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21 avril 2007 6 21 /04 /avril /2007 11:30

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Rassurez-vous, vous n'êtes pas le seul ! Tenez bon, ce sera bientôt fini et vous pourrez retourner à la pêche tous les dimanches pour les 5 années à venir (mise à part les législatives en juin).

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En attendant les résultats, un petit intermède chiant, histoire de rester dans le propos.

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Je viens de recevoir la newletter d'un célèbre magasin de meubles nordique qui fait aussi dans la bectance et voilà sur quoi je suis tombée :

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Avouer que ce n'est pas banal ! "Bonjour, je voudrais une bibliothèque, 1 paire de rideaux, 6 assiettes creuses et 2 bocaux de rollmops".

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Personnellement, n'aimant pas me précipiter, je trouve la décision d'acheter LAX hâtive.

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Bon, OK, je sors...      :-D

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Sister "un suppo' et au lit"

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7 mars 2007 3 07 /03 /mars /2007 00:30

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J’ai adoré…

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…guetter du coin de l’œil comment il s’est progressivement enfoncé dans son siège, avec ses longues jambes d’homme distingué, mais sa posture de petit garçon blotti au fond du fauteuil rouge…

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...vraiment adoré aussi, sa façon de pencher la tête légèrement sur le côté avec l’attitude de l’élève sage qui écoute sa leçon sans en perdre une miette, totalement absorbé par le flot de paroles qui esquissaient sur son visage un charmant rictus de satisfaction…

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…et adoré encore, ses éclats de rire spontanés et ses retenues polies…

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…songer longuement à sa nervosité sous-jacente et à observer la façon dont il se triturait les mains et malmenait ce qui lui reste d’ongles…

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…rêver devant la lueur — que dis-je : l’éclat — que les bons mots allumaient dans ses yeux…

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Ah ! Que j’aime les hommes quand ils sont naturels et qu’ils osent être eux-mêmes, sans calculs ni faux semblants.

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Si vous voyez double, voir quadruple, ne changez pas vos lunettes, arrêtez juste de boire. 

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Et sinon, le spectacle de François ROLLIN ? Très bon, à voir d’urgence même ! Quoi, vous n’avez pas encore vos places ? Arf, filer rapidement les chercher, bande de sceptiques. Il en reste encore et ça ne vous coûtera qu'à peine le prix de 2 pizzas.

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Une bonne tranche de rire vaut bien ça. L’artiste et sa performance surtout !

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Petite devinette : comment passer 1h30 cuisses contre cuisses et épaules contre épaules « en tout bien tout honneur » ?

Eh bien juste en étant assise entre deux superbes spécimens de la gent masculine !

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Elle est pas belle la vie ?!?!

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Sister « I love my bodyguards »

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Petit extrait en forme de dédicace pour un opus à venir : « Un tatouage ne coûte pas plus cher et peut changer complètement l'ambiance d'une autopsie ».

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6 mars 2007 2 06 /03 /mars /2007 00:46

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Encore une petite leçon de vocabulaire, histoire de se cultiver un peu, l'air de rien.

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Prenons l'exemple d'une phrase banale : « ma ligne de métro était en panne, j'ai dû en prendre une autre, faire 2 changements et finir à pied, tu parles d'un périple ! ».

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Une erreur s'est glissée en loucedé  dans la phrase précédente => saurez-vous la retrouver ?

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L'artiste à l'origine de cette oeuvre mérite votre visite, alors cliquez sur l'image !

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Par contre, dans la suivante, tout est correct : « le skipper a démâté 2 fois, il n'est pas au bout de son périple ! ».

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En effet, le mot « périple » est très souvent employé - par erreur - pour désigner un voyage hasardeux, assez pénible et difficile, nécessitant d'importants efforts alors qu'en fait, il ne devrait être utilisé uniquement pour parler des parcours maritimes .

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Donc on peut évoquer le périple pour raconter l'aventure de Maud Fontenoy et son tour du monde à la voile (et à contre-courant), mais pas pour raconter un quelconque « Lille-Moussus-le-Glouvieu » dans une pauvre 4L hors d'âge.

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Vous vous endormirez donc avec un petit supplément gratos dans votre champ lexical que je continuerai à labourer avec entrain, le temps d'un clin d'oeil au salon des meuh-meuh et des coin-coin.

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Sister « redresseuse de tort dans un gant de velour »

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24 novembre 2006 5 24 /11 /novembre /2006 22:41

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À mes copines qui visitent mon blog, ne voyez aucune allusion peu gracieuse à votre encontre dans ce titre. Il ne s'agit là que d'un petit jeu pour détendre l'atmosphère.

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Vous qui passez par ici, par habitude, par erreur, par conviction ou juste parce que vous avez 2 minutes à tuer (espèce de serial killer d'heures !), voici une énigme à résoudre, dont j'ai la réponse bien sûr, sinon je ne pourrais pas départager les ex aequo.

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Saurez-vous reconnaître cet étrange légume ?

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 Serait-ce une idylle naissante entre la fourchette et la courge ? Que la grosse se méfie, la petite métallique va la bouffer sous peu ! On est jamais assez méfiant envers ces engins de torture légumière!

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Bien sûr, la fourchette n'est là qu'à titre d'indication d'échelle, vous pouvez m'en indiquer la marque mais ce sera la question subsidiaire.

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Le gagnant recevra sûrement un lot d'une valeur exceptionnelle qui reste encore à définir, car je n'ai pas encore réfléchi à cette modalité...

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Bonne chance à tous.

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Sister "cooking girl"

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3 novembre 2006 5 03 /11 /novembre /2006 22:59

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Il a une belle prestance, ses cheveux sont poivre et sel, il est entre deux âges.

 

Il marche d’un pas décidé, le costume et la besace sont stricts, il est anonyme.

 

Je le croise sans vraiment y prêter attention, mais arrivée à sa hauteur, je m’aperçois que ses yeux sont rougis, de grosses larmes glissent sur ses joues. Pourtant, il continue sa route, avance d’un pas ferme vers une nouvelle journée qui commence, peut-être la dernière. En tout cas, elle commence mal pour lui.

 

Il s’éloigne, je ne saurais rien de son chagrin débordant, de sa souffrance drapée de dignité.

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D’un coup, on relativise tant de choses et on se dit qu’il fait beau, qu’on est en pleine forme, que la vie continue… du moins pour moi.

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Sister « des visages tout d’un coup, s’inondent »

 

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26 septembre 2006 2 26 /09 /septembre /2006 00:07

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Désolée les djeun's, les fans assidus et les lecteurs à temps partiels qui passent ici pour chiper 5 minutes de temps de travail à leur boss. Je n'ai pas eu le temps de bloguer parce que j'étais en plein tchat. Et comme je ne peux pas avoir le clavier partout, bah voilà, j'ai fait un choix (dans la date). 

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Histoire de ne pas trop vous fruster, je vous en donne un extrait.

.Si vous cliquez dessus, vous vous exploserez moins les yeux.

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Demain, si vous êtes sages, et si j'ai un peu plus de temps disponible, je finirai un article digne de ce oui nom. 

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Allez en paix & Rest In Peace.

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Sister "ailleurs, pas loin, ici, un peu"

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15 septembre 2006 5 15 /09 /septembre /2006 02:07

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Et voilà, l’échéance est arrivée, je vais larguer les amarres pour voguer vers d’autres cieux plus cléments, changer d’horizon, mettre le cap sur la mer de la tranquillité. Comment ça, je fais des plans sur la comète ? Ne brisez pas mon rêve ou je vous satellise la tête dans les étoiles (objectif Lune ?), la mienne y est déjà.

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Mes collègues préférés m’ont offert une orchidée de toute beauté, d’une élégance rare et dont le vert tendre évoque l’espérance d’une vie meilleure. Simplement sublime.

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Si comme moi vous vivez dans le royaume de la nuit, apprenez à compter les moutons qui peuplent nos jours.

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Vous voulez que je vous les présente ? D’accord. En rang par deux, suivez le guide.

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N. : Elle est de la « vieille école », consciencieuse et appliquée. Elle en a vu passer, en plus de 30 ans de carrière. On peut dire qu’elle fait « partie des meubles » et avait été embauchée par M. o_O père. « Lui au moins, il ne nous faisait pas de coups tordus, on était bien considérés ». Elle a refusé la médaille du travail. Les flonflons et tout le tralala, ce n’est pas son truc.

Qui, de ma génération, pourra espérer obtenir pareille distinction ? Dans notre époque qui zappe en permanence (familles recomposées, restructuration, changement de métier, etc.) la stabilité tend à perdre du terrain.

Ses seuls arrêts de travail ? La naissance de ses enfants. Jamais malade ! Elle est taillée dans le bois dont on fait les centenaires. Elle est à deux ans de la retraite, mais voudrait partir maintenant. Se farcir des formations lourdes, un nouveau logiciel et des connaissances techniques pour reprendre mes dossiers, très peu pour elle. J’espère qu’elle va s’y opposer vivement, qu’elle tiendra bon.

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H. : Seul homme de l’équipe. Ce simple statut lui vaut d’être le souffre-douleur du boss. Il faut dire qu’être plus compétent que le patron, ça donne des motifs de fâcheries. Il est donc quotidiennement maltraité moralement, harcelé pour des peccadilles. L’enfer permanent, sans relâche. Il est le prochain sur la liste des « candidats désignés pour être volontaires au départ ». La situation est invivable, bientôt ils ne communiqueront plus que par lettres recommandées et par avocats interposés. Décidément, l’histoire se répète ! Jusqu’à quand ? Avec un tel traitement, il finira bien par partir… peut-être les pieds devant ! Pourquoi tant de haine ? Attention H., ménage ton cœur fragile, car ton adversaire en est dépourvu.

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M. : Nos franches parties de rigolades vont tellement me manquer. Grâce à toi, j’ai découvert des techniques de relaxation formidables, un ostéopathe en or et surtout une philosophie de la vie qui me manquait.

Avec qui vais-je échanger mes dernières acquisitions littéraires maintenant ? Tu sais garder la tête froide dans les moments délicats. Tu réussis parfois à imposer tes vues à notre arrogant patron, il t’oblige pourtant trop souvent à faire le sale boulot. Je ne sais pas comment tu tiens le coup pour supporter l’ambiance du bureau et le reste (perso), que je sais très lourd à porter.

Ton univers est assez éloigné du mien, mais cette différence culturelle et sociale m’aura énormément apporté. Garde ta bonne humeur et ton esprit pétillant, c’est une bouffée d’oxygène.

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Il est temps de refermer la porte, de tourner la page, d’aller voir ailleurs si j'y suis, car j'y serai, sur le pont, dès lundi. Sans regret o_O.

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Sister « bon, bah faut y aller maintenant »

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14 septembre 2006 4 14 /09 /septembre /2006 01:47

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Continuons notre tour d'horizon en explorant aujourd'hui : l'abjecte, le repoussant, le négatif, bref le côté obscur (non, pas de la force, non, non).

En plaçant au centre une photo de Sarko, vous avez 80 % de chance de plus d'atteindre la cible en plein coeur.

D.L. : Un crétin de la pire espèce. Il pète plus haut que son cul et pourtant ne pisse pas loin quand on le met au défi. Ce pleutre ne cesse de faire porter aux autres le poids immense de sa bêtise. Il pique des colères de petit roquet teigneux. Le pire ? Sa descendance ! Hé oui, c'est beau le travail en famille surtout quand on a développé, en plus des tares héréditaires, la mesquinerie et la perfidie. Un jour, ils finiront sous un camion, parce qu'ils le valent bien.

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C.E. : On devrait la placer sur un plateau du Larzac, au moins elle servirait à quelque chose. Son truc à elle, c'est de mouliner dans le vide, de brasser de l'air (quand elle ne pompe pas celui de ses salariées). Si elle pouvait avoir le beurre, l'argent du beurre et le sourire de la crémière, elle trouverait encore à redire. Quelle plaie ! Parmi mon panel de "pénibles", elle a droit à une mention spéciale.

K.L. : La parano. Persuadée que la terre entière est contre elle et lui en veut, convaincue que ses dossiers sont bourrés d'erreurs et qu'on cherche à la planter. Elle est branchée sur du 100000 volts et monte sur ses grands chevaux avant qu'on ait pu ouvrir la bouche. Je lui prédis un ulcère à court terme.

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A.B. : L'association de malfaiteurs. Dès le début, je les avais flairés ceux-là, des escrocs notoires, je les repère à 100 mètres. Intuition, 6e sens, professionnalisme, qu'importe, pour moi il était évident qu'il fallait refuser le dossier, trop risqué. J'ai prévenu le boss qui n'a pas bronché : "c'est moi le patron" => comprendre : fin de non-recevoir, retourne à tes affaires sombre petite crotte. Résultat, quelques mois plus tard ils nous plantaient en beauté et laissaient en cadeau une note bien salée. Bien fait pour lui, il s'est assis sur ses énormes factures impayées. Ca doit encore lui chatouiller les hémorroïdes... Tant mieux !

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C.C. : La rombière. Elle parle "pointu", bonne bourgeoise catho-tradi', plus coincée qu'elle tu meurs ! À part le Pape ou De Villiers, je ne vois pas... Un jour son homme a pété un cable. Il s'est pris au jeu de la jet-set, a mené grand train, double vie et tout le tremblement. Résultat, les entreprises se cassent la gueule. Bah oui, il fallait bien trouver l'argent pour entretenir ses "danseuses". Dommages collatéraux : la belle-famille qui avait ses billes dans l'histoire et bossait d'arrache-pied. Il faut liquider, tout solder, apurer. Circulez y'a rien à voir ! Ils sont sur le carreau, fâchés à mort et on les comprend. Quand y'a de l'argent, y'a plus de famille !!!

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Voilà, il y en a bien d'autres, mais il est temps de passer l'éponge (comme dirait Robert), je les laisse là où je les ai pris, à peu de choses près. Ils continueront leur route et moi la mienne.

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.Sister "la vie n'est pas un long fleuve tranquille"

 

 

 

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13 septembre 2006 3 13 /09 /septembre /2006 08:35

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À trois jours de mon départ définitif de la S.A.R.L. o_O, un petit bilan s'impose. L'expression débile : "on sait ce qu'on perd, on ne sait pas ce qu'on retrouve" est - paraît-il - de rigueur.

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Je vous propose donc une mini-trilogie avec l'essentiel de ce qu'il me faut retenir de l'expérience :

-> J-2 : ceux qui vont me manquer

-> J-1 : ceux que je ne suis pas prête de regretter

-> Jour J : ceux qui restent.

 

.Voyez comme je ne suis pas gauche de mes dix doigts dont 50 % sont représentés ici. Le quorum est atteint, nous pouvons commencer le vote.

Fidèle à ma philosophie "Carpe Diem" et parce que j'ai l'esprit de contradiction (vous l'aurez remarqué). Je ne garderai pas le meilleur pour la fin (comme certains gardent une poire pour la soif, bêtement alors qu’ils n’aiment pas les poires, fussent-elles bonnes, comme moi). Commençons par manger notre pain blanc, ça ne fera pas de mal pour une fois.

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- P.M. : Un gars adorable, une véritable crème qui bosse jour et nuit en gardant le sourire (il ne se prive pas de blaguer à froid, j'adore ça). Il mène son business d'une main de maître sans tyranniser ses employés, ce qui est rarissime ! Un modèle du genre, le top du top et un charme certain... :-)

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- P.S. & B.C. : Ils ont des métiers différents, mais partagent le même amour du travail bien fait. Consciencieux, organisés et pros jusqu’au bout des ongles. Bosser avec eux est un réel plaisir, franchement.

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- P.L. : Homme d’affaires ayant dégringolé brutalement l’échelle sociale. Il était pédant, intolérant, speed, arrogant. Il est devenu doux comme un agneau, juste, réglo. Perdre son associé dans de tragiques circonstances, ça remet les pendules à l’heure. Volte-face totale, il a changé son fusil d’épaule et trouvé les vraies priorités dans la vie.

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- A.F. : Le dossier « Rien A Signaler ». Incroyable, jamais un pépin, jamais une embrouille, jamais le moindre problème, toujours aimable en prime. Roule tout seul. S’il n’y en avait que des comme ça, j’aurais fini ma semaine le mardi midi.

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- D.G. : Gentille vieille dame qui materne ses ouvriers comme s’ils étaient ses gamins. Modeste, effacée, gironde et respectable. En douceur, en coulisse, elle mène ses affaires sans faire de vague, avec une efficacité redoutable. Le respect mutuel porte ses fruits, ses « petits gars » le lui rendent bien.

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Une jolie brochette de personnages, ceux que je voudrais emporter dans ma musette, discrètement, histoire de garder le meilleur de ce job étrange.

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Vous me manquerez. Sincèrement.

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Sister « parce qu’il faut quelques renoncements »

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11 septembre 2006 1 11 /09 /septembre /2006 08:12
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Ce texte est écrit à la manière des Deschiens (Monsieur Morel et Bruno Lochet), vous ne reconnaîtrez donc pas mon style d’écriture habituel (hé oui, forcément ! Faut suivre hein !). Merci de votre compréhension.
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- Bonjour, aujourd’hui je reçois Sister of Night.
- Bonjour.
- Alors comme ça, tu as décidé de libérer un emploi ?
- Oui, parce que j’en avais marre.
- Ah bon, mais pourquoi donc ?
- Mon patron hé bin y me rendait malade.
- Attention, pas d’accusation à la légère ! Tu as des preuves ?
- Oui, c’est le docteur qui a dit que ça ne pouvait plus durer.
- C’est un peu facile tout ça, quels étaient les symptômes ?
- Bah, à cause que j’me faisais un sang de stylo, euh non d’encre. Et pis aussi parce que le docteur y dit que quand on en a plein le dos et plein le cul, hé bin faut pas rester là.
- Plein de quoi ?
- Y dit que c’est du « stress », c’est comme qui dirait que t’aurais les chocottes tout l’temps, mais avec un truc qui te mine (ou qui fait le mineur, j'sais plus) dans ton moral et qu’il t’y met plein des idées toutes noires (normal, c’est du charbon). Y dit aussi que ça ronge les sangs à cause qu’on a la pression.
- La pression ? Comme la bière ?
- Euh bah là, j’ai pas bien compris en vrai. Y paraît que je pourrais finir dedans et que ça sent le sapin. C’est bizarre comment y causent les toubibs des fois !
- Donc, tu libères ton poste quand ?
- Le 15 septembre au soir, tard dans la nuit.
- Ton entreprise n’est pas passée aux 35 heures ?
- Si, mais comme moi j’ai plein de travail, j’ai le droit d’en faire 2 par semaine des 35 h.
- Oh, oh ! Mais tu dois être rudement bien payée ?
- Non, le patron y préfère que je récupère.
- Ah oui, les fameuses R.T.T. ?
- Sauf que moi je ne peux pas les prendre, parce qu’il y a trop de boulot.
- Donc, comme tu pars, il te faut un remplaçant ?
- Oui, le patron y dit qu’il veut choisir un stagiaire ou un bénévole. Au pire, il acceptera un apprenti.
- Mais enfin Sister, ça n’existe pas les apprentis à Bac + 4 !
- Ah bah c’est pour ça qu’il ne trouve pas !
- Voilà, je résume : il faut un bénévole, surdiplômé, qui bosse 70 h./semaine et accepte d’être traité comme une sous-merde.
- Oui, c’est bien ça.
- Le message est lancé, chers lecteurs, si vous souhaitez participer au rétablissement de l’esclavagisme en France, n’hésitez pas à taper 3615 code Kinenveu, nous transmettrons votre offre de servitude et d’asservissement.
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Tiens ? On dirait notre standard, mais en plus moderne. C'est beau le progrès...
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Cadeau bonus : vous pourrez participer ponctuellement à des loisirs créatifs afin de fabriquer vous-même vos Post-its (de roumains) en découpant des feuilles usagées, puis en ajoutant un bout de scotch. Que d’économies pour le radin boss !
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Argument supplémentaire : vous travaillerez dans un cadre quasi historique où seuls les ordinateurs ont moins de 40 ans et n’ont pas été récupérés sur les trottoirs. Tout l’équipement mobilier n’est même pas digne de trouver sa place chez Emmaüs tant il est moche.
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Par contre, vous pouvez oublier :
- Les tickets resto : même pas en rêve !
- Le 13e mois : vous êtes bénévole.
- Les chèques vacances : m’enfin, vous n’y pensez pas ?
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Sister « vous êtes séduits, hein ? »
 
 
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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

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L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

 

 

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