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29 juin 2008 7 29 /06 /juin /2008 15:54

 

Ou une version toute particulière de « Je suis venu te dire que je m’en vais ».

Voici une lettre de démission sur laquelle je suis tombée et pour laquelle j’ai conservé l’anonymat de l’auteur et du destinataire, d’autant plus que je ne les connais pas.

 

J’espère qu’en cliquant sur l’image vous obtiendrez un rendu correct.

 


Lisez, appréciez et donnez-moi votre avis sur la question car perso, je ne sais toujours pas si c’est du lard ou du cochon. Cela oscille entre la grande scène du 2 ou la moquerie gentille. Faut-il le prendre au 1er degré ou avec davantage de recul ? Je ne sais pas, pourtant le résultat est amusant. Une petite tranche de vie à votre disposition.

 

Sister « ça balance »

 

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19 juin 2008 4 19 /06 /juin /2008 23:56

Voilà un titre bien étrange, je vous le concède (ce mot aussi n’est pas très catholique), il appelle (ohé du bateau !) à quelques explications (vous les avez méritées) pour en savoir plus (oui j’ai eu des promos sur les parenthèses alors il faut que j’amortisse mon investissement) et comprendre le pourquoi du comment de la chose.

 

Oui, je pourrais vous entretenir longuement de la fameuse cravate de notaire, ses us et coutumes, sa pratique que je ne dédaigne nullement, son intérêt à vertu de se substituer aux somnifères et j’en passe. Toutefois, mon propos du jour sera plutôt à caractère gastronomico vestimentaire. Quel rapport avec la choucroute ? Aucun, elle ne sera pas au menu, ne mélangeons pas les torchons et les serviettes.

 

Déjeunant l’autre jour face à un pingouin de bureau (vous savez, la version acclimatée sous nos horizons au néon, le veston au garde à vous et le doigt sur la couture du pantalon assorti), je fus surprise de constater à quel point certains mets présentent une propension toute particulière à se jeter frénétiquement sur cet attribut de l’homme souhaitant afficher son statut social à la face du monde.

D’une poignée d’euros à plusieurs centaines, chacun cherche son symbole et pourtant des destins similaires se jouent sur cette surface soumise à toutes les tentations de salissure, sorte de figure de proue du mâle qui a compris que l’habit fait souvent le moine.

 

Ainsi, l’observation du phénomène permet de constater que l’assaut alimentaire surviendra de préférence juste avant un rendez-vous important, si possible la réunion avec le gros client, l’assemblée d’actionnaires, la négociation d’un emprunt chez le banquier, la convocation chez le chef pour votre évaluation annuelle et j’en passe.

 

Allez savoir pourquoi, certains plats semblent avoir développé une véritable agilité spontanée, presque une stratégie d’attaque en règle pour agresser le pauvre morceau de tissu (aussi inoffensif qu’inutile).

 

Il y a fort à parier que la sauce bolognaise de vos spaghettis va se ruer sauvagement sur vous sans vergogne. Tout comme la vinaigrette de votre frisée aux lardons (hum, la salade hein, pas la dame sur le point de « dépoter le gluant ») ou le gaspacho tapi dans l’ombre.

Ne croyez pas que ce sport de haute voltige n’est l’apanage que des plats salés, votre dessert aussi peut vous attendre au tournant et flinguer en un clin d’œil vos efforts de « beau gosse attitude » par l'arrivée inopinée sur votre meilleur profil d'une "virgule" tenace de chocolat liquide nappant votre glace, tout comme le fera sans plus de scrupules le coulis de fruits rouges. Sans parler du nuage collant que peut créer sur votre plastron l’envol impalpable d’un nuage de sucre glace lorsque vous avez le malheur de souffler (à peine pourtant !) sur votre millefeuille.

 

Si vous ne voulez pas vous contenter vous priver définitivement des plats en sauce pour ne plus manger que des radis beurre, il existe des solutions disponibles :

- oser la serviette dans le col de chemise pour faire barrage absolu (vous serez ridicule, mais c’est efficace)

- oublier la cravate (le risque n’est pas évité, les dégâts seront reportés sur la chemise)

- prétendre que vous êtes en pleine période de jeûne ou suivez un régime macroprobiotique (risqué si votre estomac crie famine et que vous commencez à baver en voyant l’entrecôte dorée à souhait de votre vis-à-vis de table)

- poser un lapin à votre hôte et aller courir dans le parc pour trouver un mensonge à raconter et faire 200 pompes pour expier votre péché (cours Forest, cours !)

- proposer un sandwich (sans mayo) au zinc plutôt qu’un bœuf en daube et une île flottante (en plus, c’est 40 minutes de gagnées)


- laisser votre interlocuteur se tâcher en premier pour y aller de bon cœur ensuite vous aussi (tous ensemble, tous ensemble, ouais !)

- tenter la cravate dite « Borloo » donc déjà sale au départ, ainsi elle ne craint plus grand-chose, mais il faudra penser à en changer discrètement dans les toilettes à la fin du repas pour conserver votre crédibilité (prendre une couleur similaire pour ne pas que la manœuvre soit découverte).

 

Maintenant, vous avez toutes les cartes en main pour faire le bon choix. D’ailleurs, à ce propos, oubliez définitivement les cravates Mickey, vintages, en cuir, ficelles, bariolées, aux formes géométriques bizarres ou tout autre motif douteux et finalement immettable. Soyez sobres, oubliez la cravate autant que possible, c’est mieux, tellement mieux.

 

Sister « pendue haut et court »

 

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12 juin 2008 4 12 /06 /juin /2008 01:06

Juste une petite sélection qui va bien, un best-of sympatoche, une accumulation de conneries qui me font marrer. Bon, faut être un peu geek sur les bords, mais c’est compréhensible par le commun des mortels (du moins je crois).

C’est issu du site Bash.fr, les fautes sont d’origine, j’ai gardé tout en l’état. Just enjoy.

 

#6344 (+) 3152/4052/8 (-)

<ptilu> hep, tu crois que les geek, quand ils meurent, ils vont aller au paradis du geek ? => une espèce de Sillicon Valley dans la plaine d'Hyrule, cablée en fibre optique o/
<Odin> No, quand un geek meurt, il va à la corbeille.

 

#6350 (+) 5889/7051/8 (-)
Ena: Plus tard, j'aimerais ecrire des choses qui donneront des emotions, qui pourront faire pleurer, s'enerver et revolter mes lecteurs....
Pizayolo: Tu pourras rediger les messages d'erreur sur Microsoft.

 

#6341 (+) 1032/3338/3 (-)
<Tom> Depuis, je vis dans la peur...
<Naire> Y'a pire, tu pourrais vivre dans la Creuse

 

#6334 (+) 3989/4775/8 (-)
<Lucius> le Tresor Public c'est le seul trésor que tu cherches jamais mais qui te trouve toujours

 

#6327 (+) 10266/12290/8 (-)
<ed> chuis sur un site d'annonces immobilières
<ed> dans les options de tri, y'a écrit "avec toit"...
<ed> tant qu'à faire j'vais mettre oui

 

#6320 (+) 4259/5099/8 (-)
Matt : mon imprimante : "La cartouche d'impression couleur est probablement presque épuisée."
Matt : "probablement presque"
Matt : rox de la probabilité
Nico : un jour ca te marquera " la cartouche d'impression couleur est probablement presque peut-etre quasiment vide ( ou pas)"

 

#6306 (+) 2285/3771/6 (-) Votre vote (+) a bien été pris en compte. Merci !
<Matdark> Je vais lancer une laverie, un grand bassin, 10 mecs faisant de la tecktonik et beaucoup d'Omo lessive.

 

#6352 (+) 1433/3395/4 (-) Votre vote (+) a bien été pris en compte. Merci !
<calopsfr> hahaha
<calopsfr> dans un reportage sur le terrorisme :
<calopsfr> "ben ouais, moi si on me donne des millions, j'veux bien faire le kamikaze"

 

#6351 (+) -305/2793/-1 (-)
<MegaBGB> C'est dure la vie parfois, ya des jours ou j'ai envie de tout arréter
<Panda> Ctrl+alt+suppr

 

#6369 (+) 434/3292/1 (-)

<ShadoW-> Si j'écrivais un livre sur le régime, ça ferait un gros bide.


#6370 (+) 5625/6733/8 (-)
Mika: Joyeux nowel
Gaetan: ranafout (je suis juif)
Mika: Joyeux ranafout a toi aussi

 

 

Sister « y’a pas de limite à la connerie, mais voir celle des autres nous rassure sur la nôtre »

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9 juin 2008 1 09 /06 /juin /2008 22:39
 

Quelle horreur ! Nous voici revenus sur la planète foot. Le monde s’est arrêté de tourner puisque, pour plusieurs semaines, tout ne tournera plus qu’autour des mecs en short qui cavalent derrière une baballe.

 

Ouf, YSL a eu la bonne idée de casser sa pipe avant la grand messe du ballon roi, rien ne viendra plus gâcher la fête. Footeux de tous les pays unissez-vous et priez pour qu’aucun attentat, ni catastrophe naturelle, ni baril de pétrole à 150 € ne viennent trop vous pourrir votre défilé d’équipes multicolores en vedette au JT de 20 heures.


OK, on va me rétorquer que ce n’est qu’une fois tous les 4 ans et je répondrai : « Et alors ? Le 29 février aussi et on ne fait pas tout ce foin pour un jour de plus, pourtant, ça touche tout le monde ». Il ne faudrait pas oublier que ce n’est qu’un sport et même si les enjeux publicitaires sont énormes, ce n’est pas ce qui arrêtera les massacres, nous sortira du marasme actuel ou stoppera la dégradation de la planète.

 

Vous l’aurez compris : le foot, non seulement je ne l’aime pas, mais en fait je le déteste, je le hais, je l’exècre ! Il va me falloir vivre dans une bulle loin des médias pour ne pas risquer l’indigestion de scores et de pronostics et me contenter de la page économie de ma presse quotidienne. Même les boutiques n’en voient que par les Bleus. Burp.

 

Et comme à toute chose malheur est bon, cela me laissera plus de temps pour poster plein d’articles et tester mes nouveaux rollers (d'occas')... enfin une activité sportive tranquille et garantie sans retransmission télé. Un petit plaisir solitaire (sans les mains) en extérieur et permettant de retrouver un peu de souffle, loin du ballon qui me pompe l’air.

 

 

Sister « et roule ma poule »

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8 juin 2008 7 08 /06 /juin /2008 02:46
… et des insomniaques.

L’autre jour, je vantais auprès d’AnT, les nombreux avantages insoupçonnés de cette figure mythique de la lutte contre le grand banditisme télévisé, j’ai nommé : Derrick.


Quoi ? Qu’entends-je ? Qu’ouïs-je ? Vous ne connaissez pas les vertus hautement thérapeutiques de cette volaille teutonne qui sévit sur nos petits écrans depuis des décennies ? Vous m’étonnez. Nous en sommes peut-être déjà à la douzième rediffusion, vous n’avez donc pas pu passer à côté. À moins que ce ne soit la 15e saison, ça, je ne saurais vous le dire car, à par l’équipe technique, personne n’a, à ce jour, pu raisonnablement témoigner avoir vu un épisode en entier sans plonger dans un profond sommeil, alors toute une saison, vous pensez bien !


Voilà en moins de deux (disons 1,8 ça vous va ? Topez là ! Vous préférez 3 coups de cuillère à pot ? Je dis banco aussi !), vous connaîtrez mon point de vue sur ce personnage aussi étrange que méconnu et dont le célébrissime charisme (proche de celui du bulot bigouden à la morne saison) en a fait s’interroger plus d’un.


La belle histoire commence un jour de « jenesaisquand » lorsque feue La Cinq décida, dans un moment de pure folie (nulle ne dit s’ils avaient gobé des trucs louches ou absorbé des boissons à fort degré d’alcool) toutefois, dans le cadre de leurs programmations franco-allemandes, un beau matin (ou peut-être une nuit) ils ont décidé de nous infliger ce pseudo flic insipide en plein après-midi. La France qui se lève tôt pour travailler plus et gagner des nèfles est donc épargnée par ce fléau. Reste que les victimes de l’inspecteur-mou-du-g’nou sévit sur les ménagères de plus de 50 ans, sur les malades hospitalisés ou alités, le 3e âge et les autres pauvres gens qui n’ont pas les capacités physiques ou mentales pour oser éteindre le poste et ouvrir un bon bouquin.


Plantons le décor. Les scènes en extérieur sont aussi chatoyantes qu’un jour de versement de tiers provisionnel, le ciel est immanquablement plombé et oscille entre le gris, le gris sale, le gris noir fadasse, le sombre, le triste et le « moche-aussi-mais-pas-pareil ». En intérieur, ce n’est pas mieux, les séquences sont toutes aussi déprimantes. Ce qui choque d’ailleurs le néophyte est l’absence de couleurs franches. Ici le marronnasse, le verdâtre et les diverses nuances tristes de tons ternes sont déclinés à l’infini. Rien qui ne pique les yeux au niveau colorama, c’est très soft, carrément austère (comme dirait Paul). On se dit que Valérie Damido et ses couleurs flashy leur colleraient immanquablement une crise cardiaque si elle venait à leur maroufler leurs salons de sa patte décomplexée et de ses pots de peinture qui permettent facilement d’ajuster le réglage votre téléviseur sans avoir à attendre la mire. Hum, la déco chez les Germans people, c’est comment dire… les standards très spartiates des pays de l’Est des années 40. En somme, pas super fun.

Vous allez me dire que c’est glauque et pourtant, cette particularité de quasi monochromie est bien un atout majeur de la série, car les daltoniens peuvent profiter du programme sans complexe puisque leur résolution visuelle est identique à la nôtre. Tout pourrit pareil, c’est pas fantastique ça ?


Parlons un peu du personnage. Histoire de ne pas le louper, ils ont voulu affubler le principal protagoniste d’un imper hors mode dans les tons mastic. Sûrement pour essayer de l’assimiler au célèbre Colombo. Avouez que cela apporte une touche de gaîté sans précédent !


Cela nous amène donc à la deuxième vertu de la série : aucune violence en vue. Calme plat, rien à signaler, tranquille Émile, pépère, pas de vague. D’ailleurs, c’est bien simple, la seule cascade à attendre, c’est quand le héros (hum, un bien grand mot) enfile son fameux pardessus. Ouf ! Que d’émotions les amis !


 

Parfois, quand même, il y a un peu d’action et on peut dire que c’est la récompense de ceux qui n’ont pas sombré avant dans le sommeil, il envoi alors sont fidèle acolyte à la poursuite du malfaiteur. On peut aisément repérer cette scène, car elle est annoncée par la phrase culte : « Cours Harry, cours ! ». Quelle énergie ! Quel suspens ! Oui, maintenant, vous pouvez vous rendormir.


Nouvel avantage, le gars Derrick est rassurant, d’une banalité absolue. Du coup, le péquin de base peut s’identifier sans grand effort d’imagination. Avec ses gros yeux de cocker fatigué et sa tension à 0,5 il n’y a aucun risque pour qu’il s’engueule avec son chef ou ne provoque un esclandre. Il est tout bien politiquement correct, on aurait même du mal à définir l’époque de tournage des épisodes (un indice s’affiche sur votre écran : les modèles de voiture qu’on peut observer par intermittence). Là encore, c’est « dormez braves gens ».


Mais au fait, savez-vous pourquoi ils ne passent jamais deux épisodes à la suite ? Parce que celui qui joue le méchant dans une histoire, sera ensuite utilisé pour faire la victime. Hé oui, il faut vous signaler qu’ils n’ont qu’une dizaine de comédiens à disposition alors il est indispensable de faire tourner en boucle ce petit monde avec une certaine alternance entre les quelques rôles proposés. Du coup, si vous tombez dans les bras de Morphée dès la 5e minute d’un épisode (ce qui est fort probable, voire inévitable) et que vous vous réveillez à la 20e minute du second, vous risquez fort de paniquer en croyant que le mort est devenu le tueur. Risque d’infarctus chez les plus de 75 ans. Voilà pourquoi vous n’aurez pas à craindre ce genre de programmation perturbante. De plus, à quoi bon essayer d’en mettre deux alors que personne n’arrive déjà au bout d’un seul sans roupiller comme un bienheureux.

Je serais curieuse de lancer un petit appel à témoin. Est-ce que quelqu’un ici a déjà pu voir un épisode en entier, du début à la fin, sans zapper et sans sombrer dans le pouvoir anesthésiant de la série ? Nan, vraiment, vous croyez qu’il y en a ? J’avoue être dubitative.


Oui, l’intérêt principal de Derrick est sa propension à vous plonger dans un profond sommeil en moins de temps qu’il ne vous faut pour dire ouf (ou pour prononcer « David Hasselhof » si y’en a qui préfèrent). En fait, il devrait même exister une chaîne spéciale qui ne diffuserait que ça en boucle - avec quand même des pauses (genre « Histoires Naturelles » ou « 30 Millions d’amis » ou encore les reportages terroirs de Pernault) - entre chaque pour éviter l’effet pervers mentionné ultérieurement.

Ainsi, ce canal spécial insomniaque pourrait trouver son public dans les hôpitaux et maisons de retraite, ainsi que dans les établissements proposant des cures de sommeil évidemment. Ah ! La promesse enfin tenue du retour à un véritable repos salvateur, nul doute que l’inspecteur teuton y parviendra sans encombre. Hé oui, Super Derrick est là !


Juste un bémol à ce portrait un peu trop « brosse à reluire », un regret, un réel souci présent trop souvent dans les histoires télévisées du héros : le téléphone ! Mais oui, c’est insupportable, inadmissible, affolant, car cet outil de malheur ne manque pas de retentir avec son bon vieux dring-dring d’antan qui va à coup sûr vous réveiller sèchement alors que vous veniez de piquer du nez dans un gros dodo. Peut-être vous imaginiez vous déjà aux côtés d’Angelina Jolie ou Pierce Brosnan à vivres des aventures merveilleuses et paf ! Téléphone vintage qui couine et bing ! Fini le rêve de star. C’est ballot. Nota bene (à l’attention du monteur) : supprimer cet oiseau de mauvais augure qui fout le boxon.


Je vous le dis tout net, Derrick devrait être remboursé par la Sécu parce que ça permettrait d’éviter la surconsommation de somnifères et il faudrait aussi le décorer d’une belle médaille* pour services rendus à la nation. Grâce à lui, on pourrait diviser par 10 la dose de Lexomil ou de Tranxen. Oh oui, ce personnage est une bénédiction envoyée par Saint Morphée. Alléluia !


Il est même une légende urbaine qui raconte que quelqu’un aurait vu un épisode entier et sans sombrer illico dans le coma temporaire. Pff, les gens racontent de ces trucs bizarres, j’vous jure…

 


Sister « bonne nuit les petits »

 

*Quand on sait que Sarko a gratifié (son ami) le président de Generali, ça fait froid dans le dos ce genre de copinage sans borne.

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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 01:42
 

Dans la série « mes questions à la con », v’là t’y pas que ce soir je m’interrogeais sur un fait de société grave, que dis-je, un sujet brûlant, une énigme encore non élucidée par la science et les types en blouse blanche vachement moins sexy que les infirmières pourtant pourvues des mêmes accessoires ou presque.

 

Attention, question pour un champion : « pourquoi n’existe-t-il que du boudin de porc ? »

 

Bah oui après tout, qu’est-ce qui empêche d’en faire aussi avec du bœuf, de l’agneau ou de la volaille ?

Bon, OK, pour cette dernière catégorie animalière, je conviens que cela serait assez long et trop compliqué de saigner 12 poulets pour n’obtenir qu’un mini boudin antillais.

M’enfin, dans une vache de réforme, doit y’avoir moyen de moyenner à sortir quelques charcutailles… on fait bien du saucisson d’âne, après tout.

 

Ainsi, je profite à nouveau de ma tribune libre pour lancer un appel au peuple (même si on n’est pas encore le 18 juin), car si vous avez dans vos connaissances des bouchers, tripiers et autres trafiquants de barbaque, n’hésitez pas à les questionner, ça m’intéresse.



N’empêche, j’en profite pour signaler une petite différence de sens, un je-ne-sais-quoi qui choque un brin entre l’acception masculine et son « pendant » féminin puisqu’on dit : « tout est bon dans l’cochon » alors que pour elle on opte plutôt pour « qu’elle est bonne cette cochonne ».


Voyez comme ça tient à peu de chose…

 

Sister « cochonne aussi »

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31 mai 2008 6 31 /05 /mai /2008 17:54

 

Êtes-vous prêts à découvrir les chirurgiens du son ?

Serez-vous capables de vous frotter à la découverte d’un univers musical aussi sombre que riche ?

Et si vous poussiez avec moi les portes de leur labo numérique au service de nos oreilles anesthésiées par la FM ?

Suivez donc l’infirmière Sister à travers les méandres d’une production hors du commun (des mortels) pour plonger tout entier dans un monde de musique électronique dont la précision flirt avec celle d’un scalpel des claviers.

 

Voici mon analyse de simple auditrice, sans prétention et avec toute l’honnêteté dont j’ai l’habitude. N’étant ni critique musicale, ni jury d’aucun télé-crochet, je n’utiliserai pas de vocabulaire technique, juste du ressenti, des émotions, de la déception aussi parfois (m’enfin si peu). Ensuite, ce sera à vous de vous faire une idée… et j’espère, de vous régaler aussi de la richesse de ces sonorités inédites.

 


Tranx : Immédiatement, la voix de Ben nous déstabilise, le ton peu être perçu comme étant assez hautain et sa tessiture peu banale donne l’impression étrange d’un lord anglais plutôt énervé en train de vous toiser. Pourtant, on y prend vite goût, un peu comme l’amertume d’une stout dont la saveur vous séduit ensuite. L’expérience est novatrice, donc elle peut surprendre, pourtant, l’incroyable qualité musicale qui l’accompagne est si dense et prenante qu’on se laisse facilement entraîner dans la cohérence de l’ensemble.

Résolument synthés avec une batterie discrète pour ajouter une pointe de relief et quelques accents du désert en plus d’un envol de soupirs féminins pour nous emporter encore plus loin dans cet univers onirique. Dark… but so chic.

 

Digger : L’influence de Depeche Mode est omniprésente sur ce morceau, mais le résultat est beaucoup plus fouillé et évolue bien loin de la naïveté des débuts de la musique électro. Ici on sent la recherche du détail, la précision et la qualité d’un travail minutieux. Le petit rappel très 80 rend hommage aux ainés du genre sans singer ou ridiculiser les standards.

 

Maria : Une entrée en matière légère puis très puissante et résolument « métal » suivie un assagissement pour laisser place à la chanson. L’alternance musique et chant se poursuit tout en évoluant vers les notes graves puis aiguës (un peu dissonantes à mon avis) et retour du « gros son ». En fait, une belle homogénéité dans le traitement de l’ensemble, une maîtrise du chaud et du froid, de la puissance et du soft. Un résultat très efficace et prenant. On y retrouve l’influence (entre autres) de Nine Inch Nails. Elle se place en 3e position dans mes choix.

 

So be it : Globalement, j’y retrouve des accents de Sid Vicious et une guitare inspirée The Cure. La performance vocale pourrait être plus percutante s’il n’y avait pas ces étranges montées dans des tonalités peu appropriées et qui n’apportent rien au morceau. La composition musicale très soignée et évoluant dans un univers radicalement new wave méritait une autre interprétation, le rythme vocal (et surtout certains dérapages récurrents) vient presque totalement briser l’harmonie des sonorités. Dommage. Ce titre garde son potentiel et gagnerait à jouer sur une voix grave et plus homogène.

 

Sedition Monger : D’emblée le rythme de la gratte qui ouvre le morceau nous rappelle l’incontournable « I feel you » de DM et celui de la batterie est radicalement Depechemodienne aussi. Ce titre nous plonge avec délice dans l’emprise noire et suave du groupe. Nettement plus rock électro que d’autres morceaux de l’album, les moins initiés pourront donc commencer par ce titre plus facile d’accès.

 

And the wind blows : Le sample qui nous suit tout au long de la chanson nous rappelle immanquablement un petit air de la série K2000, mais cela n’est qu’anecdotique. Au-delà de ce détail, ce morceau est très construit et d’une grande diversité dans le travail de l’accompagnement vocal. Les deux sont en parfaite symbiose et le tout donne un résultat génial qu’on ne se lasse pas de réécouter. J’adore l’idée de la pause quasi silencieuse avant la dernière minute, puis le redémarrage crescendo agrémenté d’un riff de guitare super efficace et qui apporte un rythme intéressant et un réel plus à l’ensemble.

Sans conteste mon titre préféré pour son accessibilité.

 

This Storm : Une accroche prometteuse, une voix posée et efficace (bien que soient toujours présents quelques énervements étranges). Moins percutantes que d’autres, cette composition n’en est pas moins intéressante.

 

Busy Body: Le rythme d’élocution et la distorsion de la voix sont déroutants, j’avoue que je n’y adhère pas. Pourtant, quelle bonne surprise que de retrouver un extrait de « Devil Destiny » (les aficionados d’Atta Sexden apprécieront l’exercice) dans une version plus lente. Une ligne de basses qui rappelle celles de Massive Attack (Mezzanine) par sa profondeur et ses vibrations puissantes. Les violons qui font leur apparition sur la fin sont pertinents avec l’ensemble.

 

Ice Doll : La voix évolue sur deux registres assez différents et cela peut dérouter un peu. La partie parlée n’apporte pas l’effet escompté, mais le reste l’emporte de toutes les façons. D’ailleurs, l’instrumental qui suit est vraiment d’une qualité impressionnante et me transporte très loin. On y sent une touche de techno rythmée version The Prodigy, en moins survolté quand même. Un morceau très abouti et vraiment construit. Sans conteste celui qui représente le mieux l’univers du groupe, son champ des possibles y est parfaitement évoqué, on se laisse porter docilement dans ces eaux troubles et mystérieuses. J’adoooooore !

 

Bonus Track : Une reprise très intéressante de « Devil Destiny » dans un genre plus planant, l’exercice aurait mérité d’être plus long, car il ouvre encore une nouvelle porte sur l’univers peu banal de Merry Autopsy.

 

Conclusion, avis et autres considérations personnelles : Les influences électro, new wave et parfois techno sont bien présentes, mais largement revisitées, plus élaborées et finissent par restituer une atmosphère propre à ce groupe hors du commun. Oui on sent du Alan Wilder, du Rammstein, du Depeche Mode (bien sûr !) ou du NIN là-dessous, sans pour autant que l’hommage soit pesant ou ne paraphrase les créations des précurseurs du genre. On est bien loin des rythmes binaires des premiers synthés. Là, chaque son est très travaillé, peaufiné à l’extrême.

Les différentes nappes sonores apportent une densité et une profondeur rarissime et nous transportent dans ce monde étrange et fascinant. La maturité, la maîtrise et l’inspiration dont fait preuve le groupe n’a rien à envier à d’autres plus rôdés dans le circuit des maisons de disques.

Franchement, Merry Autopsy, c’est de l’électro en classe 4 étoiles « gold premium », de la haute gastronomie pour vos oreilles exigeantes.

Il est vrai que les prouesses musicales me bluffent davantage que la performance vocale. Il faut dire que je suis assez difficile en la matière. Les titres auraient sûrement gagné en efficacité avec moins d’effets de voix (qui ne sonnent pas toujours juste). Reste que la tessiture est bien celle qui convient à l’ensemble et restitue l’ambiance particulière souhaitée.

Un album que je n’hésiterai pas à recommander, d’ailleurs mon article est là pour en témoigner et que je vous inciterai à commander en direct puisque ces talents sont autoproduits et leur œuvre hautement qualitative ne sera pas laissée aux mains de ces hérétiques de la Fnac ou d’ailleurs.

 

Pour finir en beauté, je vous livre le détail qui tue, the ultimate gothic touch… ouvrez donc le livret intérieur pour une plongée au cœur de vous-même, là où l’osmose est totale… Deep inside.

 

Sister « black is back… and punks are not dead »


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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 00:03

 

Cher Sieur You-du-haut-de-la-montagne,

Veuillez recevoir mes respectueux hommages.  

Vous sachant à la recherche d'expériences novatrices en matière de mode, de froufrous froufroutants et de jupons affriolants, j'ai pris l'immense liberté de vous joindre une photo de chaton lascivement étendu dans un panier d'osier. Je sais, je n’aurais pas dû, mais que voulez-vous, mon trop-plein d’audace m’a fait sauter le pas, oui il fallait oser, je l’ai fait. Pff, même pas vrai ! C'est une vieille blague de 1er avril qui me restait en stock et comme je n'aime pas gâcher...

Hum, reprenons nos esprits. Il n'est point question de bagatelle, car l'heure est grave et l'instant solennel. En pièce jointe (ou photo ci-dessous), vous allez découvrir un truc fou, une découverte inouïe ! Veillez donc au préalable à tenir une posture digne et confortable pour éviter la chute.

En effet, vous aviez émis un jour - en des temps reculés (quoique pas tant que ça) - le secret espoir de voir refleurir peut-être sur nos cous dénudés, le délicat froncement d'une fraise. Point de Gariguette en guise de colifichet, juste le ravissant plissement d'une étoffe cerclant la nuque rosée de nos mâles en quête de séduction. Voilà qui est chose faite. Une version féminine est donc actuellement disponible.

La mode est un éternel recommencement, en voici une preuve formelle qui sent le formol.

 


Vous souhaitant d'en faire bon usage, je tiens à vous informer que le reportage complet se trouve ici  (dans l'émission du dimanche 25/05/08).

Soyons fous, osons claquer une bise sur vos joues velues et d'autres à Madame TopMaud'elle, puisqu'elle le vaut bien. Spécial kacedédi, ouich ouich.

Je vous suis fort reconnaissante de m'avoir accordé l'extrême bonté d'un peu de votre temps précieux à me lire et me permets de prendre congé, sur la pointe des pieds parce que la même chose sur les doigts, c'est vachement dur, si, même que j'ai tenté et c'est tout casse-gueule comme on n’imagine pas.

Respectueusement vôtre.

 

Sister « votre dévouée »



P.S. : Toute ressemblance avec des éléments de l'article du jour de Monsieur Plus est purement fortuit, ce qui prouve donc que les grands esprits finissent toujours par se recontrer.

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21 mai 2008 3 21 /05 /mai /2008 00:34

L’autre jour, j’avais besoin de dénicher quelques voilages puisque mon matou s’amuse encore à faire de la varappe sur mes rideaux. Du coup, je n’ose vous laisser imaginer l’état de mes cache-misères aux prises avec les griffes de la bête.

 

Je me rends donc dans un lieu que j’adore : le Marché Saint-Pierre. C’est comme une grande caverne d’Ali Baba avec des centaines d’étoffes et de tissus, de rubans et de dentelles, de galons et de boutons. Un vrai petit paradis pour accro de la machine à coudre et de l’aiguille (dont je ne suis pas).

Ces rouleaux et divers coupons sont une mine d’inspiration incroyable, j’y laisse divaguer mon imagination au fil des touchers soyeux ou vaporeux.

Aux alentours se trouvent d’autres boutiques, dont une qui vend ce qui ressemble davantage à des déguisements qu’à des vêtements. En descendant à l’étage inférieur, je tombe sur des tenues de danseuses du ventre. J’ausculte, compare, détaille les voiles légers plombés de piécettes pour faire du bruit quand on s’agite avec entrain. Tiens, quelque chose me choque. Dans les pays du Maghreb, il me semble que les femmes rondes sont un gage de féminité et les atouts de la fécondité doivent être mis en valeur par ces foulards chatoyants. Pourtant, surprise, il n’y a que de petites tailles à disposition, des brassières entièrement perlées… mais en bonnet B ! Les jupons légers en taille 38/40 uniquement. Ôtez-moi d’un doute, puisqu’il faut montrer les hanches et agiter l’abdomen abondamment, n’est-il pas contradictoire de réserver ses articles à des filles minces ? J’avoue n’avoir pas bien compris. Les canons de la beauté sont définitivement plus tournés vers la silhouette brindille que vers Les Trois Grâces. Les temps changent, les tailles se serrent et le regard des hommes dans tout ça ? J’aimerais bien en savoir un peu plus de leurs sentiments sur le sujet.

 

Sister « drapée d’un simple voilage blanc »

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19 mai 2008 1 19 /05 /mai /2008 23:51

On savait déjà que le marketing avait ouvertement pour but le fait de nous faire prendre des vessies pour des lanternes et des actrices liftées pour des canons de beauté miraculeusement rajeunies par l’effet magique de crèmes fabuleuses aux vertus innombrables et issues des technologies les plus innovantes. Foutaises ! Et pourtant, parce qu’on aime croire et espérer (c'est dans la nature humaine), bon nombre de gens cèdent aux sirènes et ouvrent sans méfiance leur portefeuille, alors je répète : méfiez-vous et ouvrez les yeux bon sang !

 

Vous ne me croyez pas et pensez que j’en fais des tonnes, que j’abuse carrément, mais pas du tout et en voici la preuve aussi flagrante que le nez au milieu de la figure.

 

En observant les pratiques d’affichage de nos "dealers de mode" parisiens, j’ai constaté de grosses lacunes dans certains décomptes de la part de leurs services communication (et autres agences publicitaires à leur solde). Ainsi, ne vous amusez pas à utiliser les arguments des grands magasins pour apprendre à vos enfants la mesure du temps car vous risquez d’avoir de drôles de surprises…

 

Ainsi, observez ces étranges calculs :

- les « 8 Jours en Or du Printemps » s’étalaient du 21 au 31 mars, soit 11 jours


- les « 6 Jours du BHV » ont débuté le 7 mai et finiront le 24, on compte donc bien 18 jours

- les « 3 J des Galeries Lafayette » commençaient le 21 mars et ont fini le 2 avril, ce qui nous fait carrément 13 jours !



Vous conviendrez comme moi qu’en matière de chiffres, les vendeurs des Galfa sont donc de très gros nullos avec une erreur encore plus monumentale que les autres à la clé ! Et ils n’ont même pas honte d’afficher leur bêtise en 4 par 3 dans le métro et ailleurs. Bah ça va nous faire une belle génération d’ignares cette affaire ! J'aimerais bien pouvoir prendre 3 jours de congés et ne revenir que 13 jours plus tard, enfin, on peut toujours rêver... Ce ne sont plus des ponts, ce sont des viaducs !

 

La seule chose qu’ils maîtrisent, c’est la totalisation de leurs chiffres d’affaires, pour ça, pas d’erreur, le fric rentre largement dans les tiroirs-caisses, malgré la crise du pouvoir d'achat, étrange non ?

Avec tout ce pognon, ils ne pourraient pas se payer quelques cours de soutien scolaire en maths ? Qu’ils se magnent un peu le train, le bac approche…


Sister « le compte est bon »

 

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