Merci de commencer par lire cet article (ici présent) car mes propos en sont une réponse ou plutôt, une précision fort bouleversante.
Ca y est ? Vous avez tout lu ? Parfait, alors poursuivez ci-dessous, vous allez apprendre des révélations surprenantes (la nuit je dors nue de préférence ou juste avec une petite culotte).
Réponse à Monsieur AnT, taulier du site Inedire.com :
Je m’inscris en faux ! Vous jetez un peu trop vite l’opprobre sur ce malheureux dont vous n’avez eu qu’une vision très parcellaire de la vie et dont vous ignorez probablement tout de l’existence trépidante qu’il mène.
Chacun voit midi à sa porte, grand bien vous en fasse, moi je vois 23h59 à ma montre et c’est autrement plus pratique que d’accrocher une pendule sur l’orifice officiellement pénétrable de mon appartement, j’ai nommé ma porte d’entrée, de sortie, des deux en fait ! C’est bien foutu la polyvalence.
Ainsi donc, vous vous permettez de porter un jugement pour le moins hâtif sur un aperçu particulièrement bref d’une tranche de vie qui, en l’occurrence, ressemblait plutôt à une tranche de fesse, ou plusieurs, sans compter les gigots de la demoiselle, bref, un avis donné par le petit trou de la lorgnette. D’ailleurs, je ne connais pas cette « Lorgnette » mais il faudrait lui dire que tout le monde semble lui filer le train et que ça commence à faire désordre.
Vous avez lu l'histoire
De Jesse James
Comment il vécu
Comment il est mort
Ça vous a plus hein
Vous en d'mandez encore
Et bien
Ecoutez l'histoire… *
… de Monsieur N. Bravery de Moussu-Le-Glouvieu (respectons l’anonymat de son prénom, je vous en prie).
Pour une plus grande efficacité du discours, je passerai brièvement (voire pas du tout en fait) sur sa vie & son œuvre car le plus croustillant est ailleurs.
Oui, mesdames et messieurs les jurés ! Attardons-nous cinq minutes sur cet homme au physique peu avenant et dont le nom particulièrement lourd à porter (comme ses arpions) n’engageait vraiment pas à mener une carrière d’artiste.
Il se voyait déjà en haut de l’affiche… mais l’Olympia lui a rétorqué tout de go qu’avec un tel patronyme, toute la recette passerait dans l’enseigne lumineuse Ô combien rouge et à ce titre carrément « famous » comme ils disent du côté de la perfide Albion.
Mais alors que lui reste-t-il à ce petit être fragile, fourbu, usé par la vie comme son froc le fut par les coups de pied au fondement qu’il reçu pour une éducation plus droite, en vue d’intégrer un jour le prestigieux Parti Communiste qui, contrairement à l’Olympia cité précédemment, n’a pas survécu à la son lifting ?
Oui, je le clame haut et fort, cet homme est dans sa chair car, comble de malchance et d’acharnement du sort contre lui, il souffre depuis sa prime enfance d’une forme de priapisme particulièrement handicapante.
Imaginez un peu le tableau ! Comment diantre, voulez-vous que ce type là trouve sa place dans la Société avec de tels boulets à trimbaler ? J’vous jure ma bonne dame, y’a plus d’saisons !
Pourtant, l’être diminué moralement, chétif d’en haut mais si turgescent d’en bas, a plus d’un tour dans son sac (à malice, à vin, à m…). Ainsi, ne sachant que faire de sa piètre existence et n’ayant pas le moyen de passer dans la lumière de la célébrité, c’est derrière son écran et dans la pénombre de son salon qu’il exercera ses talents : agent de visionnage. Spécialisé dans la vérification avant montage définitif et mise sur le marché des films à caractère pornographique et assimilés. Le voilà LE job parfait ! Au moins, il sait de quoi il cause et ne craint pas les effets secondaires puisqu’ils sont déjà très primaires chez lui.
Cela explique pourquoi il est équipé (écran et attributs) comme un professionnel (qu’il est) et doit se farcir des rushs fort inconvenants pour la bonne morale judéo-chrétienne dont nous sommes tous imprégnés (si, si, regardez, demain vous profiterez honteusement de l’Ascension sans forcément savoir ce qui se cache derrière). Au cœur de la nuit, cet homme consciencieux était donc en plein travail, ne ménageant ni sa peine, ni ses heures supplémentaires. Métier bien compliqué à exercer quand on est dérangé chaque soir par un (presque) jeune homme à roller enclin à se gausser sitôt caché (et pourtant si tard) derrière sa petite lucarne, mais ne ratant rien du spectacle depuis la rue (soit dit en passant).
Maintenant vous savez tout… ou presque car il reste un détail, encore bien caché dans les limbes des archives administratives insondables (Oh, un pléonasme !)… Monsieur N. BdMLG (oui en abrégé aussi c’est impressionnant) est en fait le demi-frère d’un certain Rocco S. dont nous avons retrouvé la trace un peu partout, largement imité mais jamais égalé (cf. la petite robe bleue de Monica).
Ainsi, sans le savoir, ce sont en fait – quasiment - des vidéos familiales que visionne cet honnête travailleur marseillais.
Amis lecteurs, la prochaine fois que vous vous transformerez en télé-spectateur voyeur (compter autour du 1er samedi du mois d’après mes sources chaudes), alors vous repenserez à tout cela en vous disant que le monde est bien petit et que le hasard fait bien les choses. Ainsi vous serez heureux du travail de l’homme de l’ombre en oublierez vos complexes pour profiterez pleinement du film sans arrières pensées (autres que celles pour lesquelles vous vous êtes vautré devant l’écran, l’œil mi-clos et le calbute sur les chevilles). Elle est pas belle la vie ?!
Sister « Garde à vous ! »
« Et puisque notre destin est de finir dans un trou, fasse le ciel qu'il ait du poil autour ! » Frédéric DARD
* merci à Serge Gainsbourg pour sa contribution à mes élucubrations.
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