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14 mai 2007 1 14 /05 /mai /2007 02:15

…de ma visite à la Foire de Paris.

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Arrivée devant les grilles 1/4 d’heure après l’ouverture des grilles, il y a déjà un monde hallucinant. C’est plutôt le public de Franck Mickaël que celui de Marilyn Manson (d’un autre côté, il faut avouer que le contraire m’aurait laissé sur le cul) qui bouscule au portillon. Heureusement, j’ai acheté mon billet à l’avance et j’entre donc sans attendre, par la grande porte, telle une VIP à deux balles. On a que le plaisir qu’on se donne, alors j’me la pète 10 secondes et j’aime ça.

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A ma droite l'ancien casse-noix que j'ai remonté pour faire joli sur la photo mais qui a rendu l'âme il y a un bail. A gauche, la nouvelle bête de concours en fonte d'aluminium et peinture epoxy.

Vous aurez compris que maintenant j'ai les moyens de vous les briser menu...

 

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Je fonce direct vers le hall 6 où se trouve les stands des camelots et du concours Lépine avant que les déambulateurs n’envahissent les lieux.

 

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J’ai trouvé un peu moins de farfelus que les sessions précédentes du côté des Géotrouvetou et c’est très dommage car ils font le folklore de cette manifestation commerciale. Ils font le charme de cette « recherche de la nouvelle star » qui deviendra l’inventeur du millésime et verra son succès commercial assuré. Quelle consécration que de finir dans une émission de téléboutiq’achat à défaut de pouvoir remplir Bercy.

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Il est vrai, à bien y repenser, que même vendue à des millions d’exemplaires, la serpillière super absorbante et antigoutte ne fera jamais de grands shows à l’Américaine et ce qui la rend infiniment plus sympathique qu’une Maria Carey qui se la raconte grave ! En plus, ça fait moins de bruit, car l’accessoire est garanti 100 % sans couinement et rend service pour pas un rond alors que la bimbo coûte une fortune et ne fait rien de ses dix doigts.

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Devrais-je fonder le « mouvement révolutionnaire des adorateurs de serpillière qui exècrent la Carey » ? Avec un blog en tribune libre pour y déverser son fiel sur les chanteuses braillardes et encenser l’objet de mes désirs ménager ? Arf, je m’éloigne du propos initial et surtout, je crains qu’on ne détecte en moi des penchants pervers ou une tendance à la serpillophilie ? Gloups, terrain glissant… sauf si on utilise la « super absorb’tou dernière génération ». Bon, OK, j’arrête mes conneries.

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Ici une paire de ciseaux à pizza. Ne rigolez pas, il paraît que c'est redoutable, c'est un l'une des célèbres intervenantes du magazine "Régal" qui l'affirme.

Pas encore testé en live, mais prometteur.

 

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Contrairement aux années précédentes, je n’ai rien acheté d’extraordinaire, aucun gadget révolutionnaire, ni « invention de l’année ». Il y a de bonnes idées, c’est sûr, mais rien qui va changer la face du monde. Du coup, j’ai essentiellement fait l’acquisition d’articles que je connaissais déjà et que j’ai pu négocier intelligemment pour obtenir des prix « foire ». Souvent, il est utile d’avoir repéré les tarifs et les objets convoités au BHV car certains vendeurs des stands n’hésiteront pas à vous embobiner pour vous faire cracher 30 euros pour des conneries alors que vous ne vouliez qu’une bricole à 5 €.

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Qui saura reconnaître cet étrange objet aux usages multiples ? Particulièrement efficaces contre les coupures entre autres.

Ca ressemble à du cristal de roche mais ce n'en est pas.

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D’ailleurs, je suis déçue par le manque de « petits commerçants » et autres artisans des quatre coins de la France. Je soupçonne que les tarifs locatifs des stands soient devenus totalement prohibitifs.

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Du coup, la fameuse charcuterie Corse est déclinée sur plusieurs étals identiques. Ce doit être un seul et même grossiste qui les fourni.

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Tout comme les pseudo biscuits traditionnels du Midi qui semblent tout droit sortis d’une méga usine d’Issy-les-Moulineaux. On repassera pour l’authenticité ! Seuls les prix sont alignés sur le « fait main ».

 

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Le plus étonnant au niveau des « tous pareils » est le pavillon des boutiques du monde. C’est bien simple, voici la recette : faites venir 1 semi-remorque de babioles africaines, 1 autre d’écharpes et foulards indiens, 1 encore de vêtements en coton beige étiquetés du Pérou, 1 de plus rempli de robes chinoises. Répartissez ces quantités sur une pléthore de stands en prenant soin de faire un « copier-coller » et vous obtiendrez un résultat insipide où dès la deuxième allée étroite, vous voyez que c’est la même chose que la précédente et ce jusqu’à épuisement de l’espace disponible. On a vite la nausée et l’ennui vous gagne, il est temps de changer de crémerie.

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Bon, ça c'était gratos. Ca m'évitera de laisser mes piles traîner avant de les emporter dans une borne de recyclage.

Il fallait assurer le montage soit-même. Avouez que je m'en suis super bien tirée !

 

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Au détour d’une travée, un jeune homme me demande poliment si je ne veux pas faire une petite partie avec lui. Euh, là, comme ça devant tout le monde ? Nan, je ne crois pas… Sûrement un de mes fans qui m’a reconnu et n’a pas su résister à mon charme renversant, pensais-je. Non ? Bon, tant pis, on peut rêver !

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En fait, il sort d’un pochon de feutrine des lettres peintes sur des petits jetons de bois et me propose de tester son idée de jeu. C’est du sérieux, la véritable enquête d’opinion et tout et tout, avec business plan à la clé pour la faisabilité du projet. Il a dit « chiche », j’ai dit « banco ». On se lance dans le challenge pour qu’il puisse recueillir mon impression d’utilisatrice. Ensuite il me fait remplir son questionnaire sur lequel je dois bien sûr mentionner mes coordonnées complètes pour crédibiliser le tout lorsqu’il ira négocier son projet avec le banquier. Quelle technique ingénieuse pour collecter mon numéro et le reste avec l’air de ne pas y toucher…

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Par ordre d'apparition à l'écran : un émulsionneur, un couteau d'office, un super épluche légume révolutionnaire car il s'attaque aux tomates, poivrons, kiwis et autres bidules à peau très fine.

Et on lui pèlera le jonc... Oh non ? Vous croyez ?

 

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Une jeune asiatique me propose de goûter une sorte de tisane magique qui me ferait perdre 1 kg par mois si je m’en enfilais 1 litre par jour. Pourtant, je suis dubitative sur son efficacité. Depuis quand une boisson sucrée fait-elle maigrir ?

 

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Dans le hall « bien-être », à peu près tous les 20 mètres, une fille me propose de m’épiler les guiboles avec une espèce de papier de verre bleu. Pour la dissuader de faire sa démo sur ma barbaque, je lui dis que je ne m’épile plus depuis 1984 (ce qui est faux, je rassure mes fans, j'étais trop jeune pour avoir du poil aux pattes). Cela a immédiatement pour effet de la faire reculer car elle éprouve visiblement un élan de dégoût. Hop, mission réussie, m’en voilà débarrassée. Et comme mon pantalon ne trahira pas mon mensonge, je m’éloigne sans être embêtée. Le doute est salvateur, je la laisse à sa songerie.

 

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Parmi les chieurs super tenaces, il y a les champions du monde : les vendeurs de France Loisirs ! Je leur annonce d’emblée que j’ai déjà la carte Or et que je vais la résilier sous peu tellement leurs méthodes de ventes forcées sont insupportables, ce qui est tout à fait exact comme argument.

À côté d’eux, les « témoins de Jéhova » sont de vrais enfants de cœurs, de pauvres agneaux effarouchés.

 

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J’ai sillonné des dizaines d’allées, vu des centaines de stands, aperçu des milliers d’articles. 7 heures à crapahuter entre les stands et les halls, ça laisse pas mal de kilomètres dans les jambes !

 

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Pour ceux à qui j’avais promis de tester le « vin désalcoolisé » et bien oui, devant vos yeux ébahis et hagards (du nord) d’admiration, j’ai mis à contribution mon incroyable anatomie pour me mettre en danger face à ce breuvage aussi étrange que peu vendeur. Qu’on soit bien clairs, ce truc est louche (et pas qu’un peu).

Je ne sais pas par quel procédé ils arrivent à ce résultat mais j’avoue que cela ne ressemble à rien d’existant.

Cela n’a pas la douceur sirupeuse du jus de raisin, ni les arômes complexes du vin, c’est tout bizarre.

Je ne peux pas dire que ce soit mauvais, juste que je trouve l’appellation « vin » vraiment trompeuse tant on y retrouve pas les saveurs subtiles de la divine boisson.

Existe en rouge, rosé, pétillant et blanc (celui que j’ai testé).

OK, c’est du Merlot, du Chardonnay et compagnie. N’empêche que le résultat est « spécial » et je pèse mes mots.

Une chose est sûre, je n’ai vu aucun journaliste solidement accroché à ce comptoir alors qu’au pavillon « gastronomie », les vendeurs de Quart de Chaume ou de Pouilly ont leurs adeptes, dont je suis !!!

 

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Et sinon, le bilan des opérations ? Bah je me suis laissée tenter par une superbe centrifugeuse qui va devenir dans ma cuisine la terreur des « 5 fruits et légumes par jour » qui vont sentir le vent du boulet et surtout de la moulinette infernale qui leur fera cracher leur substantifique moelle pour que j’arrête d’avoir du sang de navet dans mes veines de blonde. Sans parler des merveilleux « smoothies » que je vais pouvoir préparer en guise de cocktails. Quoi ? Mais si les fruits c’est très bon… surtout si on les mélange avec un petit planteur de derrière les fagots !

 

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Vivement l’année prochaine pour les prochaines découvertes.

 

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Sister « emballée… c’est pesé »

 

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Spéciale dédicace pour toutes les filles qui viennent ici et pour Joline, champione du mini-concours. Daniel Craig mon héros (ou mon Eros, ça marche aussi). So british, so grrrrrr!

Bon, il n'est pas nu, mais c'est juste un pur beau gosse et il est l'exception qui confirme la règle pour moi qui préfère les bruns, il faut avouer que là, je craque, je fonds, je ne réponds plus de rien ! Sa moue boudeuse de bad boy gentleman est tout simplement irrésistible.

Je me ferais bien un petit Bond... James Bond !

 

Juste la grande classe, le top du mâle dans toute sa splendeur.

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13 avril 2007 5 13 /04 /avril /2007 01:19

 

Comment faisait-on pour taguer sur les murs quand il n’y avait pas de bombe de peinture ? Bah, fastoche, on gravait directement la pierre (un peu comme l’autre mec qui se les portait sous le bras, un certain Moïse, si je ne m’abuse). Hop, un marteau, un burin et hardi petit dans l’caillou. Bon, à l’époque on taguait rarement des « 9-3 en force » mais c’est une question de goût… et l’égout est les couleurs, ça ne se discute pas, tout le monde le sait.

Souvenons-nous, ensuite c’était les arbres qui étaient sauvagement agressés à coups de canif avec les fameux « Zézette for ever » ou « E+A = AE » *.

 

 

Oui, mais quand on a un patronyme pas évident à porter ? A-t-on réellement envie d’en laisser trace partout ? Pas sûr.

Dans ce cas, ne vaut-il mieux pas en faire un déballage public et circonstancié chez Mireille Dumas ou J.L. Delarue ? Faisons le test.

« Chers téléspectateurs, ce soir le thème de l’émission sera : comment continuer à vivre dignement quand on s’appelle J.P. Batard ou S. Salope ? »

Si on aime la psychologie télévisuelle, pourquoi pas. Perso, je n’adhère pas (comme les poêles Taifole) au principe.

 

 

Il est également possible d’entamer une longue et coûteuse thérapie. Tester les différentes méthodes à disposition : « hum, je reprendrais bien un peu de lacanien, et du freudien, il vous en reste ? Remettez-moi une louchée de PNL aussi ».

 

Au bout de nombreuses années de divans inconfortables et de bla-bla version monologue, vous parviendrez peut-être à une complète maîtrise de votre surmoi et surtout à acquérir l’indispensable sésame pour la survie en société : une bonne dose d’estime de soi.

 

Ainsi - comme ce monsieur - vous ne craindrez pas d’afficher fièrement votre nom sur les murs comme un étendard à votre gloire.

 

Né en 1914, mort en 1919 : avant l'âge de 5 ans ce mec avait déjà construit le bâtiment, un vrai petit Mozart de la truelle !

 

 

Je trouve cela sacrément couillu de sa part. Il aurait pu devenir agent de nettoyage et vivre dans l’ombre, or il s'affiche sur les murs de Paris et assume totalement... là je dis chapeau.

 

Sister "blogueuse anonyme"

 

 

* : Cette formule, non brevetée par Einstein ou par Monsanto, est garantie sans OGM. En revanche, on notera qu’il s’agit peut-être d’un coming out subliminal car nul ne sait si ce sont Eric et Armelle qui se jurent l’amour éternel ou Ernest & Anatole (pour les aficionados, vous aurez remarqué qu’il n’est plus avec Young).

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4 avril 2007 3 04 /04 /avril /2007 23:51

Soyons clairs, soyons brefs, hier (nan ? C'était pas hier ? Pff, le temps passe si vite...) je vous ai fait découvrir les différentes phases lunaires "in english" dans le texte.


Aujourd'hui, et à la demande expresse de Schoumi (qu'est pas à une bêtise près), je vous invite donc à découvrir la face cachée d'un autre astre.

Mon dealer m'a réclamé 0,80 € pour ce cliché, je vais faire une note de frais.

On imaginait y voir des petits hommes verts, une civilisation hyper avancée, une technologie incroyable et en fait... bah y'a rien, ou pas grand chose, juste de quoi resté "chocolat".

Voici donc, sous vos yeus ébahis, les images de Mars (que j'ai piraté de la sonde Lidl Explorer). Oui, je sais, l'instant est captivant, émouvant, totalement bouleversant, d'ailleurs je vous sens renversés d'éblouissement. Je vous laisse profiter pleinement de ce moment de plénitude zen face à un spectacle d'une telle splendeur.

Et dire que je ne touche pas un rond pour cette pub ! C'est honteux, je suis trop bonne.

Vous pouvez écraser une larmouille en loucedé, je ne moufterai pas. Il est compréhensible de ne pas rester de glace face à une telle magnificence. Je suis émue... c'est trop beau.

Pour ceux qui s'interrogent sur ce qu'est devenu le contenu de cette enveloppe marketingno-charnelle, sachez qu'elle est actuellement en cours d'analyse dans mon laboratoire interne.
Bon, maintenant c'est pas le tout mais il faut que j'attaque au hasard mais sans ménagement 5 fruits ou légumes pour compenser ce péché de gourmandise à la limite de la légalité alimentaire.
Quand je pense que les médias se font le relais de ce génocide végétal, j'estime vital d'en appeler au calme. Ne devenons pas des tueurs de pommes, des découpeurs de carottes, des Hannibal Lecter dévoreurs de fèves. Il faut raison garder, une soupe ou une salade de fruit fera l'affaire... sans en faire tout un fromage !


Sister "qui paye de sa personne"


P.S. : pour ceux qui n'ont pas bien capté la joke, sachez que je suis plus gastronome que ça. D'ailleurs, j'attends Pâques pour voir arriver un petit ballotin de mon fournisseur agréé. Hum, vivement le week-end...
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2 avril 2007 1 02 /04 /avril /2007 00:03

Comment apprendre simplement quelques rudiments de la langue de Shakespeare tout en révisant  ses classiques de la vie des astres (nan, pas désastres, faut suivre un peu) ?

Voici une petite leçon en images :

Full moon

Admirez les célèbres cratères, la mer de la tranquilité, le petit pas pour l'Homme, le grand pas pour Armstrong (qui n'était pas cycliste en ce temps là).

Half moon

Impressionnant phénomène de physique gastronomico-astronomique.

Total eclipse

Lorsque le satellite (qui ne diffuse pas de match de foot) est totalement masqué par notre ch'tite planète... que c'est beau cette plénitude amnésique...


Oui, vous l'avez deviné, c'est la pleine lune et je pète les plombs, comme d'hab' !


Sister "la démonstration par l'exemple"
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30 mars 2007 5 30 /03 /mars /2007 00:25

Petit préambule nécessaire :
Pourquoi l'appellation « poupées barbantes » ?
Vous aurez compris que l'allusion (non masquée, contrairement à Super Résistant que vous pouvez aussi appeler « Super ») à la célèbre figurine en simili-plastique-synthétique aux formes aussi typiques qu'inhumaines, n'est pas fortuite.

Ici le plus parlant des représentantes du genre, tentant d'appâter un mâle avec un menu gastronomique américain et une bagnole pas pourave. Pathétique.

Hé oui mesdames, force est de constater (j'aime bien cette expression, ça fait sérieux, on a l'impression qu'on va annoncer les chiffres du chômage, ou je ne sais quoi d'assez flippant) que vous êtes bien mignonnes mais également assez pénibles au dire de ces messieurs. J'avoue partager leur avis sur ce propos.
Je sais, cela ne fait pas très plaisir à entendre, néanmoins c'est un grief qui revient souvent dans leur bouche.

Apprenez que bon nombre d'entre eux cherchent encore sur vous le bouton « off » qui leur permettrait de couper le son lorsque votre flot de paroles ininterrompu commence à les saouler. Du coup, 7 fois sur 10 (si, si, mes statistiques sont formelles, contrairement à celles qui annoncent Ségo au 2e tour), ils ne vous écoutent pas, ou alors d'un air distrait, juste un mot, par-ci, par-là.

Ce sera l'objet de cette 1ère leçon : parler peu, parler juste.
Le principe tient en quelques mots (une poignée pour être exacte, mais s'il y a un peu plus, je vous le laisse ?) : simplifiez le discours lorsque vous êtes avec votre homme et gardez vos dithyrambes pour vos copines.

Il faut se rendre à l'évidence, Monsieur se fiche comme d'une guigne que vous ayez repéré une adorable petite robe noire dans la chicissime boutique de « Gaston & Josette Ltd, Paris », vu qu'il y en a déjà une bonne demie douzaine identiques dans l'armoire qui déborde.
Par contre, nul doute que Cindy sera ravie d'apprendre qu'elle est bradée à 145 € au lieu de 152,83 pendant « les 8 jours en nord (massif) des TBM chez 3 J ».

De la même façon, en quoi voulez-vous que ça intéresse votre homme de savoir que le caniche de votre collègue a été opéré d'une mammite ? Surtout si vous lui balancez moult détails insignifiants dont il se fiche éperdument !
Ne venez pas vous étonner qu'il reste plongé dans l'Equipe juste en opinant du chef de temps en temps. Un peu comme les toutous sur la plage arrière des bagnoles dans les années 70. Voyez, finalement il sait coller à la thématique et reste raccord avec vos propos.
Qu'ils peuvent être cabots parfois...

Les filles, facilitez-vous la vie, il a juste besoin d'informations simples et rapidement assimilables :
-    qu'est-ce qu'on mange ce soir ?
-    où est mon polo de rugby ?
-    est-ce que je j'aurai une gâterie pour une fois ?
-    où en est le score du match ?
-    qu'est-ce que tu as fait de mes clés ?
-    où sont les biscuits apéro ?
-    est-ce que tu as racheté de la bière ?

Pour aborder les sujets importants, il faut adopter une stratégie pointue car évoquer le repas chez belle-maman risque de lui gâcher la soirée passée avec ses potes.
Évoquer le paiement du tiers provisionnel en plein match à la télé serait également du plus mauvais effet, voire carrément suicidaire. Oubliez.

Le mieux étant, par exemple, de garder cela pour le lundi matin. Quitte à se taper une journée pourrie, autant y aller franco de porc, euh de port (ce blog n'est pas garanti casher et peut aussi contenir des traces d'arachides, de neurones oubliés, voire de chocolat postillonné là par mégarde).

N'essayez pas non plus de tenter de discuter avec lui de ses passions. Il est persuadé que vous n'y comprenez rien et préfère évoquer ces sujets autour d'un verre avec sa troupe de copains.

Tout bien considéré, l'homme avec un grand H (et un petit Q) parle peu. N'aurait-il rien à dire d'intéressant ? Non, juste qu'il n'a pas envie, c'est tout, le mec veut simplement qu'on lui foute une paix royale. Pigé ?

Sinon, vous avez aussi l'alternative d'opter pour un gay, plus enclin au papotage, semble-t-il. Toutefois, il n'acceptera pas de payer de sa personne pour satisfaire vos besoins de câlins.

Le mieux serait de mettre la main sur un représentant de la gent masculine génétiquement modifié. Ne vous leurrez pas, ils sont presque impossible à dénicher et ça vous coûtera un oeil, tant le modèle est recherché. Sans oubliez qu'il risque de squatter votre téléphone en permanence et que vous aurez même du mal à en placer une ! A consommer avec modération donc.

Finalement, mon histoire a une morale : le mieux est l'ennemi du bien. Apprenons à faire avec que ce que l'on a, c'est déjà pas mal.

La suite au prochain épisode, si vous êtes sages et si je le veux...


Sister « Le mâle pour les nulles => parution prévue pour le 30/02/08 »

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26 mars 2007 1 26 /03 /mars /2007 22:47


Aujourd’hui, histoire de récupérer la partie de mon lectorat qui ne s’est pas encore collé une balle suite à la lecture de mes trois derniers articles, je vous ai réservé une petite perle pour amateurs du genre.

 

Amis contrepèteurs, vous allez vous régaler.

 

En effet, observez bien l’image… et cherchez l’erreur.

 

Ca vaut le coup de faire bac + 10 pour finir par jouer "Retour vers le futur"...


Alors ? Vous avez trouvé d’où vient le problème ?

 

Bah franchement, de la part d’un spécialiste, j’avoue que je suis soufflée… pour un document rédigé par un professionnel de la profession (comme diraient certains), je trouve cela affligeant.

 

Sérieusement, s’il y en a bien un qui a vraiment le choix dans la date, c’est bien le gynéco, non ?!?!

 

Sister « vous reprendrez bien un peu d'escalope avec une belle salade ? »


Pour ceux qui s'interrogent, ce document ne me concerne pas, merci. Je l'ai emprunté à l'intéressée après avoir camouflé les noms.

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20 mars 2007 2 20 /03 /mars /2007 22:48

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… est une phrase qu’il m’est arrivé de prononcer, sans pour autant avoir eu le moindre contact physique avec le destinataire du compliment. Non pas que je n’aurais pas aimé cela, bien au contraire (parfois), mais tel n’était pas le propos. Et aussi parce que, croyez-le ou non, il m’arrive de temps en temps de m’enquérir du consentement de ma proie masculine avant d’en faire « ma chose ». Si, si ! J'vous assure ! Certains - encore éberlués de la prouesse - peuvent en témoigner sous serment (ils me sont dévoués corps et âme, c’est un deal entre nous).

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C’est étrange tous ces mots de notre belle langue qui évoquent « l’impact concret » pour décrire un sentiment qui, par nature, est totalement éthéré, donc impalpable.

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Par exemple, lorsque vous hésitez sur une décision à prendre et dites : « je me tâte », cela ne signifie nullement que vous allez vous tripoter pour trouver la solution. Vous pouvez fort bien le faire, c’est votre choix, toutefois je ne pense pas que cela fera avancer le schmilblick et que le résultat sera concluant.

Il faut croire qu’en vous, la tension et la confusion sont « manipulables ». Étrange…

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Bien sûr, vous me direz que c’est le propre des litotes, allégories ou autre périphrases que d’imager le propos sans pour autant décrire une réalité franchement transcriptible au fait mentionné.

Néanmoins, la question est bien de savoir pourquoi ?

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Imaginez l’amoureux transi (pas de froid sinon ça ne colle pas au propos) déclarant sa flamme (voyez, j’vous l’avais bien dit) à sa dulcinée, lui susurrant à l’oreille qu’il brûle d’amour pour elle... et paf ! D’un coup, il s’embrase (avec un seul S, sinon c’est le bordel et on ne comprend plus rien) et se carbonise devant elle par combustion spontanée.

J’vous dis pas la tronche de la gonzesse, soufflée qu’elle serait ! Chose peu judicieuse d’ailleurs que d’attiser ainsi le brasier en y mêlant son haleine tiède.

Pyromanes du palpitant, méfiez-vous, un accident est si vite arrivé !

Bon, avec un peu de chance, la belle se liquéfiera de peur, ce qui circonscrira l’incendie.

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En revanche, si elle reste de marbre, vous en conclurez que son cœur de pierre ne mérite pas que vous lui lanciez des fleurs, le tableau final risquant fort de ressembler à un caveau un soir de Toussaint (que ceux qui n’ont pas compris cette blague à deux balles ne se lamentent pas, elle vaut à peine 0,10 €).

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Vous trouvez que ma blague est vraiment "à chier" ? Et bien voyez, j'ai prévu les commodités. Mon blog est garanti tout équipé et tout confort. Enjoy.

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Pourtant, vous étiez pétri de bons sentiments pour elle en attendant qu’elle craque et se laisse pétrir les miches « pour de vrai ». Qu’elle se laisse pénétrée par l’idée au moins dans un premier temps…

Dans le même registre, vous avez le : « j’en pince pour elle ». Serait-ce une version revisitée de pince-mi et pince-moi jouent à touche-pipi ? Peut-être.

Avec le risque de se faire pincer par les parents ou de revenir de votre pêche à la moule avec des petits crabes qui en pincent pour votre calbutte.

Ah ma bonne dame, on n’a pas des métiers faciles !

Quel rapport avec le propos précédent ? Aucun, juste qu’entre deux idées à la con, j’apprécie de pouvoir vous accorder une « pause neurone ». Genre interlude pour matière grise. Voilà, je vous sens bien détendu de la synapse maintenant, on va pouvoir reprendre.

Et que dire de l’expression : « je suis raide dingue de vous » ? De toute évidence, elle ne peut être prononcée que par un homme pour être réaliste, car on ne voit pas bien de quelle raideur madame pourrait être empreinte ?

Comme dirait notre inimitable Greg Le Millionnaire : « je suis dur de partout ». Ah oui, ça laisse rêveuses hein mesdemoiselles… On en redemanderait bien. Pouvoir vérifier manuellement si le bonhomme bluffe, se la pète ou ne fait qu’exprimer une gêne évidente au niveau des entournures. Un coup de main et tout est arrangé… quand on peut aider…

Voyez comme on peut mettre le doigt dessus facilement ! Notre français mérite vraiment qu’on se penche sur son cas pour y découvrir que l’oreille est le plus court chemin vers le cœur et ainsi fondre de plaisir sous l’assaut des mots délicats.

J'aime pouvoir piquer votre curiosité, vous titiller le mulot, faire en sorte que le "lâchage de commentaires" vous démange et finalement, vous faire craquer en étouffant un sourire.

J’espère arriver un peu au même résultat grâce à ces quelques lignes qui, je me plais à le croire… vous toucheront beaucoup…

Sister « le feu aux poudres »

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13 mars 2007 2 13 /03 /mars /2007 23:38

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Ami(e)s, amants, lecteurs, lecteuses (oui, chez moi les mal-lisants ont aussi leur place), lectrices, internautes de tous poils (et même les non-velus, si, je sais qu'il y en a).

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Je m'en viens vous enquérir d'une idée fort à propos car j'ai loupé les "24 heures de la meuf" et je compte bien me rattraper.

Meuh veau lard queue jamais (comme diraient mes copines à la croupe charolaise).

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Histoire de savoir si mon alter ego existait bel et bien, je me suis dis qu'il devait bien avoir un petit nom. Seulement, spontanément je n'arrivais pas à mettre le doigt dessus (sic). Finalement, j'ai trouvé le mot que j'avais sur le bout de la langue (à défaut d'autre chose), saurez-vous le deviner à votre tour ?

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Voici mon énigme du jour :

Quel est l'équivalent masculin de "nymphomane" ?

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Celui ou celle qui saura répondre gagnera "un accès direct en mode privilège gold super premium" vers mon profil sur les sites de rencontre.

Nan, j'déconne, si vous croisez une "Sister of Night" là-bas, c'est un fake, ne cliquez pas dessus, ça pourrait vous péter à la tronche.

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Sister "à vot' bon coeur m'sieux dames"

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P.S. : les plus futés d'entres vous trouveront la réponse ici même : satyriasique

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4 mars 2007 7 04 /03 /mars /2007 02:49

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…établi par un mâle représentatif de la gent masculine et dont je tairai le nom pour ne pas qu’il soit inondé de mails d’autres types compatissants et partageant les mêmes attentes d’un monde parfait.

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Voici donc le portrait rapide de celle qui recueillerait tous les suffrages si elle devait devenir l’Elue de leur quotidien.

 

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Elle s’occupe admirablement du ménage, de repasser les chemises, de faire la vaisselle et de remplir le frigo.

 

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Elle ne pipe pas mot (les bla-bla, ça fatigue les oreilles du gars qui veut la paix) et se charge spontanément d’offrir une petite gâterie à l’homme qui prend tranquillement son apéro ou se détend en rentrant du boulot.

 

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Après un bon repas et quand le logement a été remis en état (ramassage obligatoire des chaussettes qui traînent et des slips qui collent un peu au fond), elle sera mise à contribution pour de plus amples activités d’adultes consentants. Enfin uniquement quand monsieur aura exprimé le souhait de faire des galipettes. Ensuite elle rentrera chez elle sans broncher ni faire de bruit ou squattera le canapé si - dans son immense bonté - le chef des lieux lui en aura donné l’autorisation expresse parce qu’il est un peu fleur bleue et veut jouer les grands seigneurs.

 

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Quand j’observe globalement le tableau, je me dis que vraiment, même à 30 piges passées, mon pote continu visiblement à croire au Père Noël !

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J'ai été engagé pour faire un peu de figuration, mais ça ne m'a pas l'air bien sérieux ce site...

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Il faut dire que de mon côté, le portrait de l’homme idéal n’est pas plus réalisable.

 

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Il est beau comme un dieu et me vénère comme une déesse. Sait être spirituel et cultivé, mais n'est jamais saoulant. Maîtrise parfaitement les tâches ménagères, le bricolage et l’entretien de ma bagnole parce que ça me gave.

 

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Il fait preuve d’une immense docilité et n’hésite pas à payer de sa personne dès que j’ai envie de profiter de son corps d’albâtre… c'est-à-dire tout le temps !

 

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Il n’est pas jaloux quand je sors jusqu’à pas d’heure pour refaire le monde autour d’une bière avec mes potes.

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Oui, ce type là, on doit être quelques millions à chercher à mettre la main (et le reste) dessus… tout comme eux cherchent à dénicher la ravissante (idiote ?) servile qui assouvira tout leurs désirs.

 

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Finalement, je crois qu’on peut en conclure que les hommes et les femmes ne sont pas faits pour vivre ensemble…

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Sister "y'a pas les bons critères sur Meetic et autres"

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10 janvier 2007 3 10 /01 /janvier /2007 01:04

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Messieurs, vous avez récemment (ou pas) fait l'acquisition d'une femme que, par un malheureux hasard (ou un accident de capote), vous avez mise enceinte.

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Si vous avez un peu trop attendu et que le mouflet est déjà là, cela vous concerne aussi.

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Sur les sites de ventes aux enchères, on trouve vraiment de tout, même le moyen de refourguer à un bon prix le lot qui vous encombre et vous empêche de siffler tranquillement vos bières en regardant Turbo.

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Un dépôt-vente a trouvé la solution à votre problème.

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En plus, avec le fruit de vos mises en vente, vous pourrez vous payer ces superbes sièges baquets qui vous faisaient rêver depuis un bail !

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Admirez un peu la finesse du montage, la délicatesse des couleurs, bref le travail de l'artiste, tout simplement ! ;-)

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Bonnes enchères à tous !

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Sister "conseillère de vente à temps partiel en CNE, actuellement au seuil de pauvreté et éjectable à tout moment"

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P.S. : j'ai masqué l'enseigne et l'adresse, je ne veux pas d'ennuis avec ce prestataire "nouvelle formule" de la traîte des blanches (et des autres plus colorées). D'ailleurs, quand on est aux prises avec une trayeuse pour satisfaire l'appétit de la petite usine (bouffe-chie-dort), il n'y a rien d'étonnant finalement...

P.S.S. : cet article n'est pas un pamphlet contre un couple d'amis actuellement dans une situation d'attente prénatale et que je bise au passage. Ménageons les susceptibilités, un incident est si vite arrivé...

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