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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 14:38
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Vous savez que j’ai la « fâcheuse » habitude de toujours trouver le petit détail qui tue, la retouche photo de trop ou l’objet anachronique oublié là par hasard.

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N’ayant pas trop de temps disponible pour un article long aujourd’hui. Bah oui, j’ai aussi une vie hors d’Internet et je ne voudrais pas laisser réchauffer ma pinte de Strongbow, ni faire attendre mon pote. Donc je vous laisse en compagnie de quelques photos à méditer.
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A nous de vous faire préférer la marche à pied.Ah bon ? Y'a plus d'une Gare Saint Lazare dans Paname ? Ils nous en apprennent des choses les grévistes à plein temps.

Quelques kikooliens vont lui trouver un air de chaton...Punaise ! Moi qui adore les makis Californiens de mon resto japonnais préféré, voilà qui me fait douter du contenu de mon assiette ! Nan, je sais que cela n'a rien à voir, n'empêche qu'il a un regard bizarre. Il fumerait pas un peu la moquette ce bestiau ? .

Osons le grand n'import'nawak avec la Fnac !Et voilà la minute culturelle, offerte par la Fnac. Sur l'image ci-dessus, vous pouvez apprendre, sous vous yeux ébahis que les prépubères de Tokio Hotel sont rangés dans la catégorie "Hard Métal". Hu, hu, arf, je m'en étrangle de rire. Non vraiment c'est trop bon.
A défaut d'être efficaces et compétents, les vendeurs de l'enseigne m'auront au moins fait marrer 5 minutes.


Psst, ça n'a rien à voir, mais aujourd’hui il faut fêter les Catherinettes alors ne les oubliez pas.
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Sister « qui n’a pas l’œil dans sa poche »
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 01:03
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Vous savez que la mairie de Paris fait tout pour vous simplifier la vie. Elle a même échangé des milliers de Vélib' "écolo" contre des dizaines de milliers de panneaux d'affichage automatiques dont chacun consomme autant d'électricité qu'un couple parisien. Oui, cherchez l'erreur, JC Decaux n'est pas un philanthrope mais bien un homme d'affaires pour ceux qui en douteraient encore.

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Ainsi, puisque les agents SNCF (Service Nul Complètement Foireux) et RATP (Rentre Avec Tes Pieds), ont décidé de nous faire chier la vie, les gens qui vivent ou travaillent sur la capitale n'ont d'autre choix que de mettre de bonnes godasses et d'arpenter les rues, de crapahuter d’un pas alerte, de battre le pavé à défaut de taper sur un syndicaliste à coups de pavés dans sa tronche de malappris. Résignés à slalomer entre les autres piétons et vélos qui squattent les trottoirs, les deux roues motorisés qui jaillissent de partout, les rares bus qui fulminent dans le trafic, les tramways sclérosés, les voitures et camionnettes qui se demandent comment convertir un kilomètre en heures de trajet. Ainsi, te voilà découvrant un monde étrange : les rues, boulevards, avenues et impasses qui s’étalent au-dessus des stations de métro et de RER !
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Jusqu’à présent, tu n’habitais pas « rue Fourcade » mais « M° Convention ». Tu n’étais pas à 3 km de ton boulot mais à Alma-Marceau, soit 30 bonnes minutes, lignes 12, 1 et 9. Tu n’avais aucune idée du temps qu’il fallait pour parcourir cette distance avec tes petites papattes, mais là te voilà devant le fait accompli, il faut te lancer. Les précédents mouvements sociaux ont eu raison de ton stocks de RTT, tu as déjà hypothéqué tes congés de Noël dans la Sarthe avec ta grand-tante Josette. Du coup, soit tu risques ta place comme un coup de poker avec Patriiiiiiick, soit tu te lances à l’assaut de la grande ville avec tes mollets hypertrophiés de parigots qui ne bouge que son bras pour pousser les portillons en faisant bling-bling avec ton Navigo.
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Tu as peur, tu as froid, tu ne sais pas si tu vas y arriver, si tu ne vas pas te perdre à tout jamais dans le dédale de ce plein air que tu ne maîtrises pas, que tu découvres d’un coup sous tes yeux ébahis.
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Heureusement, alléluia ! Delanoë est là pour toi ! Oui, à la mairie, ils pensent à ton bonheur, à ton confort permanent et se plient en quatre pour faire de ton quotidien une promenade de santé, une flânerie bucolique et un intense moment de détente.
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Savamment parsemé sur ton parcours, tu auras peut-être l’immense chance de tomber par le plus pur hasard, sur un panneau d’indication avec le plan du quartier. Alors, tu sentiras se calmer tes palpitations, tu auras la délicieuse sensation de ton coeur qui retrouve un rythme normal. « Ouf, je ne suis pas perdu, ils me fournissent la boussole, le GPS ultime, la chance de retrouver enfin mon chemin ! Bénit sois-tu, Saint Embrayage* ».
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Tu peux toujours chercher, agrandir l'image, la scruter de ton oeil de lynx, y'a pas le "vous êtes ici".
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Si Dieu te montre la lumière, si le sage te montre l’étoile polaire, Decaux te montre… rien ! Bah oui, rien du tout !
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Tu sais, le fameux « vous êtes ici » dans un joli petit rond qui te permet immédiatement d’avoir ta position sur cette modeste planète, oui ce point de mire, tu le cherches, tu le guettes fébrilement, mais que dalle, tu n’arrives pas à mettre le doigt dessus, le sol se dérobe sous tes pieds, tu sombres dans l’angoisse qui t’étreint de nouveau. Tu es perdu, foutu, tu vas te recroqueviller sous le panneau car visiblement, tu es tombé dedans. Roulé en boule à osciller comme un métronome (argh ! je ne dois pas prononcer le mot métro !), tu veux disparaître comme sur la carte. Alors, dès potron-minet, vers 5 heures quand Paris s’éveille, transi de froid, tu seras ramassé par un petit bonhomme vert. N’aie pas peur, c’est l’agent d’entretien de ladite mairie. Il te reconduira quelque part et t’offrira peut-être un café. Non tu n’es pas sur une autre planète, tu es dans cette métropole que tu ne connais si peu.
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Dur est l’apprentissage de la vie, petit scarabée… très dur. Tiens bon, il reviendra bientôt le gentil métro, tu pourras à nouveau te rassasier de sa faïence, de ses couloirs et escaliers, de ses correspondances, de ses odeurs et de sa chaleur humaine que tu aimes tant…
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Comme tu es imbattable sur les méandres de notre serpent souterrain, voici une devinette pour te chatouiller les neurones du fond, ceux qui roupillent en douce.
A quoi sert cet étrange appendice ?
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Quel joli profil, terriblement avantageux !
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.Admire le superbe camaïeu de couleurs chatoyantes !

Tu ne sais pas ? Allez, cherche un peu. Si tu es sage, gentil lecteur, je te donnerai la solution dans les commentaires. Mais tu peux le faire !
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Au fait, pour le parcours plus haut, c'est quasiment aussi rapide à pinces qu'en transports alors, aucun regrets.
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Ah, j’me sens une âme de poinçonneur des Lilas (et des lits là, tellement il est tard). Je vais rêver d’un monde meilleur, où les transports roulent… enfin.
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Sister "un jour mon train viendra, un jour il partira..."

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*comprenne qui pourra
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 15:35
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Finies les illusions de bonheur éternel, oubliées les promesses d’amour toujours, aux orties l’idyllique image d’Épinal montrant des amants unis à la vie à la mort, il faut se rendre à l’évidence, nous sommes foutus.
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Une autre façon de prendre son pied et d'en voir de toutes les couleurs.
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N’imaginez même pas tenir un quinquennat, au bout de 3 ans c’est plié, mort, ratatiné comme une vieille pomme flétrie et vous n’y pourrez rien. Le sentiment amoureux n’est pas un phénix, il n’a aucune chance de renaître de ses cendres. Ashes to ashes, crumble to dust, noir c’est noir il n’y a plus d’espoir.
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Pas la peine de rêver, y’a plus le fluide magique, ni les hormones qui vous chamboulent la tête et le reste.
En moins de temps qu’il n’en faut pour dire « David Hasselhof », vous serez devenu un gros matou de salon, ronronnant sur vos lauriers, avec la libido en berne.
N’essayez pas de résister, les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivrent ensemble à long terme et vous aurez tôt fait de vous en apercevoir. Tout cela à cause des milliers d’années qui nous ont précédées, car « l’Homme moderne » est tellement récent à l’échelle de l’humanité et nous sommes bêtement restés programmés sur nos réflexes ancestraux.
Ainsi, le mâle est génétiquement programmé pour optimiser la survie de l’espèce et semer ses gamètes à tous les vents. Il doit donc multiplier les partenaires et arpenter le vaste monde pour courir la gueuse.
En revanche, sa moitié est assignée à résidence afin d’assurer la pérennité du foyer et élever la progéniture. Dans cette optique, elle va tout faire pour conserver son guerrier à la maison pour apporter la bouffe et protéger junior. Manque de bol, le type s’ennuie ferme, il rêve de grands espaces, il s’encroûte dans son train-train et finit par perdre sa combativité. Résultat, les protagonistes en viennent à se fritter pour des conneries.
Ca dure depuis la nuit des temps et ce n’est pas près de s’arrêter.
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Analysons un peu la situation actuelle. Si nous restons ensemble, c’est pour partager certaines commodités (la piaule, la bagnole, le frigo, le sac de slips sales, parfois le plumard aussi) et les charges quotidiennes (plus ou moins équitablement). Notamment l’éducation de la génération suivante. Du coup, on finit par se retrouver colocataires (ou foyer fiscal, quand on a officialisé le truc), chacun tentant de conserver une part d’intimité, de loisirs et de jardin secret dans cette promiscuité envahissante.
Comment voulez-vous que les deux ne se tapent pas sur les nerfs ? Elle lui reproche ses chaussettes qui traînent et l’étagère toujours pas posée, alors que lui cherche désespérément tous les moyens disponibles pour fuir cette logistique pénible.
Oui, il passe plus de temps avec ses potes qu’avec vous, madame, mais il faut le comprendre le gars, votre compagnie ne l’intéresse que lorsque vous êtes dans de bonnes dispositions pour le divertir. Ce qui n’arrive pas souvent. En revanche, les copains c’est vraiment fun : bières, PS2, foot, blagues lourdes et évocation de ses exploits perso. Là, pas de doute, c’est que du bonheur et zéro contrainte.
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De plus, il ne faut pas oublier que le mâle a besoin de séduire pour se prouver qu’il est encore vivant. Du coup, y’a méprise, vous croyez qu’il vous trompe alors qu’il se contente de satisfaire un besoin naturel et que vous ne semblez pas avoir les mêmes idées sur ce que cette « consommation » implique. Vous imaginez de suite le pire et exigez des comptes, pourtant vous n’avez rien à craindre. S’il va s’égayer plus loin, ce n’est pas pour retomber dans les travers d’un quotidien lourdingue, il n’est pas fou le bougre ! Il n’ira rien bâtir avec l’autre, elle n’est là que pour la bagatelle et vous restez son camp retranché, le faisant bénéficier de tout le confort tranquille d’une vie bien rangée : le gîte et le couvert, une image sociale conforme à la normale, nickel. Il a ainsi le beurre, l’argent du beurre et surtout le cul de la crémière !
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Mais alors, le seul ciment qui souderait le couple serait la marmaille qu’il a engendré ? Pourtant, les gamins représentent souvent le sujet de bien des discordes également. Il faut avouer que si beaucoup disent : « mes enfants, c’est toute ma vie », bon nombre n’osent pas admettre qu’ils ont dû pour cela, faire moult sacrifices. Notamment le deuil d’une forme de liberté. Finies les escapades improvisées « en amoureux », abandonnés les épisodes torrides de déshabillages fougueux à peine passée la porte du foyer, écartées les envies de rester sous la couette tout le dimanche. Il faut tirer un trait sur tout un mode de vie et l’homme supporte mal ces bouleversements.
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Je ne sais pas à partir de combien d’années de vie commune arrive le premier mouflet, mais il y a fort à parier qu’il doit se pointer vers le cap fatidique de la 3e année, lorsque le couple faiblit sérieusement au niveau de la fréquence et surtout de la qualité des galipettes.
Du coup, ils se disent : « Tiens et si on changeait ? Allez, on arrête les tirs à blanc et on assure la descendance ». Pour sûr qu’ensuite ils en ont de l’occupation ! Et cela permet de jeter un voile discret et pudique sur la morosité des rapports charnels.
« Pas glop, pas glop » comme disait très justement feu Pifou, super héros à deux balles et à tout jamais disparu des périodiques (les journaux hein, pas les serviettes, merci de suivre), tout comme son cousin Pif le clébard mutant, né de l’idylle interdite entre Mc Guyver et l’Inspecteur Gadget.
Rapidement, on se rend compte que ce « petit bonheur » apporte surtout son lot de contraintes et un enchaînement inouï d’emmerdements multiples qui,  contrairement aux orgasmes du même nom, ne méritent pas d’être répétés.
Voilà pourquoi je comprends les mecs qui s’accordent quelques moments « off », sortes de pauses respiration dans ce quotidien qui tangue dangereusement vers l’ennui mortel.
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Pourtant, il a toujours cette petite flamme cachée dedans, en son for intérieur, et qui ne demande qu’à se laisser émoustiller par l’incroyable stagiaire aux jambes interminables ou à craquer pour la nénette pas farouche invitée au dernier anniversaire du meilleur pote. C’est humain et scientifiquement prouvé, les hormones du plaisir déclinent à mesure que le couple s’enlise dans la morosité du quotidien. Dommage qu’il ne soit pas possible d’imaginer un bon compromis, une sorte d’idéal fantasmagorique qui n’est pas encore entré dans les mœurs : la possibilité de se choisir mutuellement un partenaire en CDD dont le terme serait la fin de la passion. Cela peut paraître assez trash comme ça, pourtant c’est finalement plus honnête puisqu’on ne se sentirait pas « obligé et contraint » de rester engluer dans une relation qui ne mène à rien. OK, cela compliquerait singulièrement la vie de famille, mais on ne peut pas tout avoir quand même !
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Plus le temps passe, plus je suis constate qu’il y a pas mal de gènes masculins en moi. Mon ADN n’est vraiment pas ordinaire…
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La routine ronge tout, érode l’envie, émousse la virilité, ratatine l’énergie et anéanti la créativité. Du coup, le mâle se « légumise » doucement. Ça vous sape le moral en moins de deux et vous transforme en mollusque triste.
La routine est notre ennemi à tous, elle est redoutable, vous guette à chaque tournant, vous attrape sournoisement et il vous faudra batailler en permanence pour ne pas sombrer.
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Qu’il est fatigant d’avoir à guerroyer, d’être obligé de faire semblant pour donner le change, ce petit jeu est épuisant autant que ridicule. Que le chant des sirènes semble doux aux oreilles non chastes… Céder ou résister, choix difficile, peut-être vital néanmoins.
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La confiance se gagne lentement, pourtant elle se brise d’un coup, tel un verre trop près du bord et les morceaux ne se recollent jamais.
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Quel rapport avec le fait que l'amour ne dure pas ? Juste que vous aurez beau faire, vous finirez par devenir les co-gérants d'un tas de biens mobiliers et immobiliers qui, au lieu de vous facilitez la vie, vous maintiennent là comme une glue surpuissante. Nous sommes tous soumis à ces forces, peu arrivent à s'en extraire. Peut-être faut il apprendre à vivre avec. Je n'ai pas la solution, juste envie d'air.
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Sister of Night "et son rêve d'Icare"
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13 novembre 2007 2 13 /11 /novembre /2007 00:07
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« Vous ne trouvez pas que je suis beau gosse ? Ah si, je pense que je suis bien foutu comme mec, petit mais mignon, non ? »
Le plus dingue, c’est qu’il n’a pas tort ! Boxe et arts martiaux le mettent à l’abri des poignées d’amour, ses tablettes de chocolat, il les a sur le bide et pas dedans (contrairement à moi, hum, bref). Avec sa bonne tête à connerie, ouaip ça l’fait…
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Son autre atout est qu’il joue franc-jeu, ce qui est assez rare pour être signalé. Toutefois, ce jeune gaillard cherche un peu sa voie. Actuellement, son job n’est vraiment pas bandant. Comptable, pensez donc ma bonne dame, si c’est pas la misère ça ! OK, y’a pas de chômage dans la profession, n’empêche que les binoclards avec leurs livres de comptes, ça ne fait pas fantasmer les donzelles.
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Il rêve de mieux et ambitionne une carrière pas banale. Il veut du grandiose, du plaisir à gogo, des paillettes et du show-biz. Sauf que là son grand projet serait de devenir acteur/réalisateur de films de boules. Oui, vous n’êtes pas en pleine hallucination. Avouez que chevaucher une belle blonde et plus motivant que de monter un bilan. La fusion-absorption, lui il l’imagine plus à l’horizontale que dans les colonnes de chiffres.
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C’est marrant parce qu’on en parle librement, je n’ai pas de tabous et nous évoquons ensemble les pratiques qu’on aime, celles qu’on voudrait tenter (on s'entraine chacun de son côté, ne vous méprenez pas), les trucs louches ou bizarres et le reste.
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Ah si seulement il n’avait pas de famille pour juger, ou sa copine pour interdire ! Oui, il se lâcherait, ça ne lui fait pas peur, il est prêt à devenir le nouveau Marc Dorcel ou le successeur de Rocco. Quelle poisse d’être entouré de proches qui ne comprennent pas sa « passion » pour le cul, les gros plans sur des engins hors normes et la vallons de la silicone valley.
Pourtant, il y a bien un moyen : devenir le nouveau super héros du Kama Sutra et apparaître camouflé derrière un masque. « Prends garde petite chatte, ce soir tu vas voir le loup et il va te bouffer toute crue ! ».
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Histoire de tâter le terrain, il a tenté de recruter dans sa boîte, en vain. Vous pensez, il n’y a pas grand-chose à se mettre sous la dent. Le casting est vite fait : éliminez-les plus de 40 ans (faut de la chair fraîche), les coincées (type catho-tradi ou la bourgeoise mal baisée et mal baisante), les vieilles filles (qui comptent le rester) et vous tomberez sur un cheptel minuscule que vous aurez toutes les peines du monde à convaincre du bien fondé de votre requête (poil à la quéquette bah oui, je ne pouvais pas la louper celle-là).
Y’a pas des masses de chaudasses dans cette branche d’activité, à force de respecter les règles, les lois et les procédures, les minettes finissent par en faire un copier-coller sur leur propre vie privée. Tristesse.
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Mais lui n’est pas de cette espèce, sa petite vie rangée le gêne aux entournures, c’est un impulsif et là, il a l’impression d’être pieds et poings liés (et comme son trip, c'est pas le SM, ça coince). Difficile de ne pas se sentir à l’étroit dans cette petite vie trop tranquille.
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Dans l’imaginaire collectif, quelqu’un qui jongle avec les chiffres et les lois de finances ne peut s’éclater qu’en regardant Bloomberg TV plutôt qu’avec le Journal du Hard.
L’activité sexuelle d’un assimilé fiscaliste doit être négligeable et il doit avoir une libido aussi débridée que celle d’un bulot de Basse-Normandie. Comme vous vous fourvoyez ! J’irais même jusqu’à dire que vous vous fourrez le doigt dans l’œil jusqu’au coude alors que lui échafaude l’hypothèse de vous trifouiller autre chose… à condition d’être roulée comme une bombe anatomique ou d’avoir des performances hors du commun. Mâles s’abstenir.
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Ainsi, nous parlons sex toys et pratiques diverses, c’est amusant. Nul doute que lorsque nous évoquons les DP, ce ne sont pas de délégués du personnel dont nous causons.
Ah si seulement ! Hé oui, on a beau dire, le poids de la bienséance ça vous cloue le cul à la chaise aussi sûrement qu’un avis d’imposition.
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Un jour peut-être… l’occasion fait le larron.
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.Sister of Night "en mode latex et accessoires".
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11 novembre 2007 7 11 /11 /novembre /2007 00:13
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On est samedi soir et bon nombre d'entre nous en profitent pour sortir, grand bien leur en fasse. La convivialité, c'est tout ce qui nous reste. Alors, profitons-en.
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Dans cette optique de savoir où aller et sachant que le ciné, ce n'est pas mon truc, je préfère partager mes bons plans "bouffe", ça au moins, je maîtrise un peu plus. D'ailleurs, entre Gaulois, notre tradition est tenace et il n'y a rien de tel que de se retrouver face à un plat sympathique, ça permet d'allier le verbe au coup de fourchette, sans parler du sacro-saint pinard !

Voici pour commencer mon coup de coeur du moment :
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Je ne connais rien (sinon son visage et sa voix éraillée) de la femme qui mitonne des plats aussi généreux que savoureux, mais je vous assure que sa cuisine mérite le détour. On sent la générosité, les saveurs originales, l'envie de faire plaisir. Mon seul bémol : les desserts qui sont "moyens", de toutes façons, vu les assiettes copieuses, mieux vaut tout miser sur les entrées (hum, le camembert rôti !) et les plats. Une vraie carte qui vous donne envie de goûter à tout et en prime, du vin excellent servi au verre (ce qui reste rare). A découvrir... pour y revenir !

Dans le même esprit, version masculine du genre :
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La cuisine y est à déguster sans modération.
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Le patron ne détonerait pas dans une ambiance à la Audiard, y'a de la gouaille et un oeil affûté, le gaillard sait de quoi il parle question vin, on s'en serait douté, il est bon de lui faire confiance, il connaît son affaire. La clientèle est très largement masculine, pas de place pour les pétasses chipoteuses, ici. Concernant les plats, je reste nostalgique de son gratin dauphinois au confit de canard, une pure merveille ! Le cassoulet est un événement périodique que les aficionados ne  loupent pas, je confirme qu'il faut son pesant de fayot (des tarbais bien sûr !). Les terrines sont terribles aussi, et toujours de saison. Je n'ai jamais testé ses gourmandises sucrées.
Attention quand même, les bonnes bouteilles poussent le bouchon de l'addition un peu loin, à éviter en cas de fin de mois serrée.
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.Un peu d'exotisme maintenant :
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Oui, je sais, vous allez dire que c'est la grande mode maintenant, que tout le monde veut manger japonnais et que ça commence à bien faire le poisson cru, tout ça. Ne vous emballez pas, l'essayer c'est l'adopter.
Franchement, je suis moi aussi plus adepte des yakitoris (brochettes grillées) que des tranches de poissons et eux font le tout très bien. J'ai eu l'occasion de tester pas mal de restos du genre sushis & compagnie, celui là reste de loin le meilleur rapport qualité-prix que j'ai pu trouver. Vive le menu N° 5 à 8,50 € (soupe miso toute légère, chou blanc impeccablement cuisiné et savoureux, yakitoris (pas riquiqui) de boeuf au fromage et poulet).
Efficaces, riz moelleux et parfurmé, bonnes portions et rapidité de service, rien à redire.
En plus l'addition est toute mini comme il faut. Je ne m'en lasse pas.
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Pour les accros au fromage, l'adresse incontournable :
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Le choix est vaste, le goût est divin..
Le midi, vous n'avez pas le temps de vous attabler mais en avez marre des sandwichs fadasses hors de prix, passez chez un bon boulanger et entrer dans cette boutique. Là il ne vous reste plus qu'à vous laisser guider. Annoncez la couleur de vos préférences et laissez le charme agir. Ici l'affinage est fait par un véritable artisan comme il n'en existe plus guerre dans notre monde pasteurisé et insipide.
Un "brebis" (pâte pressée) tout doux et fruité, un Saint Félicien de derrière les fagots ou un maroilles à tomber (au sens propre du terme aussi). Y'a de tout, y'a que du bon. Demander les délices de saison, le panel est vaste. Voilà, il ne reste plus qu'à coller un morceau de bonheur dans votre bout de pain et profiter de cet instant de pure gastronomie. Ca fait tellement plaisir de voir des gens qui aiment leur métier et vous en font profiter.

Comme le tableau n'est jamais totalement rose et lisse (comme dans la vie)  voici mon coup de gueule :

Concernant les produits, j'avoue qu'ils sont bons, originaux, variés et fins mais désormais, je vais boycotter la boutique, car niveau accueil, ils sont nazes. Pire que ça, l'employée qui sert en bas (le salon de thé est au-dessus) est odieuse, impolie et vous parle si sèchement qu'on dirait qu'elle en veut à la terre entière. Dans un quartier aussi touristique (rue Poncelet), elle ne fait même pas l'effort de deux mots d'anglais.
L'autre jour, j'ai eu la mauvaise idée de vouloir boire un chocolat chaud avec ma part de forêt noire. L'endroit est minuscule, le serveur m'a vu, j'étais en face de son comptoir, il m'a revu, est passé devant moi, a servi la table d'à côté, est repassé, m'a re-revu. Mais a chaque fois, il m'a totalement ignorée, j'étais transparente. Au bout de 10 bonnes minutes de ce traitement de faveur, je me suis levée et suis partie, on ne traite pas une cliente ainsi (même si elle n'a pas de manteau de fourrure et de chien-chien toiletté). J'ai entendu dans mon dos - alors que j'étais redescendu - "qu'on n'est pas chez Mc Do ici !". Oui, c'est vrai, chez eux au moins, ils servent les gens, chez Stübli en revanche, on les laisse choir. Beau geste ! J'apprécie la franchise de celui ou celle qui a balancé ça alors que j'étais presque sortie. Dommage, leurs produits sont plus digestes que leurs attitudes, ils ne me reverront pas. Je ne fais aucun cadeau aux commerçants qui oublient l'essence même de leur métier : le contact et le service.

Voilà, j'ai d'autres adresses en stock, je vous les distillerai de temps en temps. J'attends les vôtres, c'est un échange de bons procédés et c'est utile à tout le monde. Balancez quelques idées et endroits à découvrir, ça fait plaisir.

Bon ap' et bons restos.

Sister "agapes et victuailles"
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9 novembre 2007 5 09 /11 /novembre /2007 02:13
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Alors que les pêcheurs du Guilvinec cherchent en vain à faire baisser le prix du carburant, je viens d'apprendre dans la presse que Total va encore battre tous les records de profits en engrangeant près de 14 milliards d’euros de profits. C’est monstrueux, indécent, obscène même !

Du coup, je trouve que le fric que cherchent les patrons de chaluts n’est pas bien difficile à trouver : les grosses poches très bien garnies de Total ! Pourquoi faudrait-il qu’on augmente le prix du poisson alors qu’il suffit de demander à ces voleurs de l’industrie pétrolière de reverser une partie de leurs mirifiques bénéf’, ça fait assez longtemps qu’ils font du lard sur notre dos.
Et dire que ces escrocs n’ont pas déboursé un kopeck pour nettoyer leur catastrophe de l’Erika ! Je ne comprends pas que l’Etat tolère ça, il faut dire qu’il prend sa part du gâteau avec la TIPP et le reste, ce n’est pas nouveau, la bagnole est la vache à lait des finances françaises. Misère. Pauvres de nous.
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On n’est pas au bout de nos peines amis citoyens, car la semaine prochaine les gros bâtards de la SNCF vont se gaver à nouveau de congés auto-accordés. Munissez-vous de bonnes godasses et à vous munir de patience. En revanche, si vous habitez en IDF et à plus de 20 bornes de votre boulot, profitez de ces journées d’immobilisation pour trouver un nouveau job car votre boss va vous lourder comme un malpropre pour absences répétées.
Ainsi, avec un baril à 100 € - soit un litre de SP95 à 1,60 € (oui c'est plus de 10 F !), vous ne rêvez pas - et un blocage massif (fraichement annoncé) de nos transports en commun, il va falloir penser à changer de vie.
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Je préconise donc un bon gros retour en arrière : chacun cultive ses radis dans des jardinières, se met au télétravail et réapprend à dire bonjour à ses voisins. Vu qu’on ne pourra plus bouger de chez nous à part en prenant le vélo. Dites merci à la dame - Christine Lagarde - qui veut nous convertir à la petite reine alors qu’elle ne bouge que dans sa grosse berline avec chauffeur. D’ailleurs, il faudra lui dire que son traiteur préféré ne pourra plus la livrer, il n’a pas encore reçu son bicloune-frigo pour assurer le transport des denrées périssables.
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Et pourtant, dans ce monde de brutes, j’ai trouvé quelques grammes de « poésie », prouvant que vraiment, les ressortissants bigoudens et assimilés n’ont pas la dent dure envers leurs bourreaux, voici un petit article bien chatoyant pour vos futures baignades au bord de la Grande Bleue, avec ou sans boulettes de fioul dans les orteils...
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.Allez, avec votre super drap de bain camouflage, vous deviendrez assurément... le roi du pétrole.
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Sister "sans la coiffe".
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6 novembre 2007 2 06 /11 /novembre /2007 00:56
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Vous me connaissez maintenant, je dénonce, je plaisante, je délire, je peints la vie telle qu’elle est ou comme je la vois mais toujours avec sincérité et sans travestir les faits. D’ailleurs, pas besoin de changer quoi que ce soit, il est bien connu que la réalité dépasse la fiction.
Cette fois, je vous propose une description à ma façon, en adaptant le style au personnage - autant que possible - tout est vrai, peut-être que les intéressés se reconnaitront, qu’importe. J’espère juste retranscrire au mieux le trait et l’esprit des gens dont j’ai choisi de croquer au fil de ma plume-clavier. Enjoy… or not.
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Il n’aime que son chien. Les Hommes, il en a fait le tour, 72 ans qu’il roule sa bosse, il a pu en tâter des personnalités éclectiques, des quidams et des caractères, il n’a plus d’illusions sur la nature humaine. Un ramassis d’égoïstes, de paranos et de chefaillons qui pètent plus haut que leurs culs.
Rien à attendre d’eux, rien à espérer. C’est mort.
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« Aide-toi et le ciel t’aidera », ouaip, que des foutaises, sympa comme moyen de botter en touche pour dire « démerde-toi seul ! ».
Le ciel non plus ne lui a rien apporté, une vaste fumisterie de curetons affirme-t-il.
Pourtant, né un vendredi 13, ça ne s’invente pas, il aurait dû bénéficier d’un destin hors du commun, d’un parcours brillant. Sauf que, comme l’enfer est pavé de bonnes intentions, son quotidien s’est avéré nettement plus rude que prévu.
Que dalle, pas de bonne étoile, juste des coups dans la tronche, des coups du sort, des coups de bambou. Comme d’autres avant lui, le mieux à attendre était l’indifférence.
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Il n’est pas aigri, juste résigné, rangé des voitures et pas mécontent de regarder filer le monde qui bouge trop vite pour se rendre compte qu’il va dans le mur, ce futur qui va déraper, ces générations inconscientes ou ignorantes. Éperdument aveuglé de progrès, on piétine le passé et on joue les apprentis sorciers. Il observe.
Ça le fait bien marrer cet empressement à courir vers le néant. Lui vit en marge de tout ça. Le portable, la carte bleue, Internet, pas question ! Ce n’est pas pour refuser les nouvelles technologies, c’est pour affirmer une forme de résistance. Il ne veut pas être pisté, observé, fiché. Lui le virtuel, il ne le feint pas, il le vit, ne laissant aucune trace, il devient l’ombre et n’a aucun compte à rendre à personne.
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Il regarde ça de loin, il est le chien qui aboie quand la caravane passe. C’est peut-être pour ça qu’il s’entendait si parfaitement avec son clébard, une confiance mutuelle, pas de paroles inutiles, laissant la vie avancer… ou la mort plus sûrement.
Tous des cons les autres autour, alors il grogne parfois, peste quand il faut et les envoie chier, ils ne méritent que ça.
Il a deux devises : « Mieux vaut passer pour un ours que pour un con » comme ça la messe est dite, il se protège de la promiscuité, des autres et de leur contact pénible, de leur inculture crasse. Passer pour une grande gueule lui permet de garder ces gens à distance et de leur faire boucler leurs claque-merdes à tous ces peigne-moumoutes.
Parler peu, parler juste, d’ailleurs la voilà sa seconde devise : « On ne perd jamais une occasion de fermer sa gueule ». Alea jacta est.
Faut-il les lui briser menu pour qu’il en vienne à vous souffler dans les bronches ! Il préfère vous ignorer.
Vous ne vous en ferez jamais un copain - il n’a pas et n’a jamais eu de copain et le revendique - c’est un cowboy solitaire. Vous gagnerez un peu de sa considération polie si vous avez la sagesse de lui foutre une paix royale. Il ne fait chier personne et attende qu’on lui rende la pareille.
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Ne jouez pas au plus malin avec lui, c’est perdu d’avance, il a traîné ses guêtres là où vous ne poserez jamais la pointe de vos bottillons lustrés et a surmonté des épreuves qui rendent humbles les plus solides. Les caïds il les mate à sa manière.
Si vous vous hasardez à un coup de crasse, il vous le rendra au centuple sans que vous ne puissiez jamais le prendre en défaut. Aucune trace, aucune preuve, juste quelques soupçons. Un dur, j’vous dis !
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Il aime aussi, tout aussi dans l’excès mais vous n’en saurez rien, il ne pipe mot de tout ça. Ceux qui savent n’en parlent pas, la confiance, c’est caché au fond, juste un sentiment très intérieur, une force qui pourrait se muer en faiblesse pour ceux qui en feraient un mauvais usage. On tait ce petit supplément d’âme, c’est une botte secrète, un moteur énorme et voilà pourquoi il montre les crocs, il préserve ce qu’il a, ce qui lui reste, une poignée de gens qui l’aiment tellement fort.
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Sister « oursonne ? »
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3 novembre 2007 6 03 /11 /novembre /2007 15:37
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Ce n’est pas la première fois que je dénonce le fait que les publicitaires nous prennent vraiment pour des cons, mais alors là, ils ont encore fait fort dans les contradictions, aberrations et autres faiblesses dans le discours.
On se croirait dans le jeu des 7 erreurs.
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Et dire qu'ils sont grassement payés pour pondre ça !
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Admirez un peu la dernière campagne de notre fournisseur national d’énergie (enfin, maintenant y’en a quelques-uns sur le créneau) et observez les conneries accumulées.
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Ne parlons pas du type en lévitation avec son oreiller, nous mettrons ça sur le compte de l’illustration pseudo-créative.
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En revanche, observez l’ombre portée sous l’arbre, qui prouve bien qu’il ne doit être pas loin de midi. Or, quand on observe la maison, le soleil lui arrive de face, alors que lorsque l’on cherche le fameux astre, on le retrouve encore à l’opposé d’où on pensait le trouver. Ils sont forts les mecs. Sans parler des panneaux solaires placés à l’oblique quand généralement on les met le plus à plat possible pour capter un maximum de rayons quelle que soit l’exposition.
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Voilà, on nous prend encore pour des crétins. D’ailleurs, je ne vois même pas pourquoi ce genre d’entreprise fait de la pub, elle est et restera encore largement majoritaire (pour ne pas dire monopolistique) sur ce marché, donc à quoi bon claquer du fric pour se faire connaître quand on l’est déjà depuis des décennies ? Juste débile, aucun intérêt.
Comme d’hab’ finalement.

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Sister « j’aime pas la pub »
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30 octobre 2007 2 30 /10 /octobre /2007 01:05
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Voyez vous-même, le spectacle n’est pas bien joli à voir. Admirez le lambeau de chair que j’exhibe comme un trophée.
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Admirez le contraste du colori carmin végétal qui tranche avec la blancheur de ma peau.
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Bon, OK, c’est un peu comme dans les films, ce n’est que du jus de betterave. N’empêche, vous n’imaginez pas le sort que j’ai réservé à ce légume riche en bétalaïnes (je ne sais pas ce que c’est, mais ça doit être vachement utile et bon pour la santé). Saluons au passage nos amis d’in ch’nord pour qui l’autre variété (tout comme il existe un autre pays du fromage) s’impose à leur terroir comme une moule à son rocher et j’en sais quelque chose !
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Ainsi, j’ai commencé par la peler à vif, elle n’a même pas poussé un soupir ou un râle de douleur, la betterave est courageuse et digne. Comme Armentières, pauvre mais fière. Puis j’ai continué lui infliger tous les outrages. De mon immense couteau tranchant comme un troisième tiers au retour des vacances, je l’ai coupé en 4. D’habitude je le fais avec les cheveux, mais là j’étais d’humeur badine, voire primesautière.
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Puis je lui ai offert un petit sauna maison, offert par les cocottes Sébastien, mais qui - restant modeste - s’est fait connaître par son diminutif. La légende ne dit pas s’il était ch’tit.
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Une fois bien attendrie par son hammam, je l’ai détaillé en tous petits cubes, la réduisant à une espèce de tartare rougeoyant bien que végétal.
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Après une nuit de repos au frais, je l’ai ressorti pour la parer de son habit de lumière. Une touche de brillance à l’olive vierge (première pression qu’ils disent, j’n’en sais rien, j’irai pas vérifier), puis un soupçon d’arrogance de Garonne qui donne une haleine à faire fuir un grizzly, un peu de verdure pour faire joli et parce que le persil reste ce qu’il y a de mieux en matière de vitamine C. Pour exciter le tout, quelques gouttes d’un ancien vin qui a mal tourné et qui fait le bonheur de mes papilles pour les agacer un peu.
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Voilà, je ne suis pas méchante, mais faut pas me chauffer. Sinon j’avoine, je corrige, je renvoie dans sa ligne des 22 sans autre forme de procès.
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Ce que j’ai fait à un pauvre légume innocent, qui sait si je ne pourrai pas le mettre en pratique sur de la chair fraîche. Allez savoir…
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Sister « avis aux mécréants de tous poils »

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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 00:20
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Soyons un peu plus légers aujourd'hui, voici des conneries qui traînent, des bricoles qui m'ont amusée.
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Comme vous pouvez le constater, Over-blog me connait bien et n'hésite pas à afficher ma position... dans le classement (entre autres)... :-]
Bon, il mentionne aussi des signes cabalistiques auxquels je n'ai pas tout compris, mais dont je devine le sens malgré tout. C'est dire si mes talents de voyeuse, euh de voyante, sont impressionnants pour percer le mystère de bidules indéfinissables. 400e, oui mais sur combien ? Ca va partir en sucette c't'affaire !
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Année érotique ?.
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L'autre jour, en voulant montrer à quoi ressemblait un fauteuil crapaud, j'ai tapé sur "Gloogle image" (qui n'a pas eu mal, je vous assure) et comme le moteur est joueur, il m'a déniché un panel très intéressant. Vous jugerez vous-même de la pertinence du résultat... en images colorées et rigolotes. Celui de droite doit être un canapé USB, n'est-ce pas ? Et au milieu on dirait plutôt une méduse, mais tout est affaire de (mauvais) goût.
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Cherchez l'erreur....
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Ensuite j'ai voulu m'instruire un peu, alors j'ai tapé un mot dans un célèbre logiciel de correction, dictionnaire, conjugaison et plus si affinités. Du coup, j'ai appris un truc super balèse dont je ne me doutais même pas. Ca va radicalement changer mon regard sur le monde, car je connais désormais l'homophone de l'adjectif "volatile". Et ça, c'est juste géant !
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Je suis retournée sur Glou-glou car j'avais envie de faire un peu d'éco-tourisme vert foncé à tendance bouse qui colle aux bottes, j'ai donc tapoté de mes doigts agiles ma destination préférée. Arf ! Je retombais chez moi et sur le site d'un "presque quasi ami" de chez les Helvètes, que même que j'ai acheté son livre et tout et tout, chut. Juste parce que j'avais posté un fameux com' dans sa boutique qui clignote.
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Ce pays n'est connu que de moi seule. Je suis une grande mytho dans l'âme..
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Guili-gogole (1er ?) ne trouvant pas ma destination, m'en propose un autre. Parce que le fouineur du Web se plait à nous corriger quand on écrit des bêtises. Il est comme ça, avec une âme de redresseur de tort. Et pourtant le tort tue, c'est bien connu. OK je sors.
En route pour Moussu-le-Nouveau me disais-je toute enjouée et d'humeur badine que j'étais. Allons baguenauder vers cette bien jolie ville pleine de promesses chatoyantes. Ni une, ni deux, je clique.
Et là... c'est le drame ! Que dalle ! Alors une question me taraude. Pourquoi me mettre sur une route en déviation, s'il n'y a pas de voie pour l'itinéraire bis ? L'informatique a ses secrets que ma raison ignore.
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Nous n'irons plus à Moussu, les lauriers sont coupés... et les routes du Web aussi..
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Ah, c'est tellement bénéfique de se détendre les neurones devant un PC, on apprend plein de bidules... ou pas.
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Sister "pas venue, pas vue, déjà repartue"
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À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

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