Ce matin, j’ai sacrifié ma sacro-sainte grass’ mat’ dominicale pour me risquer dans un temple du bricolage et suis allée au Roi Merlin. Nan, nan, ne riez pas, vous n’imaginez même pas le nombre de gens qui le dénomment ainsi. Perso, ça me fait marrer.
La problématique est simple, le papier peint qui était d’origine dans ma salle de bain est parti en sucette. Normal, ce n’est pas l’idéal dans ce genre d’environnement. J’ai donc tout arraché dans le but de mettre de la peinture. Ma quête du jour était donc de trouver une teinte sympa.
Pas de problème pour trouver le rayon, y’en a sur 3 courtes rangées, mais une fois devant les pots alignés, c’est la cata ! Un bordel là-dedans ! Tout est mélangé avec aucune organisation de l’offre, aucune logique dans la disposition des bidons. Le boxon partout, on n’y comprend rien, je suis paumée et en train de commencer à m’énerver. J’attrape un vendeur à gilet vert et lui demande où sont les peintures pour pièces humides. Je venais de passer devant, c’est dire si c’était flagrant. Je constate qu’il n’y a qu’une demi-douzaine de teintes proposées et que les pots sont mélangés avec d’autres pour « murs et boiseries » (appellation stupide s’il en est) et dans une seule contenance.
Il n’y a pas le moindre nuancier disponible, juste des prospectus avec quelques couleurs de telle ou telle marque.
Je retourne voir le vendeur en lui demandant s’il peut commander une nuance qui m’intéresserait.
« Elle n’existe pas cette teinte dans la version salle de bain »
« Ah bon ? Mais c’est mentionné nulle part ! »
« Oui, mais je peux vous la préparer, ça fait 35 € »
« Hein ? Euh, mais c’est 20 % de plus cher que le prix d’origine ! Bon, bah j’vais réfléchir ».
Je suis sortie illico de ce fourbi mal foutu.
Bilan : chez Leroy Merlin, à part les vendeurs qui font des efforts, c’était crade, décati, désorganisé, avec un choix faiblard et c’est surtout incroyablement bordélique. Pas prête d’y remettre les pieds…
Sister « accroche-toi au pinceau, j’enlève l’échelle »