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2 août 2011 2 02 /08 /août /2011 22:09

VDM

Vous connaissez probablement ce site devenu culte. Il est même passé à la postérité parce que des éditeurs n’ont pas hésité à faire du pognon en publiant 10 bouquins de ces histoires courtes, récoltées pour pas un rond. Racontés ou dessinés par les internautes, ces petits instants de vie sont en fait de grands moments de solitude et ça fait marrer.  

Si vous voulez en avoir un aperçu, le lien est dans la colonne de gauche de ma page d’accueil.

Parfois, les récits de certains semblent un peu trop « mythos » pour être honnêtes, mais comme la réalité dépasse souvent la fiction...

 

Voici quelques brèves perso qui pourraient y figurer.  Certaines sont un peu anciennes, toutes sont vraies.

 

Aujourd’hui, en déplacement professionnel, je discute dans le couloir de l’hôtel avec une « collègue » chef d’un service important et d’un certain âge. Quand d’un coup, on entend un énorme pet, un gros plouf et un vrai soupir de soulagement derrière la cloison. Pour notre gêne respective et la finesse des murs, VDM.

 

Aujourd’hui, il n’y a personne au bureau, j’en profite pour squatter la salle de réunion et manger ma galette de sarrasin fourrée raclette et jambon de pays. L’odeur est typique et je pense avoir le temps de ventiler les lieux avant le retour des autres. C’est sans compter sur la « big chef » qui rentre plus tôt que prévu avec toute son équipe (de faux-culs) et lance derrière la porte : « Oh mais ça sent horriblement mauvais, je crois que je vais vomir ». Je n’ai pas osé sortir de la salle avant 20 minutes, en longeant les murs. VDM.

 

Aujourd’hui, je discute à bâton rompu par messagerie avec une connaissance en expliquant mes déboires professionnels successifs et les personnalités vraiment trop dérangées des chefs dans ce genre de profession en les « traitant » de psychopathes. Il me dit alors que son père exerce justement ce métier.  VDM.

 

Aujourd’hui, comme dans « Caméra Café », la machine a bien encaissé mes derniers 0,30 € mais le gobelet n’est jamais tombé et mon chocolat a coulé directement dans la grille d’évacuation. VDM.

 

Aujourd’hui, c’est samedi matin et mon père doit passer chercher des courses à mon appart’. Lorsque l’interphone sonne, je décroche et dit en plaisantant : « attention je lâche les chats ! ». Et là j’entends un silence et timidement : « euh… c’est juste le facteur pour votre recommandé ». VDM.

 

Aujourd’hui, dans mon train de banlieue, je mets mon casque intra-auriculaire et choisit une chanson sur mon iPhone. Bizarre, je n’entends pas grand-chose, je monte le son à fond, les gens me regardent… j’avais oublié de brancher la prise des écouteurs. VDM.

 

 

Sister « pas à l’abri d’une connerie » 

 

 

Chronique 02082011 Chronique 02082011

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1 août 2011 1 01 /08 /août /2011 23:49

 

Me revoilà, sur la pointe des pieds, après 2 mois ½ d’absence. Je crois que c’est la première fois que je laisse un laps de temps si long entre deux articles. Pourtant je reviens, tel un phénix un peu esquinté aux entournures, mais qui en veut !

 

Pour tout dire, l’histoire qui m’a filé un furieux coup dans l’aile s’avère être bien plus complexe et bizarre que je ne le pensais.

 

Tout d’abord, il me faut admettre que j’ai tiré une conclusion un peu trop hâtive d’une situation qui m’apparaissait inextricable. En fait, il y a eu un terrible quiproquo et je me suis engouffrée dans la brèche comme un seul homme.

Je savais que le Net était un vaste miroir aux alouettes, mais j’ai découvert que certains bugs furtifs peuvent aussi nous jouer de sales tours. Ainsi, ce que j’ai cru être un constat de rupture en mode « loucedé et lâcheté » n’était en réalité qu’une gêne de fonctionnement d’un site en maintenance. Bah oui, il faut me comprendre, ça n’était pas signalé et ça a duré plusieurs jours avant d’être résolu alors j’ai psychoté et ma fierté à deux balles m’a laissé pieds et poings liés dans mon ignorance. Plutôt que de m’abaisser à demander des comptes, à faire une scène comme toute pétasse le ferait, j’ai opté pour le mutisme, parce que pas je n’avais pas envie d’aller au conflit ou de prendre une claque encore plus grande puisque plus du tout virtuelle celle-là.

 

Dont acte.

 

Disons que tout est encore fragile, peu stable, incertain, mais pas totalement brisé alors j’essaye d’y croire, ou enfin je m’y rattache, à tort ou à raison, qui sait la bonne attitude à avoir dans ce genre de configuration hors du commun.

 

Il souffle le chaud et le froid et j’ai l’impression d’être « like a candle in the wind » ou comme un funambule qui risque sa peau dans un équilibre précaire mais se dit que la vue est si belle de là-haut que ça en vaut la peine.

 

Je vais mettre tout ça de côté, pour ne pas définitivement plomber l’ambiance et parce que j’ai des milliers de choses à dire, encore, toujours. Me taire aussi est une torture. Je veux me sentir vivante, exister, aller de l’avant, peut-être pour mieux fuir, mais aussi pour montrer que j’ai un rôle à jouer et ne compte pas céder mon tour.

 

L’enfer est pavé de bonnes intentions… pas grave, mon âme est hypothéquée, je l’ai mise au clou chez Ma Tante depuis un bail, elle ne vaut pas tripette.  Alors quitte à tirer le Diable par la queue, je ne vais pas me priver de vous en faire profiter, même juste par procuration.

 


Sister « comme le temps, entre averses et éclaircies »


 

Chronique 01082011 Chronique 01082011

 

 

Bonus : une autre illustration du genre.

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15 mai 2011 7 15 /05 /mai /2011 23:52

Et vlan ! Prends ça dans ta face, toi pauvre petite naïve ridicule qui ose encore penser que le monde n’est pas si moche et les gens pas si pourris. Oui, tu l’as bien mérité, c’est bien fait pour ta gueule, on t’avait pourtant dit de te méfier, d’arrêter de vouloir saisir une part de bonheur qu’on te tend, c’est juste un piège, un de plus. Toujours cet éternel miroir aux alouettes.

 

Mais tout était là, les ingrédients parfaits, une entente impeccable sur tous les plans, une osmose comme jamais, un truc tellement rare qu’on se pince pour y croire. Ça semble tellement réel, tellement possible… Au début, je me suis méfiée, en me disant que c’était trop beau pour être honnête, qu’il ne fallait pas se monter le bourrichon. Puis, la confiance aidant, la relation s’installant, j’ai peu à peu fait tomber l’armure… Au fond de moi, je voulais y croire aussi, me dire que s’il n’y a rien de sûr, il y a déjà un peut-être… Foutaises !!! Ah tu as laissé transparaître un peu de ta fragilité, petite blonde insignifiante dans ce monde de brutes, paf ! Tu l’as bien mérité, on ne baisse pas la garde, jamais ! Tu le savais, ça fait des années que tu dégustes, que tu te protèges, que tu crois te préserver des mauvaises rencontres, mais le diable est perfide et a pris une apparence angélique pour mieux te croquer.

Tu avais accordé ta confiance, ce sentiment qui se distille encore plus parcimonieusement que des « je t’aime » et te voilà qui dégringole.

 

Chacune de nos rencontres était comme un élan vers le firmament de la complicité. Sa simple proximité m’apportait une paix intérieure et un bien-être incroyable. Je volais vers lui avec la légèreté d’une promesse de sérénité parfaite, d’un pas plein d’allégresse et empli de joie. J’aurais pu abattre des montagnes pour « avoir ma dose ». C’était tellement génial, incomparable, puissant !

Quand on atteint le 7e ciel, on n’a qu’une envie, recommencer, s’étourdir de bonheur, planer et devenir une sorte de pur esprit gorgé d’une plénitude rare.

 

Aucun nuage à l’horizon, rien qui ne puisse venir mettre d’ombre au tableau. Juste un manque de temps pour s’apprivoiser totalement, pour oser franchir la terrible barrière du quotidien, car on sait bien qu’il s’agit d’un poison qui ronge les sentiments et les pulsions aussi sûrement que les embruns salés arrivent à grignoter le métal le plus dur.

 

Rien en vue, temps clair, mer calme. Le temps est suspendu, il n’altère rien, on reprend à chaque fois là où on avait arrêté et, comme un planeur profite des courants ascendants, la qualité de notre relation grimpe d’un cran à chaque rencontre. Comment imaginer quoi que ce soit de négatif quand tous les voyants sont au vert ? C’était inutile, stupide même. Pas la peine de se pourrir la vie avec des hypothèses de nuage noir ou de gros temps quand tout s’annonce sous les meilleurs auspices.

 

Et j’entends déjà la voix off : « Mais tu vas la fermer ta g… !!! Tu ressasses encore des relents de vie idyllique alors que tu viens de te faire jeter comme une merde ! Tu es totalement maso ! »

Oui, j’ai l’impression d’avoir sauté en parachute avec lui, tout planait tranquillement, c’était agréable, super grisant, la grande classe et là, sans raison apparente, sans motif, sans autre  forme de procès, il a coupé toutes les suspentes d’un coup net sur le Net. Je me suis vue m’écraser lourdement, sans un mot, sans explication. Aspirée par ce trou d’air, j’en ai le souffle coupé, je suis au fond du gouffre, bonne à ramasser à la petite cuillère, hors service, foutue. Moral en miette, j’ai l’impression que tout s’est encore écroulé autour de moi, j’avance comme un zombie au milieu de ma vie. Le choc vient de se produire alors j’écris pour tenter d’exorciser. Espérant que les mots vont me donner une explication à défaut d’une solution. C’est désespérant, car rien ne vient d’autre qu’une nostalgie sourde d’un passé si récent et trop présent désormais. Tel un boxeur, je suis sonnée, sur le flanc, déconnectée.

 

« The story of my life ». Toujours la même histoire, je me fais des films, je veux y croire, je baisse ma garde et bing ! Un gros uppercut dans ma tronche. KO debout.

 

Maintenant, je finis par comprendre les gens qui choisissent de « fuir le bonheur de peur qu’il ne se sauve ». Oui, après tout, on ne risque pas de se brûler tant qu’on ne s’approche pas de la flamme. Sauf que moi j’ai besoin d’être réchauffée, d’y croire, de partager autre chose que des banalités quotidiennes. J’ai l’impression d’être dans un semi-coma, de gâcher ma vie en perdant ces instants précieux qui ne se représenteront plus.

 

Hasard ou coïncidence, j’ai eu besoin d’écouter Air « Pocket Symphony » pour écrire ces quelques lignes. Et en constatant que oui, j’avais besoin d’Air et d’air. J’ai l’impression d’étouffer sous mes pensées qui se bousculent, je me sens assaillie d’idées sombres, de sentiments de trahison, d’une forme de culpabilité ridicule envers moi-même, un besoin de fuir ça et tout le reste. L’horreur d’avoir voulu y croire, encore. Mais je suis à terre, plus bas que terre en fait, en dessous de tout, détruite.

Je suis un ectoplasme. Dégoûtée, écoeurée, vidée.

La vie est cruelle, elle n’épargne pas les fragiles.

 

Plus la drogue est forte, plus le manque est douloureux, plus on morfle.

 


Sister « very very bad trip »


 

Chronique 15052011 Chronique 15052011

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20 avril 2011 3 20 /04 /avril /2011 23:52

Hé oui, c’est le printemps, la nature explose de couleurs flamboyantes, de bourgeons dodus, de parfums enivrants et de pollens divers et variés. Perso, je ne suis absolument pas sensible à ce que certains jugent comme la onzième plaie d’Égypte ou le treizième travail d’Hercule, nan, j’aime le printemps et ce genre de manifestation asthmatique ne me cause aucun trouble. En revanche, ce qu’on oublie de signaler, ce qui pour moi bouleverse mon quotidien et m’oblige à un investissement conséquent en mouchoirs en papier et autre duo aspirine / vitamine C, ce dommage collatéral qui me pourrit la vie chaque année, c’est : la clim’ !


Oui, dès que l’équation terrible se présente : premiers rayons de soleil + température dépassant 21 degrés, alors immanquablement, les intégristes du ventilo reprennent leur bâton de pèlerin et appuient fébrilement sur le « bouton maudit » !

 

Ce matin, je me pointe au boulot tranquille, la gueule enfarinée, il fait beau, c’est calme, tout roule. Je bosse dans mon coin de l’open space, la moitié du staff est en vacances de Pâques, c’est peinard. Malheureusement, sans crier gare (ni station, ni halte, ni autre), je sens un air glacial me parcourir l’échine. Oh misère ! J’enfile un petit gilet pour pallier à ce coup de froid subit, mais trop tard, j’éternue, une fois, deux fois, trois fois… C’est le signal, j’ai attrapé un rhume, c’est inévitable.

Quelques instants après, j’apprends que la clim’ a été enclenchée par quelqu’un qui ne se dénoncera pas. Sauf que moi, je suis allergique cette ventilation merdique, je hais ces combattants du « degré de trop », ces grands malades de l’uniformisation des saisons par l’usage d’appareillages à la con.

Nan mais c’est quoi ce délire ? Y’a des troupeaux de débiles qui ne peuvent pas supporter d’avoir un rayon de soleil qui leur réchauffe doucement la couenne ? Ces tarés anticipent l’éventualité d’une hausse de la température dans leur espace vital… je suis atterrée.

 

Le climatiseur, c’est un vrai nid à bactéries. Ce système de refroidissement fonctionne avec de l’eau, qui stagne sagement pendant l’hiver et a tout le temps de croupir et se charger en microbes de tous poils. Une fois qu’on relance la machine aux premières chaleurs, la nébulisation de cette flotte se répand immédiatement dans l’atmosphère et va infecter les voies pulmonaires des plus sensibles, dont je suis, pour ce cas.

 

Le climatiseur, c’est le mouvement perpétuel de la connerie humaine à portée de main. Parce qu’en plus de nous contaminer les bronches, ça flingue aussi la couche d’ozone.  Ca bouffe de l’électricité, alors on consomme plus, faut produire davantage d’énergie et ça engendre de la pollution qui change la météo et relance des tas de gaz à effet de serre qui réchauffent le climat.

La boucle est bouclée, le cercle vicieux est enclenché et on l’a dans l’os !

C'est une pure hérésie qu’il faudrait interdire et ne réserver qu’aux populations vraiment fragiles et sous réserve d'avoir fait la vidange et le contrôle technique de l'engin avant usage.

 

 Le climatiseur, c’est ma bête noire, ma hantise, mon fléau. Tous les ans ça me file une crève qui dure entre 10 jours et 3 semaines. Impossible d’y échapper, alors une fois encore, il faut que je porte ma croix sur l’autel du sacro-saint thermostat constant.

J’te l’foutrais au cul moi l’ventilo d’mes deux !

 

Voilà, maintenant j’ai l’impression d’avoir le nez qui fuit comme un vieux robinet dont le joint aurait lâché. Le mal de crâne en prime, le pif en choux-fleur et la voix de Donald Duck. J’ai une furieuse envie de me siffler un grog géant, mais pas moyen sinon demain j’aurais en plus les yeux de Borloo et ça, quand même, ça peut faire peur, donc je vais m’abstenir de noircir le tableau.

 

Si je chope la pétasse - ou le crétin - qui a appuyé sur le bouton « on »…

 

« Aux quatres coins de Paris qu'on va le retrouver, éparpillé par petits bouts, façon puzzle. Moi quand on m’en fait trop j’correctionne plus, j’dynamite… j’disperse… et j’ventile… »

 

Sister « Aaaaaaaaatchouuuuum ! »


 

Chronique 20042011 Chronique 20042011

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13 avril 2011 3 13 /04 /avril /2011 20:26

La vie nous joue parfois de drôles de petits tours pendables et il est surprenant de voir à quel point cela influence notre existence.


Personnellement, je n’ai pas tout à fait compris cette notion abstraite (pour ne pas dire absconse) autant qu’étrange qu’est le « lâcher-prise ». Pour moi, cela figure plutôt quelqu’un qui s’accroche à son rêve, à son projet ou à ses ambitions et à qui on demande de laisser tomber, d’abandonner. Genre : « tu oublies tout ça et tu passes à autre chose, hein ? ».

Qui n’a pas déjà entendu un autre lui dire : « le grand amour ? Oh tu le trouveras quand tu ne t’y attendras pas, ça vient tout seul ces trucs là ». Sauf que lorsqu’on est célibataire, on a beau faire semblant ou se dire que bon, ok, on va faire comme si de rien n’était… Mais, dès que se pointe un mâle (parce que je suis une irréductible hétéro) correspondant aux critères qu’on apprécie et qui se trouve à passer dans notre champ de vision, on n’arrive plus du tout à « lâcher prise » et direct on l’envisage comme « proie » potentielle ou un candidat à la candidature de l’élu de notre cœur au suffrage universel de notre libido.

Il ne faut pas se leurrer, c’est comme cela pour tout. Sinon les gens ne joueraient pas au Loto, ne plaqueraient pas famille et patrie pour une vie meilleure, s’ils n’avaient pas la furieuse envie de décrocher le pactole ou de vivre leur rêve.

Du coup, je ne sais pas trop à quel moment il nous tombe dessus ce fameux « coup du sort positif » qui doit se pointer au moment où on s’y attend le moins.

 

L’autre soir, j’ai eu un début de réponse, du moins me semble-t-il, moi qui ne suis pas abonnée à Psychologie Magazine et consorts. Alors que nous nous baladions nuitamment à Paname avec un ami, après un bon resto, en plein milieu de notre discussion, un mot me manque, je le lui décris donc sommairement, histoire de me faire comprendre : « Mais si, c’est le moyen de situer un endroit précis à partir de trois points de repère, où qu’ils soient », « c’est pareil avec les antennes relais des téléphones mobiles ». Bref, l’adjectif m’échappe et impossible de remettre la main dessus. Pourtant, mon cerveau le connait, il l’a juste mal rangé ou s’embrouille et n’arrive pas à le retrouver au moment opportun. J’ajoute alors : « Bof, ce n’est pas grave, ça me reviendra lorsque je ne m’y attendrais pas, ou en faisant quelque chose qui n’a aucun rapport ». Je parie que cela vous est arrivé également, ça doit être un classique du genre, car effectivement, 2 heures plus tard, à peine rentrée chez moi et pendant que je me lavais les dents, voilà que le mot se pointe sans crier gare : « tri-an-gu-la-tion ». Mais oui, mais c’est bien sûr ! Je l’avais sur le bout de la langue tout à l’heure !

Je ne sais pas si cela vient d’un problème de neurones qui glandouillent en route et arrivent bien après la bataille, mais cet état de fait n’a rien d’exceptionnel. Et non, ne commencez pas à me dire que je gatouille ou qu’Alzheimer me gagne, c’est même pas vrai !

 

Du coup, je me demande si ce ne serait pas cela le principe du « lâcher-prise », une sorte de partie de cache-cache avec le destin. Si on n’arrive pas à trouver la personne qui se planque, le plus simple est de faire comme si on n’avait arrêté la partie et de guerre lasse, l’autre joueur finit par sortir de sa cachette de lui-même.

 

Les matous font un peu pareil avec les souris, ils leur donnent des petits coups de patte, jouent avec, font semblant de laisser partir la bestiole en tournant la tête en faisant mine de regarder ailleurs pendant que le rongeur détale, mais pas bien loin, car le greffier lui fonce dessus illico et sans ménagement.

 

Donc, pour provoquer le sort, il faudrait détourner notre attention de l’objectif, se focaliser sur autre chose ou laisser vagabonder ses idées loin du but qu’on cherche à atteindre. Et comme un petit garçon vexé parce qu’on ne joue plus avec lui, la chance reviendrait toquer à notre porte avec quelques offrandes (réussite, succès, etc.) pour susciter de nouveau notre intérêt. Je reste sceptique…

Je tenterais bien ma chance à ce jeu du « je t’aime moi non plus », mais je ne vois pas trop comment il faut s’y prendre et encore moins comment chasser ces idées récurrentes de mon imagination qui mouline de suite des histoires et des hypothèses à partir du moindre petit grain à moudre.

 

Oui, la vie est étrange et notre destin bien capricieux. Je continue à trouver cela troublant. Il ne me reste plus qu’à en faire l’expérience « en vrai », pour voir si cela fonctionne réellement, mais je n’en ai toujours pas trouvé le mode d’emploi. Alors si vous avez des pistes pour me guider vers ce chemin de la sagesse, je veux bien essayer, juste pour voir.

 


Sister « dubitative et circonspecte »

 

Chronique 13042011 Chronique 13042011

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12 avril 2011 2 12 /04 /avril /2011 22:06

Les phénomènes de mode et la recherche perpétuelle de glamour ne sont pas des nouveautés. Depuis des lustres, l’apparence est reine et il est quasi vital de se montrer toujours au top de sa forme, d’afficher son dynamisme et désormais, de « ne pas faire son âge ». Cette quête de la jeunesse éternelle - pour ne pas dire fuite en avant - serait donc synonyme de bonheur et de reconnaissance auprès de nos semblables… d’ailleurs, ce terme devient de moins en moins approprié… Semblables ? Si peu…

 

Mais au-delà de la volonté d’apparaître sous son meilleur jour, il y a un truc ultime, encore plus grotesque que les injections de produits louches qui transforment la bouche des adeptes en sorte de gros pneu ou d’hémorroïdes géantes. Bien plus répandu que les liftings ratés qui les font ressembler à des serpents avec des yeux dans les coins. Nettement plus abordables que les piquouzes de Botox qui rend les visages aussi peu expressifs que Steven Seagal ou Chuck Norris en pleine action.

Cette pratique devenue tellement courante à travers toute la planète et qui franchit les barrières culturelles autant que les niveaux sociaux, c’est la teinture capillaire.

 

Cela n’a pas pu vous échapper, si comme moi vous suivez un peu les infos, les hommes politiques et les patrons de multinationales ont - eux aussi - basculé massivement dans l’ère du cheveu teint. Et ça y va sec dans les touffes dégarnies ! Leur  couleur est désormais plus vive qu’à leur adolescence. C’est tellement grotesque.

 

Les plus voyants en ce moment, outre les stars du showbiz qui dominent la discipline, sont sans nul doute : Carlos Ghosn, Jacques Chirac, François Hollande, Bernard Arnault (qui avait pourtant bien résisté) et récemment Mouammar Kadhafi.

Pour le bonus, voici l’exemple même de la crédibilité zéro de la moumoute corbeau… la version avec poils au menton carrément pas raccord.  

 

Capture teinture

Mais le plus tartuffe de tous, cela reste l’indétrônable Berlusconi qui se fait la totale. Des UV qui lui donnent la carnation d’un vieux fauteuil club, le lifting tendu comme un string, parce que sinon il serait fripé comme une vieille golden oubliée sur un radiateur et surtout la « final touch » : la moumoute gominée et teintée au brou de noix. Ah bah oui, il est persuadé qu’il faut bien tout ça pour se taper des nanas de 17 ans… Ce gros macho misogyne soigne son apparence alors que c’est juste son pognon et le pouvoir (surtout les passe-droits qui vont avec) qui attirent les jeunes bimbos. Certaines sont prêtes à se taper des vieux libidineux pour arriver à leurs fins, mais ce n’est par pure bonté d’âme, ni grâce à leurs tifs aux couleurs chatoyantes.

 

Du coup, les hommes et les femmes deviennent de plus en plus « artificiels » et à ce rythme, il va devenir très compliqué d’arriver à reconnaître les ascendants et les descendants sur les photos de familles. D’ailleurs, cela me fait penser à une chanson de Zazie qui résume bien l’absurdité de ces femmes qui sont tellement passées sous le bistouri que leurs filles ne leur ressemblent plus.

Entre la correction bien légitime d’un défaut gênant, un camouflage discret des cheveux blancs (en évitant la couleur outrancièrement artificielle) et la réfection totale de façade avec injection par ci et aspiration par là, il faudrait voir à raison garder…

Bientôt les gamins demanderont si les cheveux blancs des anciens ont disparu par mutation génétique.

 

Perso, je n’ai jamais rien tenté, tout est naturel, fourni avec les pièces d’origine et je me demande à partir de quel pourcentage de chevelure blanchissante je commencerai à trouver cela gênant. Une chose est sûre, je ne suis pas pressée de rejoindre le troupeau des touffes à coloris standardisés.

 

Sister « blond inside and outside »


 

Chronique 12042011 Chronique 12042011

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1 avril 2011 5 01 /04 /avril /2011 23:49

 

Vous êtes gâtés, vous serez épargnés de toute blague sous forme de faux article du style : « j’arrête mon blog », « les araignées à l’apéro, c’est tendance », « Jospin va postuler aux primaires du PS », « j’ai décidé de devenir brune », etc.

Non, je ne vous infligerai pas ça. Il m’est juste venu l’idée d’une bricole, pour marquer un peu le coup en restant dans la thématique.

 

Voici une série d’affirmations totalement véridiques, sauf une qui est un canular, il vous suffit de la retrouver.

 

1 – Aujourd’hui, j’ai croisé une dame qui promenait son caniche en laisse et son yorkshire dans une poussette-canne.

 

2 – Dans le RER, une grand-mère habillée très chic portait une veste en cuir crème et des lunettes dont les verres avaient des formes de nuages.

 

3 – J’ai gardé mes bouteilles de vernis à ongles quasi vides depuis les années 80.

 

4 – Eric Zemmour est un fétichiste des chaussures féminines.

 

5 – Mes chats prédisent la pluie mieux que les ingénieurs de Météo France.

 

6 – J’ai cumulé plus de 20 employeurs différents depuis mon premier job.

 

7 – Il m’arrive de me produire dans des spectacles burlesques à mes heures perdues.

 

8 – Vous avez plus de risques de mourir en vous enfonçant un stylo dans le nez qu’avec un couteau dans le ventre.

 

9 – Je mange sans sel (pas le régime strict) depuis mon adolescence.

 

10 – Il m’est déjà arrivé de rester 24 heures sans uriner.

 

Ok, c’est vraiment un article à deux balles, mais j’en ai des tas d’autres plus passionnants qui vont suivre. Commencez déjà par trouver la bonne réponse et il y aura du répondant derrière. Que le meilleur gagne !

 


Sister « anguille sous roche et baleine sous gravillons »

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26 mars 2011 6 26 /03 /mars /2011 22:56

En surfant au gré du Web, cliquant sans but précis, je suis tombée sur ce site et notamment sur la photo ci-dessous.

La légende résume exactement la stupidité de notre mode de vie et nous pousse à réfléchir sur l'absurdité de nos actes.

A vous d'en juger.

 

Pour les personnes fâchées avec l'anglais, cela dit :

"deux arbres morts soutenant un arbre vivant".

 

Capture tree  

 

Title: Two Dead Trees Supporting a Living Tree
Year: 2007
Photo by Lotte Stekelenburg

 

 

Sister "désabusée"

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1 mars 2011 2 01 /03 /mars /2011 00:55

 

Vous allez penser que je suis franchement mytho à tendance parano, pourtant je vous assure que tout ce qui suit est vrai de bout en bout. Même les photos ne sont pas truquées (d’ailleurs, je n’en ai pas le talent).

 

Si vous avez un peu suivi les épisodes précédents, je passe d’un employeur à un autre avec la dextérité d’un mouflon sur une paroi rocheuse et j’ai désormais plus l’impression de courir les castings que d’avoir de réels entretiens d’embauche. Je leur donne la réplique sans difficulté, étant rodée à leurs questions.

 

Du coup, en décembre, j’ai repris le collier chez un nouveau boss… enfin plutôt une nouvelle machine à broyer l’Humain, car si le job reste similaire d’une « crèmerie » à l’autre, les méthodes de destruction de personnalités diffèrent un peu selon les protagonistes, avec le même résultat final : la rupture.

Je le sais, seules changent les méthodes et les personnes qui les appliquent.

 

En la matière, je suis au regret de constater que j’ai trouvé un autre dénominateur commun à mes différents postes : il y a trop souvent un boulet ingérable. Il est vrai que ce genre de nuisible semble infiltré partout et il n’existe pas de moyen de les éliminer.

Impossible de savoir comment ces « cafards d’entreprises » arrivent à faire leur trou de façon aussi efficace, mais ils sont pugnaces, retors et pourris jusqu’à la moelle. Par le jeu de relations, d’alliances, d’ancienneté ou d’as dans leur manche, ils restent en place et font régner un régime de terreur à leur entourage professionnel ou leur compliquent singulièrement le quotidien.

 

La dernière fois, j’ai eu l’occasion de me faire vriller les tympans pendant 10 mois par « Miss Décibels » et voilà que je tombe sur une autre « collègue » pas piquée des vers, dans le genre « pénible qui braille ». Je vais vous dresser le portrait de celle qui arrive à flinguer l’ambiance de tout un open space (oui, encore un, c’est la mode d’entasser les travailleurs, crise du logement oblige).

 

Elle est plutôt grande et affublée d’une « coiffure Playmobil » qui rendrait celle de Mireille Mathieu carrément tendance, tant ça lui fait un casque capillaire immonde sur le crâne. Couleur de cheveux improbable et faites à la maison, à la truelle visiblement.

Touche mode des années 80, elle porte de grosses lunettes en plastique avec des strass sur les côtés et dont le haut du verre est teinté bleu, comme celles de Michou. Trop lourdes, elles glissent immanquablement sur son nez pointu. Du coup, lorsqu’elle relève la tête, elle doit la pencher en arrière pour que les yeux visent les carreaux, avec la bouche entrouverte et un air niais. So glamourous. Son regard de merlan frit oscille entre le dessus de la monture et la partie bleutée, par cette façon de relever le menton exagérément.

Pour ne rien arranger, elle se maquille à outrance, surtout le rouge à lèvres qu’elle étale bien au-delà du contour naturel… surement pour se la jouer « bouche sensuelle », sauf qu’à part pour Robert Smith, sinon ce style n’a jamais convenu à personne. Le pire étant qu’elle se vante d’avoir pris des cours chez une esthéticienne ! Ca devait être la maquilleuse de la mère de Sylvester Stallone (ci-dessous)… Je ne vois pas d’autre explication.

 

Capture Jackie Stallone bis

Le tableau ne serait pas complet si je n’évoquais pas ce qui fait sa « special touch » : ses fringues. Perso, je ne prête jamais attention à ce genre de chose, n’étant pas du tout une « fashion victim », mais là, elles sont d’un autre âge. Elle veut se donner un look de « Marie-Chantal » (version Prisunic parce qu’elle est furieusement radine) en pseudo tweed (100% acrylique) et imprimés que ma grand-mère n’oserait pas porter tellement ça pique les yeux. Petit bonus sonore, elle porte des chaussures qui grincent et couinent à chaque pas. Agaçant.

Le mieux étant la preuve en image, je vous laisse seul juge de la chose. Veillez quand même à écarter les enfants, ça pourrait les choquer à vie et les inviter à devenir des punks à chiens en guise de rébellion à ce non-style vestimentaire.

 

Mes-images-2011 1109

 

Bon, convenons-en, cette apparence un brin repoussante reste vivable si on pense à s’équiper discrètement d’un sac à vomi ou qu’on ne relève pas du tout la tête dans sa direction. Mais, vous me connaissez, j’ai gardé le meilleur pour la fin, histoire de vous en rajouter une bonne couche et de gratiner le tout.

 

Sa particularité est surtout de râler non-stop. Pour un oui, pour un non, surtout pour rien d’ailleurs. Sauf qu’elle ne fait pas que grommeler dans son coin, non, elle hurle et jure comme un charretier ! C’est immonde ! Insupportable !

Si son téléphone a le malheur de sonner, c’est le festival !

« Ah putain ! Mais ils ne vont pas me lâcher aujourd’hui ! Oh il me pète les couilles celui-là ! Qu’est-ce qu’il veut cet emmerdeur ?! Ils commencent tous à mes les casser, ces connards ! ».

Pour information, parmi cette « équipe » de 3 filles, le mot le plus prononcé dans une journée, était sans conteste : « putaiiiiiiiiiiiin !!!! ». Sympa l’ambiance pour les autres.

 

Au secours ! Sortez-moi de là ! Avec ses airs de da-dame catho-tradi, elle profère des horreurs à longueur de journée.

Un jour, elle va oublier de mettre son téléphone sur « silence » et le client va avoir le droit à sa bordée de jurons en direct. Va y avoir du sport !

J’en suis venue à me demander si elle n’était pas atteinte du syndrome « Gilles de la Tourette »… Bah non, même pas, elle est comme ça au naturel. Ce qui nuit gravement à la capacité de concentration de toute personne aux alentours.

 

Pour compléter le tableau, vous vous doutez bien qu’avec un énergumène pareil, il fallait des habitudes à l’avenant, ce qui ne manque pas.

Par exemple, elle mange à midi pile et gare à celui qui viendrait à la déranger à 11h58, il se ferait vertement envoyer sur les roses, avec quelques noms d’oiseau en prime. De plus, elle n’aime rien et ne déjeune jamais avec les collègues à l’extérieur, uniquement face à sa gamelle « faite maison » sur un coin de son bureau pour faire style elle ne prend pas de pause repas. En fait, elle glandouille sur Internet, mais ça suffit à bluffer la direction qui la croit super impliquée dans son travail. Manque de bol, elle ne sait pas cuisiner et ce qu’elle se prépare sent affreusement mauvais et transforme le bureau en réfectoire aux vapeurs de R.U. Sérieusement, parfois, son assiette sentait la bouffe pour chien ! Pas facile de continuer à bosser avec ces odeurs âcres dans les narines.

 

Histoire d’achever le portrait, elle est irrespectueuse avec tout le monde, vocifère des critiques sur chacun, se mêle des conversations en permanence, est totalement laxiste et bâcle les tâches qui lui sont assignées. Bref, une plaie, une chieuse, une insupportable présence à se fader 8 à 10 heures par jour. L’enfer.

 

Maintenant, imaginez le cumul du tout : sapée comme les Vamps, une tête ahurie et peinturlurée, balançant des injures à tout va, mangeant son assiette puante en venant ajouter son grain de sel dans des discutions qui ne la concernent pas… L’enfer, je vous dis !

 

 

Sister « courage… fuyons ! »

 

 

 

Pour la première fois, cet article est disponible en version audio, j'espère que cela fonctionnera bien et vous apportera un petit supplément d'âme d'avoir ce "bonus track".

 

Chronique 01032011 Chronique 01032011  

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13 février 2011 7 13 /02 /février /2011 19:03

Il y a longtemps que cela me titille et j’avais déjà évoqué ici mon aversion pour les gens qui s’obstinent à mettre les « soldes » au féminin. Lorsque l’on parle de celle du soldat, OK, mais pour la frénésie consumériste semestrielle, c’est masculin ! Un point c’est tout. Aussi grotesque que cela puisse sembler, puisque s’il y a bien un truc typiquement pour les nanas, c’est bien les soldes. D’un autre côté, « roubignole », « prostate », « érection » sont aussi de caractère féminin, ce qui doit sacrément étonner les étrangers qui apprennent notre belle langue. Petite info bonus, il existe près de 200 synonymes au mot « pénis », ça fait rêver, non ?

 

Ce qui m’amène à ce billet d’humeur, c’est la goutte d’eau lexicale qui fait déborder le vase de ma patience. Vous l’avez forcément entendu dans les médias ou au détour d’une conversation. Celui qui me tape sur les nerfs par-dessus tout, c’est le mot : « sécure ».

Nan mais franchement, il faut arrêter avec cet « adjectif » que les gens collent partout et qui ne veut rien dire. Si l’on veut absolument utiliser ce terme anglais, on vire l’accent et on le prononce « sikioure », mais chez nous, c’est du grand n’import’ nawak ! À moins de vouloir se la jouer comme JCVD qui est « aware » ce qui est sa marque de fabrique.

Surtout, pourquoi foutre un mot bouffon là où il en existe d’autres qui fonctionnent très bien ? Si je vous dis : « sécurisé » et surtout : « sûr », ça vous parle, non ?

Mais il faut croire qu’il est tendance, alors tout le monde l’utilise à tout bout de champ, à toutes les sauces, pour se donner un genre qu’ils n’ont pas. Bref, c’est pitoyable.

La langue française est tellement riche, pas la peine d’aller la polluer avec des gadgets linguistiques à la noix qui ne lui apportent rien.

 

D’autres exemples similaires me reviendront probablement à l’esprit, je ne manquerai pas de vous en faire part et si vous aussi, vous recensez des aberrations du même genre qui vous prennent le chou, n’hésitez pas à m’en faire part en commentaire, c’est toujours intéressant et ça réveille les neurones assoupis par le week-end.

 


Sister « qui n’en a cure de sécure »

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