Avant propos, mise au point, précision, préambule, bla bla.
Cet article n’est en rien une attaque envers la communauté porcine pour laquelle je n’éprouve aucune animosité, bien au contraire, car comme chez l’homme...
tout y est bon. Ne partons pas fâchés, restons copains… comme cochons !
N’y voyez également aucune attaque personnelle contre ce site, ma foi de fort belle facture et dont la plume de l’auteur n’est pas piquée des vers.
Nous ne traiterons donc ici que des mœurs étranges de nos amis palmipèdes dont j’apprécie tellement les pitites papattes longuement mitonnées jusqu’à les confire, les magrets dodus, les gésiers et… et… et voilà que je bave sur mon clavier comme une pauv’ affamée ! Ah c’est malin, c’est tout mouillé maintenant. Bon, poursuivons.
Trêve de considérations gastronomiques, le sujet dont je veux vous entretenir ici est grave et malheureusement fort méconnu. Oui mesdames et messieurs, je pèse mes mots, la gent palmipède n’est vraiment pas fréquentable et je vous demanderai d’éloigner les enfants, les personnes sensibles, les vioques (qui devraient être couchées ou en train de regarder Derrick, ce qui revient au même vous en conviendrez comme moi). N’oubliez pas d’écarter aussi le femmes enceintes, d’une part parce que cela leur fait une bonne préparation à l’accouchement et d’autre part parce qu’il est bien connu qu’elles n’ont droit à rien, il n’est donc pas question de déroger aux règles (choses qu’elles ont perdues aussi mais c’est temporaire).
Mais pourquoi - me demanderez-vous - m’intéresser ainsi à ces bestiaux dont le Q.I. n’est pas éloigné de celui de la poule, sa cousine qui ne sait toujours rien foutre avec ses couteaux, ni avec d’autres couverts non plus d’ailleurs. Elle, son truc c’est la couvée, y’a dû y avoir confusion dans la retranscription ou une coquille quelque part, ce qui s’explique pour les cot-cot. Oui, on dit « coquille » et non « y’a une couille dans l’potage » ce qui est beaucoup moins distingué et pourtant tout aussi parlant, bien qu’il soit assez peu probable de trouver la moindre trace de testicule dans un bouillon, même chez les meilleurs traiteurs. A moins que le cuisinier ne manque d’hygiène d’où le « bouillon de culture ».
Non, je vous assure, le canard n’est pas un modèle de savoir-vivre et de courtoisie. N’en déplaise à certains salisseurs de mémoire ! Euh oui, cela n’a rien à voir avec la choucroute mais je voulais le placer celui-là alors je ne me prive de rien parce qu’ici c’est chez moi et j’y fais ce que je veux, ouais d’abord !
Donc il me faut vous entretenir des pratiques peu recommandables de cet animal pourtant si familier.
Hé oui, vous ne vous en doutez même pas, mais il est impressionnant de voir qu’il n’y a pas plus pervers qu’un canard. D’accord je ne suis pas ornithologue mais je vous assure, pour les avoir observé pendant des années (si, si, sans rigoler, d’ailleurs j’ai des preuves, c'était des pékinois j'vous f'rai dire !). Il faut savoir que le canard est un obsédé sexuel, il saute sur tout ce qui bouge, ne pense qu’à ça et peut s’attaquer à ses congénères plusieurs fois par jour (ce qui n’est pas forcément un inconvénient de prime abord). Le problème est qu’il n’a pas forcément de femelle dans son enclos alors il se tape tout ce qui lui tombe sous la patte (palmée). Il peut sans distinction aboutir à des extrêmes et se livrer à des actes de pédophilie, d’inceste ou gérontophilie et s’adonner à toutes les acrobaties possibles et imaginables. Il en arrive même à noyer sa/son partenaire car pour s’accoupler, je ne vais pas vous faire un dessin mais il doit s’accrocher en pinçant le cou de l’autre. Au mieux il va donc arracher quelques plumes de la tête mais au pire, il va maintenir celle-ci sous l’eau et commettre ainsi un acte barbare autant qu’égoïste. Il a eu son plaisir, tant pis pour la/le partenaire qui aura fait les frais de ses assauts répétés.
Tenez-vous le pour dit, cet animal est dangereux, il peut tuer toute sa famille juste pour tirer son coup. Ca fout la trouille !
Maintenant, la prochaine fois que vous mangerez du canard, vous pourrez y aller de bon cœur en vous disant qu’en dégustant celui-là, vous aurez vengé la vie de plusieurs autres qui se seront fait massacrés pour assouvir les assauts d’un obsédé diabolique.
Terminons sur une note d’humour, la blague du jour :
Et pourquoi les castors ont la queue plate ? Parce qu’ils se font sucer par des canards.
Sister « nan pas la tête ! »