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Hier et aujourd'hui, ces gros-pourris-de-bâtards-de-cheminots ont encore fait grève sur mon réseau qui - aux dires même de Monsieur Louis Gallois (précédent président de la SNCF) - est considéré comme le plus mauvais de France !
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Pour quel motif au fait ? Aucune idée !
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J'ai donc interrogé les agents "kamikazes" (volontaires désignés d'office peut-être) croisés aux guichets et ailleurs, ils n'étaient pas plus au courant que moi de la raison de l'arrêt de travail de leurs collègues.
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Et là, on se dit qu'ils sont forts ces fonctionnaires ! Ils commencent par nous prendre en otage (sachant qu'on risque notre job a chacun de leur débrayage) et ensuite ils réfléchissent (enfin un bien grand mot !) sur le pourquoi du comment de la chose.
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Résultat, aucune réponse fiable : agressions, régime de retraite, désaccord avec la direction, opposition politique ? Personne ne sait vraiment.
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Pourtant, le constat est toujours identique, ils nous laissent poireauter pendant 1h30 sur un quai glacial au petit matin, en pleine heure de pointe et ne sont même fichus de respecter le service minimum qu'ils ont pourtant affiché la veille au soir.
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Sans parler du bonus : un train court alors que les quais sont noirs de monde ! Bingo, la loi de l'emmerdement maximum a encore fonctionné !
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Alors, pourrais-je ou devrais-je porter plainte pour publicité mensongère quand ils annoncent dans leurs publicités 4x3 (qui coûtent des millions !) : "des trains plus ponctuels, des informations plus claires" ?
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J'ai craché mon fiel sur le livre de réclamations, je sais que ça ne servira pas à grand-chose, mais comme j'avais plus d'une heure à perdre par leur faute...
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Perso, voilà ce qu'ils m'inspirent (en acrostiches, s'il vous plait) :
Service
Néant
Comment
Faire ?
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Sérieusement
Nuls
Carrément
Feignants
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Souvent
Navrants
Constamment
Flémards
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J'en ai marre de leurs caprices d'enfants gâtés ! Qu'ils regardent un peu de quoi nous, pauvre fourmis du privé, nous devons nous contenter et surtout comment il nous faut trimer comme des galériens pour satisfaire à leur régime de privilégiés colériques.
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Sister "en rogne"