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Si vous venez régulièrement sur mes pages (ce que je vous encourage vivement à faire, histoire de flatter mon égo et vous arracher quelques instants à votre train-train plan-plan), vous n’êtes pas sans avoir eu connaissance de mon goût immodéré pour la bonne chère (divin chocolat, subtils crustacés, adorables mangues charnues et j’en passe) et la chair fraîche (comprenez par là* du mâle ferme et vaillant).
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Oui, amis, amants, internautes de tous poils et d’horizons multiples, ne nous mentons pas, dans la vie, y’a que le cul et la bouffe qui nous font avancer. Le reste n’est là que pour nous aider à supporter ce quotidien par trop pesant, convenons-en.
Et le fric me direz-vous ? Juste ce qu’il faut, car pas assez il complique les choses et trop il les gâte définitivement.
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Ainsi, lorsque je m’adonne à mon loisir préféré (ex aequo avec l’autre), j’ai parfois besoin d’accessoires pour pétrir, malaxer, fusionner, étendre… Voyez déjà comme les termes sont ambigus et peuvent aisément servir dans les deux registres. Ces disciplines restent très complémentaires à mon humble avis.
Cela explique que par nécessité ou juste par envie, il me prend de temps en temps l’idée d’aller m’équiper en attirail performant, car comme dit l’adage : « les bons outils font les bons ouvriers » et si je veux faire quelques merveilles de mes dix doigts, un matériel adéquat est vivement recommandé.
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Dans ce but, je surfais l’autre jour sur des sites pour adultes joueurs, en quête de nouveautés. Je promenais donc tranquilou mon mulot au fil des pages (virtuelles) de mon écran et repère au passage des articles très similaires à ceux que je possède dans ma cuisine.
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De suite, je sens que vous crevez d’envie que je vous apporte la preuve en image et sans décodeur, bande d’assoiffés. Que votre vœu soit exaucé.
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Ci-dessous, la version moderne des haricots que mettaient nos grand-mères pour éviter que la pâte ne gonfle à la cuisson (on dit aussi : « cuire à blanc »).
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Et maintenant, la variante du martinet, version métal (pas trop hard core, un peu quand même). Le but étant de faire gonfler les chairs justement (on dit alors : « chauffer à blanc »). Voyez comme c’est troublant…
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Je suis contente de voir qu’avec un peu de chatterton, je peux me bricoler un nouveau joujou à partir de mon matos existant… que c’est excitant !
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Maintenant, une sorte de pilon servant à foncer** un moule. Bel objet énigmatique.
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Son pendant (à ne pas mettre entre toutes les mains), un bidule dont je ne détaillerai pas la destination, on est à table je vous le rappelle ! Restons raisonnables, en plus je me préfère en version unplugged, mais à chacun ses goûts.
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Petit contre-exemple, histoire d’en rajouter une couche sur nos « french paradoxes ». Si je prends le cas du fouet culinaire (totalement au hasard, vous l’aurez remarqué), son homonyme sensuel (ou chat à neuf queues) a un usage radicalement opposé et un aspect bien différent, pourtant les deux servent à faire monter la sauce. Remarquez comme notre belle langue est perfide et nous attire immanquablement sur des terrains glissants.
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A ce propos, ne trouvez-vous pas curieux le terme de « maître queux » ? Moi aussi… Surtout qu’ils sont loin d’être feignants, malgré leurs poêles dans la main. Oups, j’ai tenté le jeu de mot ringard à deux balles. Tant pis, je le laisse pour les amateurs du genre.
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La liste des rapprochements en la matière est longue et ne manque pas de piquant. Je vous en distillerai d’autres échantillons, au compte-goutte, pour ne pas créer l’écœurement et surtout ménager le suspense. Fieffés gourmands que vous êtes…
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Sister « miam, slurp, gloups ».
* j’explique un peu pour ceux qui ont le neurone du fond resté sur pause.
** signifie étaler une abaisse (pâte) dans un moule