I've got a new X-file for you*.
Si vous ne vivez pas à Bora Bora ou chez lez Inuits, vous avez sûrement déjà été confronté à ce phénomène étrange.
J'en discutais hier avec un futur amant, euh non un copain (dommage). Il a lui aussi été victime de la troublante constation.
Il s'agit de disparitions particulièrement mystérieuses...
Cette énigme, je vous la pose aussi : mais où vont donc se perdre nos chaussettes ?
N'avez-vous jamais remarqué que certaines d'entre elles « s'envolent » dans la nature régulièrement ?
Pourtant, vous étiez bien certain de les avoir mises ensemble dans la machine et maintenant qu'elles sont sèches et que vous voulez les rangez, l'une d'elle est là, seule, abandonnée ! Mais où est donc passé son double ?
Elle n'a pas pu se perdre dans le tambour, j'ai vérifié moi-même, y 'a pas moyen de s'échapper. Les issues sont gardées.
A-t-elle pris la fuite avant la grande collecte ? Peu probable, le trajet bac à linge/lave-linge est très court.
Planquée sous le lit ou derrière la commode ? J'aurais dû la retrouver lors du passage hebdomadaire de l'aspirateur. Mais non, toujours rien en vue.
Même après un effeuillage ultra rapide, avec sous-vêtements qui volent en tous sens, signe d'une promesse d'ébats torrides, elle ne peut pas aller bien loin dans mes 44 m².
Accuser le chat ? Difficile, il préfère de loin ses croquettes de compétition pour matou sensible et digestion optimale.
Mais alors ? Que faire de la demie-paire restante ?
La jeter ? Ce serait dommage, elle est encore en bon état. Laissons-lui sa chance.
Mettons-la dans un tiroir, en attendant qu'une autre subisse le même sort et qu'on puisse constituer un nouveau couple.
Oui, c'est une bonne option. Sauf que maintenant, j'ai tout un lot chaussettes veuves, dont les caractéristiques ne sont pas totalement identiques et qui attendent leur tour.
Un jour, elles finiront leur vie à lustrer le cuir de mes chaussures, car l'aventure en solo n'est pas gérable éternellement pour nos chaussettes abandonnées.
Ayons une pensée émue pour toutes ces pauvres petites choses, entièrement dévoluent au confort de nos petons délicats et qui, un jour, sans raison, se retrouvent dans un désarroi total parce que, sans ultimatum, l'une d'elle a pris la fuite vers une destination inconnue.
N'y a-t-il pas un anthropologue, un ethnologue, un psychologue (on leur demande déjà leur avis sur tout), un gynécologue (euh non, pas celui-là) qui ne s'est jamais penché sur la question ?
Allons-nous longtemps devoir subir cette injustice sans piper mot ?
Devrions-nous créer un collectif des chaussettes délaissées ?
Faut-il lancer le FBI, la DST et le KGB sur la trace des fuyardes ?
Le mystère reste entier et la vie continue. Trouvera-t-on un jour ce fameux cimetière des éléphants, version sanctuaire du fil d'Écosse et du mi-coton / mi-polyester ?
Sister "on vit d'ces choses quand même..."
* j'ai une nouvelle affaire non classée pour vous.
J'ai préféré traduire, car je comprends qu'on soit totalement allergique à la langue de la perfide Albion. Même si cela vous simplifierait la vie.
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