Histoire de ne pas totalement livrer mon site aux turpitudes de mon âme et à mon intégrale dévotion mentale à cet homme qui chamboule mes pensées et le reste, je vais mettre un petit article différent. Oui, ce n’est pas parce qu’il hante mes jours et mes nuits que je dois laisser mes émotions vampiriser cet endroit par son regard si doux et son sourire enjôleur. Non, ce ne serait pas raisonnable alors je vais opter pour l’intermède musical (c’est de saison).
Tant que je ne serais pas capable d’insérer une piste audio sur mes pages, vous n’aurez pas l’opportunité de connaître le son de ma voix, juste poursuivre le rythme de mes phrases.
Ainsi donc, j’avais cela dans les cartons depuis des lustres, mais ma cops qui m’a devancée, alors je lui rends hommage au passage.
Le thème du jour est : « quel est mon mot préféré ? » et « quel est celui que je n’apprécie pas ? ».
Comme je suis une épicurienne, je ne vais pas « garder le meilleur pour la fin », au contraire, je vous gratifie directement de mon favori. Il s’agit du mot « califourchon ».
Déjà, parce qu’il qualifie une posture ludique à tout âge et qui se pratique de la façon la plus innocente à la plus hardie.
Ensuite, parce qu’il sonne tellement français ! Il est un peu improbable par son étymologie et en prime il a laissé sans réponse mon appli’ iPhone Larousse qui n’a même pas daigné en signaler l’existence.
Vous ne trouvez pas qu’il semble danser quand on le prononce ? On a envie de le susurrer au creux de l’oreille. Juste assez complexe et énigmatique comme j’aime.
Maintenant, celui qui ne recueille pas mes faveurs. Il s’agit de « subterfuge ».
Il est flagrant qu’il a une connotation négative et sonne affreusement mal, on est obligé de postillonner en le prononçant.
C’est un peu l’ancêtre de « loucedé » mais avec une idée plus mesquine derrière.
Je trouve qu’on en apprend beaucoup sur la culture ou le niveau social des gens lorsqu’on les écoute ou qu’on les lit. Les mots nous parlent au-delà du sens propre qu’ils portent.
Une mauvaise parole peut faire plus de dégâts qu’une blessure physique.
Un compliment ou un encouragement peut sauver une vie.
Les mots sont la gymnastique de mes neurones et j’apprécie de jongler entre argot et langage soutenu, je jubile à la lecture d’une pensée exprimée dans un phrasé élégant, j’kiffe trop sa race une tournure de phrase bien sentie. Ce sont les gourmandises dont mon esprit se régale.
Et vous ? Quels sont ceux qui vous plaisent ou vous débectent ?
Sister « qui voudrait bien prendre des leçons particulières avec un certain pro de la com'»