<dev> la vie c'est comme un tétris <dev> les blocs qui arrivent sont comme des problèmes aléatoires qui nous sont imposés <dev> on choisit la manière dont on pose notre problème, et nous avons souvent le choix de le retourner dans plusieurs sens pour le résoudre <dev> puis, lorsque l'on élimine une ligne, on a passé l'épreuve avec succès <dev> c'est ainsi que l'on passe les niveaux, en résolvant les différents problèmes d'une vie <dev> ... <dev> la prochaine fois j'vous parlerai de la philosophie de pacman ;)
Il n’est jamais trop tard pour faire sa lettre au Père Noël et comme il faut parfois souffler son vœu au gré du vent pour qu’il se réalise, alors je tente ma chance.
Et si le gars du traineau est en RTT ou surbooké, qu’il convoque le génie de la lampe, une fée ou je ne sais qui capable de réaliser ce petit miracle que d’aucuns appelleront le « mouton à 5 pattes » ou le « Prince Charmant » (mais là faut pas déconner quand même) et que j’ai nommé plus simplement : « ma quête du Graal ».
Sur l’aspect extérieur, je serais tentée de dire : « qu’importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse », mais je vais quand même donner quelques indications :
- Étalon de taille normale, 165 à 180 cm au garrot (au-delà on atteint plus la zone à bisouter)
- Corpulence dans la moyenne (je préfère un peu trop que pas assez, question de moelleux)
- Brun et glabre si possible (mais c’est un détail)
- Couleur des yeux indifférente (pourvu qu’il y ait du pétillant, de l’intelligence et de la malice dans le regard).
Sur sa personnalité, ça va peut-être paraître réducteur, mais je préfère un homme culturellement proche de mes valeurs (je ne me sens pas de vivre comme les Inuits ou d’apprendre le mandarin) :
- Une bonne dose d’humour, de second degré, de spontanéité, d’envie de déconner (sans être un gros lourd insupportable)
- Grande capacité de communication, d’envie d’échanges et de partage (même si c’est très féminin tout ça)
- Qui ne soit pas un accro absolu du foot, de la F1 (ou autre sport justifiant de se taper des heures de téloche stérile)
- Un mec qui sache s’assumer, être autonome (pour que je ne sois pas à temps plein infirmière, banquière, cuisinière, etc.), débrouillard et plein de ressources
- Avec une ouverture sur les arts, la littérature et la musique (très important ça ! Si tu es fan de Jean-Luc Lahayes, passe ton chemin)
- Evidemment, il doit être épicurien, aimer les plaisirs de la bonne chère et de la chair, car rien n’est envisageable sans l’osmose physique
- Parmi les détails : plutôt non-fumeur (beurk le goût de cendrier durant les galochages), ni un adepte des soirées beuverie (ça fout la gerbe aussi), ni un gros flémard qui n’a jamais approché un aspirateur ou un évier.
Oui, je me doute de ce que vous pensez à la lecture de cet inventaire à la Prévert, que c’est tout bonnement impossible une telle réunion de composants pour un seul être humain, mais si, j’ai bon espoir qu’il en reste un, quelque part, pas trop loin, disponible et qui cherche aussi le moyen de faire un bout de chemin avec une nana pas trop chiante.
En clair, un mec bien et avec qui la complicité serait une forme de symbiose, d’envies communes et de découvertes réciproques. LE cadeau de Noël aussi improbable qu’introuvable. Mais je continue d’y croire.
On l’a tous imaginé 6 pieds sous terre « notre Johnny national » et même si pour lui ça sentait le sapin (normal me direz-vous, c’est Noël), c’est encore pas cette année que les journaleux publieront sa nécro – pourtant prête depuis des décennies – parce qu’il est solide le bestiau.
Bon, je ne sais pas vous, mais perso y’a un truc qui me choque. Ca fait un paquet de jours qu’il est là-bas, entre la vie et la mort, sa famille et ses potes sont venus à son chevet dès qu’ils ont su alors que son manager-producteur-tourneur-banquier vient tout juste de prendre l’avion pour le rejoindre. Rappelons que Jean-Claude Camus est à Johnny ce qu’était le Colonel Parker à Elvis (d’ailleurs, le rapprochement fait froid dans le dos).
Je pense qu’il espérait toucher la « prime à la casse » si l’oxydable rocker avait pu casser sa pipe et ne pas finir l’année. Bah oui, c’est bien connu, comme pour les auteurs, un bon chanteur est un chanteur mort, ça rapporte nettement plus. Ainsi, on aurait viré Jésus de la crèche et rebaptisé Noël « jour de deuil national » à la mémoire de l’idole des jeunes (qui sont des papis maintenant). Mais non, les figurines du Jojo ne remplaceront pas de suite les santons. Ouf. Les chants de Noël sont déjà chiants, mais sa discographie en boucle, là mes esgourdes morfleraient sérieusement.
Comme il semble très tendance d’afficher son bilan de santé, je vous gratifie ci-dessous du mien (partiel, vous comprendrez pourquoi), parce que mes fans ont le droit de savoir. Toutes mes dates de spectacle à Moussus-le-Glouvieux (vers le Groland du bas) sont maintenues.
[…l’épiderme est discrètement acanthosique et papillomateux. Dans la jonction dermo-épidermique, il existe une prolifération cellulaire naevique groupée en thèques arrondies constituées de cellules sans atypie cytonucléaire. Les thèques sont irrégulièrement tatouées. Dans la partie superficielle et moyenne du derme, on retrouve ça et là des mottes mélaniques associées à des infiltrats lymphohistiocytaires de densité modérée. L’exérèse est complète.]
Franchement, entre nous, ils ne pourraient pas conclurent en bas par une petite phrase simple du genre : « non, votre grain de beauté n’est pas cancéreux, vous vivrez ».
Oui oui, je sais, moi aussi j’ai craqué en juillet pour le nouveau joujou 3GS et franchement, je ne le regrette pas une seconde, ça m’a carrément changé le quotidien. Sans rire, c’est trop pratique. Bon, je ne dis pas que les autres marques ne sont pas à la hauteur, vu que je ne les ai pas essayées, je ne peux pas en parler. Et il est clair que les concurrents n’ont pas attendu pour venir tailler des croupières au géant, on sait ce que c’est… « mobiiiiile… ton univers impitoyaaaaaaableuuuu ».
La pub dit qu’il existe près de 90 000 applications différentes pour presque tout et c’est vrai qu’il y en a des conneries pour jouer, bidouiller, inventer, calculer ou juste faire rire les potes (genre un verre de bière qui apparait sur l’écran et se vide quand on incline le téléphone). Il n’empêche qu’au milieu de tout ça, il y a quand même des trucs pratiques, voire même qui deviennent indispensables par leurs services rendus.
Je ne vais pas vous faire un inventaire à la Prévert en dressant ici la liste de tous les « must have », n’empêche que grâce à ces petites aides précieuses je ne suis plus jamais perdue (vive le plan super détaillé), j’arrive à dénicher des restos trop sympas (ah oui ça, faut que je vous en parle dans un article spécial parce que c’est trop d’la balle), y’a même moyen de connaître tout ce qu’il y a dans le secteur (banque, ciné, hôtel, pharmacie, etc.) et ça, c’est tip top quand on déboule dans un endroit totalement inconnu. Y’a aussi moyen de calculer des conversions diverses et variées, d’obtenir le titre de la chanson qui passe à la radio ou ailleurs, de retrouver où on a garé sa bagnole, de faire sa liste de courses, d’avoir les horaires SNCF, les dernières infos ou la météo du bout du monde, et même de se faire des visites guidées sur plein d’endroits. Bref, ma petite sélection n’est vraiment pas exhaustive.
Ok, vous allez me dire : « euh, mais sinon, tu peux aussi passer des appels avec ton téléphone-vidéo-GPS-MP3 ? ». Hé bien oui, je le peux ! C’est ça qui est pratique aussi, on peut appeler des gens*. Je sais, ça paraît dingue vu que l’engin est quasiment capable de vous faire le café en vous résumant le dernier épisode des Experts. Justement, à ce propos, je remercie Fred de m’avoir fait suivre cette vidéo absolument géniale qui résume tout de la gravité du mal qui nous ronge. Une réalisation parfaite et c’est tellement bien foutu qu’on voudrait y croire !
Maintenant, si toi aussi tu assumes de faire partie du club des « iPhone-addicts anonymes », alors vas-y, balance ici tes appli’ préférées, qu’on en cause un brin, quitte à assumer la dépendance à ce jouet hi-tech.
Sister « please hold the line, we’re trying to connect you ».
*D’ailleurs toi, là, qui me lis, tu sais qu’avec mon forfait illimité soir et week-end je peux te pourrir la life et te tenir le crachoir des plombes pour te raconter la vie de ma chatte ou les dernières plantes que j’ai fait crever. Tu le sais ça ? Bah oui et c’est pour ça que tu ne me laisses pas ton numéro, sinon tu vivrais un enfer sur terre. Comme tu as raison de ne pas venir rallonger ma liste de contacts (et donc de victimes potentielles). Oui, toi qui me lis, tu es un sage, tu n’as pas encore cédé à la grande mode qui sévit depuis quelques années et tu ne viendras (peut-être) pas rejoindre l’immense communauté des adeptes de l’iPhone-iPod-iTouch-iPsychopathe de l’écran tactile à tout faire. Bravo, mais combien de temps résisteras-tu encore à intégrer notre secte ?
C’est un grand classique du genre. Petit exercice sans prétention, histoire d’agrémenter le dimanche et de vous faire participer un peu si vous aussi vous acceptez de jouer le jeu. Bah oui, je peux bien tenter de le rendre un peu interactif mon blog, nan mais oh, j’fais c’que j’veux, j’suis chez moi après tout.
Me dites pas que vous avez mieux à faire, il fait un temps de chien et si vous me lisez en ce moment, c’est que vous êtes planté devant votre ordi à buller au lieu de faire la vaisselle ou d’aider le petit dernier à finir ses devoirs, alors autant participer.
Ainsi donc, voici ma petite sélection du jour, bonjour.
Je n’aime pas : - les doudounes longues (qu’on dirait qu’ils ont enfilé des sacs de couchage)
- les gens qui agitent sans cesse leur jambe (j’ai envie de leur taper dessus pour les calmer)
- les collègues qui n’ont aucun autre sujet de conversation que leur progéniture (et moi, est-ce que je leur parle de ma chatte ?)
- acheter des chaussures qui font mal au pied (et qui finiront dans leur boîte rapidos)
- les gens qui mâchent la bouche ouverte (on dirait une machine à laver avec la bouffe qui tourne, c’est gerbant)
- faire le ménage (et surtout passer le chiffon à poussière)
- la racaille qui écoute du rap à fond dans le train (un jour je ferai pareil mais en leur mettant un truc bien pourrave de derrière les fagots)
- les tomates, les quenelles, le fenouil, les ris de veau, la tarte au citron, les tripes (et les trucs mous comme la cervelle)
- les collègues qui parlent toutes seules et commentent tout ce qu’elles font (ça fait un bruit de fond saoulant, là aussi, j’ai envie de les frapper)
- rater mon train à 1 minute près (et avoir 30 minutes à patienter pour le prochain)
- les gens avec qui ont fait un bout de chemin et qui vous oublient aussi vite qu’ils avaient souhaité vous rencontrer (parce qu’ainsi va la vie)
- filer mon bas le matin juste en l’enfilant (RIP, il en meurt plein comme ça tous les ans et Brigitte Bardot ne fait rien contre ce drame)
- marcher dans les feuilles mortes et mettre le pied dans une flaque (qui était sournoisement cachée en dessous)
- les emballages à moitié vides (pour faire croire à une quantité plus grande, mais en fait y’a que dalle dedans)
- ne pas avoir assez de temps ni de fric pour parcourir la planète (et ce n’est pas à 70 ans que je le ferai)
- que les journées ne fassent que 24h (surtout le week-end et les jours fériés)
- manquer de Nutella (parce qu’une envie de chocolat peut survenir à tout instant et qu’il faut savoir être réactive)
- et bien sûr en vrac mais tellement évident : la guerre, les maladies, la pollution, l’extinction des espèces animales et végétales, la connerie humaine, etc.
J’aime : - qu’on m’aime (what else?)
Sister « en quête d’un petit quelque chose qui illumine la vie »
À moins d’un mois de Noël, la grande course aux cadeaux recommence. Perso je m’en fiche, maintenant j’offre utile, ça évite de tomber dans le consumérisme à tout crin et au moins ça fait gagner du temps.
N’empêche, étant perplexe sur la qualité de certains présents, j’ai préféré procéder à un « torture test » avant d’offrir un bidule qui finira dans un placard ou à la poubelle avant la fin de la soirée.
Aujourd’hui, j’ai voulu vérifier l’efficacité d’un chauffe-tasse à brancher sur tout engin ressemblant à un ordi et muni de la fameuse prise universelle, j’ai nommé : l’USB. L’amie de tous les fabricants d’accessoires informatiques. Pratique et léger, il semblait parfait pour l’emporter au boulot et siroter un thé ou café chaud en toutes circonstances.
Bon, bah pas la peine de vous faire languir plus longtemps, c’est une arnaque de première ! Ça chauffe que dalle ! Et quand je dis que dalle, c’est que dalle ! Vous pouvez aisément poser votre main sur le socle qui est sensé être la base chauffante, c’est à peine tiédasse. Pourtant j’avais bien branché l’engin, mis le bouton sur « on », vu le témoin lumineux s’allumer et attendu une bonne vingtaine de minutes. Mais il ne s’est rien passé, même avec un tout petit peu d’eau, pas la moindre trace de réchauffement de la tasse et encore moins de son contenu. En revanche mes esprits oui, très échauffés face à ce fiasco.
Cadeau : 0 - Nerfs : 1.
Mon opinion est sans équivoque, c’est de la dinette pas digne d’un geek, juste du gadget, du flan, du pipeau. Vous pourrez toujours utiliser la tasse seule et qui fait son petit effet genre « surplus de l’armée » mais il faut oublier le reste, totalement inutile et inefficace.
Voilà, bon, ça, c’est fait. Poursuivons la quête du fameux colis coloré à coller sous le sapin… à suivre donc (to be continued pour nos amis British qui seraient venus jusqu’à cette fin de paragraphe sans rien entraver du reste de l’article, mais soyons optimistes et buvons… frais).
Vous n’avez pas pu y échapper, on ne peut plus rien faire sans subir des avertissements, des mises en garde avec des messages plus ou moins flippants sur les risques encourus à effectuer tous ces petits gestes de notre quotidien.
Le week-end, il m’arrive souvent de cuisiner et j’adore ça, surtout que mes neveux et ma nièce ne sont pas les derniers à réclamer leur bonne pitance.
Du coup, ça me file un cas de conscience.
Comme vous pouvez le constater ci-dessous, j’ai fait des gaufres (à l’amande, mais ça vous ne pouvez pas le voir).
Oui, mais un doute m’habite.
Il faut absolument que je les prévienne que la consommation de ces produits n’est pas anodine, il faut absolument prendre quelques précautions obligatoires :
- conditionner le produit dans un emballage compatible au contact alimentaire (des fois que j’ai envie de les coller en vrac dans une boîte à chaussures)
- indiquer une date limite de péremption (au cas où ils voudraient en garder pour leur 20e anniversaire)
- mentionner les conditions optimales de conservation (non, ça ne se garde pas caché sous l’oreiller)
- informer qu’une consommation excessive provoque l’obésité et engendrera des maladies cardio-vasculaires (plus du cholestérol, des plaques d’athérome, etc.)
- préciser que le produit contient du lactose (risque d’intolérance), des fruits à coques (risque d’allergie), du sucre (risque de diabète), des œufs (risque de salmonelles) et même une goutte de rhum (là c’est le mal absolu !).
Vous vous rendez compte des incroyables risques que je fais courir à ces petites têtes blondes ? Le péril guette au coin de l’assiette. La menace est partout. Les conséquences ne sont pas sans danger et d’un coup j’ai peur. Me colleront-ils un procès dans 15 ans ? Pour mise en danger de la vie d’autrui ?
Punaise, je ne sais pas vous, mais moi je crois que je vais lever le pied sur mes livraisons de bouffe, ou alors je leur ferai signer une décharge en responsabilité pour les dégâts encourus ou qui pourraient survenir à l’avenir. Histoire de me couvrir. J’veux pas finir en zonzon pour avoir dealé des gourmandises tueuses.
Je tremble. Oserais-je seulement leur remettre ces pures bombes à retardement ? Est-ce raisonnable ? Ne suis-je pas une tueuse d’enfants à retardement ?
Franchement, je crois que pour leur bien, je vais devoir garder pour moi ces tentations diaboliques, il en va de leur survie. Oui, c’est plus sûr. Objectif zéro danger, c’est mieux et tellement politiquement correct.
Heureusement que j’avais eu ces messages d’avertissement, sinon, il est clair que j’aurais fait une connerie. Ouf, merci au gouvernement de veiller sur nous et de nous interdire tout ce qui est le sel même de la vie : le choix.
Ce soir il n’y a que le ronron de mon ordinateur et le cliquetis de mes doigts sur le clavier pour troubler le silence de cette nuit banale. Je répands dans mes oreilles la couleur sonore appropriée au moment : Requiem de Mozart + lueur des bougies + envie de rien d’autre.
Voilà un an et 4 jours que j’ai divorcé.
Voilà un mois et 4 jours que j’ai démissionné.
Cette situation, je l’ai voulu et elle ne me déplait pas. J’assume la solitude, c’est un comme un vieux compagnon de route que je connais et qui ne me fait pas peur. Quoique…
Dans quelle mesure vais-je supporter cet état de fait ? Ai-je les épaules assez solides pour reconstruire sur les cendres encore tièdes des échecs successifs. On dit que ce ne sont que des étapes, qu’il faut continuer, se relever sans cesse, repartir au front sans relâche. Mais les coups restent marqués dans ma mémoire à défaut d’être dans ma chair.
Qu’en est-il de ma chair justement ? Elle ère, sans but, se perd vers quelques autres épidermes de solitudes similaires, assumées elles aussi, mais en fait dans la même errance que la mienne. On fait bonne figure, toujours. On donne le change, il faut bien. Pourtant, au fond, notre existence n’est faite que de compromis, de choix par défaut, pour faire plaisir ou parce qu’on se dit qu’il faut être raisonnable. Qu’est-ce qui nous empêche de nous libérer de ces liens ? Je n’en sais rien. Il y a le fric, bien sûr, moyen de subsistance incontournable, qui nous tient pieds et poings liés puisque tout se monnaye sans cesse.
Je (dé)pense donc je suis.
Foutaises.
Non, on ne peut pas vraiment aller vivre comme ça en ermite dans la montagne, sur un coup de tête. Non, il n’est pas envisageable de tout plaquer pour aller étudier les cloportes d’Asie Centrale, juste parce qu’on aime ça. Non, on doit encore courber l’échine, continuer à avancer. Dans le mur ? Oui, peut-être bien. Mais il paraît que c’est plus raisonnable.
Faire des choix, c’est trop souvent, faire des compromis. Donc, se trahir un peu chaque fois. Dommage.
Je ne sais pas si ça vous fait ça à vous aussi, une montée de larmes, comme ça, sans prévenir. Gros coup de blues qui survient sans crier gare. Parfois dans des moments inopportuns ou dans des lieux inappropriés. C’est irrépressible, ça vous serre la gorge, vous noue l’estomac, vous prend les tripes. Il faut attendre que la tempête de spleen se calme et que s’éloignent les gros nuages noirs au dessus de votre tête.
En ce moment, j’ai un peu l’impression d’avancer en plein désert ou d’avoir face à moi l’immensité glacée de l’Antarctique. Un vide absolu qui pousse à la réflexion, aux remises en question, aux façons d’appréhender l’existence et ses embûches. Celles du passés et celles à venir.
Very bad mood, but I still walking. I must to.
Ça passera, il le faut bien, ça finit toujours par passer. Petite gorgée d’amertume et de ressentiments mêlés, de questionnements emprunts de doutes. Puis la vie reprend son cours.
Sister « tourner la page, ne pas revenir en arrière, écrire l’histoire, avancer ».
J’arrive à l’instant du concert que Tori Amos vient de donner au Palais des Congrès de Paris et je suis totalement sous le charme.
Oui, il est vrai qu'elle est depuis toujours ma chanteuse préférée et que je peux l’écouter en boucle du soir au matin sans jamais me lasser de sa virtuosité et de sa richesse musicale.
Pourtant - en toute objectivité - ce concert était de loin le meilleur auquel il m’ait été donné d’assister. Tant sur la qualité impeccable du son, que de ses prouesses vocales ou du charme sans exubérance du décor et des compétences tout en retenue de ses musiciens. L’ensemble est mis en scène très sobrement dans un seul but : sublimer la prestation de cette artiste hors pair et cela a fonctionné à merveille.
De ma vie (mis à part dans un concert classique ou d’opéra), je n’ai jamais vu un public aussi attentif, aussi en phase, aussi respectueux surtout. L’acoustique du lieu et la magie de sa voix semblaient nous mettre en état d’apesanteur. Suspendus à ses lèvres, subjugués par sa beauté, transportés par les notes subtiles de ses pianos (oui, elle utilise en tout 6 claviers différents durant le show), nous étions tous en parfaite osmose dans cette grand-messe où la communion était idéale entre Tori et ses admirateurs.
Vraiment, j’ai passé une soirée admirable et qui restera inoubliable à mes oreilles et chère à mon cœur, car même sa playlist était géniale et nous a fait vibrer à l’unisson.
Quand on vit ce genre de bonheur, on se dit qu'il est bon de croire encore en la créativité humaine. Un véritable rêve éveillé. Merci Tori pour ton immense talent.
Je viens de recevoir un spam dans ma boîte mail et je ne peux m'empêcher de vous en faire profiter.
Bon, je ne sais pas vous, mais moi je vais réserver de suite pour un tour du monde en classe affaire et promis, je leur enverrai mon chèque de règlement le 31 septembre. Oui, promis, rubis sur ongle, ni la veille, ni le lendemain, pile poil comme il faut. Et vous le savez comme moi, c'est important d'avoir le choix dans la date.
"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le
font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire" Pierre DESPROGES
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