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8 février 2009 7 08 /02 /février /2009 03:16

…ou plus si affinité.

 

Mettons les choses au point, n’étant pas comme la commune des mortelles, je n’aime pas aller chez le coiffeur, pas plus que faire du shopping ou de regarder des séries télévisées pour filles. C’est comme ça, je le fais par besoin et non par envie, mais tout va bien, je vis normalement avec ce que d’aucunes considèreront comme une tare à mon palmarès féminité. Et là, j’aurais tendance à leur répondre : « ranafout’ ! » au moins ce serait clair. Ca mettrait les points sur les i et les barres aux t.

 

Donc, pour continuer à avoir une allure correcte et éviter un envahissement capillaire anarchique, je suis passée sous les fourches caudines (ou plus modestement les ciseaux) du merlan de service. Tiens d’ailleurs, comme c’était une coiffeuse, on n’a pas le féminin pour ce terme, puisque « morue » n’est pas dans le thon… euh ton ;)

 

Je ne sais pour vous, mais perso, je suis toujours déçue en sortant de chez le figaro, non pas que je m’attende à ce qu’il me transforme en bombe sexuelle irrésistible juste en ayant manipulé et taillé ma crinière, non, je ne suis pas totalement dépourvue de sens commun, à l’impossible nul n’est tenu et même si j’ai souvent la tête dans les nuages, j’ai aussi un minimum les pieds sur terre. N’empêche y’a un blème, le compte n’y est pas.

 

La magicienne des brosses a beau s’échiner sur mes tifs, je suis immanquablement dépitée en sortant de son officine à bigoudis au garde-à-vous. Je ne parle pas des fois où un capilliculteur particulièrement acharné m’a massacré et semblait avoir passé ses nerfs sur ma tête, comme pour se venger de quelque malheur qui lui fut arrivé. Non, là le constat était sans appel, c’était absolument foiré, désespérément moche, une vraie cata mais comme tout le monde vous le dira : « ce n’est pas grave, ça va repousser » et qui, dès que vous avez le dos tourné, gloussent en douce en se disant que je devrais plutôt intenter un procès pour « intention de nuire » au malfaisant.

 

Dans le cas présent, c’est plus diffus, moins évident, mais je suis un peu dégoutée à chaque fois. Il y a quelques temps, alors que j’espérais ressortir avec une allure d’héroïne ultra glamour, j’ai obtenu au lieu de cela un résultat trop court et limite hirsute, j’ai failli défaillir en constant à quel point le rendu était loin de mes attentes. Pourtant je pensais m’être exprimée convenablement et distinctement. Bref, ratée, naze, à jeter aux orties.




Bon, cette semaine, c’est moins flagrant. Juste que j’ai un peu la tête de Dana Scully mais j’avoue que ce n’est pas trop ce à quoi je m’attendais. Je ne dois pas parler la même langue que les shampouineuses maestro de la trousse à outils pour tifs féminins.

Heureusement, cette fois elle ne m’a pas proposé de me faire des mèches, c’est un soulagement. J’ai horreur des mèches, je déteste les mèches, j’exècre les mèches ! Laissez-moi ma couleur normale, mes cheveux sains au naturel et tout ira pour le mieux dans le meilleur des mondes.

 

En revanche, ce qui m’a vraiment écoeuré, c’est que j’ai eu furieusement l’impression qu’elle n’avait donné 4 pauvres coups de ciseaux et 5 minutes de soufflette surchauffée, basta, merci et au suivant.

« Ca fait 37 €, je vous fais cadeau du brushing ». Gloups, argh, grr ! C’est un prix d’ami ça ?!?! Bon, bin je ne reviendrais pas avant le prochain trimestre au moins, le temps que mon pouvoir d’achat s’en remette.

Je n’ose pas imaginer ce que les nanas laissent au comptoir quand elles se font une teinture, un soin capillaire, une permanente ou autre acte de barbarie à l’usage des pilosités visibles ! Une vraie ruine pour quelques frisettes domestiquées.

 

Etre une fille, c’est vachement coûteux et compliqué. Dans une prochaine vie, je demanderai à être réincarnée en mec, j’investirai dans une tondeuse, deux sabots et je pourrai utiliser tout le fric économisé pour aller boire des bières avec les potes. Coooooool !!!

 



Sister « pile poil »

 

 

 

 

 

 

 

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31 janvier 2009 6 31 /01 /janvier /2009 18:14

Hé bien il ne le fait pas franchement, juste par un moyen détourné, une manœuvre d’entourloupe basée sur la peur et la menace.

 

En lisant dans un magazine que le groupe Indochine comptait remplir le Stade de France en juin 2010, le journaliste s’étonnait de cet engouement et se demandait si cela tenait à l’affiche de la tournée où le chanteur et son guitariste apparaissent nus.

 

Ceci ayant piqué à vif ma curiosité, je fonce voir sur mon ordi l’objet de tant de convoitises. Comme des centaines de millions de gens, je me sers de Google pour ma requête et je tape « affiche Indochine » mais lorsque je clique sur l’un des liens donnés en résultat, je tombe sur un message d’erreur pas banal. Du coup, j’essaye avec « affiche Sirkis et Boris », toujours la même mise en garde (voir ci-dessous).

 


Et là je ne comprends pas. Qu’est-ce qu’il peut bien y avoir de si subversif sur la photo pour que le simple fait d’aller voir les sites qui en parlent entraîne une menace de mort sur mon PC par injection massives de virus terrifiants et autres attaques destructrices ?

 

Bon, je ne vais pas en rester là, je passe donc cette fois par Yahoo, qui me donne des adresses où tous les gens débitent le même discours descriptif et toujours pas de cliché torride.

 


Mieux vaut s’adresser au Bon Dieu qu’à ses saints, je vais donc directement sur le site du groupe pour y trouver le fameux objet de convoitise.

Et là, j’ai envie de dire : « tout ça, pour ça ?!?!? ».

 

D’accord, voir des mecs nus en 4x3 est beaucoup moins fréquent que les nanas qui nous vendent ainsi du camembert et des produits ménagers, mais là, y’a rien de choquant, rien qui ne mérite que Google ne pose son droit de véto et interdise tout accès. Nan, vraiment je ne vois pas. Il est vrai que pour quelqu’un qui fêtera donc ses 51 piges (4 jours avant le concert) devant près de 80 000 personnes, il a vraiment un physique enviable, mais justement, il n’y a pas à en rougir et encore moins à en interdire l’accès à toute la planète sous des prétextes fallacieux de sites à risques qui hébergeraient ladite photo.

 

Bon, étant une grande fan immodérée de Depeche Mode, j’avoue trouver assez amusant de constater qu’Indochine occupera le même endroit juste 1 jour avant mais 1 an après le passage de mon groupe favori, ça fait un peu « première partie décalée », mais on ne peut pas leur en vouloir depuis plus de 25 ans ils convoitent les mêmes adeptes de new wave et d’électro.

 

Sachant que U2 (courant musical similaire, bien que plus rock) sort son prochain album le 27 février (No Line on the Horizon), que celui de Depeche Mode est prévu pour le 20 avril (Sounds Of The Universe) et qu’Indoch’ nous pondra le sien le 9 mars, on peut dire que 2009 sera une année forte pour les nostalgiques des « papis des musiques électroniques des années 80 ». Tant mieux, ils ont maintenant deux à trois générations de fans qui les suivent et ça, c’est vachement rassurant en ces années de crise et de zapping mercantile à tout crin.

Et The Cure ? Pas de nouvel opus pour cet an neuf ? Dommage, on aurait eu la panoplie complète.

 

Electro is not dead!

 


Sister “Google n’aura pas la peau de l’info »

 


P.S. : désolée, les clichés sont flous, je ne sais pas pourquoi alors que les miens ont une meilleure résolution.

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27 janvier 2009 2 27 /01 /janvier /2009 01:10

Le libraire de la rue où je bosse est asiatique, les cheveux trop longs et filasses, plus sel que poivre, toujours un peu l’air de rêver, sa boutique est plutôt bordélique, il faut gérer des centaines de journaux et magazines, avec ou sans suppléments (feuillet spécial sport ou fashion week, DVD périmés, jouets moches, 1492e pièce du Charles de Gaulle au 1/125e, etc.).

 

J’entre dans sa tanière, fait mine de chercher un titre et de guerre lasse lui demande tout de go (oui je suis joueuse) :

« Vous n’avez pas reçu le nouveau Régal ? »

« Euh non, pas encore arrivé »

« Dommage, on est sur les dents, c’est pas sympa de nous laisser ainsi sur notre faim »

« Vous voulez Etoile à la place ? »

« Pas question ! Rien que voir ainsi la tête de Bocuse drapé ainsi de son incroyable suffisance me répugne ! Regardez la pose méprisante qu’il prend et comment il nous toise du haut de sa 1ère de couv’ ! »

« Hi hi hi »

« Régal devrait arriver cette semaine ? »

« Oui, jeudi je pense »

« Alors très bien, je serai de retour Je(u)di ! »

 


 

Sister « bonne année aux bœufs et aux croupes charolaises aussi »

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26 janvier 2009 1 26 /01 /janvier /2009 00:52
Puisque vous semblez très forts pour trouver l'usage de certains bidules étranges, je vous en propose un nouveau, histoire de vous agiter le neurone dès le lundi matin.

Petite série de questions :
- qu'est-ce que c'est ?
- qu'est-ce que ça indique ?
- où peut-on en trouver ?

Voilà, soyez nombreux à proposer des réponses, ça ne coûte rien et puis ça occupe.



Sister "le grillage et le poteau ne rentrent pas en compte, ils font diversion, c'est tout"
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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 01:15
En ce moment, je suis débordée, la tête farçie de questions, de boulot, de stress, alors pas moyen de se poser tranquille pour écrire un article fouillé.

C'est pourquoi je vous propose un petit quizz qui va détendre l'atmosphère en ce début d'année chargé.

Ci-dessous, un étrange bidule. La question est très simple : "mais qu'est-ce ce donc ?".

Allez, lâchez-vous, c'est le moment, toutes les propositions sont bonnes à lire.

Les jeux sont fais... rien ne va plus !



Sister "indice : ce n'est pas une roulette russe en braille"
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6 janvier 2009 2 06 /01 /janvier /2009 02:19

 

Je ne sais pas si cette tradition perdure dans votre entreprise, mais il faut admettre que le partage de la galette des rois entre collègues peut-être un moment de franche camaraderie… ou pas !   :(

 

Il y a toujours le risque de ne pas pouvoir échapper aux blagues encore plus grasses que la pâte feuilletée et dont vous avez tous quelques exemples en tête, du genre :

« Allez ! Il faut que la plus jeune aille sous la table ! »

« Oh non, j’ai déjà donné l’année dernière »

« Alors c’est la nouvelle stagiaire qui s’y colle »

 « Non, pas question ! C’est de l’exploitation, en plus cette coutume est sexiste et dégradante, pas question, je ne me soumettrai pas à cette démonstration de machisme ! »

« Pff, savent plus s’amuser les jeunots… ».

 

Certains patrons se contentent de souhaiter leurs meilleurs vœux, d’autres en profitent pour rappeler que malgré la crise, nous devrons tous poursuivre nos efforts. Ceci préparant idéalement les esprits pour les prochains entretiens individuels annuels et à la rigueur budgétaire qui oblige à ne pas revaloriser les salaires ou à réduire les primes comme peau de chagrin.

Peu de chefs pensent à remercier leurs équipes de suer sang et eau pour leur payer la voiture de sport dernier cri, pourtant, cela serait l’occasion rêvée de mettre du baume au cœur et de changer un peu du management « coup de pied au derche » qui donne rarement de bons résultats.

 

Quelques salariés prennent ce moment comme une contrainte (encore un prétexte à une énième réunion moralisatrice), d’autres s’en fichent pas mal et se charge de boulotter en douce la part de frangipane à peine entamée des minettes filiformes, quelques-uns boudent parce qu’ils n’ont jamais la fève, etc.

 

Le Français étant d’un naturel un brin râleur (oui, c’est un doux euphémisme), il y va d’office de sa petite critique :

« Ouais bah t’as vu, c’est du mousseux et une galette premier prix, ils nous prennent vraiment pour du bétail »

« Nan mais regarde-moi ça la débauche de galettes XXL et de champagne de marque, bah on voit où passe nos augmentations ! »

« Encore de la galette ! Mais on en a déjà eu l’année dernière, ils ne pourraient pas changer un peu ? »

« Non merci, je n’en prends pas, je n’aime pas ça et comme c’est un pseudo cadeau du patronat, je pense que cela cache quelque chose de louche ».

 

Hé oui, c’est ça aussi la vie en entreprise, ces petits riens qui font tourner la belle mécanique en donnant l’occasion de critiquer, de donner du bâton plutôt que de promettre une carotte, de faire marcher le commerce des pâtissiers à la solde des labos pour médocs anticholestérol, de revoir les gars du service d’à côté qu’on ne croise plus devant la machine à café depuis qu’elle est devenue non-fumeuse, de comploter sur qui sort avec qui, de voir que le patron a vraiment une tête d’alcoolique même s’il fait mine avec son verre de jus d’orange, etc.


 

Perso, j’ai pas eu la fève, je n’aurai pas d’augmentation, je me fiche de qui se tape qui et en prime je ne bois pas de café alors qu’est-ce qu’il me reste ? Bah une bonne part de galette des rois… moi qui suis la reine des pommes pour avoir tout bien rangé la salle après les agapes, alors que je n’avais pas à le faire. Trop bonne, trop conne.

 

Sister « j’aime la galette… savez-vous comment ? Quand elle est bien faite… avec du beurre dedans… »

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31 décembre 2008 3 31 /12 /décembre /2008 01:25
Dans quelques heures nous serons en 2009. Le grand basculement, l'année du "yes we can", le millésime de la reprise, de l'arrêt de la crise et des galères diverses et variées.

Oui, comme chaque fois à cette période, nous rêvons d'un monde meilleur et c'est tant mieux, car garder espoir c'est entretenir la petite flamme qui brûle en nous pour reconquérir le monde, faire bouger les choses, oser aller vers  l'épanouissement, l'amélioration du quotidien ou tenter de s'en donner les moyens.

Il n'est pas d'une grande originalité de ma part de vous souhaiter que 2009 vous soit douce et prospère, mais pourtant c'est ce que vous voudrions tous alors je ne déroge pas à la règle.

Meilleurs voeux pour la nouvelle année et que vos voeux soient exaucés.




Sister "mes derniers mots de 2008"
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7 décembre 2008 7 07 /12 /décembre /2008 02:51

Amis du soir, bonsoir.

 

Je suis abonnée au Parisien, OK, ça vous fait une belle jambe de le savoir, tant mieux, puisque moi aussi : on dit… que j’ai de belles gambettes… c’est vrai

 

Après ce bref intermède musical, j’en viens aux faits. Quelle ne fut pas ma stupeur (toute relative, convenons-en) de constater dans le TV hebdo gratos que les directeurs de chaînes nous avaient concocté une grille des programmes aux petits oignons ce soir.

 

En effet, nous avons eu droit à la sacro-sainte élection de Miss Pouffe France 2009 qui nous régale comme chaque année de ses nanas voulant faire de l’humanitaire (cherchez le rapport à l’élection) et savamment déguisées en grosses meringues multicolores.

 

Cette année, effet Obama ou je ne sais quoi, sur les 5 finalistes, il y en avait 3 issues des « minorités visibles ». Bon, moi je veux bien croire qu'elles réclament l’égalité, le refus des discriminations tout ça, mais ce sont elles-mêmes qui ont toutes insisté sur ce fait (« je suis le métissage, je suis la France nouvelle », « j’ai des origines internationales », « je suis bretonne sans avoir des gènes bretons ») alors faudrait voir à voir, on ne veut pas les stigmatiser et pourtant elles en rajoutent une couche et mettent le doigt dessus. Bref (comme disait Pépin), y’a eu un vote du jury et des téléspectateurs. Et là, incroyable ! Plus de 520 000 personnes ont choisi de claquer du pognon en numéros surtaxés et autres SMS pour choisir une paire de fesses ou un minois charmant, alors que sur la chaîne d’à côté ils luttaient pour récolter du fric pour une maladie qu’ils n’arrivent toujours pas à soigner malgré nos milliards donnés au fil des ans et pendant que les milliers d’autres maladies orphelines attendent encore qu’on les mette en lumière pour toucher aussi leur part du gâteau.

 

Donc résumons, des filles se sont trémoussées pendant des plombes alors que la Mère Poireau (ou De Fontenay si vous préférez la patate) et notre Jean-Pierre Foucault - inoxydable tête du PAF - meublaient pendant que les jeunettes se changeaient pour revêtir un maillot de bain vert d’une grande laideur ou des robes bien casse-gueule (Miss Guadeloupe s’est viandée bien comme il faut dans l’escalier, hu hu ^^, enfin un peu d’action !).

 

Des tas de vieux pervers ou de gros libidineux se sont rincé l’œil face à cette jolie brochette de nanas toutes calibrées sur le même moule et gigotant sur les mêmes chorégraphies que l’année dernière, ou celle d’avant, à moins que ce ne soit encore plus ancien ? Arf, aucune importance, c’est toujours pareil. Un peu comme L’Eurovision, un marronnier qui rassure par sa bonne vieille recette éculée.

 

Quelle bonne idée de programmer cette émission le 1er samedi du mois, comme ça, ceux qui avaient commencé à se chauffer sur les minettes en jupons bariolés ont pu « se finir » sur le Journal du Hard ou le film qui suivait.  Une forme de co-branding comme on aime. Vraiment, c’est bien foutu la téloche !

 

Et moi je dis chapeau (ça reste dans le thon ton) car oui, il fallait y penser à un tel enchaînement, ça fait plaisir et c’est cohérent.


Tu as raison ma cocotte, accroche-toi aux branches.

 

Histoire de finir sur une note positive, j’ai noté grâce au Web que Mlle TRICOT  (une aspirante au titre « d’espèce d’icône » nationale) aimait la broderie et la couture… j’avoue que là, ça me troue ! Même moi je n’aurais pas osé faire une blague à deux balles de ce niveau tangent à zéro. Vraiment, la réalité dépasse la fiction et c’est beau. En plus, ça ne fatigue pas le neurone. Merci la télé de contribuer à reposer notre temps de cerveau disponible.

 


Sister « qui s’en fout comme de sa première petite culotte »

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 23:30


Pour faire suite à mon article précédent, je vais révéler ici une suite qui creuse un peu le sujet,  afin de voir se qui se passe côté coulisses, derrière le paravent pudique de nos goûts cachés et surtout un aperçu de l’envers du décor…

 

Pénétrons ensemble dans l’univers des boudoirs et des backrooms. Jetons un œil furtif sur ce dont personne ne parle jamais : nos pulsions, nos envies intimes, nos perversions diverses et variées.

Il est de coutume de dire que chacun trouve son plaisir où il peut et que cette quête perpétuelle (avec le fric) est le moteur qui fait tourner ce vaste monde.

Voyons donc par le petit bout de la lorgnette… bon, si vous êtes hétéros et ne pratiquez que le « missionnaire », ne m’en voulez pas, mais votre cas n’est pas très palpitant. En revanche, si vous êtes accro à d’autres pratiques, plus compliquées à satisfaire, votre cas est intéressant, attise la curiosité, titille notre petit côté voyeur.

 

Ainsi, quand on a pas tout à fait les mêmes goûts que tout le monde, on a parfois envie de se frotter à l’univers étrange et un peu underground que l’on peut côtoyer au travers de soirées privées, de club d’initiés ou encore par cette incroyable porte ouverte sur le monde et les autres que nous offre Internet.

Pourtant on craint de se mêler à cette foule d’inconnus et peut-être de ne pas savoir comment réagir en tombant sur « pire que soi ». De plus, il y a le problème que votre penchant ne soit découvert et surtout révélé au grand jour. Que certains adeptes mal intentionnés s’amusent à vous faire chanter sous la menace de révélations qui égratigneraient sérieusement le joli vernis d’une petite vie bien rangée, d’une image lisse que vous prenez soin de peaufiner chaque jour auprès des proches et des collègues.

 

Etre confronté à des gens qui nous ressemblent pose aussi la question de se retrouver face à soi-même, une sorte de mise en abîme qui peut donner le vertige à bon nombre d’entre nous. Pourtant le challenge est tellement tentant, histoire de comparer nos « anormalités supposées », de voir si l’effet de se sentir « décalé » sera atténué par le fait d’être plusieurs dans le même cas.

Sera-t-on en mesure d’assumer ?

 

Souvent ces spécificités ou goûts hors du commun, restent sagement cachés au fond de nos sentiments secrets, hors d’atteinte… et pourtant ! Que risque-t-on vraiment ? Pas grand-chose, car en fait nous redoutons la différence en général et pas seulement dans ce domaine des sentiments, mélange d’attirance et de répulsion, de curiosité et de rejet.

La preuve, vous croisez quelqu’un avec une difformité physique mineure, un bec de lièvre par exemple, hé bien vous ne pourrez pas vous empêcher de détailler ce défaut, d’éprouver de la compassion ou du dégoût. Mais quand cette « anomalie » supposée concerne nos pulsions, voilà que tout est plus diffus, plus confus.

Je parle là des adeptes de pratiques souvent jugées déviantes, mais pas des actes criminels tels que la pédophilie ou l’inceste, là pour moi c’est « rétablissement de la peine de mort » sans autre forme de procès.

 

Non, juste ces petits riens qui vous mettent en émoi alors que les gens autour ne réagissent pas parce qu’ils en ignorent jusqu’à l’existence de vos petits plaisirs originaux !

Même sans dresser ici la liste des fétichismes divers, des pratiques SM et autres, ce qui mériterait qu’on y consacre tout un livre… :), il existe aussi des formes de satisfactions subtiles et souvent insoupçonnées…

Vous êtes dans un lieu public, un transport en commun, essayez d’imaginer pour voir. Le costard-cravate à côté de vous, qui irait imaginer qu’il est adepte de la fessée ? Et la dame entre deux-âges en face, qui penserait qu’elle pratique assidument le libertinage ? Ce jeune qui affiche un look de rappeur US limite agressif mais n’arrive pas à faire son coming-out. La blondinette allumeuse qui veut faire croire à ses copines qu’elle maîtrise la technique à fond mais n’a jamais passé le stade du flirt.

 

Oui, derrière ces visages impassibles se cachent des malaises, des tourments, des besoins. Ainsi, ce que vous pensez être « vos goûts tordus » ne sont sûrement pas aussi uniques que vous ne le croyez.

De plus, il arrive de croiser des montées de plaisir chez certains là où personne ne se doute de rien, chacun stimule sa libido comme il veut, comme il peut.

Certains hommes guettent des gestes anodins, comme le mouvement d’une femme qui se remet du rouge à lèvre et dont l’entrebâillement de la bouche est comme une promesse de gourmandise inavouable. D’autres seront en émoi à les regarder se passer la main dans les cheveux ou traqueront la bretelle qui glisse, la jambe qui se dévoile, la chaussure qui se balance au bout du pied.

Mais côté féminin, nous ne sommes pas en reste. Nombre de nanas matent (bien sûr) en douce le postérieur de ses messieurs, ainsi que leurs mains (ô combien de caresses, combien de subtiles sensations…), leur système pileux (à chacune ses choix), la largeur de leur mâchoire (signe de virilité) et j’en passe.

Là je ne parle que de l’apparence, pourtant vous ne vous doutez pas de ce qui leur passe aussi en tête ! C’est inouï ! Je le sais, moi aussi j’aime me faire des films, c’est tellement humain.

 

Quelques recommandations d’usage, pour la route :



- lécher votre partenaire après l’avoir enduit(e) de Nutella ou de chantilly peut nuire gravement à votre taux de cholestérol alors pensez à vous activer davantage pour éliminer, c’est important, le gouvernement le dit tout le temps : « manger, bouger »


- attacher votre moitié à la tringle à rideaux suppose une installation solide, à moins de kiffer aussi l’usage de la truelle et de l’enduit… pour les murs cette fois


- tenter le mélange « viagra + boisson super énergisante » risque de vous transformer en bête de concours. Mais sans entraînement, y’a peut-être risque de surchauffe, pensez à prévenir le/la partenaire de s’attendre à un marathon du plumard


- vérifier votre emploi du temps avant certaines pratiques, car si vous êtes un grand fan des griffures et scarifications, il risque d’être difficile de l’expliquer le lendemain au toubib de la médecine du travail


- apprenez l’art de la dissimulation, pour les mecs adeptes des accessoires féminins, car cela ferait désordre si votre mère tombait dessus en rangeant son manteau dans la penderie. D’ici à ce qu’elle pense que vous arrondissez vos fins de mois chez Michou, y’a pas des kilomètres !  

 


Donc un conseil, un dernier, posez-vous moins de questions et vivez, osez, profitez, il n’y a que ça de vrai…



 

« La route de l'excès mène au palais de la sagesse ».

William Blake – « Le Mariage du Ciel et de l'Enfer »

 

« Les fantasmes ne commandent pas la vie sexuelle, ils en sont la nourriture ».

Henri Barte

 

« Le seul péché est de ne pas se risquer pour vivre son désir ».

Françoise Dolto

 


 

Sister « pas mieux »


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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 00:33

   

L’être humain est un animal étrange, il évolue sans cesse à travers ses antagonismes. D’une part, pour être accepté par les autres, il veut leur ressembler, rentrer dans le moule, se conformer à son statut social. De ce fait, il va adopter les codes et rituels de son entreprise, de sa famille, de ses amis. Il est si important de ne pas faire de vague pour être intégré au groupe. Alors, on porte les mêmes vêtements, on regarde les mêmes émissions, on lit les mêmes livres (enfin, quand cela arrive, car cette activité culturelle se perd). Il faut être au courant de ce qui se passe dans la « tribu », toujours être sur le coup.

Au boulot, on joue profil bas, surtout ne pas sortir du rang. Rappelez-vous : « le clou qui dépasse appelle le marteau ». Donc pour être bien vu, il faut courber l’échine. Enfin, tel n’est pas mon propos du jour, je m’égare, je m’éparpille, quelle incorrigible bavarde je suis.

 


Voyons un peu s’il en est de même du côté de la vie sentimentale. Oui, en apparence, on remarque que certains traits communs se dessinent : 

-  
à 20 ans il faut être un tombeur

-  à 30 ans on se calme, on se case, on se marie
à 40 ans on commence à s’ennuyer, alors on prend une maîtresse
- à 50 ans on est rangé des voitures, on intéresse moins les nanas
- à 60 ans vous n’existez plus aux yeux du monde qui vous a oublié dans votre solitude étouffante. 


Pourtant, il nous arrive de ressentir quelques sursauts d’orgueil, à certains passages clés de notre existence ou lorsqu’un coup dur nous arrive sur le coin du nez, sans prévenir de préférence. Soudain, on se réveille en sursaut, on veut vivre, respirer plus fort, reconquérir la planète.

Il nous semble impératif de reprendre en main le cours de notre vie, voire impérieux de développer notre individualité, d’affirmer nos goûts et nos aptitudes à devenir unique. Nous le méritons, nous en sommes sûrs, une star sommeille en nous et nous sommes bien convaincus qu’il est temps de la réveiller aux autres. Sauf qu’à ce stade aussi, on reste cloitrés dans d’autres conventions, plus VIP peut-être, aussi contraignante pourtant.

Vous n’imagineriez pas Madona prenant le métro ou portant des fringues de chez Leclerc ? Bah non, elle n’en a pas le droit, elle doit être en limousine, c’est obligé sinon ça casse le mythe, c’est n’importe quoi, on ne peut pas le tolérer. Voyez, chacun à sa place et les moutons seront bien gardés. Ça nous rassure.

 

Pourtant, au milieu de toutes ces belles habitudes, de ce ballet bien rodé, il y a d’étranges petits travers, quelques manies pas banales et autres pratiques inavouables. De cela peu de gens parlent et moi-même, je vais devoir faire silence, pas trop longtemps, juste histoire de vous faire mijoter un instant. Mais au fait, vous doutez-vous du sujet qui titille ma curiosité (et la vôtre aussi puisque vous êtes ici) ? Essayez de deviner…

 

 

Sister « patience et longueur de temps… »

 

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A méditer... ou pas

"L’amour... il y a ceux qui en parlent et il y a ceux qui le font.
À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

Pierre DESPROGES

Vous Cherchez ?

Amuse-bouche

Quelques pensées en vrac, des chroniques sur le vif, un soupçon d'actualité, le tout saupoudré de bonne humeur (autant que possible) pour espérer susciter l'intérêt ou la curiosité. Chose rarissime sur le Net : mon site est garanti 100% sans pub ! Mais oui, vous ne rêvez pas, c'est dingue n'est-ce pas ?

En Conserve

Libre pensée

L'avenir nous tourmente, le passé nous retient, c'est pour ça que le présent nous échappe."

Gustave Flaubert

 

 

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"Quand le dernier arbre sera abattu, la dernière rivière empoisonnée, le dernier poisson capturé, alors seulement, vous vous apercevrez que l'argent ne se mange pas." (dicton amérindien)

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