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24 juillet 2006 1 24 /07 /juillet /2006 19:20
Ce matin, je me promenais négligemment dans ma cave à vin, lieu prestigieux s’il en est ! Vous connaissez le prix de l’immobilier dans la région parisienne et son inflation galopante, ce genre de stock est donc pas loin du luxe ostentatoire. Du coup, cet endroit stratégique est ingénieusement conçu pour être à double usage. Il se trouve logiquement partagé en deux zones : les boutanches (tranquilles dans leurs casiers horizontaux) et… les toilettes ! Bah oui, faut bien rentabiliser l’espace, z’êtes marrants vous ! Non, contrairement au commun des mortels, je n’ai pas de radiateur dans cette pièce minuscule, donc pas de risque d’avarie majeure.
Rassurez-vous, il ne m’est jamais arrivé de confondre mon Pouilly-Fuissé avec le papier toilette, même après un usage excessif desdites boissons. D’ailleurs, le contact froid du verre m’indiquerait rapidement qu’il y a maldonne.
Revenons à nos moutons.
Ce matin, je remarque que quelques gouttes de précieux nectar gisent lamentablement au sol. Mais que ce passe-t-il ? Fauve aurait-elle picolé en douce ? Impossible, ce n’est qu’une chatte, elle ne connaît donc rien à l’art de la manipulation du tire-bouchon.
Aurais-je remis en place une bouteille entamée ? Pas mon genre ! Si je l’ouvre, elle est condamnée à court terme, car la conservation post-ouverture est nulle, tout consommateur sait cela.
Sans même enfiler ma tenue de Sherlock Holmes, je partais à la recherche d’indices dans cet endroit exigu. Je ne tardais pas à en trouver. Remontant la piste de la goutte suspecte et appliquant les lois bien connues de la gravité, je trouvai rapidement la coupable. Le liquide avait fait une halte sur tous les flacons placés sous sa verticale, il n’était pas compliqué de retrouver l’origine du mal. Elle était là, l’air de ne pas vouloir y toucher, mais je n’étais pas dupe !
Devant mes yeux ébahis, une bouteille de chouchen présentait un aspect peu ordinaire, l’air louche... Pff, elle pouvait bien feindre l’innocence, je l’avais repéré, l’affaire était dans le sac. « Coupable ! » Lançais-je dans un élan accusateur.
J’attrape d’un geste assuré le maudit contenant suintant et constate un truc dingue !
 
On parle toujours de la "part des anges", là ils devaient être pressés, ils ont essayé de se servir au goulot. Les chérubins seraient-ils des alcoolos notoires ?
Y a-t-il un scientifique dans la salle ? Un œnologue peut être ? Un ingénieur en mécanique des fluides ? Nan ?!?! Personne pour m’aider ? Ah bah, me v’là bien avancée. Pourriez faire un effort quand même, j’vous demande pas grand-chose.
Voici mon étrange découverte : par un processus encore inconnu, le bouchon s’est largement extrait du col de la bouteille, a décapité la protection de cire et cherchait visiblement à se faire la malle ! Encore un peu et je finissais morte dans mes chiottes, tuée sur le coup par un bouchon sous pression qui m’aurait projeté sur la porte avec une violence inouïe ! Imaginez la tête de mes parents, amis et secours divers, constatant mon décès accidentel dans une posture aussi ridicule ! Ouf, j’ai échappé à la mort, mais aussi à une honte certaine. J’imagine mal la police scientifique se pencher sur mon cas pour déterminer l’origine du coup fatal. Convoquer les Experts, le NCIS et le FBI pour une sombre affaire d’homicide aux circonstances étranges, pas sûr que ça les intéresse. Dommage.
Mes conclusions, en l’état actuel de l’avancement de l’enquête (poil à la q…, nan j’l’ai pas dit !), sont que : le miel fermenté s’est réactivé du fait des fortes chaleurs, provoquant ainsi une pression supplémentaire dans le flacon, tel le processus de champagnisation dont je vous parlerai longuement si vous êtes sages et me le demandez poliment (nan, j’ai pas dit Polident poil aux dents, pas de marques ici, merci).
Un coup bas évité de justesse, le crime était presque parfait… on est peu de chose tout de même.
Sister « survivor »
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13 juillet 2006 4 13 /07 /juillet /2006 00:16

 

Le pourquoi du comment de l'énigme qui vous taraude. Lorsque vous venez ici, que vous n'y voyez rien de nouveau, vous vous dites alors : « Tiens ? Y'a pas d'article ce soir, elle ne devait rien avoir à dire ».

Erreur ! Grossière erreur ! Sachez, apprenez, notez, cher lecteur, que lorsque je ne publie pas de texte, ce n'est jamais parce les idées me manquent, mais juste parce que je n'ai pas eu le temps de les mettre en forme pour qu'elles soient compréhensibles un minimum.

Chez moi les conneries fusent en permanence, les coups de gueule ou les délires aussi. Bon, pour instant, vous ne pouvez pas vous en rendre compte totalement, car je suis assez tranquille dans mes articles. Pourtant, si vous me connaissiez en vrai... vous seriez subjugués ! Quoi, j'me la pète ? Mais oui, totalement et je le revendique haut et fort ! Ah petit scarabée, un jour, peut-être, au fil de mes lignes tu comprendras de quelles conneries je suis capable.

Ainsi donc, amis geeks, il y aurait une vie hors en dehors de l'ordi' ? Quelle angoisse ! Que de promesses aussi ! Finalement, il faut oser franchir le pas, se lancer pour aller voir à l'extérieur. Oui, toi le djeun qui joue à "wow" une bonne partie de ton temps, quand tu ne racontes pas ta life dans ton blog avec des photos de tes potes geeks aussi. Sans parler des heures passées à tchater. Ouaip, je connais, même en n'étant plus tout à fait dans la case [15-22] ans, je pratique aussi.

N'empêche, je t'assure qu'il se passe des trucs derrière ton écran et qu'on peut même rencontrer en vrai les personnes qu'on a péché sur le Web. C'est fascinant ! Un monde plein d'inconnus et d'activités pour lesquelles on n'a pas besoin d'un clavier et d'une souris.

Je m'en vais te conter une aventure merveilleuse !

Once upon a time... oui, ça commence toujours comme ça les belles histoires.

Ce soir, j'ai rencontré un bouquin qui se confiait à livre ouvert, petit, pas impressionnant, avec même des photos dedans, pff, un mickey quoi ! Et pourtant, il m'a raconté une affaire bizarre, mélange étrange avec des personnages pas ordinaires...

Une demi-douzaine de crânes d'oeuf qui se faisaient rouler dans la farine, un grand qui avait du bol et des lames de fond qui a embrouillé le tout en buvant du petit lait, il voulait se sucrer sur leur dos. Deux heures après leur rencontre, une nouvelle entre en scène, elle tombait au poil la Miss Téfole, une chaude en plus ! Elle te les a retournés en moins de deux. Un business rondement mené.

 

Voilà les résultats de mon enquête, j'ai raflé le suspect et ses complices. Pas facile de tirer au clair le fin mot de l'histoire, ça sentait la déconfiture. Pourtant, force est de constater qu'au final, j'ai coffré les coupables pour délit majeur et circonstances aggravantes : pêché de gourmandise avec préméditation ! Ca va bien chercher 6 heures de taule dans les entrailles de ma justice divine.

 Même sous la torture, je ne dévoile pas mes secrets de cuisine. Je ne suis corruptible qu'avec des diamants, z'êtes preneurs ?

 

Sister "le danger est partout, la vérité est ailleurs"

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29 juin 2006 4 29 /06 /juin /2006 22:37
 
En ces temps de compétitions internationales, on s’ouvre davantage sur la vie qui suit son cours, gentiment ou pas, hors de nos frontières.
Hé oui, les étrangers qu'on trouve chez nous, poursuivis par des mesures Sarkoziennes aberrantes, vivent aussi dans leurs pays méconnus où là, ils peuvent être nationalistes s’ils le veulent et vouloir nous botter le c.. Comme quoi, on est toujours l’étranger de quelqu’un.
 
Qu’est-ce qui constitue cette différence ? La culture, l’histoire, les apports extérieurs successifs (invasions, religions, etc.), la géographie. Oui, entre autres, mais avant tout, la plus flagrante, la plus évidente, peut-être la plus attachante, c’est la langue.
 
Bien sûr la suprématie et l’étendue de l’anglais brouille pas mal les pistes. Ne pas confondre avec « brouiller l’écoute » qui n’a rien à faire ici, messieurs les contrepèteurs.
N’empêche que le petit jeu reste amusant : reconnaître la provenance territoriale du parleur.
 
Penchons-nous plutôt (oui, comme ça, un peu plus à l’oblique… parfait !) sur ce merveilleux organe qu’est la langue et ce qu’elle nous évoque.
 
1 - la langue maternelle : fondamentale ! Elle prouve, s’il en était besoin, que les parlottes intempestives sont bien le fait de la gent féminine, là-dessus, les chiennes de garde (qui ont trop tendance à l’ouvrir à mon goût) ne devraient pas démentir le principe.
 
2  - la langue bien pendue : qui risque, à force de beaux discours, de vous mettre un jour la corde au cou. Ces bavardages que vous trouviez charmants vont rapidement vous saouler, croyez-moi… sur parole !
 
3   - la langue de belle-mère : voir également les points 4 et 5. Il s’agit également d’une pâtisserie de catégorie « étouffe-chrétien », donc parfaite pour se débarrasser des grenouilles de bénitier auxquelles on voudrait faire boire la tasse.
 
4      la langue de pute : pour débiter des horreurs sur les collègues, les voisines ou, dans le meilleur des cas, pour donner quelques jolis coups sur la grosse veine bleue quand on en a marre des coups de main.
 
5    la langue de vipère : tss, pour qui sont ces serpents qui sifflent sur nos têtes…
 
6    la langue de bois : cf. la presse française, les discours de nos hommes politiques, des organismes officiels. Les affaires qui s’étouffent d’elles-mêmes, les non-lieux, les barbouzeries (Made in Pasqua). Ne cherchez pas bien loin, y’en à partout et à tous les niveaux de pouvoir.
7   la langue morte : ne détermine pas que son peuple a été décimé, mais juste que dans la grande marche de l’évolution, celle-ci aura été oubliée et ne finira sa vie que dans quelques livres plutôt que quotidiennement sur des lèvres de ses concitoyens.
8   la langue de veau : pochée avec sauce piquante ou poêlée et servie avec du concentré de tomate ou encore des tas d’autres possibilités par . Au fait, si vous souhaitez me convier à votre table, sachez que je n’aime pas les trucs mous du type : quenelles, ris de veau, cervelle, foie (même avec des fèves au beurre). Ce principe s’appliquant aussi à la viande fraîche…
9   la langue du poète : que même que d’abord qu’on comprend pas toujours tout ou dans l'bon sens, mais qu’on est vachement content de savoir qu’il existe et qu’on peut l’apprendre par cœur dans les écoles. Oups, désolée, le mode « djeuns  qui tchatchent » s’est mis en route tout seul. Excusez pour la gêne occasionnée. La preuve : « Il y a une langue qui n'est la propriété de personne, qui est audible dans chaque ville, dans chaque région mais qui n'appartient à aucune ville ou région définie. C'est un nouveau soleil qui brillera là où était l'obscurité. Et... on la critique par fierté personnelle... parce que l'on connaît plusieurs... » Dante Alighieri (poète italien) 
Mais celle que je préfère, c’est la douce et subtile langue qui susurre, qui murmure, qui caresse d'un souffle. Parce qu’elle peut faire voyager, rêver ou alors étrangler par des mots acides.
Simplement parce qu’on la devine, au détour d’une commissure d'une lèvre ou d’un passage furtif sur la bouche de la personne qu’on convoite, qu’on cherche à séduire, qu’on observe discrètement. Dans le but ultime de faire se rencontrer les deux petits morceaux de chairs si tactiles, si réceptifs que leur contact engendre des répercussions immédiates sur tout le reste du corps. L’organisme est en éveil, en émoi, en pleine fébrilité. 
 
Sister « ah, le french kiss, on a jamais fait mieux »
 
P.S. : dans le cadre de notre rapprochement Franco-Suisse, voici une recette originale 
U.M.P. : parce qu’on ne donne pas de surnom par hasard, une explication sympa dans le deuxième paragraphe de cette page 
 
L.C.R. : ah vous voudriez bien savoir la tronche que ça a ce gâteau bizarre ?!? La réponse ici 
 
Pour les autres formations politiques, débrouillez-vous seuls, j’ai d’autres belles-mère à fouetter, moi.
 
 
 
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19 juin 2006 1 19 /06 /juin /2006 22:46

I've got a new X-file for you*.

Si vous ne vivez pas à Bora Bora ou chez lez Inuits, vous avez sûrement déjà été confronté à ce phénomène étrange.

J'en discutais hier avec un futur amant, euh non un copain (dommage). Il a lui aussi été victime de la troublante constation.

Il s'agit de disparitions particulièrement mystérieuses...

Cette énigme, je vous la pose aussi : mais où vont donc se perdre nos chaussettes ?

Noir c'est noir, il n'y a plus d'espoir

N'avez-vous jamais remarqué que certaines d'entre elles « s'envolent » dans la nature régulièrement ?

Pourtant, vous étiez bien certain de les avoir mises ensemble dans la machine et maintenant qu'elles sont sèches et que vous voulez les rangez, l'une d'elle est là, seule, abandonnée ! Mais où est donc passé son double ?

Elle n'a pas pu se perdre dans le tambour, j'ai vérifié moi-même, y 'a pas moyen de s'échapper. Les issues sont gardées.

A-t-elle pris la fuite avant la grande collecte ? Peu probable, le trajet bac à linge/lave-linge est très court.

Planquée sous le lit ou derrière la commode ? J'aurais dû la retrouver lors du passage hebdomadaire de l'aspirateur. Mais non, toujours rien en vue.

Même après un effeuillage ultra rapide, avec sous-vêtements qui volent en tous sens, signe d'une promesse d'ébats torrides, elle ne peut pas aller bien loin dans mes 44 m².

Accuser le chat ? Difficile, il préfère de loin ses croquettes de compétition pour matou sensible et digestion optimale.

Mais alors ? Que faire de la demie-paire restante ?

La jeter ? Ce serait dommage, elle est encore en bon état. Laissons-lui sa chance.

Mettons-la dans un tiroir, en attendant qu'une autre subisse le même sort et qu'on puisse constituer un nouveau couple.

Oui, c'est une bonne option. Sauf que maintenant, j'ai tout un lot chaussettes veuves, dont les caractéristiques ne sont pas totalement identiques et qui attendent leur tour.

Un jour, elles finiront leur vie à lustrer le cuir de mes chaussures, car l'aventure en solo n'est pas gérable éternellement pour nos chaussettes abandonnées.

Ayons une pensée émue pour toutes ces pauvres petites choses, entièrement dévoluent au confort de nos petons délicats et qui, un jour, sans raison, se retrouvent dans un désarroi total parce que, sans ultimatum, l'une d'elle a pris la fuite vers une destination inconnue.

N'y a-t-il pas un anthropologue, un ethnologue, un psychologue (on leur demande déjà leur avis sur tout), un gynécologue (euh non, pas celui-là) qui ne s'est jamais penché sur la question ?

Allons-nous longtemps devoir subir cette injustice sans piper mot ?

Devrions-nous créer un collectif des chaussettes délaissées ?

Faut-il lancer le FBI, la DST et le KGB sur la trace des fuyardes ?

Le mystère reste entier et la vie continue. Trouvera-t-on un jour ce fameux cimetière des éléphants, version sanctuaire du fil d'Écosse et du mi-coton / mi-polyester ?

Sister "on vit d'ces choses quand même..."

* j'ai une nouvelle affaire non classée pour vous.

J'ai préféré traduire, car je comprends qu'on soit totalement allergique à la langue de la perfide Albion. Même si cela vous simplifierait la vie.

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18 juin 2006 7 18 /06 /juin /2006 22:49

Même les moustiques sont fous de mes guibolles, voyez les petites traces rouges, signes de leur passage.

Comme vous pouvez le constater, je ne bluffe pas, mes gambettes sont vraiment de belles bêtes.

Profitez-en, c’est bientôt le Tour de France ! Vous en aurez bien besoin si vous voulez flamber un peu sur votre fidèle destrier tout neuf, à peine sorti du carton.

Encore un avantage, mes longues jambes nacrées et sublimes sont parfaitement épilées comme l’impose l’esthétique applicable à tout maître de la pédale (amis gays, je ne parle pas ici de personnes reconnues pour être au régime sans selle). Cela permet de mettre en valeur le muscle ciselé, saillant et efficace.

Dernier atout, d’une incroyable rareté : cette belle paire est garantie sans anabolisant, ni EPO, ni pre-mix belge (cf. pot), ni abîmée par toute autre substance injectable ou buvable (à part du thé, mais ça compte pas).

Pourquoi m’en sépare-je ? (oui cette tournure de phrase est correcte, promis, juré, craché, euh non pas "craché" car après, c'est moi qui lave).

Hé bien par pure bonté d’âme, car j’ai constaté, grâce à mes longues heures d’observation de la gent masculine, que tous n’étaient pas parfaitement pourvus en la matière.

Alors, c’est l’occasion les mecs !

Fini de vous faire traiter de « mollets de coq ». A vous les jambes sculptées !

Sautez sur cette affaire en or, elle ne se représentera pas.

Aucun prix n’a été fixé, ici c’est comme ailleurs, c’est le plus offrant qui emporte l’enchère.

Sister « faire offre ».

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7 juin 2006 3 07 /06 /juin /2006 00:22
Arghhh ! J’entends déjà d’ici les cris de douleur, les étranglements à répétition, les suffocations de mes milliers d’admirateurs (euh non juste 2 ou 3 mais fidèles et ça c'est inestimable), les questions qui fusent dans vos p’tites têtes bien pleines : « Sister fait son coming out sur son blog ! C’est horrible ! Elle ne peut pas nous faire ça ! ».
 
Il est vrai que cela en déstabiliserait beaucoup. Se rendre compte que moi - hétéro convaincue et très pratiquante depuis toujours - je puisse ainsi voir mon con vaincu par la cause lesbienne. Et j’en vois qui se gaussent à se dire : « ouais, n’importe quoi, elle disait que non, jamais elle ne cèderait, mais en réalité, voilà qu’elle est passée à la casserole aussi ».
 
Mais d’abord, je serais bi-quoi ?
Bi-goût ? Comme certains chewing-gums ou crèmes dessert ?
Bi-polaire ? Oui ça c’est un peu vrai mais faut pas le dire, ça peut faire peur au non-initiés.
Bi-valve ? Touchez pas à l’opercule !
Bi-nôme ? M’en parlez pas ma bonne dame…
Bi-pède ? Non, s’il vous plait, pas de provocation homophobe.
Bi-route ? En cas de perte de repère, choisir l’option GPS (Grosse P. Solide)
Bi-matière ? Doux à l’extérieur, papier de verre à l’intérieur.
Bi-cyclette ? Quand on allait de bon matin, quand on allait sur les chemins…
Bi-o ? Ouaip, 100 % naturelle la Sister, juste le cerveau issu d’un OGM mais le reste est d’origine. Qui a dit « ça se voit ! » ??? Malotru dégage de chez moi !
Bi-outifoul ? Stop shooting the movie star (comme dirait J.C. Vandamme en parlant de lui-même).
Bi-sexuelle ? Ah on entre dans le vif du sujet, si je puis dire… ;-)
 
Suspens, crises de larmes, sanglots nourris, questionnement qui bouillonne… Une angoisse : POURQUOI ???
 
Meuh non, vous pouvez calmer le jeu, ma libido va bien merci, je suis juste devenue bi…colore ! Hé oui, cela faisait au moins… euh… 9 ou 10 mois qu’on avait pas vu le soleil en Ile de France et voilà, ce qui devait arriver arriva, j’ai cramé comme une starlette cannoise.
Allez donc exposer une taupe fraîchement tondue (oui, pourquoi pas ?) et vous verrez si en moins de deux elle ne va pas commencer à ressembler à un homard (breton of course) bien cuit. 
 
Comment ça, ce n’est rien un coup de soleil ? Bah j’voudrais vous y voir ! Vu mon âge canonique (non, n’exagérons rien), j’ai sûrement épuisé depuis longtemps mon « capital soleil » et si ça se trouve, je vais commencer à me dessécher comme un vieux pruneau et me mettre à ressembler à la Bardot. Aaaahhhhhh, non tout mais pas ça ! Plutôt crever !
 
Bref, me voilà arborant des couleurs chatoyantes et un nez qui ressemble à un gyrophare. C’est à la limite si les gens qui me croisent dans la rue ne me prennent pas pour une alcoolique, je soupçonne qu’ils guettent une démarche titubante éventuelle. Puis ils ont pitié en voyant mon décolleté rougeoyant également. Les gosses s’interrogent, les vieux gromèlent (comme d’hab’), les djeuns n’imaginent pas qu’ils finiront dans le même état dans quelques jours en jouant les culs-nus au Cap d’Agde ou ailleurs.
Oulala que ça doit faire mal un gros coup de soleil sur les zones sensibles ! Tant pis pour eux, z’avaient qu’à pas y mettre de la graisse à traire sur leur trayon minuscule.
 
Je tiens d’ailleurs à remercier mon sponsor officiel, la célèbre et incontournable Biafine qui me soutient dans l’effort de réhydratation de la couche (pas si) superficielle de mon épiderme meurtri. Et je remercie le laboratoire en question de ne pas l’avoir parfumée à l’huile de vidange sinon, je me serais terrée au fond d’un trou jusqu’à temps que l’ensemble redevienne « montrable ».
 
D’habitude, je ne me dépare jamais de mon écran total extrême top maximum indice 60 (au moins) mais là, il y avait des nuages, j’avais pas super chaud, je n’étais pas exposée tout le temps et pourtant : paf ! (comme dirait le chien) me voilà grillée comme une merguez ! On est peu de chose, j’vous l’dis !
 
Promis, je ne recommencerai plus : ni le bronzage à l’arrache, ni la brocante d’ailleurs. Y’a des limites aux pratiques SM tout de même…
 
Sister « pour la peine, je vais aller me flageller avec mon gros tube de crème blanche ».
 
 
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27 mai 2006 6 27 /05 /mai /2006 16:37

Juste un petit hommage parce qu'aujourd'hui "La Souche" a 62 ans et qu'il y eu une époque ou l'on pouvait se lâcher sans attirer les foudres des critiques, sans se faire museler par sa maison de disque et sans se faire envoyer dans les cordes par des attachés de presse tout dévoués au politiquement correct. Pensant que cela serait plus convenable de caresser le consommateur dans le sens du poil. Alors qu'une seule chose fait encore vendre, c'est le : "sex, drug & rock'n'roll", y'a qu'à voir comment fleurissent les parutions et émissions "trash" ou "people" (dans le but de brocarder leurs petits travers peu avouables).

Voilà pourquoi je vous accorde quelques vers, pas piqués des vers, histoire de lui souhaiter un joyeux anniversaire.

Ce n'est pas mon auteur préféré mais j'ai beaucoup de respect pour cette personnalité tout en nuances et légèreté.

Alain SouchonJ'veux du cuir - J'veux du cuir - 1985  "C'est comme vous voulez"

 

Arrêtez tout, dans les magazines,
Nouvel Homme, Tweed et fiches cuisines.
Am'nez les jartelles, les bas résilles,
Les sexy dentelles, les talons aiguilles.

{Refrain:}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage. {2x}
Mais si j'dis ça, je casse mon image.
Ce s'rait dommage d'être au chômage à mon âge.
J'veux du cuir : pas du peep show, du vécu.
J'veux des gros seins, des gros culs.
J'veux du cuir,
Sade et Shade et Suzy Q.

Arrachez, scouts, vos pull-overs.
Am'nez le shout, l'éther,
Les lames de rasoir, les tubes de colle,
Nus sous l'manteau à la sortie des écoles.

{Refrain}

Arrêtez, Constance, vos lacs,
Plaisirs des souffrances délicates.
Le monde est glauque et ça s'écrit
"G2LOQ", mon ami.

{Refrain}

Sister "l'histoire ne dit pas s'il a obtenu sa liste au Père Noël"


 

 

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24 mai 2006 3 24 /05 /mai /2006 23:55

 

Merci de commencer par lire cet article (ici présent) car mes propos en sont une réponse ou plutôt, une précision fort bouleversante.

 

 

Ca y est ? Vous avez tout lu ? Parfait, alors poursuivez ci-dessous, vous allez apprendre des révélations surprenantes (la nuit je dors nue de préférence ou juste avec une petite culotte).

 

 

Réponse à Monsieur AnT, taulier du site Inedire.com :

 

Je m’inscris en faux ! Vous jetez un peu trop vite l’opprobre sur ce malheureux dont vous n’avez eu qu’une vision très parcellaire de la vie et dont vous ignorez probablement tout de l’existence trépidante qu’il mène.

 

Chacun voit midi à sa porte, grand bien vous en fasse, moi je vois 23h59 à ma montre et c’est autrement plus pratique que d’accrocher une pendule sur l’orifice officiellement pénétrable de mon appartement, j’ai nommé ma porte d’entrée, de sortie, des deux en fait ! C’est bien foutu la polyvalence.

 

 

Ainsi donc, vous vous permettez de porter un jugement pour le moins hâtif sur un aperçu particulièrement bref d’une tranche de vie qui, en l’occurrence, ressemblait plutôt à une tranche de fesse, ou plusieurs, sans compter les gigots de la demoiselle, bref, un avis donné par le petit trou de la lorgnette. D’ailleurs, je ne connais pas cette « Lorgnette » mais il faudrait lui dire que tout le monde semble lui filer le train et que ça commence à faire désordre.

 

 

Vous avez lu l'histoire
De Jesse James
Comment il vécu
Comment il est mort
Ça vous a plus hein
Vous en d'mandez encore
Et bien
Ecoutez l'histoire… *

 

 

… de Monsieur N. Bravery de Moussu-Le-Glouvieu (respectons l’anonymat de son prénom, je vous en prie).

 

 

Pour une plus grande efficacité du discours, je passerai brièvement (voire pas du tout en fait) sur sa vie & son œuvre car le plus croustillant est ailleurs.

 

 

Oui, mesdames et messieurs les jurés ! Attardons-nous cinq minutes sur cet homme au physique peu avenant et dont le nom particulièrement lourd à porter (comme ses arpions) n’engageait vraiment pas à mener une carrière d’artiste.

 

Il se voyait déjà en haut de l’affiche… mais l’Olympia lui a rétorqué tout de go qu’avec un tel patronyme, toute la recette passerait dans l’enseigne lumineuse Ô combien rouge et à ce titre carrément « famous » comme ils disent du côté de la perfide Albion.

 

 

Mais alors que lui reste-t-il à ce petit être fragile, fourbu, usé par la vie comme son froc le fut par les coups de pied au fondement qu’il reçu pour une éducation plus droite, en vue d’intégrer un jour le prestigieux Parti Communiste qui, contrairement à l’Olympia cité précédemment, n’a pas survécu à la son lifting ?

Oui, je le clame haut et fort, cet homme est dans sa chair car, comble de malchance et d’acharnement du sort contre lui, il souffre depuis sa prime enfance d’une forme de priapisme particulièrement handicapante.

 

Imaginez un peu le tableau ! Comment diantre, voulez-vous que ce type là trouve sa place dans la Société avec de tels boulets à trimbaler ? J’vous jure ma bonne dame, y’a plus d’saisons !

 

 

Pourtant, l’être diminué moralement, chétif d’en haut mais si turgescent d’en bas, a plus d’un tour dans son sac (à malice, à vin, à m…). Ainsi, ne sachant que faire de sa piètre existence et n’ayant pas le moyen de passer dans la lumière de la célébrité, c’est derrière son écran et dans la pénombre de son salon qu’il exercera ses talents : agent de visionnage. Spécialisé dans la vérification avant montage définitif et mise sur le marché des films à caractère pornographique et assimilés. Le voilà LE job parfait ! Au moins, il sait de quoi il cause et ne craint pas les effets secondaires puisqu’ils sont déjà très primaires chez lui.

 

Cela explique pourquoi il est équipé (écran et attributs) comme un professionnel (qu’il est) et doit se farcir des rushs fort inconvenants pour la bonne morale judéo-chrétienne dont nous sommes tous imprégnés (si, si, regardez, demain vous profiterez honteusement de l’Ascension sans forcément savoir ce qui se cache derrière). Au cœur de la nuit, cet homme consciencieux était donc en plein travail, ne ménageant ni sa peine, ni ses heures supplémentaires. Métier bien compliqué à exercer quand on est dérangé chaque soir par un (presque) jeune homme à roller enclin à se gausser sitôt caché (et pourtant si tard) derrière sa petite lucarne, mais ne ratant rien du spectacle depuis la rue (soit dit en passant).

 

 

 

Maintenant vous savez tout… ou presque car il reste un détail, encore bien caché dans les limbes des archives administratives insondables (Oh, un pléonasme !)…  Monsieur N. BdMLG (oui en abrégé aussi c’est impressionnant) est en fait le demi-frère d’un certain Rocco S. dont nous avons retrouvé la trace un peu partout, largement imité mais jamais égalé (cf. la petite robe bleue de Monica).

 

Ainsi, sans le savoir, ce sont en fait – quasiment - des vidéos familiales que visionne cet honnête travailleur marseillais.

 

 

 

Amis lecteurs, la prochaine fois que vous vous transformerez en télé-spectateur voyeur (compter autour du 1er samedi du mois d’après mes sources chaudes), alors vous repenserez à tout cela en vous disant que le monde est bien petit et que le hasard fait bien les choses. Ainsi vous serez heureux du travail de l’homme de l’ombre en oublierez vos complexes pour profiterez pleinement du film sans arrières pensées (autres que celles pour lesquelles vous vous êtes vautré devant l’écran, l’œil mi-clos et le calbute sur les chevilles). Elle est pas belle la vie ?!

 

 

 

Sister « Garde à vous ! »

 

 

 

« Et puisque notre destin est de finir dans un trou, fasse le ciel qu'il ait du poil autour ! » Frédéric DARD

 

 

 

* merci à Serge Gainsbourg pour sa contribution à mes élucubrations.

 

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23 mai 2006 2 23 /05 /mai /2006 00:09

 

Soyez les bienvenus quand même.
Ne vous sentez pas état d’infériorité car pas un français sur deux ne sait écrire « illettré » sans faute d’orthographe. Vous êtes rassurés ? Tant mieux.
 
Déjà je vous félicite d’être là car cela prouve que vous venez d’être touché par la grâce sinon vous n’arriveriez pas à lire ces lignes. Bravo, poursuivez vos efforts. Le bonheur est à porter de lignes (de coke ? Non, on est pas le blog du showbiz ici).
 
Par contre, si vous cherchez des dessins rigolos, les derniers potins de Cannes ou des photos de cul, c’est pas gagné, je ne peux rien pour vous. Dommage ? Meuh non, vous pouvez retourner sur Gooooooogle ou Yahoooooooo (ces sites ont dû être créés des soirs de pleine lune) puis taper sur les petites touches et tomber comme par magie sur des tas de cochonneries ou de débilités qui vous feront plaisir. Elle est pas belle la vie ?!
 
Parlons des choses sérieuses, nan j’déconne, on est en rupture de stock, pour cela, allez donc voir sur www.impots.gouv.fr c’est de saison. En plus léger mais à peine plus divertissant, vous avez Le Monde (à votre porte ou à vos pieds, c’est selon). Sa taille et son épaisseur en font aussi une excellente base de litière pour chat. Comment ça je suis cynique ? Mais pas du tout. Entre nous, à part certains fonctionnaires, qui peut lire ce canard en entier chaque matin. Il faut une semaine pour en faire le tour et perso, j’ai pas le sens de l’orientation alors je le consomme avec modération.
 
En bref, voici le programme :
 
Si vous avez fini votre séance de théo-socio-sino-thérapie et que vous voulez tout savoir de la chimie de la mayonnaise. Je suis votre homme ! Enfin presque car même si je ne refoule pas mon côté masculin (oui je sais changer une roue toute seule, si, si et plein d’autres trucs de mecs), il faut bien avouer que lorsque j’essaye de nouer des amitiés franches et viriles, elles ne résistent pas longtemps face à mes arguments (on peut être un gros bonnet sans traîner dans le giron de Pasqua).
 
Parmi mes penchants certains pour la « mâle attitude », j’essaye de garder un juste milieu : la bière sans le foot, le couteau sans la b…, vautrée dans le canapé sans les pieds sur la table, l’amour mais sans les discours faux cul.
De même pour mes accès de féminité, j’ai décidé de raison garder. Point de papotage shopping en ma présence, ni racontars véreux sur la nouvelle coupe de la voisine, point non plus de considérations douteuses quant à l’avenir de telle ou telle star dans les torchons de Prisma Presse. Je suis une serviette bien élevée, je ne me mélange pas. Ah, l’égout et les couleurs…
 
Si vous avez un chagrin d’amour ou que vous ne savez pas comment mettre en route votre machine à laver, allez voir votre mère, faut pas déconner quand même, y’a des limites à l’assistanat.
 
Si votre belle-mère cherche à tout prix à vous séduire, que votre petit dernier de 11 ans en est à son 32ème piercing et que votre femme a décidé de tout plaquer pour aller vivre avec les Touareg. Je ne peux rien non plus pour vous. Contacter Jean-Luc Delarue, il maîtrise parfaitement le sujet.
 
Avis à toi, lecteur qui est venu ici par curiosité ou par pur fruit du hasard (il est moins bien que le fruit du péché mais c'est sympa aussi). Pensant que tu es bien au dessus de tout ça et que ça te fait bien marrer de voir une blondinette causer littérature, bah voilà tu t’es fourvoyé car je ne raconterai pas le contenu de ma lecture en-cours. Ni les tenants et les aboutissants de ma liste de courses (penser à racheter du Sopalin, les nuits sont humides).
 
Mais pour toi, prétendu illettré, exilé ici comme Robinson sur son caillou, j’espère que tu y auras trouvé une terre d’asile (pour aliénés dont je suis) et que tu repartiras de cette page pas moins bête qu’en arrivant, je ne fais pas de miracle non plus, mais le cœur plus léger quand même. Constatant que la connerie humaine n’a vraiment pas de limite et que j’en suis un assez bon exemple. Tu t’en vas rassuré de ta valeur, confiant sur la piètre gravité de tes symptômes. Oui, ça fait toujours du bien de voir la paille dans l’œil du voisin.
 
Vas en paix, retourne vers la dure réalité en sachant qu’ici sera un éternel repos pour ton petit cerveau surchargé.
 
Sister « et si y'en a un qu'est pas content, j'le bute ! »
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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 00:55

Avant propos, mise au point, précision, préambule, bla bla.

Cet article n’est en rien une attaque envers la communauté porcine pour laquelle je n’éprouve aucune animosité, bien au contraire, car comme chez l’homme...

Mon ex' en maillot (euh non, sans maillot !)

tout y est bon. Ne partons pas fâchés, restons copains… comme cochons !
N’y voyez également aucune attaque personnelle contre ce site, ma foi de fort belle facture et dont la plume de l’auteur n’est pas piquée des vers.
Nous ne traiterons donc ici que des mœurs étranges de nos amis palmipèdes dont j’apprécie tellement les pitites papattes longuement mitonnées jusqu’à les confire, les magrets dodus, les gésiers et… et… et voilà que je bave sur mon clavier comme une pauv’ affamée ! Ah c’est malin, c’est tout mouillé maintenant. Bon, poursuivons.
 
Trêve de considérations gastronomiques, le sujet dont je veux vous entretenir ici est grave et malheureusement fort méconnu. Oui mesdames et messieurs, je pèse mes mots, la gent palmipède n’est vraiment pas fréquentable et je vous demanderai d’éloigner les enfants, les personnes sensibles, les vioques (qui devraient être couchées ou en train de regarder Derrick, ce qui revient au même vous en conviendrez comme moi). N’oubliez pas d’écarter aussi le femmes enceintes, d’une part parce que cela leur fait une bonne préparation à l’accouchement et d’autre part parce qu’il est bien connu qu’elles n’ont droit à rien, il n’est donc pas question de déroger aux règles (choses qu’elles ont perdues aussi mais c’est temporaire).
 
Mais pourquoi - me demanderez-vous - m’intéresser ainsi à ces bestiaux dont le Q.I. n’est pas éloigné de celui de la poule, sa cousine qui ne sait toujours rien foutre avec ses couteaux, ni avec d’autres couverts non plus d’ailleurs. Elle, son truc c’est la couvée, y’a dû y avoir confusion dans la retranscription ou une coquille quelque part, ce qui s’explique pour les cot-cot. Oui, on dit « coquille » et non « y’a une couille dans l’potage » ce qui est beaucoup moins distingué et pourtant tout aussi parlant, bien qu’il soit assez peu probable de trouver la moindre trace de testicule dans un bouillon, même chez les meilleurs traiteurs. A moins que le cuisinier ne manque d’hygiène d’où le « bouillon de culture ».
 
Non, je vous assure, le canard n’est pas un modèle de savoir-vivre et de courtoisie. N’en déplaise à certains salisseurs de mémoire ! Euh oui, cela n’a rien à voir avec la choucroute mais je voulais le placer celui-là alors je ne me prive de rien parce qu’ici c’est chez moi et j’y fais ce que je veux, ouais d’abord !
 
Donc il me faut vous entretenir des pratiques peu recommandables de cet animal pourtant si familier.
Hé oui, vous ne vous en doutez même pas, mais il est impressionnant de voir qu’il n’y a pas plus pervers qu’un canard. D’accord je ne suis pas ornithologue mais je vous assure, pour les avoir observé pendant des années (si, si, sans rigoler, d’ailleurs j’ai des preuves, c'était des pékinois j'vous f'rai dire !).
Il faut savoir que le canard est un obsédé sexuel, il saute sur tout ce qui bouge, ne pense qu’à ça et peut s’attaquer à ses congénères plusieurs fois par jour (ce qui n’est pas forcément un inconvénient de prime abord). Le problème est qu’il n’a pas forcément de femelle dans son enclos alors il se tape tout ce qui lui tombe sous la patte (palmée). Il peut sans distinction aboutir à des extrêmes et se livrer à des actes de pédophilie, d’inceste ou gérontophilie et s’adonner à toutes les acrobaties possibles et imaginables. Il en arrive même à noyer sa/son partenaire car pour s’accoupler, je ne vais pas vous faire un dessin mais il doit s’accrocher en pinçant le cou de l’autre. Au mieux il va donc arracher quelques plumes de la tête mais au pire, il va maintenir celle-ci sous l’eau et commettre ainsi un acte barbare autant qu’égoïste. Il a eu son plaisir, tant pis pour la/le partenaire qui aura fait les frais de ses assauts répétés.
Tenez-vous le pour dit, cet animal est dangereux, il peut tuer toute sa famille juste pour tirer son coup. Ca fout la trouille !
 
Maintenant, la prochaine fois que vous mangerez du canard, vous pourrez y aller de bon cœur en vous disant qu’en dégustant celui-là, vous aurez vengé la vie de plusieurs autres qui se seront fait massacrés pour assouvir les assauts d’un obsédé diabolique.
 
Terminons sur une note d’humour, la blague du jour :
Et pourquoi les castors ont la queue plate ? Parce qu’ils se font sucer par des canards.
 
Sister « nan pas la tête ! »
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