Vous qui parcourez goulûment mes pages avec une assiduité de métronome parkinsonien, n’ignorez rien de ma sensibilité auditive, et pourtant, vous êtes loin de tout savoir... je vous en dirai plus prochainement, mais chut, pour l'instant, un "échantillon gratuit" à consommer sans modération.
La musique est pour moi un art de vivre, une nécessité, un « bien » de consommation courante, plus vital que les patates. Et désormais, le fait de pouvoir en profiter avec la qualité du numérique et un équipement au top, me projette vers des sommets de bonheurs intra-auriculaires.
Selon mon humeur du jour, je me compose une set-list sur mesure et me délecte du savoureux mélange en faisant abstraction totale de ce qui se passe autour.
Parfois, mon caractère joueur - voire taquin - m’incite à composer une sélection un peu… spéciale…
Ainsi, dès l’aube naissante*, alors que je retrouve dans mon train les mines défaites des autres voyageurs dont les visages accusent une lassitude mêlée de circonspection, je me délecte de la voix extrêmement suave de Dave Gahan.
Vous ai-je dit à quel point elle est particulièrement chaude, grave et sensuelle ? Que dis-je, elle est carrément irrésistible !
Si on y ajoute l’évocation de son inimitable déhanché voluptueux (mouvement ondulatoire très suggestif) de sa divine plastique masculine (répondant à tous mes critères de perfection), alors là, je craque totalement.
Oui, je m’égare un peu du propos initial, mais cet homme crée en moi une telle confusion hormonale que mon esprit s’envole aussitôt vers des cieux merveilleux. Directement au 7e ! et sans ascenseur.
Bref, aussi incongru que cela puisse sembler, je me réjouis donc à ce moment de ne pas être un homme pour ne pas avoir à réfréner une ostensible turgescence matinale. Car l'effet produit sur moi est très fort lorsque j'évoque du chanteur son organe (vocal) qui résonne entre mes tempes.
Non, vous ne rêvez pas, j’éprouve parfois un plaisir si intense qu’il me faut rapidement redescendre sur terre. Pour cela il me suffit d’ouvrir les yeux et d’apercevoir les tronches autour, ça coupe l’envie…
N’empêche que j’adore pousser le vice jusqu’à établir une programmation qui respecte la « montée en puissance » du sentiment et des pulsions y afférent.
OK, Gahan est la cerise sur le gâteau, mais aussi étonnant que cela puisse paraître, un puissant riff de guitare peut contribuer également à me mettre dans un état second.
D’ailleurs, la très grande majorité du temps (et à part le mâle largement cité plus haut => lifted higher, moved my soul’s on fire, moved by a higher love), c’est uniquement la musique et non le chant qui me transporte dans cet univers onirique.
D’ailleurs, j’en profite pour passer un message personnel à l’attention de mon cher P.M. (qui fréquente mes articles en dilettante) : s’il pouvait me « dealer » quelques bribes de son prochain opus, j’en serais fort aise. Je suis furieusement en manque et n’aurait pas la patience d’attendre 2008 pour l’entendre. Pour info, « Devil Destiny » figure généralement dans ma set-list…
N’étant toujours pas capable de détacher mon jukebox sur Radioblog pour vous faire partager ma sélection préférée, mieux vaut vous indiquer les ingrédients de ma recette magique :
Vous constaterez que j’ai été très soft sur le timing (39 :20), le but du jeu étant quand même de faire durer le plaisir en mettant un maximum de titres avant « The bitter end ».
Pour les « précoces », je ne peux rien, désolée. A la simple lecture des premières phrases de cet article, ils avaient sûrement déjà donné le meilleur d’eux-mêmes, alors comprenez qu’aucune chanson n’est si courte…
N’hésitez pas à personnaliser les titres qui vous font de l’effet. En revanche, il faut ensuite savoir « intérioriser » les effets secondaires ou avoir à proximité un(e) partenaire consentant(e) et pas trop de monde autour (sic !).
Sister « again and again »
* je voulais mettre "potron-minet", mais AnT vient juste d'utiliser le terme dans son dernier article et je ne voudrais pas avoir l'air de plagier.
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