Vous trouvez ce titre choquant ? Pourtant vous pouvez vérifier que la photo qui illustre le propos n’a pas de raison d’être interdite aux moins de 18 ans… Alors, déçus ? Effectivement, le procédé est assez classique pour attirer du monde. Il suffit de prononcer les mots magiques et le nombre de visites explose. Je ne jouerai pas à ce jeu, à chacun son terrain de chasse.
Comment atterrir sur mon blog dans ce cas ?
Bon nombre de ceux qui arrivent ici souhaitaient voir des petites culottes et des aperçus furtifs de ce qui se passe sous les jupes des filles.
Dommage.
D’autres viennent pour y trouver de la dentelle délicate, des strings affolants et des bas nylons vertigineux.
Presque.
Certains fétichistes des pieds ont eu la chance d’entrevoir les miens, délicatement saupoudrés de sable chaud.
Hum.
Parfois, vous échouez en ces lieux plutôt qu’ailleurs, poussés par la curiosité de savoir à quoi je ressemble, puisque je me prétends gothique.
Black is back.
Une partie souhaiterait me murmurer des mots doux au creux de l’oreille et d’autres s’inviter sur mon oreiller.
Pas gagné.
De plus prudes voudraient juste m’effleurer la main.
Soft.
De moins farouches aimeraient m’attraper avec fougue.
Grrrrrr.
Quelques-uns, plus scientifiques, ouvrent à tout hasard mes pages pour en apprendre davantage sur la réaction de Maillard.
Érudits.
Néanmoins, des farfelus continuent à promener leur souris à la recherche de Christine Bravo nue alors que je prône depuis toujours la recherche de l’esthétique et porte aux nues certaines égéries à la beauté fatale.
Gorgeous.
Bien sûr, je ne me prive pas d’afficher une parité (bien ordonnée commence par moi-même). Mon hétérosexualité avérée ne sera pas prise en défaut (à défaut de ne pouvoir être prise tout court, ou autrement, bref, j’me comprends).
Affamée.
Mais alors ? Qu’est-ce qui incite les visiteurs à pousser la porte de mes pensées ?
Quelle est la motivation des internautes qui se faufilent dans l’entrebâillement de mon univers pas si virtuel ?
Le mystère plane encore et le doute m’habite.
Peut-être l’envie de savourer mes phrases à double sens ou l’espoir de pénétrer davantage en mon âme perturbée ?
Probablement le souhait de goûter au clair-obscur de ma personnalité.
Vous m’imaginez futile et légère, mais je suis perverse et torturée.
To be or not to be, that is the question.
J’aimerais savoir ce qui vous a incite à franchir mon antre. Aurez-vous le courage de vous exprimer en toute sincérité ?
Je l’espère, je l’attends.
Voici ma plume, voici mon espace de libre expression… à votre disposition.
Sister « osez »
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