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Aujourd’hui, j’ai appris la mort d’une « collègue de mes nouvelles collègues ». Inutile de vous préciser que je ne connais cette dame ni d’Eve, ni d’Adam. Elle était gravement malade, absente depuis près d’un an. Bref, pour elle le voyage s’arrête là. Ainsi va la vie, quand la vie s’en va.
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Au boulot, celles qui la côtoyaient régulièrement, nous ont annoncé qu’elle sera enterrée demain. A ce moment, ma collègue (qui la connaissait finalement très vaguement aussi) fait un drôle de parallèle : « Tiens, c’est bizarre, ils avaient l’habitude de manger tous ensemble le mercredi, et ce mercredi là, ils seront en train de la mettre en bière ».
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Du coup, je n’ai pas pu m’empêcher d’ajouter : « oui, cette semaine ils boiront un dernier coup à sa santé et le mercredi suivant, ils retourneront lui rendre visite et s’organiseront peut-être une pierrade en sa compagnie ».
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Bon, je dis pas, c’est loin d’être d’une grande finesse car, encore une fois, j’ai donné dans le trash et sans ménagement. N’empêche que ma connerie a bien fait marrer la galerie et que cela a permis de détendre l’atmosphère qui avait été plombée d’un coup par la mauvaise nouvelle.
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Et pour les sinistres, les outrés et les pète-sec, j’aurai juste ces quelques mots d’Alain Chamfort : « Souris puisque c’est grave, seules les plaisanteries doivent, se faire dans le plus grand sérieux… puisque c’est si grave, souris un peu ».
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Sister « tombale rime aussi avec casse-dalle »