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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 00:27
Finlande : 292 points / France : 5 (la honte). Ah oui, j’ai bien rigolé en regardant les résultats de cette vénérable institution (enfin, n’exagérons rien) que représente le concours de l’Eurovision. Quelle poilade en voyant que l’audace et le politiquement incorrect avait enfin marqué des points (c’est le cas de le dire) face à la chansonnette creuse et insipide interprétée par la gentille inconnue à la tenue virginale qui ne montrait pas la moindre cuisse tentatrice, contrairement à ses rivales qui ne se sont pas privées d’attirer l’œil à défaut de l’oreille.

Regardez comme ils ont l'air heureux ! La chorale, une thérapie à la portée de tous.

Pourquoi regarder l’Eurovision ? Mais pour le kitsch de la compétition, pour les tenues bizarres des participants, pour se régaler avec des paroles souvent braillées et à la limite de la niaiserie (love you forever, together in love, under sunshine, my baby, oh yeah) le tout chanté un peu faux, histoire de prouver qu’il n’y a pas que des Céline Dion en puissance.
Le mieux étant d’être entouré d’amis lors du visionnage en direct, comme ça chacun y met son grain de sel et on passe rapidement au 2ème degré (au moins) pour se moquer gentiment des pseudo « boys band » ou aguicheuses court vêtues reconverties en chanteuses.
D’ailleurs, je regrette sincèrement que les pays ne chantent plus forcément dans leur langue maternelle, cela donnait un exotisme qui manque franchement, maintenant que la mondialisation est passée par là.
 
Encore une fois, la France n’a rien compris et n’a pas joué le jeu.
La recette de la défaite :
-         pour les paroles, prenez un chanteur représentant une minorité visible (ayant beaucoup souffert) tant qu’à faire (oui, on a beau dire, il est important de faire populaire et à la fois de donner l’exemple). La chanson est sans relief pour ne pas dire naze, la mélodie creuse => intéressant
-         pour l’interprète, une jeune fille sympathique, provinciale (ce n’est pas un gros mot, juste un état de fait), dûment agréée par le grand manitou de la chanson populaire française, j’ai nommé Pascal Sevran => triste
-         pour les décors, ils ne sont pas de Roger Hart, ni les costumes de Donald Cardwell. Par contre, elle était bien jolie quand même, tout est lisse comme il faut, pas un pli ou une mèche qui dépasse, digne du bal de la Rose => coincé
-         pour la chorégraphie, je pense que Kamel Ouali et Bruno Vandelli devaient être souffrants ou trop chers. Du coup elle était aussi mobile et expressive (scéniquement) que son mentor (mentionné plus haut) => statique
 
Le cocktail obtenu donne furieusement envie de sombrer dans les bras de Morphée illico, on baille à tout va au lieu de se laisser entraîner par la mélodie car le mélange est d’une platitude absolue.
 
Face à cela, les Finlandais sont excentriques, provocants, déguisés. Leur créneau : le hard rock. Ils font le spectacle, crient fort et bousculent les codes habituels. Résultat, ils insufflent un air de nouveauté qui plait. Tous les pays seront unanimes pour leur sacre et accordent généreusement les points en laissant (loin) derrière les autres participants qui ne remettrons pas en cause leur très large victoire. Les « monstres » n’auront pas été inquiétés lors du palmarès. 
Ils sont mignons tout plein. Venez donc faire un gros poutou à Drucker pour lui apprendre le savoir vivre.
Au fur et à mesure que leur victoire devient incontestable, Messieurs Michel Drucker et Claudy Siar n’ont cessé de critiquer le groupe porté aux nues par tous les pays votants. Leur chauvinisme exacerbé commence à me donner la nausée. Ils semblent oublier au passage que la France aussi va accorder 8 points au groupe qu’ils sont en train de descendre en flammes.
Comme le veut la tradition, les vainqueurs, après l’annonce de leur sacre, auront le droit de rechanter le titre qui aura fait leur gloire d’un soir. Et là notre duo de commentateurs va avoir l’outrecuidance de débiter des conneries au kilomètre pendant toute la chanson, pas moyen d’entendre une note sans que le son ne soit couvert par les hauts cris d’horreur de Drucker qui n’en fini pas de nous vomir ses reproches, sa déception, son malaise et finalement sa haine face au verdict. Le sale mauvais joueur se lâche à balancer toutes les critiques possibles. Lui qui caresse toujours ses invités dans le sens du poil d’habitude, le voilà bien remonté. Pas facile de se plier au verdict ?
 
Encore une fois, le peuple a voté mais la France bien pensante – incarné ici par notre indéboulonnable squatteur du PAF – s’offusque du résultat. Ca alors ?!? Ca ne vous rappelle rien ? Mais oui, pas d’hésitation, on dirait trait pour trait la sentence que fut le résultat du référendum pour l’Europe. On nous aura assez reproché d’avoir été de mauvais citoyens en ne votant pas ce « oui » qu’on nous avait imposé à grand renfort de propagande. Cela alors ! Le peuple aurait donc une opinion propre ? Ah oui, le temps de cerveau disponible n’a pas dû être suffisant et la grande lessive neuronale que nous a imposé les « spin doctors » n’a pas encore totalement rincé notre liberté de penser. Mince, la lobotomie intégrale n’est pas encore au point. Va falloir en rajouter une couche à la prochaine élection.
 
« Il était temps »… disait-elle. Oui, il était temps que nous ayons un peu la pudeur de ne pas la ramener sur le choix des citoyens européens. Un vote est un vote et c’est le jeu de la démocratie que d’en accepter le résultat. N’en déplaise à nos intolérants commentateurs qui eux, nous étaient imposés !
Circulez y’a rien à voir.
 
Sister « l’audace vaincra »
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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 23:48

Objectif : acheter un autoradio.

Armes disponibles :
-         ma bagnole (j’avais pensé la laisser au garage mais sans savoir pourquoi, mon 6ème sens m’en a dissuadé, c’est bien foutu la nature)
-         ma carte bleue (qui va passer au vert dès qu’elle aura reçu le signal magique : « valide »)
-         mes desiderata et toutes mes considérations esthétiques, acoustiques et techniques (oui, mon niveau sur ce point est peut-être moyen mais je fais confiance à mes oreilles)
 
Cible : les dealers de musique en univers confiné de catégorie auto-tracté par moteur thermique goulûment alimenté de diesel puant, polluant, ruinant.
 
Lieu d’attaque : la zone commerciale la plus proche. J’ai repéré les points stratégiques qui feront l’objet de mon assal (euh non assaut) commercial. Mon indic, un certain « pages jaunes » m’a balancé tout son ses contacts sans broncher. J’ai les noms et le reste, ça va chauffer !
 
Ma première cible est en vue, je tente une approche sobre, profil bas, j’veux pas être repérée dès la première visite.
Le magasin est un modèle de repaire pour mâles en quête d’équipement. Tout est fait pour ne pas les dépayser, un joyeux bordel règne et les « forces de vente » sont vautrés sur des sièges pour ne pas intimider le chaland. Comme tout est étudié pour qu’un esprit masculin ait le moins d’effort à fournir, je trouve sans difficulté le rayon « son » (oui, ils n’ont pas mis « acoustique » parce ce mot compte 4 syllabes => trop fatiguant et compliqué). *
J’observe les articles, tente de chercher des détails sur les étiquettes qui, mis à part le prix, ne mentionnent quasiment que la marque. Rien concernant la puissance ou les spécificités du modèle.
Après avoir rodé quelques instants comme un guêpe autour d’un pot de confiture, je me dis que l’autre avachis va bien daigner bouger son royal séant pour me gratifier d’un « qu’est-ce qu’elle veut la p’tite dame ? » mais non, rien ne l’arrachera à son trône, il a dû « faire son chiffre » et ne voit pas l’intérêt de se casser le c.. pour quelques dollars de plus. Tant pis cow boy, je m’en vais comme un prince !
 
Volant en main, je fonds sur ma prochaine proie qui est coincée entre un dealer pour femme (comprendre magasin de chaussures) et une grande surface du microprocesseur et consort. Rideau de fer ! L’enseigne est toujours là mais porte close. Je cherche un panneau « fermé pour inventaire » ou une affichette mentionnant les horaires d’ouverture mais rien, juste le paravent métallique. OK, n’insistons pas, au moins j’aurais tenté.
 
Jamais deux sans trois, je fonce vers mon avant dernier rencard. Fastoche à trouver, parking tranquille, rayon bien fourni et même un vendeur disponible ! Tiens ? Aurais-je trouvé un paradis du consumérisme ?
Détails techniques, explications valables, précisions pertinentes. Vraiment, il ne me reste plus qu’à choisir. Quitte à tomber sur quelqu’un de sympa, j’en viens au point délicat : la désinstallation du modèle d’origine pour y mettre le nouveau. Il m’explique calmement qu’il peut le faire « pour me rendre service » mais pas ce soir parce qu’il est presque 19 h. et surtout parce qu’il est seul dans la surface de vente et ne peut abandonner son rayon. Je comprends, un peu déçue quand même. Alors il me propose de revenir samedi, où son collègue pourra assurer le relais. Décidément, efficace le gars ! Bon, vu que le magasin fermait, je n’ai pas pu obtenir l’objet de ma convoitise mais rendez-vous est pris pour samedi.

Avis aux généreux donateurs !

 
Il restait un établissement sur mes tablettes mais le timing était trop short. Faudra revenir. Sur leur site Internet, j’ai vu que c’était du lourd, une sorte de royaume du tuning et de la voiture de compétition. Va falloir la jouer fine pour ne pas passer pour une blonde de base.
J’irai voir, par acquis de conscience et histoire de comparer un peu les tarifs et ne pas me faire enfler (chose particulièrement agaçante) surtout en me faisant refiler un vieux clou au prix d’un neuf. N’empêche que ça va pas être facile de dire : « oui mais non, finalement le super Alpine machin à près de 1000 euros n’est pas tout à fait ce que je recherche, voyons plus modeste… » au risque de me faire envoyer paître comme une petite joueuse.

Amour, gloire et beauté ! Le pays où la bagnole fait la loi.

 
Ma préférence va nettement vers l’enseigne qui s’applique à faire son métier dans les règles de l’art et sans chichis. Ca semble dingue de se dire qu’on est content de trouver quelqu’un qui fait bien son boulot. Mine de rien, la concurrence est théoriquement rude quand 4 magasins sont situées à quelques kilomètres de distance mais finalement les mecs s’en foutent, si tu prends tant mieux sinon bof, ça ne changera rien pour eux.
Cette situation résume bien la France et reflète aussi ce qui interpelle les entrepreneurs ou clients étrangers quand ils voient le piètre accueil qu’ils reçoivent ici.
 
Reste que c’est toujours le monde du silence dans ma caisse et que ça à le don de me plomber le moral durant mes trajets. Alors j’ai tenté la panacée bidon, mon pauv’ vieux lecteur MP3 première génération (460 grammes au compteur) avec les mini-enceintes de mon PC greffées dessus et qui crachouillent péniblement la musique tant convoitée. Quand je croise des flics (oui attention d’ailleurs, ils sont de retour depuis que les mesures anti-confinement de volailles ont été levées et que les beaux jours reviennent) je planque l’installation discrètement, redoutant qu’ils ne la trouvent pas très aux normes ou je ne sais quel prétexte bidon pour faire chier le citoyen.
 
Ah, bien sûr si j’étais Paris Hilton, au moindre signe de défaillance de l’engin sonore à vocation automobile, j’aurai carrément changé la voiture et non juste l’équipement secondaire. Mais je ne suis pas cette brillante (par son gloss et ses lunettes et non par ses capacités intellectuelles) héritière d’un empire pour lequel elle n’aura jamais versé une goutte de sueur.
 
Voilà, y’a ceux qui claquent des doigts pour que tout leur tombe tout cuit dans l’bec et y’a les laborieux qui doivent perdre un temps précieux pour un résultat incertain. L’avantage est que moi j’apprécierai l’engin une fois en place alors qu’elle n’imagine même pas que ça puisse être livré sans la grosse limousine autour.
 
Sister « fly on the windscreen »
 
* Messieurs, vous aurez compris qu’il fallait passer en mode « humour on-line ». Si vous persistez à me trouver sexiste, alors regardez un peu les pubs destinées à célébrer la fête des mères et vous verrez que rien n’est sensé nous faire plus plaisir qu’un grille-pain ou un épilateur électrique… Si vous trouvez que ça n’est pas une preuve de machisme alors je rends mon tablier (et ma tenue de soubrette qui va avec).
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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 12:52

Dans le soir et la moiteur

Sagement attends mon heure

La musique qui résonne

Mon esprit qui déraisonne

Aurais-je pu deviner ?

Un jour être dominée

Par cette douce vibration

Est-ce mon imagination ?

De mon cœur, de mon esprit

Lequel est plus aguerri

Pour guider ainsi mes pas

Vers la vie ou le trépas

La nuit reste mon domaine

Doucement je m’y promène

Quand l’aurore reviendra

Mon image disparaîtra.

Sister "like a candle in the wind"

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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 01:42
 
Va falloir vous mettre sérieusement au boulot. OK, vous n’avez pas un métier facile, on vous demande souvent de disséquer, triturer, mettre en culture des germes et autres bactéries étranges. Oui vous jubilez d’avoir découvert une nouvelle espèce de mouche au fin fond de l’Amazonie alors que 16 119 autres auront sûrement disparues d’ici quelques années. Vous devriez peut-être redéfinir vos efforts en ce sens, il me semble. D’accord, vous êtes gentils mais maintenant, vous allez me faire le plaisir de vous bouger un peu le fion car y’a des priorités à définir et du temps à dégager dans vos plannings car pour l’instant on mouline dans le vide.
 
Je vous assure que celui qui trouvera la formule secrète deviendra en un clin d’œil (non, pas de familiarité entre nous) plus connu que Michael Jackson lors de son apogée scénique des années 80 (quelqu’un à des nouvelles à propos ?). Même Benoît XVI passera pour un parfait inconnu à côté de vous et votre terriiiiiible découverte.

Oulà les rhumatismes déformants ! Ca doit faire mal !!!

    

 

 

 

 

Regardez comme il pète la forme, c'est pas Michael qui ferait ça !

En quoi consiste cette formidable trouvaille ? Vous allez voir, c’est bête comme choux. Suffisait d’y penser, enfin ça c’est fait, reste la réalisation à obtenir maintenant.
 
Il faut réussir la téléportation des gens et des choses ! 
En quoi cela consiste-t-il ?
La téléportation implique la dématérialisation d'un objet. C'est-à-dire que l'on réduit cet objet aux plus petits des atomes qui le composent et que l'on envoie ces particules à l'endroit voulu où l'objet est recomposé. La contrainte d'espace/temps n'existe plus et l'on peut ainsi être " transporté " d'un endroit à l'autre sans parcourir réellement la distance.
 
 
Imaginez un peu les applications insensées que nous obtiendrions !
-        Adieu pollution des moyens de transport classiques (avions, camions, voitures). Bon cela engendrerait la mort des constructeurs, des pays producteurs de pétrole, des compagnies aériennes, etc. Ah oui, tant pis, mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Faudra vous y faire.
-        Gain de temps absolu : plus de retard pour allez bosser, plus de grève, des routes désertes partout (et plus le moindre cadavre sur le bitume), le calme enfin revenu.
-        Plus simple et rapide qu’Internet, nous pourrions redécouvrir la convivialité improvisée, le retour des rapports de franche camaraderie. N’y voyez aucune allusion à la communauté gay, car les hétéros aussi ont le droit de sortir et s’éclater : « salut Machin, on s’tape un tite mousse ? » et paf ! En un claquement de doigts vous êtes dans le salon du copain ou dans le bistrot de votre choix.
-         Vous auriez beaucoup plus de temps libre car on ne se baladerait juste pour le plaisir mais il n’y aurait plus de perte de précieuses minutes à aller d’un point A à un point B quand on est dans l’obligation de se déplacer.
-        Finies les scènes de ménage du genre : « t’as encore oublié le pain !  Retournes-y ». Hop, plus vite que « Ma sorcière bien aimée », et voilà toutes les courses qui font un joli copier-coller de l’hypermarché à mon frigo. Quel pied de ne plus avoir à faire le « pousse-caddie ». Oui, c’est égoïste alors qu’il y a des tas de ch’tites n’enfants qu’on rien à manger et qui aimeraient bien « perdre leur temps » à remplir leurs paniers. Pour expier vos penchants capitalistes, allez voir par .
-        Les déménagements deviendraient enfantins, cela relancerait le marché de l’immobilier. Euh oui, il flambe déjà. Bon, on oublie cet exemple.
 
Comment ça vous n’êtes pas convaincus* ?!?! Je vous propose clé en main la solution la plus innovante du siècle en matière d’écologie, la trouvaille inouïe pour améliorer votre cadre de vie, éviter des dizaines de milliers de décès induits par les transports ou leurs effets. Et vous n’êtes toujours pas contents ! Bah moi je rends mon tablier, débrouillez-vous tout seuls pour sauver la planète. Moi j’m’en fous, je fais déjà mes B.A. écolos quotidiennes alors le nuage de Tchernobyl ne passera pas par moi.
 
Oui, reste quelques petits réglages et ajustements à faire, au niveau sécurité par exemple. Puisqu’on va où on veut, comme on veut. Nicolas Sarkozy a du mouron à se faire.
Idem pour l’échange de biens, si on peut se servir à loisirs et disparaître dans l’instant, va y avoir maldonne chez les marchands.
 
Tout ça pour dire que j’en ai marre d’user ma jeunesse à risquer ma peau dans ma bagnole chaque jour pour aller au boulot. Que j’aimerais voir mes potes plus souvent mais c’est toute une organisation pour partager quelques moments agréables ensemble. Que ce serait bien de pouvoir parcourir un peu le vaste monde et découvrir d’autres cultures sans se ruiner en frais de transport.
 
S’il vous plait, chers scientifiques de tous poils (et même les imberbes), si vous savez fabriquer des nano-particules, calculer l’emplacement d’étoile que vous ne verrez jamais, insérer un gène d’araignée dans une chèvre. Vous devriez bien pouvoir faire quelque chose pour moi, hein ? S’il me plait… quitte à rêver…
 
Sister « j’ai besoin d’air ! »
 
* j’adore ce mot qui, mine de rien, annonce une victoire bien méritée sur une vermine de plus en plus présente dans notre quotidien. Ah ? Je ne vous avais pas dit, je suis profondément raciste, si, si, envers les cons de toutes races, couleurs, origines (sociales ou territoriales). D’accord, on est toujours le con d’un autre mais les « miens » m’emmerdent et mériteraient de croiser plus souvent mon pote « Dédé la Chignole » (qui en vrai s’appelle René mais il a sa pudeur).
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16 mai 2006 2 16 /05 /mai /2006 00:55

Avant propos, mise au point, précision, préambule, bla bla.

Cet article n’est en rien une attaque envers la communauté porcine pour laquelle je n’éprouve aucune animosité, bien au contraire, car comme chez l’homme...

Mon ex' en maillot (euh non, sans maillot !)

tout y est bon. Ne partons pas fâchés, restons copains… comme cochons !
N’y voyez également aucune attaque personnelle contre ce site, ma foi de fort belle facture et dont la plume de l’auteur n’est pas piquée des vers.
Nous ne traiterons donc ici que des mœurs étranges de nos amis palmipèdes dont j’apprécie tellement les pitites papattes longuement mitonnées jusqu’à les confire, les magrets dodus, les gésiers et… et… et voilà que je bave sur mon clavier comme une pauv’ affamée ! Ah c’est malin, c’est tout mouillé maintenant. Bon, poursuivons.
 
Trêve de considérations gastronomiques, le sujet dont je veux vous entretenir ici est grave et malheureusement fort méconnu. Oui mesdames et messieurs, je pèse mes mots, la gent palmipède n’est vraiment pas fréquentable et je vous demanderai d’éloigner les enfants, les personnes sensibles, les vioques (qui devraient être couchées ou en train de regarder Derrick, ce qui revient au même vous en conviendrez comme moi). N’oubliez pas d’écarter aussi le femmes enceintes, d’une part parce que cela leur fait une bonne préparation à l’accouchement et d’autre part parce qu’il est bien connu qu’elles n’ont droit à rien, il n’est donc pas question de déroger aux règles (choses qu’elles ont perdues aussi mais c’est temporaire).
 
Mais pourquoi - me demanderez-vous - m’intéresser ainsi à ces bestiaux dont le Q.I. n’est pas éloigné de celui de la poule, sa cousine qui ne sait toujours rien foutre avec ses couteaux, ni avec d’autres couverts non plus d’ailleurs. Elle, son truc c’est la couvée, y’a dû y avoir confusion dans la retranscription ou une coquille quelque part, ce qui s’explique pour les cot-cot. Oui, on dit « coquille » et non « y’a une couille dans l’potage » ce qui est beaucoup moins distingué et pourtant tout aussi parlant, bien qu’il soit assez peu probable de trouver la moindre trace de testicule dans un bouillon, même chez les meilleurs traiteurs. A moins que le cuisinier ne manque d’hygiène d’où le « bouillon de culture ».
 
Non, je vous assure, le canard n’est pas un modèle de savoir-vivre et de courtoisie. N’en déplaise à certains salisseurs de mémoire ! Euh oui, cela n’a rien à voir avec la choucroute mais je voulais le placer celui-là alors je ne me prive de rien parce qu’ici c’est chez moi et j’y fais ce que je veux, ouais d’abord !
 
Donc il me faut vous entretenir des pratiques peu recommandables de cet animal pourtant si familier.
Hé oui, vous ne vous en doutez même pas, mais il est impressionnant de voir qu’il n’y a pas plus pervers qu’un canard. D’accord je ne suis pas ornithologue mais je vous assure, pour les avoir observé pendant des années (si, si, sans rigoler, d’ailleurs j’ai des preuves, c'était des pékinois j'vous f'rai dire !).
Il faut savoir que le canard est un obsédé sexuel, il saute sur tout ce qui bouge, ne pense qu’à ça et peut s’attaquer à ses congénères plusieurs fois par jour (ce qui n’est pas forcément un inconvénient de prime abord). Le problème est qu’il n’a pas forcément de femelle dans son enclos alors il se tape tout ce qui lui tombe sous la patte (palmée). Il peut sans distinction aboutir à des extrêmes et se livrer à des actes de pédophilie, d’inceste ou gérontophilie et s’adonner à toutes les acrobaties possibles et imaginables. Il en arrive même à noyer sa/son partenaire car pour s’accoupler, je ne vais pas vous faire un dessin mais il doit s’accrocher en pinçant le cou de l’autre. Au mieux il va donc arracher quelques plumes de la tête mais au pire, il va maintenir celle-ci sous l’eau et commettre ainsi un acte barbare autant qu’égoïste. Il a eu son plaisir, tant pis pour la/le partenaire qui aura fait les frais de ses assauts répétés.
Tenez-vous le pour dit, cet animal est dangereux, il peut tuer toute sa famille juste pour tirer son coup. Ca fout la trouille !
 
Maintenant, la prochaine fois que vous mangerez du canard, vous pourrez y aller de bon cœur en vous disant qu’en dégustant celui-là, vous aurez vengé la vie de plusieurs autres qui se seront fait massacrés pour assouvir les assauts d’un obsédé diabolique.
 
Terminons sur une note d’humour, la blague du jour :
Et pourquoi les castors ont la queue plate ? Parce qu’ils se font sucer par des canards.
 
Sister « nan pas la tête ! »
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13 mai 2006 6 13 /05 /mai /2006 13:45

Nous sommes le 13 mai, dernier jour des fameux Saints de Glace. Si vous n'avez pas la main verte, vous vous en fichez sûrement, pour les autres, le moment est venu de planter tout ce qui vous chante, gratouiller la terre, faire les semis et j'en passe. Dans quelques mois, ceux qui vous raillent aujourd'hui vous environt vos jardins luxuriants, vos tomates jouflues, votre gazon "so british" (si maudit soit-il).

 

Là n'est pas mon propos, ce n'est qu'une entrée en "matière". En effet, ce qui me préoccupe davantage est que cela tombe justement avec la pleine lune. Finie la saison froide, voici venue l'ardeur solaire.

 

Je ne sais pas pour vous (n'hésitez pas à vous exprimer dans les commentaires, cet espace vous est dédié) mais pour ma part je suis très attirée par la force de l'astre lunaire. De toutes façons, nous sommes tous plus ou moins influencés par ses pouvoirs. Souvenons-nous que nous sommes majoritairement composés d'eau et si la lune peut générer des marées sur toute la planète, imaginez sur nos petits organismes... Tant pis pour les plus sceptiques, il reste que manoeuvrer des millions de tonnes d'eau, même Paco Rabanne ne sait pas faire alors "museau" à tous les détracteurs, les pseudos rationalistes ou scientifiques de tous poils qui nient son pouvoir.

J'en ressens les effets de façon plus soutenue que le commun des mortels, mais ce n'est pas grave, rassurez-vous, on vit très bien avec ce genre d'attirance incontrôlable (alors que d'autres sont plus difficile à assumer). Ca fait même pas mal ! Vous voyez, ça reste très gérable. D'ailleurs, je m'en tire bien puisque ma transformation en loup garou n'est pas à l'ordre du jour (enfin plutôt de la nuit). Regardez, par exemple, mon teint est parfaitement coordonné à cette jolie couleur blanche... lunaire. Moi aussi j'ai une face cachée sur laquelle personne n'atterrira jamais car la vérité est ailleurs et j'espère que les mains qu'on me tend m'aideront à trouver le chemin de mon moi profond et donc vivre mieux avec le "côté obscur de ma force".

L'impact majeur de la pleine lune sur mon petit cerveau (et mon corps aussi finalement), c'est qu'il exacerbe mes sentiments. Cela ne décuple pas forcément mes capacités ou ma force de travail (n'en déplaise à mon boss, mais ça je m'en cogne d'une force !). Tant pis, tant mieux. Ce qui m'intéresse, c'est le reste.

Cela fait un drôle d'effet de voir que les émotions ne sont pas tout à fait les mêmes et se trouvent presque décuplées. La colère, l'envie, l'impatience vont d'un coup prendre du volume ou apparaissent sous un jour différent. Le résultat peut être troublant, surtout pour les personnes de l'entourage qui ne comprennent pas toujours qu'on puisse partir en vrille pour une bricole ou s'enflammer comme une midinette pour un petit plaisir. Moi j'aime bien cet état changeant, on a l'impression d'avoir une personnalité modifiée. Bon, je ne suis pas non plus dans la peau de John Malkovich mais c'est sympa.

N'empêche, faut voir un peu les dégâts sur les neurones quand ça bouillonne à l'intérieur, que les idées foisonnent et vont dans tous les sens, qu'on a envie de faire des tonnes de choses mais que 24 heures pour s'y adonner, faut de l'organisation ou une bonne dose d'inconscience, c'est tellement grisant !!!

Vivre dans l'extrême est définitivement quelque chose que j'adore, dommage que je doive attendre la "justification lunaire" pour en profiter pleinement. Sinon, les gens autour ne comprendraient pas. Il faut une ouverture d'esprit que tout le monde ne possède pas alors c'est mon plaisir perso et je ne m'en prive pas. 

Sister "la nuit est mon royaume"

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 14:57

Petite blague qui va bien parce qu'il fait beau (enfin) et donc c'est cadeau, ça m'fait plaisir.

Une femme demande à son mari :

- Dis-moi, si on jouait à "Qui veut gagner des millions de câlins" ?

- Bof, non, j'ai du boulot, pas le temps...

- Allez, soit gentil, tu peux bien faire un petit effort, t'as pas envie ?

- Je t'ai dis non et puis tu peux pas me foutre la paix 5 minutes !

- Tu es sûr, c'est ton dernier mot ?

- Oui j'en suis certain, c'est mon dernier mot !

- OK, alors j'appelle un ami... ;-)

N'y voyez aucune malice de ma part, c'est en "tout bien tout honneur évidemment".

Méfiez-vous d'ailleurs de cette petite phrase, elle est parfaitement perverse et dénote de façon indéniable qu'il y a baleine sous gravillon (euh, anguille sous roche, c'est bien aussi). Croyez-en mon expérience, l'honneur ne sera pas sauf, l'intention est déjà bien là, toute proche, prête à vous envahir à la moindre baisse de vigilance.

Ne vous fourvoyez pas mes amis et n'utilisez cette expression qu'avec les personnes pour lesquelles vous avez une attirance physique forte et à la limite du basculement ultime. N'oubliez jamais que cette expression est une déclaration franche et massive.

Par contre, n'insistez pas, je ne dirais pas à qui je la destine, je ne parlerai pas, même sous la torture, même avec la présence de mon avocat, même sous la tentation d'un ballotin de la Maison du Chocolat, même si vous me promettez un caillou de chez Van Cleef & Arpels (euh, là par contre, c'est négociable, n'hésitez pas au contraire).

Sister "mode humour on"

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12 mai 2006 5 12 /05 /mai /2006 00:32
 
Hé bien je serai reine d’Angleterre, diététicienne pour ours végétarien, peigneuse de girafe, éleveuse de Chippendales, chercheuse en physique quantique appliquée à l’édulcorisation des spécialités laitières chez Danone ou « employée » (à pas grand chose, pour un salaire de trois fois rien avec une motivation de moins que rien).
 
Non, finalement, aucun métier ne me faisait rêver quand j’étais petite (qui a dit que du haut de mon mètre soixante deux je ne pouvais toujours pas prétendre être devenue grande ?).
Bref, pas carriériste la fille, tranquille, ouverte à tout métier pouvant la séduire, prête à apprendre la vie, espérant découvrir une passion, un artisanat, un savoir-faire ou juste attraper la fièvre des brokers.
C’est marrant, on ne rêve jamais de devenir cariste, huissier, goûteur de salsifis en boîte ou agent de surveillance… Il faut dire que ces professions ne sont pas très glamours et pourtant, ces gens vivent peut-être mieux que certaines célébrités qui n’existent que par et pour le regard des autres et redoutent chaque jour l’éloignement des médias ou la flétrissure de leur beauté (alias leur fonds de commerce).
 
Manque de bol, le système éducatif impose très vite de faire un choix, LE choix ! Comment décider à 14 ans le métier qui va vous occuper pendant plus de 40 ans alors qu’on ne connaît presque rien de la vie et qu’on a pas la moindre nano particule d’idée de ce à quoi ressemble le monde de l’entreprise, la pratique quotidienne de gestes maintes fois répétés ou juste l’humiliation d’un poste dégradant dans le seul but de survivre dans cette société de consommation.
A cet âge, on ne voit le monde du travail qu’à travers le prisme du boulot occupé par les parents. Devons-nous suivre leurs traces ? Si oui, serons-nous à la hauteur de leurs espérances ? Et si on opte pour une voie « alternative », pourrons-nous assumer cette différence ?
Oui bah, je sais pas vous mais moi, les infos que j’avais pu trouver au Centre d’Information et d’Orientation ne m’ont jamais fait fantasmer. Comment s’imaginer dans un rôle qu’on ne connaît ni d’Eve ni d’Adam. Pourtant, on prend perpette ! Mieux vaut ne pas se louper car ré-apprendre un métier en cours de route est toujours une épreuve complexe et souvent au résultat incertain.
 
Ce n’est pas tout de savoir « faire quelque chose », il faut encore convaincre les autres qu’on le fait bien et qu’on mérite d’être rémunéré pour cela. Le fruit du travail est périssable. Il faut être efficace et rapide. On ne doit jamais oublier que l’on est pas irremplaçable. Chaque jour devient un sorte de challenge. Etre bon et le rester. Jusqu’au bout, jusqu’à la mise au placard ou au mieux à la retraite.
 
Bien sûr, je ne parle pas de quelques planqués qui n’auront jamais rien à prouver parce qu’ils ont trouvé une aubaine bien payée et sans siège éjectable. Certains fonctionnaires par exemple… mais je ne généralise pas, il y a aussi de gros glandeurs d’entreprise.
 
Je jalouse un peu ceux qui ont la chance de se lever chaque jour pour exercer le métier qu’ils aiment, s’adonner à leur passion. Quel bonheur ce doit être pour eux.
Sinon, pour le commun des mortels, on s’arrange, on temporise, on fait de notre mieux. On a un job, c’est déjà ça, plus ou moins « alimentaire » soit-il.
 
Mais franchement, on a tous une petite lumière qui brille derrière, dans nos petites têtes enclines à rêver, l’envie de se faire plaisir, d’exercer une activité bien différente de l’image lisse, bien pensante, tellement politiquement correcte. Sortir du moule ! Ah oui, le voilà le pied ultime ! Faire ce qui nous plait nom d’un petit bonhomme en mousse (ou nom d’un chien pour les moins aventureux).
 
Mine de rien, le blog, en plus d’être un grand défouloir, est aussi un excellent moyen pour essayer de faire partager à quelques unes de nos petites passions plus ou moins avouées. Soit nous estimons être des stars (encore méconnues mais en instance de devenirs "bankables" pour les torchons people), soit nous évoluons avec plus de modestie juste pour se faire plaisir, ce qui est déjà pas si mal.
 
J’aime bien ce principe de pouvoir appréhender un peu la face cachée des personnalités qui s’affichent. Le Net est comme un miroir grossissant sur certains talents (ou défauts parfois), c’est aussi le moyen d’apercevoir un autre aspect de l’âme humaine, par le petit bout de la lorgnette.
 
Bref, je ne vais pas tomber dans la psychologie de comptoir, mais ici, on se lâche, on s’en fout, on a rien à prouver à personne sinon à soi-même. Les autres (amis internautes lecteurs) accrochent, s’intéressent ou passent leur chemin.
 
Alors, si vous êtes curieux, par ce média quasi magique, vous en saurez plus sur l’autre et donc sur vous aussi, car la curiosité est source d’apprentissage si elle sert à autre chose qu’à mater dans la gamelle du voisin ou à trouver chez l’autre un défaut plus vil que les siens.
 
N’empêche que ça vous plait bien de jeter un coup d’œil par delà l’écran pour deviner ce qui s’y trame… On aurait pas tous un petit côté voyeur finalement ? Ou alors ça nous rassure, ça nous amuse, ça ouvre l’esprit sur d’autres points de vue, d’autres mode de vie.
 
Je ne sais pas encore très bien ce que je veux faire de ma vie, pour l’instant je poursuis un parcours un peu linéaire mais je sais que grâce au Web, j’accède à des rencontres et à un enrichissement que mon petit quotidien ne m’aurait jamais permis d’envisager. Jadoooooore Internet !
 
Sister « connected to the world outside ».
 
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9 mai 2006 2 09 /05 /mai /2006 20:09

Non, je ne serai pas candidate pour succéder à Tony Blair.

N’en déplaise à un certain individu que je considère comme faisant partie de mes amis (oui oui, aussi étonnant que cela puisse vous paraître, j’ai des amis ! Enfin presque) et dont je ne dévoilerai ici ni la vie, ni l’œuvre, ni les pulsions étranges qui animent sa plume (non, ce n’est pas sale, ne voyez pas le vice partout sinon on va être deux et ça va vite tourner au vinaigre).

Donc, je disais (arrêtez de me perturber, je ne vais pas y arriver à ce rythme), ce monsieur (car c’en est un et pas des moindres, j’ai mes sources), soupçonne tout visiteur de son admirable site (non je ne donnerai pas l’adresse, débrouillez-vous un peu quand même, j’vais pas vous mâcher tout le boulot), d’être plus qualifié pour succéder à Tony Blair qu’à notre futur ex-Premier ministre. Ne me demandez pas pourquoi il met ces deux hommes politique dos à dos, je n’en ai fichtrement aucune idée. Pour en savoir plus, adressez-vous directement au taulier d’Inedire ou au journal qui transmettra.
 
Ainsi, nous, gentils visiteurs de son site, nous retrouvons nous dans cette délicate position de candidat sans le vouloir. Sans parler de cette fâcheuse tendance à nous mettre tous dans le même panier, ce qui me déplaît fortement car j’aime profiter d’un minimum d’espace vital dont le sacrifice n'est pas envisageable. L’abnégation a des limites, les miennes sont vite atteintes. C’est pourquoi je m’insurge contre cette conclusion unilatérale et trop hâtive de ma volonté prétendue à briguer ce poste dont je n’ai que faire. Commencez par à m'mettre de travers sinon j'vais ouvrir la saison des bourre-pifs. Soyons clairs, chacun sa m…
 
D’ailleurs, j’ai des arguments de poids pour vous convaincre de ne pas essayer d’aller dans son sens en voulant me pousser à commettre l’irréparable de cet engagement politique sur la terre de notre ennemi héréditaire, j’ai nommé : l’Anglais.
Petite parenthèse sur l’habitant de la perfide Albion, son flegme est un problème majeur parce que cette caractéristique étrange, génère souvent chez nous et du fait de nos racines latines, un agacement à la mesure de la nonchalance du gentleman (ce mot est particulièrement galvaudé, merci de l’utiliser avec grande modération).
 
Bref, voyons du pays et posons virtuellement nos yeux sur ce postillon de terre, petite crotte de nez du continent qui dégouline jusque chez nous par le biais d’un tunnel dont nous paierons encore pendant quelques générations le monstrueux gouffre financier qu’il a engendré.
 
Rendons leur grâce, voyons les avantages :
-         L’herbe y est verte. Ce qui est la moindre des choses tant la pluviométrie y est élevée. Rappelons qu’il y a là-bas deux saisons : la période des pluies et… le 15 août. A moins d’être une limace gluante (qui a dit Thatcher ? Bravo, vous marquez 10 points et pouvez piocher dans la caisse du RPR) ou un mouton amphibie parfaitement waterproof, je ne vois pas l’intérêt du lieu.
-         Je cherche l’autre avantage mais vraiment, mon cerveau a beau être prolifique, là il mouline dans le vide. Mettons une pancarte « work in progress » pour l’instant et on verra s’il y a un petit malin pour trouver la réponse à cette épineuse question avant la fin de mon texte.
 
Maintenant les inconvénients. ~ » #+^{{=/ZZZzzz -plop-
Ah ? On nous signale que le processeur devant lister ces éléments négatifs vient de rendre l’âme en un dernier soupir binaire (http error 404) que nous traduirons par « nombre d’arguments trop important, abandonner ! ».
Vous devrez donc vous débrouiller par vous même pour établir une nomenclature non exhaustive dont la méthode la plus simple consiste à compléter la phrase : je n’aime pas…
Les trois points pouvant ainsi devenir des arguments de poids caractérisant l’Anglais et son minuscule territoire à l’insularité incertaine.
 
Autre point qui n’est pas un détail, vous en conviendrez aisément, je ne parle que médiocrement leur langue et pourtant… bien mieux qu’eux ne le font avec la nôtre mais déjà, avec les notions et bases que je possède on pourrait estimer que j’ai l’Anglais dans le sang et donc le sang contaminé !!!
Déjà que je suis « vache folle ascendante métastase » (pour connaître mon thème astral du jour, taper 1. De la semaine, taper 2), imaginez les ravages que la maîtrise de ce vocabulaire improbable a pu produire sur ma masse cérébrale !
Oh my God, that’s amazing to see a blond’s brain so damaged!
Traduction : R’garde z’y donc comment qu’elle a un pauv’ cerveau de poule !
Imaginez ce qu’une présence à plein temps au milieu de ces individus étranges abusants de ces « inversées phrases tournures » pourrait continuer de faire comme dégâts… Non, je ne céderai pas ma boîte crânienne à Bob l’éponge, il peut se gratter (côté vert).
 
Une dernière chose qui est l’argument ultime pour que je reste furieusement accrochée à la France comme la moule à son bouchot (ni voyez encore aucune malice, nous ne sommes que mardi, attendez donc vendredi pour commencer à parler de morue). Cette ancrage profond, ce lien puissant qui m’immobilise solidement à mon pays c’est : sa gastronomie !
 
Jamais je ne pourrais vivre loin d’un calendos bien fait, d’une pêche mûre à point, du parfum des croissants chauds, d’un confit de canard aux cèpes, d’un Sancerre frais, d’une part d’Opéra. Et je ne parle même pas des «demoiselles du Guilvinec » ou de la tarte bigoudène de M. Le Cleac’h !
 
En conclusion, je ne prendrais la place d’aucun Anglais en son pays ou ailleurs.
 
Sister « Au fait, c’est qui ce Tony Blair ? »
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8 mai 2006 1 08 /05 /mai /2006 02:54

Cet article a été supprimé parce que trop perso et mettant en lumière une personne ne le souhaitant probablement pas, c'est pourquoi j'ai préféré le retirer.

Assumer mes erreurs me permettra de mieux les comprendre.

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