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22 juin 2010 2 22 /06 /juin /2010 23:52


Histoire de ne pas totalement livrer mon site aux turpitudes de mon âme et à mon intégrale dévotion mentale à cet homme qui chamboule mes pensées et le reste, je vais mettre un petit article différent. Oui, ce n’est pas parce qu’il hante mes jours et mes nuits que je dois laisser mes émotions vampiriser cet endroit par son regard si doux et son sourire enjôleur. Non, ce ne serait pas raisonnable alors je vais opter pour l’intermède musical (c’est de saison).

 

Tant que je ne serais pas capable d’insérer une piste audio sur mes pages, vous n’aurez pas l’opportunité de connaître le son de ma voix, juste poursuivre le rythme de mes phrases.

 

Ainsi donc, j’avais cela dans les cartons depuis des lustres, mais ma cops qui m’a devancée, alors je lui rends hommage au passage.

 

Le thème du jour est : « quel est mon mot préféré ? » et « quel est celui que je n’apprécie pas ? ».

 

Comme je suis une épicurienne, je ne vais pas « garder le meilleur pour la fin », au contraire, je vous gratifie directement de mon favori. Il s’agit du mot « califourchon ».

Déjà, parce qu’il qualifie une posture ludique à tout âge et qui se pratique de la façon la plus innocente à la plus hardie.

Ensuite, parce qu’il sonne tellement français ! Il est un peu improbable par son étymologie et en prime il a laissé sans réponse mon appli’ iPhone Larousse qui n’a même pas daigné en signaler l’existence.

Vous ne trouvez pas qu’il semble danser quand on le prononce ? On a envie de le susurrer au creux de l’oreille. Juste assez complexe et énigmatique comme j’aime.

 

Maintenant, celui qui ne recueille pas mes faveurs. Il s’agit de « subterfuge ».

Il est flagrant qu’il a une connotation négative et sonne affreusement mal, on est obligé de postillonner en le prononçant.

C’est un peu l’ancêtre de « loucedé » mais avec une idée plus mesquine derrière.

 

Je trouve qu’on en apprend beaucoup sur la culture ou le niveau social des gens lorsqu’on les écoute ou qu’on les lit. Les mots nous parlent au-delà du sens propre qu’ils portent.

 

Une mauvaise parole peut faire plus de dégâts qu’une blessure physique.

Un compliment ou un encouragement peut sauver une vie.

 

Les mots sont la gymnastique de mes neurones et j’apprécie de jongler entre argot et langage soutenu, je jubile à la lecture d’une pensée exprimée dans un phrasé élégant, j’kiffe trop sa race une tournure de phrase bien sentie. Ce sont les gourmandises dont mon esprit se régale.

 

Et vous ? Quels sont ceux qui vous plaisent ou vous débectent ?

 

 

 

Sister « qui voudrait bien prendre des leçons particulières avec un certain pro de la com'»



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21 juin 2010 1 21 /06 /juin /2010 23:17

 

La “faim” justifie les moyens…

Aux grands maux, les grands remèdes…

Et tutti quanti…

 

Vous l’aurez compris, maintenant que je suis au taquet, il va falloir que je passe au braquet supérieur, que j’aille au front, que je monte au filet, en clair, que je brise la glace avec un peu plus de conviction que par un simple bonjour timide et bafouillant.

C’est le problème avec les meilleures drogues, elles procurent immédiatement un phénomène d’addiction et là, il est clair que je suis déjà bien accro.

 

Bon, j’hésite à vous raconter la suite parce que vous allez me prendre pour une psychopathe, une fille calculatrice et froide, prête à tout pour en savoir plus, beaucoup plus, une sorte de mante religieuse en somme.

Non, je rassure tout le monde, je ne suis pas une prédatrice, mais curieuse oui, pas d’une façon malsaine, plutôt par défit, comme une manière de découvrir l’autre pas à pas, une sorte de jeu de piste.

Oui, j’assume cette volonté d’aller grappiller quelques informations, mais sans que cela devienne une mise à plat totale et chirurgicale de sa vie, son œuvre, l’avouable et le reste. Juste de quoi satisfaire mon envie de me rapprocher un peu de ce qu’il aime, de son parcours, de son environnement et de qui le rend différent.

 

Après « Les Experts Las Vegas, Miami, Manhattan », voici en avant-première : « Sister mène l’enquête ».

 

Si les pros du labo cherchent d’infimes traces sur les scènes de crime, je vous assure qu’on sème tout autant de poussières de notre vie un peu partout et qu’il n’est pas nécessaire d’être détective privé pour reconstituer une partie du puzzle. Il suffit de peu de choses finalement.

J’ai remonté la piste, comme une pelote qu’on déroule et j’ai appris quelques bribes de sa personnalité, peu, juste assez en fait. De quoi apporter de l’eau à mon moulin et à ma bouche. Pas question de lever le voile intégralement, de tout détailler comme si je devais écrire sa biographie, juste de quoi me conforter dans l’idée qu’il mérite vraiment que je m’intéresse encore plus à son cas… mais en vrai, sans avancer masquée, cette fois, que ce soit au grand jour et sans détour.

 

Il est apparu ce midi, quelques minutes après notre arrivée et je n’étais pas du tout dans la ligne de mire idéale, dommage. En prime, il était divinement vêtu, ah oui vraiment ! D’une élégance à tomber en pâmoison illico !

Un trench court, une chemise de belle facture et un petit gilet de costume qui lui donnait une classe très raffinée. A croquer ! Pourtant je n’ai pu le dévorer des yeux. Cruelle est la vie parfois.

Au fait, je sais maintenant pourquoi il a un physique si parfait à mon goût et des fesses si impeccablement galbées, mais je n’en dirais rien, c’est « private ».


2009-09-25 050

 

Sauf que le plus dur reste à faire. Attirer son attention, capter son regard, troubler un peu sa quiétude, lui faire comprendre que sa présence agit sur moi d’une façon curieuse et tellement agréable.

Oui, mais comment ? Cette question me taraude, m’obsède, me ronge aussi. Il doit bien exister un moyen subtil et efficace. Je ne veux pas débarquer comme un chien dans un jeu de quilles. Ce serait le plus sûr moyen de le faire fuir.

Provoquer l’évènement, trouver le fait générateur ou oser carrément l’approche frontale. Pas simple, je cogite non stop et les hypothèses qui en ressortent ne me satisfont pas. Il me faut trouver le sésame, le petit plus, allumer l’étincelle qui met le feu aux poudres. Pourvu que ce ne soit pas un pétard mouillé… Ah oui, je suis un peu défaitiste parfois, question de lucidité aussi, soyons raisonnables.

 

Il doit exister un moyen, je vais m’employer à le trouver. Ah si seulement je pouvais simplement aller vers lui, le regarder droit dans les yeux, prendre sa main et l’emmener. La vie ferait le reste…

Faut que j’arrête de me faire des gros films de mytho surtout, ça me simplifierait l’existence. En attendant, je cogite, j’hypothèse, je carafone, je me turlupine, je triture, j’échafaude, je soupèse, je m’embrouille, je rêve…

 

Sister « même la musique de sa voix m’enchante »

 


"On dit que le désir naît de la volonté, c'est le contraire, c'est du désir que naît la volonté. Le désir est fils de l'organisation." (Denis Diderot)


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17 juin 2010 4 17 /06 /juin /2010 01:42

Quand on dit que la réalité dépasse la fiction, ce n’est pas une blague ! Si j’avais voulu le faire exprès, je n’aurais pas pu tant les coïncidences sont importantes et troublantes. A la lecture de ces lignes, vous allez sûrement vous dire que je bluffe, que j’en fais des tonnes ou même que je suis totalement mythomane, pourtant il n’en est rien. Tout est vrai, doré sur tranche.

 

Voici donc sans plus attendre, la suite haletante des aventures de Sister au pays des beaux gosses.

 

Midi tapante, échange de mails : « ready to go? », « so, go ! ».

Faux départ, Super Collègue veut passer par les toilettes. Ok, c’est bon, direction réfectoire.

Nous cheminons tranquilou, entre l’usine et l’espace vert, croisons peu de monde, il y a du vent et un soleil timide.

Montée des marches en rigolant. Le collègue escorté par ses deux bodyguards blondes.

Arrivés en haut, quelques pas, puis quart de tour à gauche, derrière le mur sur lequel se trouve un distributeur antimicrobes vers lequel je tends instinctivement la main. Mon bras est encore à l’horizontale lorsque je tombe nez à nez avec « l’objet du désir ». Oui, lui-même, juste là, devant moi, au bout de mes doigts, presque à moi.

Je le regarde avec un air presque aussi ahuri que lundi, éberluée et presque incrédule.

Il me dit spontanément bonjour, je lui rends la pareille en bafouillant, presque aphone et le regard plus admiratif que celui de Bernadette découvrant la Vierge.

Lui, ici, si proche, je ne pouvais en espérer tant.

Je suis totalement transportée en une fraction de seconde et ma collègue s’amuse de mon brusque changement de comportement. C’est plus fort que moi, je ne maîtrise rien en la matière. Je perds pied et viens de plonger dans un univers parallèle où se mêlent mon paradis onirique, la fascination de cette réalité palpable (ah si seulement !) et feu d’artifice de questions, d’hypothèses et de scénarios du plus idyllique au plus noir.

J’ai envie de tout, des ailes semblent m’avoir poussé dans le dos, mais je ne suis plus capable de rien, mon corps est inerte. Transportée par l’euphorie, paralysée par le trac. Enfin, c’est même plus fort que ça, c’est au-delà, vraiment inexplicable en fait.

L’impression que mon esprit est tout entier absorbé par sa présence. Un peu comme un papillon est attiré par la lumière… somebody has to shine for me…

Étant pourtant consciente de cet état de fait, mon comportement est indépendant de ma volonté, j’ai à nouveau perdu le contrôle. L’analogie la plus juste tiendrait à dire que je suis purement et simplement hypnotisée par son regard et son sourire. La vision est si irréelle que j’ai toutes les peines du monde à me persuader que je ne suis pas au cœur d’un de mes fantasmagories mentales.

Mon esprit cartésien a disjoncté jusqu’au dernier neurone et je me sens impuissante, vidée de mes forces physiques alors que mon moral est dopé par une surdose de dopamine, je suis en pleine euphorie. Immédiatement, j’ai perdu tout sens commun et suis passée en pilotage automatique. Seules les fonctions vitales sont assurées, le reste, c’est au petit bonheur la chance sur les réserves restantes. D’ailleurs, ce midi, j’ai pu observer à bonne distance, son profil droit, qu’il a tout aussi charmant que le gauche en fait. Mais j’ai eu bien du mal à avaler quelques bouchées de mon plateau et tout me semblait insipide à l’extrême.

Mode binaire on.

Le palpitant au taquet, le souffle un peu court et le cerveau en roue libre. Je plane.

C’est aussi pour cela que je redoute (tout en la souhaitant) l’épreuve du brisage de la glace, la phase de contact « post bonjour ». Cette perte de contrôle me permettrait-elle de tenir une conversation, même brève ou basique ?

Disons que le sentiment que ça me donne, rappelle la sensation de l’ivresse, l'impression de flottement. Joli flou artistique de mes sens chamboulés.

 

Pourtant, en étant plus prosaïque, je dirais qu’il est beau (du moins selon mes goûts), certes, mais cela n’explique pas tout, puisque je ressens comme une attirance spirituelle. Le trouble est si intense qu’il me submerge et m’emporte.

On dit que les yeux sont les fenêtres de l’âme, alors je crois que la mienne a plongé dans les siens sans autre forme de procès. J’aime cette douce sensation et même les risques qu’elle comporte, qu’importe, pourvu que ça me transporte.

 

Dans cette escalade de l’approche et de la rencontre, je me demande de quoi sera fait demain, si la chute sera brutale ou l’ascension encore plus vertigineuse. Je le souhaite vivement, j’aime les challenges. Son visage est accroché dans ma mémoire aussi sûrement que celui du Christ sur le suaire.

 


Sister « lost in space »

 

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16 juin 2010 3 16 /06 /juin /2010 02:00

Je parie qu’en arrivant ici, vous venez chercher la suite des épisodes précédents. Hé hé ! C’est pourtant vrai que ce genre de rebondissement est furieusement addictif, j’en suis la première convaincue. D’ailleurs, vous attendez tous un truc, un seul… l’ai-je revu ?

Pas la peine de minauder, la réponse est oui. Oh que oui !

Vêtu d’un pantalon en toile denim foncée et d’une veste sable bien ajustée (genre lin et coton, un peu saharienne) qui mettait admirablement en valeur son remarquable postérieur… j’ai adoré observer son profil pendant qu’il se servait en moutarde et condiments. Miam ! Mais la cerise sur le gâteau n’est pas là, vous n’imaginez même pas. Il portait une chemise blanche… enfin bien plus que cela ! Le tissu était à la limite de l’évanescence, d’une finesse et d’une légèreté incroyable, à peine l’opacité d’une mousseline, j’ai cru être en plein fantasme en observant l’incroyable étoffe. Il m’a fallu faire preuve d’une force de caractère hors du commun pour ne pas rester scotchée à son poitrail à peine masqué par la divine transparence de ce presque rien sous la veste. Il a incontestablement un goût très sûr pour s’habiller et me faire chavirer par la même occasion. L’apercevoir est comme une gourmandise, on ne s’en lasse pas. Perso, je fonds totalement dès qu’il se trouve dans mon champ de vision.


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Il va falloir que je tente le super banco, que je me risque à approcher l’objet du désir, franchir l’incroyable canyon de timidité qui me sépare de lui et me prendre un gros râteau au passage aussi, car il faut que j’envisage cette éventualité plus que probable.

 

N’empêche que je crève d’envie de briser la glace, de tenter la petite phrase qui dit tout sans rien révéler. Le regard qui offre un cœur sur un plateau, une naïveté dorée sur tranche, une part de moi que je cache loin, tapit au fond, là où rien ne bouge depuis longtemps.

C’est pas gagné c’t’affaire... Autant, pour y aller cash, je sais faire, mais jouer sur du velours c’est une autre paire de manches. Sans parler de l’approche diplomatique, là il va falloir que j’apprenne à causer le politiquement correct si je ne veux pas me retrouver sur le carreau avant la deuxième réplique. Bigre ! Qu’est-ce que je vais bien pouvoir avancer comme argument pour susciter l’intérêt, le mystère et le tout en instaurant un climat de confiance ?

Faut quand même pas oublier que je ne le connais ni d’Eve, ni d’Adam le bel Apollon et que je n’ai pas le physique d’Adriana non plus. La beauté intérieure c’est une chose, mais ça ne se mange pas en salade. Même si je gagne un peu à être connue, ce n’est pas un argument de vente que je peux mettre en avant. D’abord, y’a déjà mes pare-chocs en avant et justement, ça peut être intimidant et pour ma part, je n’ai pas envie d’être résumée à ce que j’ai entre le menton et le nombril.

 

Trouver une réplique pour aborder un type que je ne connais pas du tout et dont je ne sais rien, ça ne me fait pas peur, mais là, lui il m’impressionne et ça change totalement la donne. Je sens que je vais bafouiller, perdre mes moyens, m’humilier peut-être aussi. Punaise mais j’ai 12 ans ou quoi ?!?! On a l’impression que je suis une gamine qui balise pour sa vraie soirée d’ado et renie d’un bloc les boums version Bisounours.

 

La nuit porte conseil, je verrai bien demain. Oups ! Moins de 4 heures de sommeil, je ne vais pas être fraîche moi encore. Pas grave, j’ai une motivation, une étincelle qui brille, un bel espoir qui me porte. Ca vaut bien une quasi nuit blanche. Je vais toutefois tenter de l’inclure dans mes rêves, vivre de façon onirique ce que j’aimerais voir se matérialiser « en vrai » et croire, oui croire que je peux, qu’il le veut, c’est mon vœu.

 

Do I need to place my heart, in the palm of your hand? Before I could even start, to understand…

 

 

Sister “only when I lose myself”

 

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14 juin 2010 1 14 /06 /juin /2010 23:25

L’histoire est toute fraîche, elle m’est arrivée ce midi. C’est dire à quel point je suis encore un peu sous le choc, mais rassurez-vous, c’est pour la bonne cause pour une fois.

 

Petit résumé des épisodes précédents déjà pour situer l’action, le contexte, puis le cœur de l’histoire, bref, ménager un peu le suspens.

 

Épisode 1 :

Avec ma collègue favorite, chaque midi à la cantoche, nous nous adonnons à notre sport préféré (après celui qui se passe à l’horizontale, mais là on pratique chacune de notre côté), à savoir : mater les mecs, commenter, classer. Bon, on s’est mis en mode binaire (donc blonde attitude) : y’a les « beaux gosses » et les autres. La coquine est une gourmande, elle a fait son choix et a jeté son dévolu sur celui que nous avons baptisé « cul plat » (on devinera aisément pourquoi) et « capuche » (fastoche aussi). Elle les aime plutôt velus et est accro aux yeux bleus, sauf que ces derniers ne répondent pas dans ce critère. Oh, vous connaissez l’adage : « le cœur a ses raisons, que la raison ignore ».

De mon côté, jusqu’à présent, sans dire qu’il n’y en avait pas de « correct » aucun n’avait retenu mon attention. Il faut dire qu’avec moi c’est ultra simple : le verdict est sans appel, c’est oui ou non, y’a pas de « peut-être » en la matière. Feeling total ou néant absolu, aucune demi-mesure.

Chaque repas était l’occasion pour elle de guetter ses préférés, mais je ne trouvais pas chaussure à mon pied et finissait par les observer sans trop de motivation, un peu blasée. Manque de relief, de piquant, pensais-je.

Sauf qu’un jour, oui un jour, dans la file d’attente… gloups ! Un coup de coude à la cops et je lui désigne discrètement un mec qui là, me tape totalement dans l’œil. Oui, bof, pas à son goût. Tant mieux, y’aura pas rivalité. Quoique je ne « chasse » pas au bureau, trop risqué.

D'ailleurs, ma théorie en la matière est : ni au travail, ni dans l’immeuble, ni avec des amis de la famille. Car ce sont à chaque fois des situations où la fuite n’est pas possible ou franchement compliquée. Trop de risques et pas d’échappatoires, à éviter absolument.

Revenons à nos moutons, ou plutôt à nos mâles favoris.

Ravie - et aussi quelque part rassurée - d’avoir « mis la main » (très virtuellement, ce qui est dommage d’ailleurs) sur un spécimen collant très bien à mes critères, je me suis mise à le chercher du regard dans la foule des affamés (n’en suis-je pas un peu une moi-même en la matière, je vous laisse seuls juges). Cela mettait un certain attrait à nos pauses déj’. Enfin une occasion de ne pas parler des problèmes du quotidien. Petite bouffée d’oxygène entre deux galères à résoudre.

 

Épisode 2 :

Un soir, la collègue partie en déplacement, je sors du bureau avec des chefs et une autre fille de l’équipe qui proposait de nous avancer en voiture jusqu’à la gare. En sortant, stupeur et tremblements ! Mon « chouchou » qui sortait aussi et prend la direction opposée (vers le poste de garde). Hum, charmante vision pour agrémenter ma soirée. Le temps que l’on fasse le tour du carrefour, je le vois réapparaître avec une petite valise. Il va aussi à la gare, mais nous sommes déjà 5 ans le monospace. J’ai des scrupules, mais ne peux rien changer, ce n’est pas mon véhicule.

On le retrouve en train d’acheter un billet transilien au distributeur. Arf, voilà qui gâche mon plaisir. Il y a fort à parier qu’il ne s’agissait que d’un consultant, un mec venu en formation ou autre mission ponctuelle et qu’il s’en retourne chez lui pour toujours. Déçue à mort, je suis.

Bon, je m’arrange pour monter dans le même wagon que lui, toujours avec les chefs qui racontent leur vie que je n’écoute pas, trop absorbée dans mes pensées. Apercevant sa nuque quelques rangées devant. J’imagine, j’échafaude, je fantasme un peu aussi.

Je descends à Auber… il continue. Ok, c’est clair, il va a gare de Lyon et repart pour la province, je ne le reverrai plus. Snif, tristesse, espoirs déchus… the story of my life

En effet, plus personne à la cantine les jours suivants. Je ne regarde même plus les autres. A quoi bon. Je dois tirer un trait sur celui que j’aurais aimé tirer tout court. Rhôô, oui, c’est pas très girly comme terme, mais les fesses sont là. Euh, les faits sont là. J’avais craqué sur lui. C’était furtif, ça restera virtuel.

 

Épisode 3 :

L’intérimaire me dit qu’il avait une allure de rugbyman avec de grosses cuisses moulées dans son pantalon. Ah bon ? Je n’avais pas fait attention, la seule fois où j’ai pu entrevoir cette partie de son anatomie, il portait justement un vêtement ample en lin mélangé vert kaki.

L’une des chefs (femme) avec qui j’avais voyagé dans le RER me dit qu’il est sûrement gay parce qu’elle est persuadée de l’avoir vu porter un pantalon trop féminin pour lui. Mais qu’est-ce qu’elles ont toutes à lui mater les guiboles comme ça ?!?!

Je ne tiens aucun compte de son argumentaire. Cette nana a un physique et une dégaine de camionneuse. De dos n’importe qui dirait que c’est un mec, alors ses allégations en matière de drague masculine ne me font ni chaud ni froid, ça ne vaut pas un pet de lapin.

Bref, entre propos étranges et entreprise de dévalorisation en règle, je les ignore et reste fixée sur mes propres images mentales.

Oui, c’est pathétique de se faire des films comme ça, en 5 minutes et de cultiver ensuite une sorte de nostalgie pour quelque chose qui n’est pas arrivé, un non-événement. Tant pis, c’est ainsi que je fonctionne, je ne vais pas me rebooter ou me reformater à mon âge. J’apprends à vivre avec, c’est aussi ça l’acceptation, l’accord avec soi-même.

 

  P1080566 bis

 

Épisode 4 :

Ce midi, lundi pluvieux, direction le self. On papote de tout et de rien avec ma pote polonaise et son binôme de taf (un gars bien : discret, gentil, efficace, marié). Je suis tournée vers eux dans la file d’attente, voyant les salariés venir grossir le rang et là, d’un coup, il apparaît bronzé, souriant (la version Ultra Bright, si si, le truc de ouf qu’on ne voit que dans les James Bond) et là je pique un fard comme jamais ! Je suis devenue pivoine ou livide, je n’en sais rien, mais il est clair que j’ai changé de couleur. Mes collègues se sont immédiatement retournés vers lui, croyant que j’avais eu une apparition ou autre truc louche.

Sans bluffer, mon cœur s’est immédiatement mis à tambouriner de façon anarchique, irraisonnée. Je crois que j’aurais été plus placide si on m’avait annoncé que j’avais gagné au Loto ou qu’un admirateur anonyme avait remplacé ma Corsa par une Aston Martin DBS. Clair, je suis littéralement tombée de l’armoire. Je ne m’attendais tellement pas à le voir là, surtout presque face à moi, splendide, appétissant, renversant.

Moi qui aime garder le contrôle en toutes circonstances, là j’avoue avoir été totalement prise de cours, déstabilisée, soufflée.

 

Épisode 5 :

De façon à peine calculée, nous nous sommes arrangés pour quitter les lieux en même temps que lui et là, dehors, il tombe des hallebardes, le genre de très grosse averse qui passe, mais ne dure pas. Nous sommes donc restés quelques minutes sous le porche à attendre que le vilain nuage passe son chemin.

Il était à quelques mètres de moi, chaleur !… D'ailleurs, j’ai filé ma veste à ma collègue qui avait froid alors que j’avais l’impression d’être en ébullition. Caliente !

Heureusement qu’il y avait l’air frais de cette pluie bienfaitrice, sinon j’aurais risqué la syncope.

Comment dire… que ce soit ses cuisses, sa tenue, son regard pétillant, tout tout tout me va. Faut rien changer là. Je garde l’intégrale en l’état.

Il parlait avec d’autres de son service, je sais maintenant (de ce que j’ai pu capter tout en continuant à papoter avec ma cops’) qu’il s’appelle Thomas et qu’il était en déplacement en province (et non l’inverse de ce que j’avais imaginé).

Il y a une sorte de douceur, de confiance sans arrogance qui se dégage de lui, un côté affirmé, mais sur la réserve, un genre de sagesse délicate dans une enveloppe virile. Je n’arrive pas vraiment à expliquer le truc. C’est une forme de charisme qui me chamboule.

 

Durant l’après-midi, j’ai eu bien du mal à me concentrer sur mon boulot, mais bon, je suis consciencieuse, alors j’ai pris sur moi.

En revanche, en sortant, j’avais encore des étoiles plein les yeux. Je me suis rendue compte que je bloquais sur une page de mon bouquin, mes yeux ont parcouru les lignes, mais le cerveau n’enregistrait rien, trop occupé qu’il était à refaire tourner le film de ces instants volés.

 

C’est bizarre quand même. J’ai affronté des humiliations, des agressions et autres joyeusetés de la vie avec plus de dignité et sans sourciller alors que là, j’étais tremblante comme une midinette.

Il est clair que les rencontres programmées, décalées, déjantées ou décomplexées, je gère sans problème. Mais ce cas de figure, que dalle ! Pas vu venir celle-là. Drôle de situation. Étrange réaction de ma part.

 

Inutile de vous dire que j’ai furieusement hâte d’être à demain… je sens que mes jambes risquent de flageoler un brin si je le croise de nouveau. Mais quelle satisfaction pour les neurones. Qui sait, un jour peut-être, j’oserai…

 

Sister « charmed as never »

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13 juin 2010 7 13 /06 /juin /2010 22:26

Oui, ok, je vous entends d’ici dire (ou médire) :

« pff, mais ça fait presque deux mois qu’elle n’est pas venue »

« clair, elle nous abandonne »

« visiblement on ne compte plus pour elle »

« laissez tomber ses fans comme ça, c’est inhumain »

« bah il est presque mort son blog, à quoi bon »

« je pense qu’elle n’a plus d’inspiration, c’est foutu »

« mais qu’est-ce qu’elle fout ? »

« aucun signe de vie depuis des lustres, ça sent l’sapin »

« plus la peine de laisser de com’, elle n’y répond pas »

« mais qu’est-ce qu’elle fout, elle aurait une sociale maintenant ? »

« il paraît qu’elle s’est fait un compte Facebook, sous pseudo, bizarre »

« je me demande si elle reprendra son site un jour… »

 

Je vous comprends, c’est moche et je ne suis pas fière de n’avoir pas alimenté mes pages depuis si longtemps, pourtant ce ne sont pas les idées qui me manquent, juste un peu le temps et le moral aussi. Vous finissez par vous en douter, c’est encore une histoire de boulot qui se passe mal. Décidément je suis asociale, c’est officiel, je n’aime pas les gens avec qui je suis censée travailler, ni les méthodes en fait. Va falloir que je pense à créer mon propre taf un jour...

 

Mais je compte bien reprendre mes activités numériques, parce que ça me manque,  parce que ça me ronge de laisser tout ça à l’abandon, parce que j’en ai furieusement envie aussi.

 

D’ailleurs, je me demande si je vous ai manqué ? Un peu, moyennement, à la folie, pas du tout ?

 

Histoire de reprendre en douceur, je vous propose une petite devinette. A votre avis, qu’est-ce que cette chose ? Et quel en est l'usage si vous le connaissez (je vous aide, ça sert à plusieurs choses).

 P1080557

 

Un indice s’affiche sur votre écran : « ce n’est pas la caillasse de Roger ».

 

Non, vous ne rêvez pas, je suis là et bien là, ça va saigner ! Faites chauffer les com' !!!

 

 

Sister "born to be wild"

 

 

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19 avril 2010 1 19 /04 /avril /2010 00:09

Ce matin, j’ai sacrifié ma sacro-sainte grass’ mat’ dominicale pour me risquer dans un temple du bricolage et suis allée au Roi Merlin. Nan, nan, ne riez pas, vous n’imaginez même pas le nombre de gens qui le dénomment ainsi. Perso, ça me fait marrer.

 

La problématique est simple, le papier peint qui était d’origine dans ma salle de bain est parti en sucette. Normal, ce n’est pas l’idéal dans ce genre d’environnement. J’ai donc tout arraché dans le but de mettre de la peinture. Ma quête du jour était donc de trouver une teinte sympa.

pantone


Pas de problème pour trouver le rayon, y’en a sur 3 courtes rangées, mais une fois devant les pots alignés, c’est la cata ! Un bordel là-dedans ! Tout est mélangé avec aucune organisation de l’offre, aucune logique dans la disposition des bidons. Le boxon partout, on n’y comprend rien, je suis paumée et en train de commencer à m’énerver. J’attrape un vendeur à gilet vert et lui demande où sont les peintures pour pièces humides. Je venais de passer devant, c’est dire si c’était flagrant. Je constate qu’il n’y a qu’une demi-douzaine de teintes proposées et que les pots sont mélangés avec d’autres pour « murs et boiseries » (appellation stupide s’il en est) et dans une seule contenance.

Il n’y a pas le moindre nuancier disponible, juste des prospectus avec quelques couleurs de telle ou telle marque.

 

Je retourne voir le vendeur en lui demandant s’il peut commander une nuance qui m’intéresserait.

« Elle n’existe pas cette teinte dans la version salle de bain »

« Ah bon ? Mais c’est mentionné nulle part ! »

« Oui, mais je peux vous la préparer, ça fait 35 € »

« Hein ? Euh, mais c’est 20 % de plus cher que le prix d’origine ! Bon, bah j’vais réfléchir ».

 

Je suis sortie illico de ce fourbi mal foutu.

Bilan : chez Leroy Merlin, à part les vendeurs qui font des efforts, c’était crade, décati, désorganisé, avec un choix faiblard et c’est surtout incroyablement bordélique. Pas prête d’y remettre les pieds…


 

Sister « accroche-toi au pinceau, j’enlève l’échelle »

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6 avril 2010 2 06 /04 /avril /2010 23:58

Ma collègue pénible est en vacances cette semaine. Ô joie, ô bonheur pour mes oreilles. Les boules Quiès sont en RTT dans le tiroir du bureau, c’est cool pour les esgourdes enfin libérées de leur cônes de silence*.

 

Manque de bol, une nouvelle, qui n’a pas encore de place fixe puisqu’elle apprend le job avec les « anciennes », en profite pour squatter la place libre. Pff, fichu open space, jamais tranquille. C’est une jeune black arrogante et déjà pimbêche du haut de sa vingtaine d’années.

 

Cela fait une bonne heure et demie qu’elle essaye de brancher son laptop. En vain.

Elle ne me demande rien, je n’interviens pas.

Finalement, elle me pose la question fatidique pour savoir pourquoi elle ne peut pas insérer son ordi dans le socle présent sur le bureau. Immédiatement, je lui fais voir que ce n’est pas du tout le même modèle et qu’elle n’arrivera à rien, les prises ne sont pas compatibles. Pauvre fille qui ne voit même pas que les fiches sont totalement différentes… Même la taille de la base est largement plus grande que son ordi, mais ça ne semble pas la choquer.

Après 30 bonnes minutes de plus à bidouiller je ne sais quoi, elle se décide à appeler la hotline. « Oui, j’essaye de me brancher à un poste fixe mais ça marche pas ».

Argh ! Visiblement, pour elle, le fait que le socle du portable soit branché au réseau  et à la prise murale suffit à en faire un poste fixe… ils ne sont pas dans la merde les types de l’informatique… je les plains déjà. Elle sort un laïus tout aussi incohérent avec des histoires de batteries, de cadenas, d’écran noir et j’en passe. Du coup, le service dépannage va la rappeler… ou pas ! A leur place, je n’aurais pas envie de me coltiner un boulet pareil et j’aurais sûrement botté en touche moi aussi.

 

La semaine va être longue…

 

Sister « ne quittez pas »

 

 

*petite référence à "Max La Menace" pour les adeptes de la série.

 

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28 mars 2010 7 28 /03 /mars /2010 18:31
Non mais franchement, ça fait des dizaines d’années qu’on nous rebat les oreilles avec cette connerie d’heure d’été (alors qu’on vient juste de passer au printemps) et l’heure d’hiver (en plein automne).

Chaque fois, on nous impose de détraquer nos montres et de nous faire subir un jet-lag sans bouger de nos pénates. Toute l’Europe est désormais au diapason de cette mesure qui est censée nous faire faire des économies d’énergie. Pff, vaste arnaque à mon humble avis. D’ailleurs, les détracteurs de la mesure ne manquent pas, sauf qu’on ne les entend jamais, malheureusement. Bah oui, ça ne serait pas politiquement correct de balancer les copains. Et comme la France est devenue une patrie reine dans le « baissage de froc », on ne va quand même pas se mettre à écouter les opposants. Surtout que du coup, ils devraient avouer à près de 500 millions d’Européens qu’on leur beurre la raie deux fois par an pour favoriser le lobby nucléaire… Effectivement, ça tout de suite, ça risque fort de ne pas plaire.

 

J’en profite au passage pour rappeler que ces voleurs de GDF viennent de nous la mettre bien profond pour nous chanter la Dolce Vita avec une hausse de tarif de 9,7% ! Ouch ! Voilà qui fait quand même sacrément mal au cul, surtout quand on ne peut pas justifier cette augmentation par un baril de pétrole au taquet. Si ces abrutis déjà pouvaient éviter de dépenser des dizaines de millions d’euros pour se faire de la pub, ça leur éviterait de se rembourser si largement dans nos poches, surtout qu’ils sont encore et toujours en situation de monopole. Quelqu'un pourrait m’expliquer l’intérêt de claquer un max de fric dans le marketing quand on n’a pas de concurrent ?

 

Ce que je constate, c’est que jusqu’à hier, je n’avais plus besoin d’allumer la lumière en me levant le matin, puisque le jour faisait doucement son apparition, mais dès demain, je vais devoir appuyer sur l’interrupteur. Elle est où l’économie ?

Tout ça pour que les gens ne rentrent pas se coucher comme des poules durant les beaux jours et continuent à consommer sur les bords de mer ou sortent davantage et dépensent plus de fric.

Du coup, on constate qu’une fois encore, on sacrifie les rythmes biologiques de notre organisme sur l’autel du capitalisme à tout crin.

Ceux qui ont des gamins connaissent le problème et vont bien morfler aussi, lorsqu’il faudra les faire lever 1 heure plus tôt.

Pour les agriculteurs, c’est kif-kif, ils sont dans le pétrin, car les animaux n’ont qu’un tempo : le cycle solaire. Sans parler des éleveurs bovins, parce que la traite ne supporte pas qu’on joue avec la pendule à qui mieux mieux.

Je n’ose pas imaginer à quoi ça peut ressembler dans la tour de contrôle des aéroports. « Hé les mecs, le vol Miami-Paris est prévu pour 2h45, mais c’est la version heure d’hiver ou heure d’été ? »

 P1050006


Faudrait voir à arrêter les conneries et à se baser sur un truc simple. Le 21 juin quand le soleil est au zénith, on décrète qu’il est midi et basta !

Ça paraît évident, non ? Oui, juste frappé au coin du bon sens. Mais pourquoi faire si simple, quand on peut faire compliqué ? Ce serait plus facile à réformer que les retraites ou la Sécu, mais on n’est pas près de la voir arriver cette mesure de simplification de notre quotidien… dommage.

 

Bon, je vous laisse faut qu’aille changer l’heure de ma chaîne hi-fi, de mes 3 montres, de mon réveil, de mon four, de mon autoradio, de mon PDA, de mon téléphone fixe, etc.

 

Sister « right on time »

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15 mars 2010 1 15 /03 /mars /2010 00:53

S’il y a bien un truc qui caractérise notre génération, c’est d’avoir à gérer des « logins » et des « passwords » à longueur de journée.

Déjà au boulot, j’en ai 6 différents avant de pouvoir commencer à bosser.

Sur nos téléphones, il faut taper un code PIN pour réveiller la bête.

Si je veux consulter mes mails, mes comptes ou accéder à un forum, ce sont encore d’autres chiffres et identifiants à mentionner.

Sans parler de la carte bancaire qui a été la précurseure en la matière.

 

Il n’est bien sûr pas question de noter ça sur un joli fichier baptisé « mes mots de passe » sinon c’est toute votre vie qu’une personne mal intentionnée pourrait investir, traquer, piller et réduire à néant après avoir consulté tous nos petits secrets.

 

Ca n’a l’air de rien, mais j’imagine bien qu’avec le temps, nous devrons tous être équipés d’un petit carnet qui récapitulera ces précieuses informations, parce que mine de rien, même sans sombrer dans Alzheimer, on sait bien que notre mémoire deviendra défaillante et nous amènera à douter de ce qu’elle a enregistré. Qui ne s’est pas déjà retrouvé fort dépourvu, lorsque le trou (de mémoire) fut venu et que de code point nous nous sommes souvenu ?

 

Capture login

 

Imaginez un peu ce que nos enfants découvriront lorsque nous aurons passé l’arme à gauche… Oh ! Maman était inscrite sur un site d’exhib’ et papa n’avait jamais parlé de sa passion pour le curling (trop la honte sur la famille). Les historiques plus ou moins douteux, les magouilles dont on n’aurait pas dû garder la trace dans « my documents ». Des tas de bidules pas très reluisants ou révélant que tout le fric qui devait constituer l’héritage a été joué au PMU.

 

C’est bien le zéro papier, mais comment retrouver les déclarations d’impôts si on n’a pas les accès ? Comment prouver que telle ou telle facture a été payée si on ne peut pas mettre la main sur le mail de confirmation ? On ne saura même pas quels sont les établissements bancaires où sont stockées les (maigres) richesses de nos proches, c’est quand même un comble. Avant l’argent était sous le matelas ou dans une boîte à biscuits et maintenant, il est juste caché derrière un code d’accès.

 

Bref, tout cela fait un peu peur, mais après tout, on s’en fout, on sera mort et bien loin de ces préoccupations bassement matérielles.

 


Sister « après moi le déluge »

 

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