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13 novembre 2010 6 13 /11 /novembre /2010 01:31

Rassurez-vous, je ne vais pas vous pondre un article tout dégoulinant de nostalgie pleurnicharde, mais plutôt vous faire part de constatations que j’ai pu faire  récemment et qui m’ont amené à comparer l’avant et l’après.

 

Dans l’apparence :

Je pense en particulier au relooking auxquels s’adonnent certaines personnes, notamment dans des émissions ou magazines. Parfois, le résultat est pire que la situation de départ. Dommage.

 

Dans les transports :

L’autre jour, constatant que mon mini-plan de métro était dans un état pitoyable à force de traîner dans ma poche, j’en ai demandé un nouveau au guichet RATP. Manque de bol, la nouvelle formule ne fait pas la même taille et ne rentre plus du tout dans mon étui Navigo. Du coup, la carte et le plan se promènent en vrac ce qui est beaucoup moins pratique et les rend plus fragiles.

 

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Dans le frigo :

À grand renfort de publicité, une célèbre marque de crème dessert a joué sur la corde sensible du revival en matraquant « le retour du pot familial » ou un truc du genre. Sauf que quand j’étais petite, il faisait 1 kg, alors qu’actuellement, il n’en fait que la moitié. Peut-être que la notion de famille a changé chez les pros du marketing ? À mon avis, c’est surtout le prix qui a gonflé, alors ils ont réduit les quantités !

Dans le même esprit et pour le prix d’antan, dans la boîte, on n’a plus que 10 œufs au lieu de 12, le pot de fromage blanc ne fait plus que 750 grammes et les bouteilles d’eau minérale 1,25 litre et non 1,5. Bref, pour comparer les tarifs quand on fait ses courses, c’est uniquement le prix au kilo qu’il faut regarder, ce qui est particulièrement chiant.

 

Dans les armoires :

En faisant du tri dans mes placards, je suis retombée sur des vêtements vraiment pas récents, mais un peu fétiches et qui me vont toujours. Même sans prôner la décroissance, je n’ai pas de raison de jeter des basiques qui remplissent encore leur usage. Pourtant, quand je regarde la taille, je constate qu’ils ont changé les façons d’évaluer les gabarits. Vous ne trouvez pas bizarre que je puisse encore mettre des fringues 2 tailles en dessous de celles que je porte actuellement ? Il doit y avoir un truc qui m’a échappé.

 

Dans la vie courante :

On ne peut plus rien faire sans être mis en garde. Dès qu’on veut nous vendre un paquet de chips, on nous assène qu’il faut bouger. Si on craque pour du chocolat, on nous mentionne qu’il faut aussi gober 5 fruits et légumes par jour. Tout comme cette escroquerie de noter « fumer tue » sur les clopes. Si vraiment ils voulaient assumer le fait qu’il s’agit d’un poison, hé bien ils en interdiraient la vente. Le cannabis est moins toxique et pourtant il n’est pas en vente libre. Surement parce qu’il n’est pas encore passé sous les fourches caudines de nos énormes taxes gouvernementales.

 

Dans les déplacements :

Étant petite, je n’avais pas besoin d’un casque pour faire du vélo, ni de 5 différents sièges auto entre la naissance et l’enfance, ni même d’un GPS planqué dans le blouson pour vivre en sécurité, juste parce qu’on était plus responsables et nos parents aussi. Maintenant, quand je me fais doubler sur l’autoroute par de véritables bombes roulantes et qui ne sont autres que des monospaces avec le pauvre macaron « bébé à bord » sur la lunette arrière, j’ai envie de fracasser la tête du conducteur. Du coup, les mômes se lâchent à jouer les Jackass à la première occasion, histoire de braver l’autorité familiale, mais plus violemment qu’on ne l’aurait fait, puisqu’on avait déjà notre espace de liberté sans avoir à transgresser à outrance.

 

Dans l’éducation :

Maintenant si les gamins ne savent pas écrire français (et à peine lire) en arrivant au bac, on accuse le système scolaire. Au lieu de regarder des jeux débiles à la télé, les parents démissionnaires devraient se rendre compte qu’ils sont largement responsables de cette débâcle. Avant les profs se faisaient respecter, question d’éducation et d’un certain sens moral, maintenant ils se font insulter (ou menacer ou frapper) par les élèves et par les adultes. Aberrant.

 

Dans la politique :

Quand un chef d’État était élu et un gouvernement en place, ils faisaient leur boulot. Maintenant, ils s’amusent à faire des remaniements et se livrent tous à une guéguerre interne. Mais surtout, ils passent le plus clair de leur temps à sauver leur poste et à se préparer à la prochaine course électorale. Bref, ils sont en campagne tout le temps. 

 

Dans la vie professionnelle :

Le patron, comme l’enseignant ou le médecin, étaient des valeurs d’exemple et représentaient la réussite, l’ordre, la connaissance et une somme de compétences. Maintenant, il y a pléthore de patrons-voyous qui ne pensent qu’à réduire les coûts en broyant le personnel. Même à l’époque des celtes, le chef était celui qui était respecté pour être le plus fort, le meilleur stratège, le plus charismatique. Désormais, celui qui arrive en haut n’a plus de scrupule à avoir écrasé des têtes au passage, à avoir été le plus fourbe ou le plus pistonné. Odieux et fiers de l’être, c’est révoltant.

 

Dans le spectacle :

Avant, pour devenir connu, il fallait avoir un réel talent, une pointe d’audace ou la chance d’être au bon endroit au bon moment. De nos jours, il suffit d’avoir passé quelques mois enfermé avec d’autres gus sans rien foutre et en débitant 20 conneries à la minute dans un français improbable, pour devenir un « people ».

Sans parler du monstrueux copinage dans la remise des médailles officielles, parce que franchement, Zidane promu officier de la Légion d’Honneur (pour avoir fait son job et tapé dans un ballon) ou Stallone en officier des Arts et Lettres (pour avoir cassé du méchant dans ses films de baston), vous n’allez pas me dire que ce n’est pas lamentable ?

 

Bon, j’arrête là l’inventaire sinon je pourrais en écrire un livre entier. Ah si... juste une chose pour finir.

 

Dans la survie :

On n’a jamais eu autant de gens vivants sous le seuil de pauvreté.

On n’a jamais eu autant de personnes âgées vivant avec le minimum vieillesse.

On n’a jamais eu autant de travailleurs pauvres.

On n’a jamais eu autant de mal logés.

On n’a jamais eu autant de chômeurs et travailleurs précaires.

On n’a jamais eu autant de foyers surendettés.

On n’a jamais eu autant de demandes au Secours Populaire.

On n’a jamais eu autant de repas servis aux Restos du Cœur.

 

Pourtant, on n’a aussi jamais eu autant de super riches, de palaces, de bénéfices bancaires record, etc.

 

 


Sister « aigrie… un peu… beaucoup… »

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 18:18

L’image parle d’elle-même… couteau : 1 – pouce : 0

 

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Mine de rien, j’ai trouvé un autre avantage à l’existence des phalanges, ça permet d’arrêter la course de l’énorme lame qui était censée se cantonner à trancher mes légumes uniquement.

C’est une chance que mon système nerveux fonctionne bien et que j’ai immédiatement relevé l’arme de mon doigt, sinon y’aurait eu un bout de barbaque dans ma soupe. Et comme ça pissait le sang de partout, il a fallu que je relave mon chou vert maculé d’hémoglobine sinon, mon potage aurait fini en eau de boudin. :)

 


Sister « bon appétit à tous »

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12 novembre 2010 5 12 /11 /novembre /2010 00:16

Depuis toujours, j’ai la fibre écolo. Ce n’est pas grave, hein, ça ne fait pas mal, juste une prise de conscience de ce que je peux éviter d’infliger à la planète. Donc, à ma petite échelle, minuscule devrais-je dire, je fais ce que je peux pour limiter mon impact sur l’environnement, pour alléger mon bilan carbone ou toute autre appellation à la con pour dire qu’on est en train de s’autodétruire.

Ainsi, par pure bonté d’âme et pour ne pas avoir ça sur la conscience, je prends les transports en commun. Oh si ! Le mot n’est pas trop faible, voici d’ailleurs quelques uns des bénéfices obtenus. Vous allez voir, c’est énorme ! :

- je n’engraisse pas les firmes pétrolières

- je n’accentue pas la pénurie de carburant

- je fais gagner des sous à mon assureur (pour qui le risque de sinistre tombe quasiment à zéro quand ma voiture reste au garage)

- je n’impacte pas sur le trou de la Sécu par un accident avec dommages corporels

- je n’accrois pas le déficit public puisque je ne tombe pas en panne sur la chaussée ou n’ai pas d’accrochage, ce qui évite à la police et aux pompiers de se déplacer

- je préserve la faune en n’écrasant ni moucheron, ni hérisson, ni sanglier, ni brésilien-brésilienne de la forêt de Saint-Germain

- je soutiens l’industrie de l’édition en lisant plutôt qu’en scrutant bêtement la route et les poids lourds inconscients

Accessoirement, cela me permet – quand je sors le soir - de boire plus d’une pinte de Guinness (de planteur ou mojito au choix) et pouvoir rentrer chez moi sans m’endormir au volant et tuant au passage des innocents sur mon trajet.

 

Toutefois, ce dévouement - tout à mon honneur - (oui, je m’envoie quelques fleurs, mais il faut bien, personne ne le fait à ma place), requiert un aspect que les non pratiquants ne peuvent pas comprendre. Surtout vous, amis de province, à qui ne je ne jette pas la pierre, mais qui sont si loin de nos réalités banlieusardes quotidiennes.

Ce qu’on ne vous dit pas au guichet, en vous vendant à prix d’or ce fichu bout de plastoc qui a remplacé feu la carte orange, c’est qu’il va falloir vous doter d’une faculté rare : la patience.

 

Oui, ne nous voilons pas la face, pour tenter un trajet Paris-banlieue, c’est jouable (si le parcours n’est pas émaillé de grèves, incidents, agression, dégradations, etc.), mais si vous tentez le super banco banlieue-banlieue, là, vous allez en baver un max ! De même pour le soir, on en chie des ronds de chapeau pour rejoindre le home sweet home à Perpette-les-Oies.


Petit résumé d’une journée presque ordinaire.

Rendez-vous était pris avec Coopactive à 17h30 à Beaumont. 40 minutes de train avec une correspondance et 10 minutes de marche. 2 heures de réunion puis retour sur Paname pour prendre des documents importants chez un « associé ». Au moment de prendre le train, j’ai l’immense opportunité de voyager dans ces fameuses nouvelles rames flambant neuves qu’on ne voit quasiment jamais en circulation. Afin de ne pas se les faire détruire par nos charmants casseurs-délinquants jeunes de banlieue, le STIF a réservé ces trains à une ligne paumée et à des horaires peu fréquentés. C’est qu’ils nous ont coûté une fortune les beaux wagons Bombardier (oui, Alstom – le constructeur français – aurait pu remporter le marché, mais cela aurait créé des emplois, ce qui semble aller à l’encontre de la politique actuelle) alors faudrait pas se les faire taguer et bousiller par des débiles à casquettes, nos beaux engins.

Ainsi, j’ai eu l’insigne honneur de visiter à loisir ce qui ressemble à une discothèque tellement ça clignote de partout avec des lumières multicolores et sièges assortis. Impossible de piquer un roupillon parce qu’en plus il égrène les gares et fait plein de bips-bips, de tut-tut et autres. Très utile pour les non-voyants, personnes âgées et les étourdis.

 

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OK, il est très joli, mais comme les autres, il a eu 10 minutes de retard. Donc j’arrive après 1h10, puis encore 30 minutes de métro et 10 de marche. A 23h20, il est temps que je rentre. Rebelote dans l’autre sens. Mon train de banlieue vient de partir sans moi, à quelques instants près, c’est rageant, surtout quand il faut attendre 45 minutes pour le prochain et dernier ! Devant les quais, il y a visiblement eu un problème, puisqu’il n’y a pas moins d’une vingtaine d’agents de la police ferroviaire. Moyennement rassurant.

Arrivée à une gare intermédiaire où, en principe, je prends une correspondance, des agents sur le quai nous indiquent qu’il est supprimé, pour une sombre raison qui ne nous sera pas communiquée. Un bus nous attend non loin. Je me retrouve entre des supporters du PSG qui puent la sueur et la bière, des types qui doivent être fâchés avec la douche, des p’tits cons qui foutent leur MP3 sur haut-parleur pour bien faire chier le monde et des types bourrés qui se vautrent sur les sièges. Il y a même une nana avec un lapin vivant lové dans ses bras, ce qui n’a pas manqué de susciter les réflexions grasses et lourdes d’un vieux : « c’est une lapine ? Parce que moi aussi j’ai la pine », « vous allez le bouffer en civet ? J’aime ça avec un bon pinard », etc. Quel pied ! Ah vraiment, on ne s'en lasse pas.

Finalement, je suis arrivée chez moi quasiment à 2h du matin. Dure journée !

 

En reconstituant grosso modo le parcours, j’ai effectué moins de 87 kilomètres et cela m’a pris plus de 5h30 ! Ce n’est vraiment pas une sinécure de bouger écolo…

 

Sister « on the road again »

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11 novembre 2010 4 11 /11 /novembre /2010 16:35

Mardi soir, dans le bus 48, il y avait pas mal de monde. Une vieille rombière se pointe et colle une carte (vermeille je suppose) sous le nez d’une femme au moins aussi âgée qu’elle et qui se trouvait être assise sur une place réservée (pour handicapé, femme enceinte, etc.).

La dame un peu interloquée se lève et reste debout à proximité. Un peu plus tard, un voyageur libèrera une place où elle pourra s’installer.

La prétentieuse voyageuse ronchonne, se plaint, souffle, s‘impatiente, grogne qu’il y a du monde, que ça n’avance pas à cause des bouchons. Bref, elle fait chier !

À un moment, une femme assise sur un strapontin se soulève et avance d’un pas pour appuyer sur le bouton pour signaler sa volonté de descendre au prochain arrêt. À cet instant, la pétasse bijoutée se lève et squatte illico le siège de la femme alors qu’elle allait s’y réinstaller pour finir son trajet. Et là, sans la moindre gêne, elle balance : « ah oui, ce n’est pas possible, à l’autre place il y a le chauffage à bloc, j’ai trop chaud ». Tous les passagers autour sont interloqués et la femme spoliée s’assoit donc à la place de l’emmerdeuse en restant bouche bée. Elle n’a pas cherché à faire de scandale, vu qu’elle allait descendre, mais les voyageurs ont observé le manège de la parvenue avec un air à la fois scandalisé, écoeuré et résigné.

 

Mes-images-2010 0970

J’ai trouvé cela odieux et ne me suis pas privée de la fusiller du regard (d'ailleurs, sur l'image, vous pouvez voir qu'elle me scrute également avec un air patibulaire et son écharpe écarlate). Ce genre de grognasse ferait mieux de ne pas faire suer le citoyen et prendre un taxi, mais elle est visiblement trop radine pour cela et c’est tellement plus drôle de pourrir la vie d’une vingtaine de gens qui n’ont rien demandé.

 

Comme disait Brassens : « le temps ne fait rien à l’affaire… quand on est con, on est con ». Il n’empêche que certains ont un pouvoir de nuisance qui confère à la provocation et je lui aurais volontiers décroché une bonne grosse baffe pour lui apprendre la vie à cette garce toute flétrie.

 

Le pire, c’est qu’il restait deux places libres au fond du bus…

 

 

Sister « mode bourre-pif on »

 

 

P.S. : j'ai flouté les visages pour éviter les problèmes.

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8 novembre 2010 1 08 /11 /novembre /2010 02:48

 

Je suis étourdie parfois et aime une certaine forme d’oisiveté qui laisse à mon esprit le temps de s'échapper, d’aller explorer des pistes nouvelles, de digérer un fait vécu ou de mieux comprendre des situations ou des gens. En clair, faire entrer un peu d’oxygène dans mon crâne pour que l’imagination fasse le reste et que les pensées s’évadent et finalement se plongent aussi vers une certaine forme d’introspection.

Cela peut me prendre à tout moment lorsque je n’ai pas à me concentrer sur une tâche. Dans le train, si je relève le nez de mon bouquin parce que je viens d’y lire quelque chose qui me porte un peu plus loin ou parfois se calque sur la réalité et offre un autre champ des possibles. Dans une file d’attente, je regarde les gens et essaye de deviner ce qu’ils sont ou quel est leur caractère. 

 

Il faut savoir se garder cette respiration. Et pour cela, à chacun sa méthode. Certains chaussent les Pataugas et vont crapahuter dans la montagne, d’autres filent à la pêche, parfois c’est tout simplement en se posant dans un parc. En clair, il faut régulièrement laisser s’envoler les idées pour qu’elles nous reviennent plus riches.

 

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J’avais lu une fois, de la part d’un grand patron d’industrie, qu’il avait trouvé dans la pratique du golf, non pas le moyen de se faire un carnet d’adresses, mais surtout de prendre l’air et du recul sur son travail pour trouver les bonnes solutions aux problèmes divers et variés. Il s’accordait donc 10% de son temps de travail sans rendez-vous, ni tâche précise, afin de faire part à toute éventualité en cas de rush dans son planning, mais surtout pour s’offrir cet espace de liberté qui le rendait plus productif et plus efficace qu’en gardant le nez dans le guidon sans arrêt.

À force de rencontrer différents profils d’entrepreneurs, je constate qu’ils n’ont pas cette sagesse et foncent à 100 à l’heure pour essayer de tout gérer. Résultat, ils s’épuisent et finissent par se laisser déborder en culpabilisant à mort, se flagellant moralement à se dire qu’ils n’y arrivent pas parce qu’ils sont mauvais, trop lents ou pas assez performants. Quel dommage ! Ils sont juste mal conseillés.

 

Beaucoup d’inventions sont purement le fruit du hasard dit-on, mais j’ai remarqué que les « créatifs » sont souvent présents dans des activités très éloignées de leur domaine de prédilection, juste pour s’imprégner d’autres cultures, d’autres influences, d’autres sources de travail que leur œuvre. Qu’ils soient architectes, designers, chefs étoilés, couturiers, écrivains ou peintres, ils sont nombreux à capter l’air du temps, observer leur quotidien et surtout aller voir plus loin ce qui se cache encore aujourd’hui, mais pourrait les inspirer demain.

 

Être curieux de la vie me semble aussi essentiel que respirer. Oui, c’est juste cela : la respiration de l’esprit. Une sorte de porte ouverte qui peut nous aider à comprendre ou à enrichir nos idées. Tout comme la nuit notre cerveau consolide, analyse et enregistre les informations de la journée. Penser à autre chose nous aide à mieux nous retrouver. J’aime laisser mon esprit vagabonder, il en sort toujours quelque chose et ça fait un bien fou.

 


Sister « en tête à tête avec moi-même »

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29 octobre 2010 5 29 /10 /octobre /2010 13:47

Parfois, dans la vie, il y a vraiment des coïncidences troublantes… très troublantes.

Il y a deux ans, je démissionnais de mon employeur qui avait sérieusement pété une durite. Puis j’ai enchaîné sur un poste vérolé et tout pourri alors partie aussi. Illico j’enquille sur un autre – oui, il n’y a pas de chômage dans ce job de psychopathe – mais de nouveau le boss fait régner un régime de terreur, du coup, je fous le camp de là. L’entreprise d’après est située la porte à côté de celle où j’avais bossé quatre ans pour mon premier vrai CDI. Voilà qui est vraiment bizarre.

La probabilité, dans mon métier et en IDF, pour qu’une telle configuration se produise est rarissime. Ce hasard m’interpelle et finalement je ne reste pas là non plus, c’était trop malsain là-dedans.

 

Ces échecs successifs me poussent vers une structure différente et pour un CDD, histoire de casser un peu les codes précédents. C’est là que j’ai eu la (mal)chance, le (dés)honneur et l’(in)avantage de rencontrer la collègue, j’ai nommé « Madame 92 décibels ».

Il est clair qu’afficher 4 entreprises différentes sur une année n’est pas un gage de confiance et pourrait donner l’image d’une instabilité notoire. Ouaip, mais je m’en fous comme de l’an 40. Je ne vais pas rester avec des cons ou à me débattre avec un système pourri jusqu’au trognon juste pour dire que je dois porter ma croix et faire style je suis une gentille fifille qui ne remue pas une oreille. Ca va, j’ai passé l’âge de ces conneries. Si ça fini par ce voir que je suis plutôt misanthrope et bien tant pis, je suis comme ça, c’est à prendre ou à laisser. Tant que je suis efficace, c’est le principal, le reste n’est que cosmétique et je m’en tape.

Du coup, plutôt que d’enchaîner les postes comme un clou chasse l’autre et sauter sur le premier job venu (ou presque), là je prends sur moi pour trier les opportunités avec plus de pertinence.

 

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Avant-hier, un chasseur de têtes me contacte pour un poste qui pourrait me convenir. Ce n’est pas franchement ce que je cherche, mais il y a une certaine opportunité et par curiosité, j’accepte d’aller au rendez-vous fixé pour le lendemain.

Il me demande : « C’est au métro Nation, ça ne vous fait pas trop loin ? ».

Je réponds : « Ça va, c’est faisable, j’ai travaillé un an dans le secteur »

Il me donne l’adresse et là… totale hallucination !!! C’est exactement l’endroit où j’avais bossé quatre ans plus tôt ! À l’époque on avait déménagé de là pour rejoindre le siège du groupe.

Les locaux devaient subir de gros travaux par le propriétaire et finalement, j’apprends donc que c’est exactement le même type d’activité et de structure qui s’y est réinstallée. Tout pareil, incroyable coïncidence ! Moi qui ne gagne jamais aux jeux de hasard, voilà que je tombe pile-poil sur la configuration improbable. Je n’avais pas une chance sur 18000 pour que ça arrive et pourtant… Retour à la case départ, vous ne touchez pas vingt milles.

 

Sans fausse modestie, mon profil cadre tellement bien avec le poste que cela est presque flippant. Pendant un moment, j’ai cru qu’une ancienne collègue, atterrie là elle aussi, allait surgir et me taper dans le dos avec une réplique du genre : « Ah ! J’en suis réduite à te convoquer à un faux entretien d’embauche pour avoir de tes nouvelles ! Alors quoi de neuf ? ».

Pourtant non, ce n’était pas une blague et il y a même d’autres candidats de prévus, j’aurai donc la réponse début novembre.

 

Difficile de savoir ce que je dois en conclure, mais j’avoue être troublée par cette proposition.

Faut-il y voir un signe du destin ?

Est-ce une opportunité pour recommencer sur de bonnes traces ?

Dois-je y voir un piège à fuir d’urgence ?

Serait-ce un exercice pour que je comprenne qu’il ne faut plus que j’aille me fourvoyer dans ce genre de structure et que j’apprenne enfin à dire non ?

 

La vie réserve parfois d’étranges surprises… à moins que ce ne soit une nouvelle mise à l’épreuve ? Qui vivra verra.

 

Sister « sur la corde raide »

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25 octobre 2010 1 25 /10 /octobre /2010 23:52

Lorsque j’ai entendu cette phrase par hasard : "rien ne change, si rien ne change", je me suis instinctivement dit qu’il s’agissait d’une belle lapalissade, que ça enfonçait des portes ouvertes, bref, le truc qui ne sert à rien.

Mais après un instant, j’ai répété ces mots et ils m’ont semblé incroyablement lumineux et justes. En effet, on se plaint souvent d’un immobilisme pesant, d’un quotidien routinier et de schémas qui ne se renouvellent que trop peu pour que ça bouge vraiment. C’est pourtant évident, sans une impulsion de départ, sans un bug qui oblige à trouver une autre méthode, sans une action réelle, il ne se passe pas grand-chose de nouveau.

Pas de doutes, il faut se sortir les doigts du c.., sinon le constat reste stérile et inefficace.

Je repensais à cela et d’un coup, je me suis rendue compte que pour obtenir du changement, il fallait que je m’en donne vraiment les moyens.

Est-ce le fameux « coup de pied de l’âne » ou juste un battement d’ailes de papillon ? Je n’en sais rien.

Est-ce un grand barouf ou un simple clapotis ? Qu’importe, du moment que j’avance, le jeu en vaut la chandelle.

Maintenant que j’ai pris conscience de mes lacunes, je vais y remédier.

 

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En premier lieu, ne pas regarder trop en arrière, ça me garde enfermée dans le passé, mine de rien. Cela fonctionne aussi avec le carnet d’adresses, puisque la vie nous pousse parfois à nous éloigner de certains, pas la peine de rester sur cette nostalgie à espérer que d’anciens amis vous recontactent alors qu’ils ne l’ont pas fait depuis des années. Je ne les oublie pas, juste je les « archive » un peu plus loin dans ma mémoire, histoire d’être plus disponible pour de nouveaux contacts.

 

Ensuite, remettre en l’état les objets abîmés et traiter les affaires restées en suspend (pour les papiers à trier par exemple ou les courriers en attente). Ces tâches semblent futiles, mais elles permettent de ne pas laisser de « fantômes » dans le placard. Se mettre à jour de tout pour repartir avec l’esprit léger.

 

Étape suivante : se mettre en paix avec soi-même. L’idée n’est pas si new-age ou si ésotérique que ça, car elle évite qu’on se plombe le moral avec des complexes ou que l’on continue à se reprocher des actes sur lesquels on ne peut pas revenir. Autant digérer tout cela et s’accepter tel qu’on est. Ne pas oublier que nager à contre-courant est épuisant et inefficace.

 

Encore un point important, le plus compliqué pour moi qui suis un peu syllogomane : faire place nette. Pas seulement ranger, mais carrément virer ce qui ne sert pas, destocker les bidules qui encombrent, donner ce qui peut l’être, jeter ce qui n’a pas d’intérêt, bref, faire du vide… un grand vide ! Le seul moyen de m’ouvrir au changement est aussi de bouleverser mes modes d’action passés qui se sont révélés improductifs ou peu probants. Repartir enfin avec un esprit neuf et un horizon dégagé.

 

Tout cela me file une pêche d’enfer et des nerfs d’acier. En clair, j’ai la niak ! Va y avoir du sport ! Ah oui tient, le sport, ça aussi ça me permettrait de m’oxygéner les neurones si je m’y remettais sérieusement. Tout un programme !

 

Sister « Hop, hop, hop ! Faut qu’ça bouge, faut qu’ça change »

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24 octobre 2010 7 24 /10 /octobre /2010 23:24

Les vacances de la Toussaint sont arrivées (pour ceux qui en profitent) et comme nous sommes déjà à deux mois de Noël, je vous propose un petit jeu, histoire de détendre l’atmosphère dans cette ambiance de grèves et de pénurie de carburant. Il n’y a rien à gagner, sinon ma profonde considération et si vous le faites en toute honnêteté, je serais curieuse de savoir si ce que vous en avez pensé ou si vous avez fait un sans faute (là, chapeau d’avance).

Ce ne sont pas les quizz télévisés qui manquent, mais je ne les regarde pas, alors les questions sont 100% de mon cru, j’espère ne pas commettre d’impair (en pricipe, les sources de réponses sont bonnes).

Que le meilleur gagne et comme je dis toujours : « may the force be with you ».

 

1) Le spermophile est :

a - Un écureuil à la queue touffue

b - Un collectionneur de semence (humaine, animale, extra-terrestre)

c - Une bactérie qui rend stérile

 

2) La cuniculiculture est :

a - La maîtrise de certaines pratiques pour les plus de 18 ans

b - L’élevage du lapin domestique (très bon aux olives, à la moutarde, en gibelotte)

c - La culture des cucurbitacées

 

3) Le lichen est :

a - Une variété de litchi au goût amer

b - L’association de Bruce Lee et de Kool Shen (ouich ouich)

c - Un organisme à la fois champignon et algue

 

4) Les arachnides sont :

a - Un règne animal à part entière

b - Des insectes à quatre pattes (mais plus évolués que Loana)

c - Une variété de cacahuète

 

5) Dans la mer, on en trouve plus que du plancton, il s’agit :

a - De pétrole brut ou raffiné

b - De microparticules de plastique (les dentiers des côtes niçoises ne comptent pas)

c - De résidu de crème solaire

 

6) Dans les cigarettes on trouve :

a - Des traces de drogues dures pour favoriser l’accoutumance

b - Du chocolat et de vanille (la saveur pêche-melba sera peut-être pour 2011…)

c - De l’arsenic et du benzène

 

7) Le fait de frissonner :

a - Mobilise 4 millions de muscles horripilateurs

b - Provoque une accélération durable du rythme cardiaque (moins qu’en éternuant)

c - Se produit dès que l’air est inférieur à 17,5 degrés

 

8) Lors d’un orgasme, les substances produites sont :

a - La cyprine et la cystite

b - La dopamine et l’ocytocine (ouf, y’a pas de contrôle antidopage)

c - La migraine et le sommeil

 

9) Une rivière coule dans Paris, il s’agit :

a - Du Styx

b - De la Goulue (elle est passée par ici, elle repassera par là)

c - De la Brienne

 

10) Un enfant aura le même groupe sanguin que l’un de ses parents, on parle de :

a - Gène récessif

b - Gène résident (il a ses papiers et n’a pas à craindre Hortefeux)

c - Gène sanguinaire

 

11) Un hendécagone est :

a - Une variété de roche qu’on ne trouve qu’à Hendaye

b - Un polygone à 11 côtés (c’est juste un peu moins dodécagone)

c - Un coléoptère amazonien

 

12) Un homme meurt en quelques jours si on le prive :

a - D’eau

b - De nourriture (parfois il se suicide plutôt que de bouffer certains trucs)

c - De sommeil

 

13) Les plus gros consommateurs de pizzas du monde sont :

a - Les Français

b - Les Italiens (de peu avec la consommation de pâtes)

c - Les Allemands

 

14) Le durion est :

a - Une excroissance de peau devenue caleuse

b - Un fruit exotique (qui pue sa race, un truc de fou)

c - Un joint de caoutchouc

 

15) Il existe combien de cotisations URSSAF :

a - Une trentaine

b - Une demi-douzaine (ou treize à la douzaine si on négocie bien)

c - Plus de 400

 

16) Un organe infundibulum a une forme :

a - D’entonnoir

b - De poire (de pomme et de scoubidou bidou ah)

c - D’hélice

 

17) Un ouaouaron est :

a - Un chien qui cherche à se mordre la queue

b - La grenouille-taureau d'Amérique (parce qu’elle est vraiment grosse)

c - Une nouvelle marque d’aliment pour animaux

 

18) Lequel de ces scientifiques n’a pas eu le prix Nobel de médecine :

a - Arthur Kornberg

b - Robert Edwards (mais si, ça vous dit un petit quelque chose)

c - René Dubos

 

19) Lequel de ces aliments ne se trouve pas dans les commerces du 13e arrondissement de Paris :

a - Du miel d’abeilles noires

b - De la vessie de poisson frite (on dirait des bidules pour l’apéro)

c - Des langues de canard congelées

 

20) Dans l’application Larousse pour iPhone, on ne trouve pas le mot suivant :

a - Fion

b - Califourchon (à dada sur mon bidet)

c - Néphrologie

 

Ça y est ? Vous avez bien tout coché ? Maintenant je relève les copies, voici les résultats :

1–a / 2–b / 3-c / 4-a / 5-b / 6-c / 7-a / 8-b / 9-c / 10-a / 11-b / 12-c / 13-a / 14-b / 15-c / 16-a / 17-b / 18-c / 19-a / 20-b.

 

J'espère qu'à défaut de vous avoir instruit, ces quelques lignes vous aurons intriguées ou amusées. Et sinon, vous avez remarqué que je ne me suis pas cassé la tête pour l'ordre des réponses. :D

 

 

Sister "une valse à trois temps..."

 

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9 octobre 2010 6 09 /10 /octobre /2010 00:07

 

Cela ne vous a probablement pas échappé, car cette image a fait le tour du PAF, du Web et autres, il s’agit de la fameuse photo (parue dans Capital) de notre richissime Liliane en train de poser négligemment à côté d’une fantastique sculpture phallique qui fait de suite penser à jouet pour adulte. Bon, ça fait très bling bling comme objet, mais après tout, elle a bien le droit de s’amuser aussi.

 

Capture Bettencourt

Pour ceux qui douteraient de la réalité d’un marché de niche (ou de miches devrais-je dire), j’ai trouvé la marque qui fournit les gens pétés de thunes qui veulent se faire plaisir. Ils en ont bien le droit puisqu’on ne le répètera jamais assez, l’argent ne fait pas le bonheur (mais comme disait Coluche : « alors rendez-le »). On ne sait pas si l’efficacité est garantie, mais il faut admettre que sur la table de nuit, c’est plus esthétique qu’un dentier dans un verre d’eau.

 

Capture Lelo

Puisque c’est bientôt Noël, commencez dès maintenant à faire des économies, parce que là, il faudra débourser minimum 7500 € pour ce cadeau pas banal. En plus, s’il ne plait pas, vous aurez la satisfaction de dire « tu peux te le carrer dans l’oignon ». Ou répondre à la question : « Mais où vais-je mettre ce bel objet ? » par la fameuse réplique : « DTC » qui nous démange tellement… parfois. 

 

 

Sister « dorée sur tranche »

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8 octobre 2010 5 08 /10 /octobre /2010 00:07

La question du jour est toute bête : quelle est la taille réelle de ce « WC » ?

 

Capture wc1


Sister « faut viser juste »

 

 

P.S. : ceux qui savent de quoi il s'agit en réalité, n'hésitez pas à vous exprimer, je suis toute ouïe. Je n'ai pas de MBE chez moi pour vérifier de visu.

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