Cher Sieur You-du-haut-de-la-montagne,
Veuillez recevoir mes respectueux hommages.
Vous sachant à la recherche d'expériences novatrices en matière de mode, de froufrous froufroutants et de jupons affriolants, j'ai pris l'immense liberté de vous joindre une photo de chaton lascivement étendu dans un panier d'osier. Je sais, je n’aurais pas dû, mais que voulez-vous, mon trop-plein d’audace m’a fait sauter le pas, oui il fallait oser, je l’ai fait. Pff, même pas vrai ! C'est une vieille blague de 1er avril qui me restait en stock et comme je n'aime pas gâcher...
Hum, reprenons nos esprits. Il n'est point question de bagatelle, car l'heure est grave et l'instant solennel. En pièce jointe (ou photo ci-dessous), vous allez découvrir un truc fou, une découverte inouïe ! Veillez donc au préalable à tenir une posture digne et confortable pour éviter la chute.
En effet, vous aviez émis un jour - en des temps reculés (quoique pas tant que ça) - le secret espoir de voir refleurir peut-être sur nos cous dénudés, le délicat froncement d'une fraise. Point de Gariguette en guise de colifichet, juste le ravissant plissement d'une étoffe cerclant la nuque rosée de nos mâles en quête de séduction. Voilà qui est chose faite. Une version féminine est donc actuellement disponible.
La mode est un éternel recommencement, en voici une preuve formelle qui sent le formol.
Vous souhaitant d'en faire bon usage, je tiens à vous informer que le reportage complet se trouve ici (dans l'émission du dimanche 25/05/08).
Soyons fous, osons claquer une bise sur vos joues velues et d'autres à Madame TopMaud'elle, puisqu'elle le vaut bien. Spécial kacedédi, ouich ouich.
Je vous suis fort reconnaissante de m'avoir accordé l'extrême bonté d'un peu de votre temps précieux à me lire et me permets de prendre congé, sur la pointe des pieds parce que la même chose sur les doigts, c'est vachement dur, si, même que j'ai tenté et c'est tout casse-gueule comme on n’imagine pas.
Respectueusement vôtre.
Sister « votre dévouée »
P.S. : Toute ressemblance avec des éléments de l'article du jour de Monsieur Plus est purement fortuit, ce qui prouve donc que les grands esprits finissent toujours par se recontrer.
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