Me revoilà, sur la pointe des pieds, après 2 mois ½ d’absence. Je crois que c’est la première fois que je laisse un laps de temps si long entre deux articles. Pourtant je reviens, tel un phénix un peu esquinté aux entournures, mais qui en veut !
Pour tout dire, l’histoire qui m’a filé un furieux coup dans l’aile s’avère être bien plus complexe et bizarre que je ne le pensais.
Tout d’abord, il me faut admettre que j’ai tiré une conclusion un peu trop hâtive d’une situation qui m’apparaissait inextricable. En fait, il y a eu un terrible quiproquo et je me suis engouffrée dans la brèche comme un seul homme.
Je savais que le Net était un vaste miroir aux alouettes, mais j’ai découvert que certains bugs furtifs peuvent aussi nous jouer de sales tours. Ainsi, ce que j’ai cru être un constat de rupture en mode « loucedé et lâcheté » n’était en réalité qu’une gêne de fonctionnement d’un site en maintenance. Bah oui, il faut me comprendre, ça n’était pas signalé et ça a duré plusieurs jours avant d’être résolu alors j’ai psychoté et ma fierté à deux balles m’a laissé pieds et poings liés dans mon ignorance. Plutôt que de m’abaisser à demander des comptes, à faire une scène comme toute pétasse le ferait, j’ai opté pour le mutisme, parce que pas je n’avais pas envie d’aller au conflit ou de prendre une claque encore plus grande puisque plus du tout virtuelle celle-là.
Dont acte.
Disons que tout est encore fragile, peu stable, incertain, mais pas totalement brisé alors j’essaye d’y croire, ou enfin je m’y rattache, à tort ou à raison, qui sait la bonne attitude à avoir dans ce genre de configuration hors du commun.
Il souffle le chaud et le froid et j’ai l’impression d’être « like a candle in the wind » ou comme un funambule qui risque sa peau dans un équilibre précaire mais se dit que la vue est si belle de là-haut que ça en vaut la peine.
Je vais mettre tout ça de côté, pour ne pas définitivement plomber l’ambiance et parce que j’ai des milliers de choses à dire, encore, toujours. Me taire aussi est une torture. Je veux me sentir vivante, exister, aller de l’avant, peut-être pour mieux fuir, mais aussi pour montrer que j’ai un rôle à jouer et ne compte pas céder mon tour.
L’enfer est pavé de bonnes intentions… pas grave, mon âme est hypothéquée, je l’ai mise au clou chez Ma Tante depuis un bail, elle ne vaut pas tripette. Alors quitte à tirer le Diable par la queue, je ne vais pas me priver de vous en faire profiter, même juste par procuration.
Sister « comme le temps, entre averses et éclaircies »
Bonus : une autre illustration du genre.