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4 juin 2008 3 04 /06 /juin /2008 01:42
 

Dans la série « mes questions à la con », v’là t’y pas que ce soir je m’interrogeais sur un fait de société grave, que dis-je, un sujet brûlant, une énigme encore non élucidée par la science et les types en blouse blanche vachement moins sexy que les infirmières pourtant pourvues des mêmes accessoires ou presque.

 

Attention, question pour un champion : « pourquoi n’existe-t-il que du boudin de porc ? »

 

Bah oui après tout, qu’est-ce qui empêche d’en faire aussi avec du bœuf, de l’agneau ou de la volaille ?

Bon, OK, pour cette dernière catégorie animalière, je conviens que cela serait assez long et trop compliqué de saigner 12 poulets pour n’obtenir qu’un mini boudin antillais.

M’enfin, dans une vache de réforme, doit y’avoir moyen de moyenner à sortir quelques charcutailles… on fait bien du saucisson d’âne, après tout.

 

Ainsi, je profite à nouveau de ma tribune libre pour lancer un appel au peuple (même si on n’est pas encore le 18 juin), car si vous avez dans vos connaissances des bouchers, tripiers et autres trafiquants de barbaque, n’hésitez pas à les questionner, ça m’intéresse.



N’empêche, j’en profite pour signaler une petite différence de sens, un je-ne-sais-quoi qui choque un brin entre l’acception masculine et son « pendant » féminin puisqu’on dit : « tout est bon dans l’cochon » alors que pour elle on opte plutôt pour « qu’elle est bonne cette cochonne ».


Voyez comme ça tient à peu de chose…

 

Sister « cochonne aussi »

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27 mai 2008 2 27 /05 /mai /2008 00:03

 

Cher Sieur You-du-haut-de-la-montagne,

Veuillez recevoir mes respectueux hommages.  

Vous sachant à la recherche d'expériences novatrices en matière de mode, de froufrous froufroutants et de jupons affriolants, j'ai pris l'immense liberté de vous joindre une photo de chaton lascivement étendu dans un panier d'osier. Je sais, je n’aurais pas dû, mais que voulez-vous, mon trop-plein d’audace m’a fait sauter le pas, oui il fallait oser, je l’ai fait. Pff, même pas vrai ! C'est une vieille blague de 1er avril qui me restait en stock et comme je n'aime pas gâcher...

Hum, reprenons nos esprits. Il n'est point question de bagatelle, car l'heure est grave et l'instant solennel. En pièce jointe (ou photo ci-dessous), vous allez découvrir un truc fou, une découverte inouïe ! Veillez donc au préalable à tenir une posture digne et confortable pour éviter la chute.

En effet, vous aviez émis un jour - en des temps reculés (quoique pas tant que ça) - le secret espoir de voir refleurir peut-être sur nos cous dénudés, le délicat froncement d'une fraise. Point de Gariguette en guise de colifichet, juste le ravissant plissement d'une étoffe cerclant la nuque rosée de nos mâles en quête de séduction. Voilà qui est chose faite. Une version féminine est donc actuellement disponible.

La mode est un éternel recommencement, en voici une preuve formelle qui sent le formol.

 


Vous souhaitant d'en faire bon usage, je tiens à vous informer que le reportage complet se trouve ici  (dans l'émission du dimanche 25/05/08).

Soyons fous, osons claquer une bise sur vos joues velues et d'autres à Madame TopMaud'elle, puisqu'elle le vaut bien. Spécial kacedédi, ouich ouich.

Je vous suis fort reconnaissante de m'avoir accordé l'extrême bonté d'un peu de votre temps précieux à me lire et me permets de prendre congé, sur la pointe des pieds parce que la même chose sur les doigts, c'est vachement dur, si, même que j'ai tenté et c'est tout casse-gueule comme on n’imagine pas.

Respectueusement vôtre.

 

Sister « votre dévouée »



P.S. : Toute ressemblance avec des éléments de l'article du jour de Monsieur Plus est purement fortuit, ce qui prouve donc que les grands esprits finissent toujours par se recontrer.

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23 février 2008 6 23 /02 /février /2008 11:34

Et maintenant je me pose des questions à leur sujet…

 
Oui, désolée, je fais de la pub mais bon, je n'allais pas flouter une si jolie photo.

L’autre soir, j’avais encore laissé mes enceintes 5.1 allumées alors que je venais d’éteindre l’ordi et la lampe au dessus. Je remarque alors l’étrange petite loupiotte bleue qui me faisait de l’œil à côté. Hum, j’ai déjà vu ça quelque part…

 
Système facile pour blonde : un bouton pour chauffer, un pour le thermostat.

Le lendemain matin : opération tartines. Je branche le bioutifoul (traduire : il m’a laissé une plaie béante dans le porte-monnaie) grille-pain, glisse une tranche de bidule industriel tout plat et insipide vendu sous plastique (pseudo pain de mie complet), chope la confiote et le beurre salé dans le frigo et emporte tout ça sur la table avec ma tasse. J’entends le « biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip » strident de l'engin comme un cri de Lara Fabian déchirant l’air de ma paisible kitchenette, histoire de prévenir que l'engin à rempli sa mission brunissante. Sans allumer, je m’approche de la mini rôtisserie verticale à vocation panaire (sorte de lampe U.V. pour tartines déprimées), damned ! Encore cet œil bleu azur qui me regarde en face ! Ne me fixe pas ainsi toi le machin-chose qui brille dans le noir tel un champignon ukrainien post-Tchernobyl.


Hé toi le p'tio bouton bleu au milieu des deux gros noirs, tu veux t'battre ?

 

Parce que je suis docile, je prépare le café. D’abord, faut bien amortir cette machine qui ne doit pas faire que trôner sur mon minuscule plan de travail. Hop, autre branchement électrique (oui, vous aurez remarqué que je n’aime pas laisser les appareils sous tension), mouture fine dans la poignée magique du percolateur, j’appuie sur le bouton marche-arrêt. Quoi ?!?! T’es encore là à me regarder droit dans les yeux (les miens sont moins bleus que le tien, ce n’est pas la peine de me le faire remarquer, espèce de mal polie) toi la diode de contrôle !

Punaise, je suis cernée !

On repère le gros oeil de mon objectif photographique dans le reflet du lecteur MP3.

 

Puisque c’est comme ça, je me barre, direction le train, les gens, le retour au bruit et à la fureur. Tentons d’échapper à ce vacarme matutinal, vissons les mini-écouteurs dans mes mini-oreilles, ouf, enfin un peu de bon son qui permet une évasion auditive salvatrice. Hein ? Mais, euh !!! Le revoilà, il m’a suivi ! Bon, cette fois je le sais, je n’y couperai pas, l’œil de Moscou est à mes trousses (ou toute autre organisation louche à vocation sectaire, destructrice, espionne, etc.), je suis finie et cours à ma perte. Argh ! Ils sont partout, ils me pistent.
Fox Mulder, I need your help, pleaaaaase!

 

Bizarre comme les choses vous poursuivent parfois…

 

Vous noterez également que les objets qui m’entourent sont noirs et argent. Décidément, même mon environnement aussi est gothique. Je me demande si j’en ai eu conscience quand j’en fis l’acquisition ? Peut-être que cela s’est fait machinalement, mes goûts ayant parlé d’eux-mêmes.

 

N’empêche, je trouve cela assez troublant ces cyclopes électriques aux teintes de glaciers… pas vous ?

 
En version grossie on croirait une éclipse sur une planète lointaine.

Sister « eyes wide opened »

 

 

 

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2 février 2008 6 02 /02 /février /2008 02:13
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Les enfants, asseyez-vous sagement en rond, oui comme ça, parfait. Tata Sister (ça fait travelo cette appellation, mais gardons-la, pour la crédibilité du récit) va vous raconter une histoire terriiiiiiiible, avec des tas de personnages louches, des rebondissements de folie, un suspens à vous couper le souffle et évidement, du sang, de la chique et du mollard, sinon à quoi bon.
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Les passages les plus trashs ont été gardés au montage et les images de cet article n’ont pas été floutées pour rendre tout le réalisme du drame qui s’est déroulé et dont j’entends bien vous faire la narration avec moult détails crousti-fondants (avec des morceaux de trucs vachement bizarres dedans).
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Once upon a time…(1) (oui, j’aime définitivement cette formule, elle nous plonge de suite dans l’ambiance), un samedi matin au réveil (si si, ça a son importance), sur le coup des 13 heures et des brouettes, alors que je m’apprêtais à boulotter mon sacro-saint croissant du week-end, je vais chercher dans le placard dévolu au stockage des denrées non périssables à court terme (nan, cette description n’a aucun intérêt, ne cherchez pas la p’tite bête, je fais ce que je peux pour vous conditionner à la terreur qui vous attend) le fameux, l’incontournable, l’inimitable Nutella (2).
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Hum, il paraît bien léger… (le suspens s’installe), je sens une gouttelette de sueur perler sur ma tempe, une bouffée d’angoisse étreint mon 95D, je le décalotte fébrilement puisque comme chacun sait, dixit Zézette (épouse X ou veuve Y) : « chaque pot a son couvercle ». Il ne bronche pas le bougre, ah je sens qu’il me prépare un coup en vache, je tremble.
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Enfer et saperlipopette ! (damnation étant utilisée plus loin, je ne pouvais décemment la reprendre ici, y'aurait eu redondance et ça, ce n’est pas mon rayon).
Ô rage ! Ô désespoir ! Ô vide ennemi ! N’ai-je donc tant vécu que pour cette infamie ?
Désespérément à fond de cale. Misère !
Adieu la promise gourmandise, oublié l’instant savoureux, aux calendes grecques (ou turques, ou autres, je ne suis pas sectaire) le festin de Babette Sister.
Damned, je suis chocolat !
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Cette image est d'une cruauté à pleurer. La vérité fait peur, oui, très, et vachement beaucoup aussi.
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Le bocal ovoïde reste tragiquement muet à mes appels de détresse, il me regarde avec sa bouche béante face à la mienne affamée, qui hésite entre pousser le cri primaire de la bête qui souffre ou celui du banlieusard qui vient de louper son dernier train un jour de grève de taxis.
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God bless America save the Queen please help me, I’m a poor lonesome cowboy sinner and I don’t believe in you but I feel this deepest pain in my stomac. (3)
Oui, quand je suis au bord du gouffre ou au bout du rouleau, je parle anglais, ce qui en dit long sur l’état de désespoir dans lequel je me trouve, sur ma décrépitude mentale et physique à ce moment crucial. Ma souffrance est intense, ma douleur est lourde, mon organisme sent que la fin est proche, il faut mettre en marche le mécanisme de survie.
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Ici une image du drame en technicolore. Terrifiant ! J'en frémis encore.
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Si la nouvelle venait à se répandre, je serais immédiatement la risée de tout le quartier, voir de la planète entière ou même au-delà si les frères Bogdanov venaient à ébruiter l’affreuse nouvelle chez nos voisins de derrière les fagots la voie lactée. Tiens, je les salue au passage (des fois qu’ils se promènent dans notre monde virtuel) tel un Drucker bien dressé, toujours dans le sens du poil.
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Il me faut un plan d’attaque, une ruse de Sioux, une bouée de sauvetage un itinéraire bis vers la version pleine de ce que je contemple tristement.
Bon, j’appelle un ami, puisque je ne puis point switcher la question. Arf, nan surtout pas, me ravisais-je. Ce serait le plus sûr moyen de me faire chambrer comme jamais. Autant je peux évoquer des pulsions que d’autres taisent, mais là, il n’est pas envisageable d’avouer pareille bourde, il va me rire au nez et aura raison de le faire. Une maison bien tenue et dont on peut louer les mérites de la maîtresse de l’endroit (qui rêve peut-être d’être à l’envers) ne saurait se déparer de l’obligatoire pâte à tartiner.
Shame on me.
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Oui, mesdames et messieurs, les enfants parfaitement bilingues franco-breton-anglais, les chiens remuant la queue et les mémés en déambulateur, oui, je dois bien vous l’avouer, je me sens seule au monde.
Un malheur n’arrivant jamais seul, il me fallut donc envisager la pire solution qui me restait : aller au supermarché.
Attention, petit rappel des faits, nous sommes un samedi, et le deuxième samedi des soldes pour être exacte. Ainsi, j’ai roulé au cul à cul entre d’autres débiles (mais consentants eux) qui se rendaient au même endroit que moi pour y faire la même chose. Panique pour dénicher une place. Un monde de fou partout ! Des familles à deux de tension, des caddies en veux-tu en voilà, des vieux, des gosses, des nases, des nanas qui fouinaient dans les bacs de fringues, pas moyen d’avancer, pas possible de les éviter, ils ont tout envahis. C’est un calvaire sur terre. Moi qui prends un soin tout particulier à ne fréquenter ce lieu que le mardi soir ou le vendredi soir entre 19h15 et 21h (et pas plus d'une fois par mois), avec les célibataires speedés qui ne remplissent qu’un simple panier (yahourts, bières, jambon en sous plastique, pâtes, sauce bolognaise en pot, capotes => pour les plus optimistes qui espèrent conclure prochainement), là je suis face à des chariots chargés à gueule, des caisses qui débordent, des files d’attente interminables (tiens ? dans ce mot y’a « minable », c’est bien un signe). J'avais tous envie de les tuer, ils ne savent pas qu'ils ont échappé à une véritable boucherie, je n'en pouvais plus.

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Je vais faire une crise de tachycardie, une syncope ou autre manifestation violente du malaise qui m’envahit face à cette marée humaine de moutons de Panurge. Il faut que je sorte de là, vite !
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Euh ça, c'est pour avoir un peu le côté hémoglobine qui impressionne toujours.
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Au bout de 2 heures de calvaire insoutenable, je le tiens mon saint Graal. Tout fièrement dressé dans ma main, il est là, plein d’amour choco-noisette à étaler.
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I’m the queen of the Leclerc! I’m a survivor!
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Bon, tout ça pour ça me direz-vous ? Là, je vous trouve désobligeant, car c’est méga important puisque ce samedi 2 février 2008, c’est la Chandeleur et je vais pouvoir déguster mon péché de gourmandise avec les crêpes que je vais me cuisiner toute seule comme une grande. Hum, comment je vais la savourer ma victoire, j’vous raconte même pas ! Ah bah si, finalement je viens de vous la raconter. Hé, je suis incorrigible.
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Vous pouvez disposer maintenant, faut pas rester là, et pensez à remettre les gosses dans le placard en partant. Il ne leur restera pas de miette, c’est pour ça aussi que c’est magique les crêpes, il n’en reste jamais. Contrairement au gratin de courgettes. Allez savoir pourquoi.
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Sister « qui s’en lèche les doigts »
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(1)    Pour les moins anglophones d’entre vous, l’histoire s’arrête là, bah ouaip, c’est dommage, mais fallait pas sécher les cours au collège. N’oubliez pas de fermer la porte en sortant. Merci, z’êtes bien urbains.
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(2)    Que ceux qui l’ont planqué dans le frigo aillent rejoindre les zenglish students en rattrapage, ils ne sont pas dignes de lire le reste de mon œuvre du jour. Bande d’hérétiques, on devrait vous pendre haut et court pour cet outrage au produit de nos damnations gastronomiques.  <= voyez, il est ici le "damnation", je ne vous avais pas menti.
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(3)    Là, une autre salve de lecteurs est contrainte de nous quitter, sorry les gars, n’oubliez pas vos manteaux, fait pas chaud dehors.
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(4)    Ne cherchez pas la note (4), j’avais la flemme de l’écrire, elle est restée dans mon carnet. Peut-être qu’elle y fait la sieste..
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La dernière photo est issue d'un site où il y en a plein d'autres moches aussi. C'est à voir (cliquez on the cliché). Il paraît que ces bidules viennent du musée du parasite, au Japon. Ils sont forts ces nippons !
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13 janvier 2008 7 13 /01 /janvier /2008 17:39
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Nan, ne me demandez pas si je connais les deux autres, ils ne sont pas l’objet de l’étude du jour. Pourtant, celui que j’ai rencontré méritait au moins la médaille d’argent afin de l’assortir à son clinquant habit de lumière.
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En effet, l’autre matin sur la ligne 7, un mec monte dans la rame et d’un coup, j’ai cru m’être glissée (à l’insu de mon plein gré) dans un film de science-fiction, limite si je ne cherchais pas les caméras cachées dans un coin.
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Ici une version féminine de la tenue, assez axée sur le soir. Ah les créateurs, de petits farceurs que voilà !
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A peine croyable, une tenue à faire rougir le Surfeur D’argent ! Ce voyageur porte une doudoune Schott en lamé argenté (effet bling bling garanti), des Moon-boots également scintillantes (si si, ça existe, le bon goût à portée de toutes les papattes). Le tout agrémenté d’un pantalon de ski gris perle et des gants de compétition parfaitement dans le ton. On croirait un astronaute fraîchement débarqué de sa capsule spatiale ! Bien sûr il a ajusté sa capuche sur son crâne (qu’on devine coiffé d’un bonnet en dessous) et s’est accroché à la barre centrale, debout et droit comme un i, alors qu’il y a peu de monde dans le wagon et aurait pu s’asseoir.
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Les températures extérieures étant assez douces, je me dis qu’il doit transpirer comme un bœuf dans son maxi blouson qui brille.
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Hé oui, les people ne sont pas en reste question bon goût vestimentaire !
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S’il cherche des pistes enneigées, il aurait fallu lui indiquer que la station Pyrénées est sur la ligne 11 et que pour Glacière il faut aller sur la 6. De même, la Montagne Sainte-Geneviève ne pourra pas grand-chose pour lui, tout comme Montmartre qui possède pourtant ce qu’on fait de plus ressemblant en matière de télécabine. Non, vraiment, les points hauts de Paris ne se prêtent pas à un tout-shuss endiablé.
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Un petit pas pour l'homme, un grand bond pour faire causer dans les chaumières.
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L’excentricité se perd au cœur de nos villes formatées et cela me désole, ce qui explique sans doute mon enthousiasme à profiter du spectacle peu commun de cet individu à la recherche de poudreuse ou d’un vol interstellaire.
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Il n’a pas essayé de communiquer avec nous, mais j’augure qu’il doit habiter une chic planète au pays de ses rêves argentés…
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Sister « shiny happy people » 
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7 janvier 2008 1 07 /01 /janvier /2008 00:23
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Ça y est ! J’ai élucidé le mystère étrange et pénétrant (nan Bandeur Masqué, calmos, ici il n’y a rien à fourrer… pour l’instant) de l’origine de l’homme de notre surconsommation d’électricité en période hivernale.
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Au début, comme bon nombre d’entre vous probablement, je croyais naïvement que cela provenait du froid de la saison et de la nécessité de pousser un peu le thermostat de nos radiateurs. Que nenni ! Cela ne suffisait pas.
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J’élargissais alors l’hypothèse de la recherche de chaleur sur le fait qu’en ces instants festifs de fin d’année, on utilise davantage le four et les appareils de cuisson. Bah oui, la dinde, on ne la cuit pas sur un coin de table ! Faut un équipement gourmand en énergie. Tandis que l’œuf est moins chiant pour ça, mais tel n’est pas le débat. Laissons cela à d’autres.
De plus, comme les jours sont courts, le temps d’allumage de la télé devient inversement proportionnel à celui de l’ensoleillement, ce qui endort encore un peu le neurone du fond, mais nous n’avons toujours pas notre solution.
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OK, on joue aussi plus à la console avec les potes au lieu de faire un barbecue dans le jardin.
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Pas moyen non plus de draguer à la terrasse des cafés alors on sort ses jouets pour adultes histoire de ne pas perdre la main. Ah non ! C’est vrai, ils sont à piles.
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Bref, pendant qu’on bidouille dans nos intérieurs surchauffés, EDF et ses challengers engrangent de confortables profits et se gavent de grosses marges bien grassouillettes au grand bonheur des actionnaires.
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Oui mais voilà, je me fourrai le doigt dans l’œil jusqu’au coude à penser que nos petits changements d'habitudes pouvaient générer cette consommation énergétique dopée.
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Ces derniers jours, j’ai eu comme une révélation, que dis-je, une illumination oui !
Cette fois, j’en avais enfin le cœur net et le regard pétillant de contentement.
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M’étant rendue en Sarthe pour claquer une bise à quelques potes et autres, j’ai constaté un phénomène très bizarre, quasiment aux frontières du réel, au confluent de l’improbable et à la lisière du grand n’importe nawak !
En effet, tandis que je traversais allègrement la campagne à bord de mon véhicule polluant (moins quand même qu’un 4x4 parisien), à la recherche d’un raccourci que jamais je ne trouvais du point de rendez-vous*, je crus à plusieurs reprises franchir les limites de la raison.
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Soudain, au beau milieu d’une nature calme et sereine, baignée d’une pâle lueur lunaire, scintillaient, éparpillées çà et là, des maisons multicolores !
Les toits, les murs, les fenêtres, les arbres et autres végétaux de proximité se mettaient à clignoter dans tous les sens. Dans une débauche de guirlandes se dessinaient parfois aussi des personnages familiers de l’univers de Noël (rennes, lutins, scolopendre à crochet).
Des rideaux lumineux dégoulinaient comme des cascades de loupiottes, des traineaux perchés semblaient indiquer l’entrer d’une cheminée désaffectée, des étoiles (pas cosmiques) diverses et variées faisaient la bisque à la voie lactée.
Quelle symphonie chatoyante au cœur de la nuit ! Tous rivalisaient dans les suspensions clignotantes. A croire qu’ils se tiraient la bourre pour devenir les heureux vainqueurs d’un concours où celui qui ferait tourner son compteur le plus vite remporterait la palme du gugusse le plus allumé du secteur !
Sainte Luciole, priez pour eux, le royaume des cieux leur appartient.
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La folie et la surenchère paraissaient de mise dans cet étalage grandiloquent d’ampoules et de chandelles artificielles exposées à tous les vents, au royaume des rillettes et du poulet.
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Malheureusement, je n’ai pas pu m’arrêter en plein milieu de la cambrousse pour immortaliser numériquement ces habitations largement enguirlandées, mais comme la région de Fillon n’a pas le monopole des illuminations, j’ai trouvé à proximité de mon chez-moi de piètres copies des spécimens époustouflants vus là-bas.
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Oui, en plus c'est pas net. J'ai du flouter car la maison tenait à conserver son anonymat.
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Bon, je veux bien croire que cela fait plaisir aux gosses et que cela mette une touche de gaîté au milieu de ce nulle part, n’empêche que là, y’en avait vraiment beaucoup ! Comme dirait un Corrézien qui a connu son petit moment de gloire : « Il faut savoir raison garder ».
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.Ici une tentative de la municipalité pour inciter chacun au dépassement de soi.

Ainsi donc, devant vos yeux ébahis, je viens de lever une part du voile sur le pourquoi du comment de la chose, ce petit je-ne-sais-quoi qui permet aux fournisseurs d’énergie de s’en coller plein les fouilles pendant que vous savourez le spectacle de la fée électricité.
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Sister « jour… nuit… jour… nuit… »
 
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*N.B. : penser à se faire offrir un GPS pour ne pas risquer de me perdre un jour dans ce quasi no man’s land.
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8 décembre 2007 6 08 /12 /décembre /2007 21:59
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Yo la compagnie !
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En attendant que je vous serve un article digne de ce nom, voici un entracte, une respiration, la connerie qui détend le neurone resté collé au fond.
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Vous connaissez les petites blagues de Monsieur et Madame X ont une gosse. Faut trouver le prénom tout ça. Et bien pour ne pas être en reste, je vous en propose une gratinée qui se trouve être d'actualité.
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Allez, vous êtes prêts ? Monsieur et Madame YAJYVAIPA ont 3 fils et une fille.
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Pour ceux qui sèchent un peu, un indice s'affiche sur votre écran.
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Voyez comme mon panier est bien vide.
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Et pour les plus doués, lâchez vos com' !
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Sister "vous ne m'y verrez pas".
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25 novembre 2007 7 25 /11 /novembre /2007 14:38
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Vous savez que j’ai la « fâcheuse » habitude de toujours trouver le petit détail qui tue, la retouche photo de trop ou l’objet anachronique oublié là par hasard.

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N’ayant pas trop de temps disponible pour un article long aujourd’hui. Bah oui, j’ai aussi une vie hors d’Internet et je ne voudrais pas laisser réchauffer ma pinte de Strongbow, ni faire attendre mon pote. Donc je vous laisse en compagnie de quelques photos à méditer.
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A nous de vous faire préférer la marche à pied.Ah bon ? Y'a plus d'une Gare Saint Lazare dans Paname ? Ils nous en apprennent des choses les grévistes à plein temps.

Quelques kikooliens vont lui trouver un air de chaton...Punaise ! Moi qui adore les makis Californiens de mon resto japonnais préféré, voilà qui me fait douter du contenu de mon assiette ! Nan, je sais que cela n'a rien à voir, n'empêche qu'il a un regard bizarre. Il fumerait pas un peu la moquette ce bestiau ? .

Osons le grand n'import'nawak avec la Fnac !Et voilà la minute culturelle, offerte par la Fnac. Sur l'image ci-dessus, vous pouvez apprendre, sous vous yeux ébahis que les prépubères de Tokio Hotel sont rangés dans la catégorie "Hard Métal". Hu, hu, arf, je m'en étrangle de rire. Non vraiment c'est trop bon.
A défaut d'être efficaces et compétents, les vendeurs de l'enseigne m'auront au moins fait marrer 5 minutes.


Psst, ça n'a rien à voir, mais aujourd’hui il faut fêter les Catherinettes alors ne les oubliez pas.
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Sister « qui n’a pas l’œil dans sa poche »
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20 novembre 2007 2 20 /11 /novembre /2007 01:03
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Vous savez que la mairie de Paris fait tout pour vous simplifier la vie. Elle a même échangé des milliers de Vélib' "écolo" contre des dizaines de milliers de panneaux d'affichage automatiques dont chacun consomme autant d'électricité qu'un couple parisien. Oui, cherchez l'erreur, JC Decaux n'est pas un philanthrope mais bien un homme d'affaires pour ceux qui en douteraient encore.

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Ainsi, puisque les agents SNCF (Service Nul Complètement Foireux) et RATP (Rentre Avec Tes Pieds), ont décidé de nous faire chier la vie, les gens qui vivent ou travaillent sur la capitale n'ont d'autre choix que de mettre de bonnes godasses et d'arpenter les rues, de crapahuter d’un pas alerte, de battre le pavé à défaut de taper sur un syndicaliste à coups de pavés dans sa tronche de malappris. Résignés à slalomer entre les autres piétons et vélos qui squattent les trottoirs, les deux roues motorisés qui jaillissent de partout, les rares bus qui fulminent dans le trafic, les tramways sclérosés, les voitures et camionnettes qui se demandent comment convertir un kilomètre en heures de trajet. Ainsi, te voilà découvrant un monde étrange : les rues, boulevards, avenues et impasses qui s’étalent au-dessus des stations de métro et de RER !
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Jusqu’à présent, tu n’habitais pas « rue Fourcade » mais « M° Convention ». Tu n’étais pas à 3 km de ton boulot mais à Alma-Marceau, soit 30 bonnes minutes, lignes 12, 1 et 9. Tu n’avais aucune idée du temps qu’il fallait pour parcourir cette distance avec tes petites papattes, mais là te voilà devant le fait accompli, il faut te lancer. Les précédents mouvements sociaux ont eu raison de ton stocks de RTT, tu as déjà hypothéqué tes congés de Noël dans la Sarthe avec ta grand-tante Josette. Du coup, soit tu risques ta place comme un coup de poker avec Patriiiiiiick, soit tu te lances à l’assaut de la grande ville avec tes mollets hypertrophiés de parigots qui ne bouge que son bras pour pousser les portillons en faisant bling-bling avec ton Navigo.
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Tu as peur, tu as froid, tu ne sais pas si tu vas y arriver, si tu ne vas pas te perdre à tout jamais dans le dédale de ce plein air que tu ne maîtrises pas, que tu découvres d’un coup sous tes yeux ébahis.
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Heureusement, alléluia ! Delanoë est là pour toi ! Oui, à la mairie, ils pensent à ton bonheur, à ton confort permanent et se plient en quatre pour faire de ton quotidien une promenade de santé, une flânerie bucolique et un intense moment de détente.
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Savamment parsemé sur ton parcours, tu auras peut-être l’immense chance de tomber par le plus pur hasard, sur un panneau d’indication avec le plan du quartier. Alors, tu sentiras se calmer tes palpitations, tu auras la délicieuse sensation de ton coeur qui retrouve un rythme normal. « Ouf, je ne suis pas perdu, ils me fournissent la boussole, le GPS ultime, la chance de retrouver enfin mon chemin ! Bénit sois-tu, Saint Embrayage* ».
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Tu peux toujours chercher, agrandir l'image, la scruter de ton oeil de lynx, y'a pas le "vous êtes ici".
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Si Dieu te montre la lumière, si le sage te montre l’étoile polaire, Decaux te montre… rien ! Bah oui, rien du tout !
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Tu sais, le fameux « vous êtes ici » dans un joli petit rond qui te permet immédiatement d’avoir ta position sur cette modeste planète, oui ce point de mire, tu le cherches, tu le guettes fébrilement, mais que dalle, tu n’arrives pas à mettre le doigt dessus, le sol se dérobe sous tes pieds, tu sombres dans l’angoisse qui t’étreint de nouveau. Tu es perdu, foutu, tu vas te recroqueviller sous le panneau car visiblement, tu es tombé dedans. Roulé en boule à osciller comme un métronome (argh ! je ne dois pas prononcer le mot métro !), tu veux disparaître comme sur la carte. Alors, dès potron-minet, vers 5 heures quand Paris s’éveille, transi de froid, tu seras ramassé par un petit bonhomme vert. N’aie pas peur, c’est l’agent d’entretien de ladite mairie. Il te reconduira quelque part et t’offrira peut-être un café. Non tu n’es pas sur une autre planète, tu es dans cette métropole que tu ne connais si peu.
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Dur est l’apprentissage de la vie, petit scarabée… très dur. Tiens bon, il reviendra bientôt le gentil métro, tu pourras à nouveau te rassasier de sa faïence, de ses couloirs et escaliers, de ses correspondances, de ses odeurs et de sa chaleur humaine que tu aimes tant…
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Comme tu es imbattable sur les méandres de notre serpent souterrain, voici une devinette pour te chatouiller les neurones du fond, ceux qui roupillent en douce.
A quoi sert cet étrange appendice ?
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Quel joli profil, terriblement avantageux !
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.Admire le superbe camaïeu de couleurs chatoyantes !

Tu ne sais pas ? Allez, cherche un peu. Si tu es sage, gentil lecteur, je te donnerai la solution dans les commentaires. Mais tu peux le faire !
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Au fait, pour le parcours plus haut, c'est quasiment aussi rapide à pinces qu'en transports alors, aucun regrets.
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Ah, j’me sens une âme de poinçonneur des Lilas (et des lits là, tellement il est tard). Je vais rêver d’un monde meilleur, où les transports roulent… enfin.
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Sister "un jour mon train viendra, un jour il partira..."

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*comprenne qui pourra
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25 octobre 2007 4 25 /10 /octobre /2007 00:20
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Soyons un peu plus légers aujourd'hui, voici des conneries qui traînent, des bricoles qui m'ont amusée.
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Comme vous pouvez le constater, Over-blog me connait bien et n'hésite pas à afficher ma position... dans le classement (entre autres)... :-]
Bon, il mentionne aussi des signes cabalistiques auxquels je n'ai pas tout compris, mais dont je devine le sens malgré tout. C'est dire si mes talents de voyeuse, euh de voyante, sont impressionnants pour percer le mystère de bidules indéfinissables. 400e, oui mais sur combien ? Ca va partir en sucette c't'affaire !
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Année érotique ?.
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L'autre jour, en voulant montrer à quoi ressemblait un fauteuil crapaud, j'ai tapé sur "Gloogle image" (qui n'a pas eu mal, je vous assure) et comme le moteur est joueur, il m'a déniché un panel très intéressant. Vous jugerez vous-même de la pertinence du résultat... en images colorées et rigolotes. Celui de droite doit être un canapé USB, n'est-ce pas ? Et au milieu on dirait plutôt une méduse, mais tout est affaire de (mauvais) goût.
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Cherchez l'erreur....
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Ensuite j'ai voulu m'instruire un peu, alors j'ai tapé un mot dans un célèbre logiciel de correction, dictionnaire, conjugaison et plus si affinités. Du coup, j'ai appris un truc super balèse dont je ne me doutais même pas. Ca va radicalement changer mon regard sur le monde, car je connais désormais l'homophone de l'adjectif "volatile". Et ça, c'est juste géant !
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Je suis retournée sur Glou-glou car j'avais envie de faire un peu d'éco-tourisme vert foncé à tendance bouse qui colle aux bottes, j'ai donc tapoté de mes doigts agiles ma destination préférée. Arf ! Je retombais chez moi et sur le site d'un "presque quasi ami" de chez les Helvètes, que même que j'ai acheté son livre et tout et tout, chut. Juste parce que j'avais posté un fameux com' dans sa boutique qui clignote.
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Ce pays n'est connu que de moi seule. Je suis une grande mytho dans l'âme..
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Guili-gogole (1er ?) ne trouvant pas ma destination, m'en propose un autre. Parce que le fouineur du Web se plait à nous corriger quand on écrit des bêtises. Il est comme ça, avec une âme de redresseur de tort. Et pourtant le tort tue, c'est bien connu. OK je sors.
En route pour Moussu-le-Nouveau me disais-je toute enjouée et d'humeur badine que j'étais. Allons baguenauder vers cette bien jolie ville pleine de promesses chatoyantes. Ni une, ni deux, je clique.
Et là... c'est le drame ! Que dalle ! Alors une question me taraude. Pourquoi me mettre sur une route en déviation, s'il n'y a pas de voie pour l'itinéraire bis ? L'informatique a ses secrets que ma raison ignore.
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Nous n'irons plus à Moussu, les lauriers sont coupés... et les routes du Web aussi..
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Ah, c'est tellement bénéfique de se détendre les neurones devant un PC, on apprend plein de bidules... ou pas.
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Sister "pas venue, pas vue, déjà repartue"
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À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

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