ca va, j’ai passé l’âge de ces conneries. Si ça fini par ce voir que je suis plutôt misanthrope et bien tant pis, je suis comme ça, c’est à prendre ou à laisser. Tant que je suis efficace, c’est le principal, le reste n’est que cosmétique et je m’en tape.

Du coup, plutôt que d’enchaîner les postes comme un clou chasse l’autre et sauter sur le premier job venu (ou presque), là je prends sur moi pour trier les opportunités avec plus de pertinence.

 

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Avant-hier, un chasseur de têtes me contacte pour un poste qui pourrait me convenir. Ce n’est pas franchement ce que je cherche, mais il y a une certaine opportunité et par curiosité, j’accepte d’aller au rendez-vous fixé pour le lendemain.

Il me demande : « C’est au métro Nation, ça ne vous fait pas trop loin ? ».

Je réponds : « Ça va, c’est faisable, j’ai travaillé un an dans le secteur »

Il me donne l’adresse et là… totale hallucination !!! C’est exactement l’endroit où j’avais bossé quatre ans plus tôt ! À l’époque on avait déménagé de là pour rejoindre le siège du groupe.

Les locaux devaient subir de gros travaux par le propriétaire et finalement, j’apprends donc que c’est exactement le même type d’activité et de structure qui s’y est réinstallée. Tout pareil, incroyable coïncidence ! Moi qui ne gagne jamais aux jeux de hasard, voilà que je tombe pile-poil sur la configuration improbable. Je n’avais pas une chance sur 18000 pour que ça arrive et pourtant… Retour à la case départ, vous ne touchez pas vingt milles.

 

Sans fausse modestie, mon profil cadre tellement bien avec le poste que cela est presque flippant. Pendant un moment, j’ai cru qu’une ancienne collègue, atterrie là elle aussi, allait surgir et me taper dans le dos avec une réplique du genre : « Ah ! J’en suis réduite à te convoquer à un faux entretien d’embauche pour avoir de tes nouvelles ! Alors quoi de neuf ? ».

Pourtant non, ce n’était pas une blague et il y a même d’autres candidats de prévus, j’aurai donc la réponse début novembre.

 

Difficile de savoir ce que je dois en conclure, mais j’avoue être troublée par cette proposition.

Faut-il y voir un signe du destin ?

Est-ce une opportunité pour recommencer sur de bonnes traces ?

Dois-je y voir un piège à fuir d’urgence ?

Serait-ce un exercice pour que je comprenne qu’il ne faut plus que j’aille me fourvoyer dans ce genre de structure et que j’apprenne enfin à dire non ?

 

La vie réserve parfois d’étranges surprises… à moins que ce ne soit une nouvelle mise à l’épreuve ? Qui vivra verra.

 

Sister « sur la corde raide »

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