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26 juin 2006 1 26 /06 /juin /2006 01:29

On apprend toujours de ses échecs, voici ma leçon du jour :

Un convive heureux. Et après on viendra parler d'une terrible "vie de chien"...

- ne pas faire du camping au milieu du salon quand des dizaines de mouches y tiennent meeting

- ne pas accepter l'invitation quand il y a déjà toute la famille des potes de présente sur place

- vérifier qu'il n'y a pas plus d'un gamin dans l'assistance (et encore, c'est déjà risqué)

- trouver une bonne excuse pour repartir au plus vite dans l'après-midi du dimanche (de toute façon, y'a beaucoup trop de bouchons après 15 h au retour sur Paris)

- faire un cadeau qui se voit, ça impressionne plus les convives qu'une enveloppe (si garnie soit-elle)

- ne pas manger de merguez, non, plus jamais, il ne faut pas, du tout, bobo le ventre maintenant

- ne pas oublier une tenue pour la nuit sinon toute tentative hors du duvet est hasardeuse avec la smala autour

- penser à emporter des chaussures ad hoc, ici les champs ne sont pas "Elysées"... on dirait qu'ça t'gêne de marcher dans la boue...

- se motiver, en se disant que sur la route, il y a une chocolaterie divine, aux breuvages subtils et pâtisseries délicates. S'y presser en sachant qu'on ne voudra pas quitter le lieu reposant, alors qu'il le faut pourtant. Et se dire que pour ça, et juste pour ça, on reviendra peut-être, mais la prochaine fois avec un minimum de précautions : les potes et juste les potes.

Un instant de grâce, sous le soleil exactement... Un bonheur simple, calme, luxe et volupté.

Sister "y'a des limites à ma bonté"

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11 juin 2006 7 11 /06 /juin /2006 22:13

Ah ! Ça vous fait flipper un truc pareil ! Et bien vous avez raison, car il y a de quoi.

Étant une citoyenne à la fois honnête (donc un peu conne, je dois bien l'admettre) et carrément consciencieuse par déformation professionnelle (oui, j'en tiens une couche, c'est une caractéristique qui n'existe plus dans le monde du travail) du coup, j'ai tenté de déclarer mes impôts par Internet.

En théorie, j'avais déjà le fameux certificat d'authentification, sorte de sésame fiscal pour accéder à mon compte. Bah oui, y'a rien à prendre, rien d'intéressant à voir, mais bon, c'est gardé comme la Banque de France. Des fois qu'un généreux donateur veuille se substituer à moi pour payer ma contribution au Trésor, il en serait bien incapable le bougre. Saletés de fonctionnaires, z'ont rien de mieux à faire.

En théorie disais-je, car entre temps, j'ai changé d'ordinateur et du coup, mon certificat n'existe plus, enfin il est toujours là, mais inexploitable, car attaché au N° IP de la machine. Quelle connerie ! Après moult bidouillages, tentatives et autres essais à cliquer partout, j'ai pu annuler l'ancien et en créer un nouveau.

Rien que pour déterminer l'origine du problème, il faut avoir l'habitude de trimbaler son mulot sur le www.impots.gouv.fr <http://www.impots.gouv.fr/> et au bout d'un moment, on fini par trouver la bonne porte virtuelle. Quel bordel là-dedans, on voit bien que ce sont des énarques qui ont pondu un truc aussi tordu ! Avec tous les fichiers auxquels peut avoir accès Bercy, on se demande pourquoi ils ont eu l'idée d'une "authentification " aussi complexe. Je vous assure qu'il y a intérêt d'avoir une compta perso bien tenue et des papiers en règle (si je puis dire) car on vous demande des références provenant de 3 supports différents. Pas question d'un dégât des eaux, déménagement ou autre incendie sinon vous êtes foutus !

Je continue tout le processus, allez, faut tenir bon, y'a pas de raison. Bingo ! C'est fait. Je vais pouvoir valider les infos déjà mentionnées sur le bordereau papier qui aurait pu finir à la poubelle ensuite, mais non, faut pas se laisser aller à ce geste désespéré, des fois qu'on me redemande des codes figurant dessus... l'ère du numérique a ses limites pour l'Etat, mieux vaut conserver la paperasse, ça rassure les autorités. Pff, bande de rétrogrades débiles !

Avec mon nouveau certificat tout neuf, je m'en vais finaliser la validation de mon flicage monétaire. Ah ah ah ! C'était sans compter sur les affres du système. Sans raison apparente, rien ne marche, ça plante, pas moyen d'accéder. Fait ch... ce truc pourri !

D'un geste rageur, je ferme le site et vais attaquer mon repas, car y'a pas de raison de se laisser abattre, non mais des fois ! Ils ont déjà le nez dans mon portefeuille, je ne les laisserai pas attaquer ma gamelle sinon je grogne !

Au bout de quelques minutes et une séance de yoga plus loin, je reviens vers le PC, bien déterminée à venir à bout de cette validation à la noix et l'air détaché de la fille qui sent qu'elle aura le dessus sur la machine.

Un clic par ci, un numéro par là, j'accède au fameux formulaire, je valide et paf ! Cette fois c'est le fire-wall qui me lance un message d'alerte et ferme la fenêtre ! J'étais presque arrivée au bout. Je déconnecte l'antivirus, le pare-feu et le reste puis je recommence. Ah, enfin, ça marche, mission accomplie !!! Je suis une contribuable libre ! Enfin question de parler, car maintenant, une fois encore, ils connaissent tout sur mes revenus, mon patrimoine, mon train de vie, mes écarts.

Il en faut des efforts pour se mettre en règle avec les autorités fiscales. Je n'ose pas imaginer le calvaire de ceux qui n'y connaissent rien. Ça doit faire flipper dans les chaumières ! Il vous reste encore la journée de demain pour attaquer ce parcours du combattant. Si vous tardez, ce sera 10 % de bonus pour votre inspecteur des impôts.

Bon, je vous laisse, faut que je finisse mes valises, je pars quelques jours en Suisse... Nan, c'est très surfait, maintenant, y'a plus simple, il suffit de squatter l'Elysée ou Matignon.

Au fait, on en est où dans l'affaire Clearstream et les milliards qui se sont volatilisés ? Ils n'ont pas besoin de certificat eux... je vais peut-être me présenter pour mai 2007... Ça me simplifiera l'impôt...

Sister "certifiée conforme par le Trésor Public"

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3 juin 2006 6 03 /06 /juin /2006 22:57

 

Puisque vous avez encore atterri ici, je vais tenter de vous divertir 5 minutes, histoire de fixer un peu sur vos tronches délabrées un petit rictus qui va bien et parce que finalement, vous aussi, vous le valez bien. Reste à s'en convaincre et là je ne peux pas faire de miracles non plus.
 
J'ai très récemment fais l'acquisition d’une web-cam, bah oui tout arrive, voyez bien qu'il ne faut désespérer de rien. Par contre, n’espérez pas me cueillir au sot du lit (euh non, ça c’est pour mes nuits, disons plutôt « au saut du lit », quoique le triple lutz piqué ne convienne pas vraiment, alors accordons-nous pour dire que je m’extirpe difficilement de la couette et que je tombe mollement dans mes chaussons). Bref, l’usage de cet outillage sera limité, c’est mon choix.
 
Du coup, je me suis dit qu'il fallait que je me montre sous mon "moins pire" profil. Oui, oublions le meilleur, je n'ai jamais pu les départager. Les deux sont moyens mais inséparables. D'ailleurs, j'aurai l'air de quoi avec une tronche en biais ou juste une demie face comme d'autres ont une Demi Moore. Bah finalement, elle est pas trop naze ma tronche, j’aurais pu ressembler à Adriana mais sans le restant de sa plastique de rêve, je serais proprement ridicule. Et si j’avais eu la tête de Régine, je ne serais pas là pour en parler car j’aurais déjà fait transpercer l’immonde face par un élément balistique parfaitement profilé pour traverser de part en part la boîte crânienne et ne pas imposer à la vue de tous un si abominable spectacle.
 
Me voilà donc en quête d'une bonne tronche, histoire de ne pas décevoir mes nombreux (... euh mon unique) admirateur. Si tu me lis… formidable !
 
Alléchée par les publicités d'une efficacité redoutable auprès de certaines fashion victims, je m'en allais parcourir les magazines féminins que d'habitude je fuis comme la peste. En effet, j'éprouve une profonde répulsion face à ces publications aussi creuses que les joues de leurs mannequins, aussi vide de sens que la recherche effrénée de l'accord chaussure/sac à main (obligatoire pour toute femelle qui ne veut pas faire d'impair dans sa présentation et surtout pour ne pas risquer les regards assassins de ses compatriotes bimbos ou autres) et aussi inintéressant qu'une interview de B.L.H. ou Steevy.
 
V'la t'y pas que j'tombe sur un échantillon de "crème auto-bronzante". Crénondeudla ! La voilà ma solution bonne mine, je m'en vais tester le bidule plat qu'on enlève en déchirant la page, tant pis, c'était la 72ème pub de mode, il en reste encore plein remplies d'accessoires moches et de modèles dont la non-joie de vivre affichée incite à se trancher les veines illico.
 
Le soir, religieusement, en m'appliquant du mieux que je pouvais, j'ai donc étalé la fameuse potion magique qui devait transformer ainsi mon teint de porcelaine en la couleur appétissante d’un pain au chocolat tout doré.
Pourquoi le soir me direz-vous ? Et bien pour des raisons évidentes de « risque de plantage ». Si je teste un truc nouveau sans vérifier avant, il y a de grandes chances pour qu’il m’arrive les pires trucs.
D'ailleurs ça n'a pas loupé ! Tout à foiré comme prévu.
Au petit matin, j'avais l'impression d'avoir un masque de grossesse ! Pourtant j'avais bien réparti partout et sans surdosage, sans faire de démarcations et patati, patata.
 
Heureusement après la douche, l'effet s'était bien estompé. J'ai pu aller bosser sans être ridicule. Enfin, pas plus que d'habitude, dirons-nous.
 
Toutefois, je ne renonçais pas à mon projet, j'ai donc guetté partout entre les pages, pour trouver d'autres échantillons, d'autres marques, d'autres méthodes (crèmes teintées, voile hâlé, etc.).
 
Des grandes maisons de parfumerie, aux marques de supermarché, des mixtures élaborées et techniques, aux plus "simples", toutes sont équivalentes et même si je n'ai pas fait ça dans les règles de lard (euh non de l'art, l’autre se sera quand je testerai les anti-capiton ou anti-cellulite) comme Que Choisir, il n'empêche que le résultat était bien visible et surtout très moche.
Un autre détail sympa pour les filles qui voudrait quand même tenter leur chance (100 % des perdantes n’auront qu’à s’en prendre qu’à elles seules), je précise que l’ingrédient qui permet cette coloration artificielle sent particulièrement mauvais. C’est donc un tue-l’amour impeccable. Si un soir vous n’avez pas envie (j’ai du mal à comprendre qu’on puisse se priver d’un tel plaisir mais bon), plutôt que de sortir le coup de la sacro-sainte migraine, vous vous tartinez (des pieds à la tête si possible) d’une crème auto-bronzante et vous verrez que monsieur ne vous approchera pas. Le risque étant qu’il vous fasse dormir sur le canapé tant l’odeur est désagréable. Pensez à vous décaper la couenne le lendemain matin sinon on vous jettera des pierres dans la rue.
 
A chaque fois, c'était la cata ! Un coup j'avais une coloration proche de la carotte, une autre fois j'avais l'impression de plaques plus colorées à certains endroits et j'ai même eu résultat bizarre, un truc qui finalement me faisait ressembler à Jacques Séguéla ! Beurk, poubelle. On pouvait pas faire plus artificiel comme apparence. Même Michael Jackson paraissait parfois plus "naturel" que moi certains matins.
 
Mine de rien, cela m'a obligé à m'enduire largement de fond de teint le matin pour camoufler ou harmoniser un peu l'expérience cosmétique de la nuit. Les collègues ont dû se demander si je n'avais pas une réaction allergique ou si je ne suivais pas un traitement médical avec répercutions sur l'épiderme. Arf, heureusement que je n’avais pas de rendez-vous clientèle…
 
Du coup, ma conclusion est simple : si vous avez une peau blanche, diaphane ou une "face de yaourt", oubliez ces produits et n'investissez pas dans ces crèmes miracles car jamais vous n'obtiendrez le vrai-faux bronzage parfait des ambassadrices de charmes des marques vantant leur mixture.
Non, je ne tenterai pas non plus les cabines de bronzage et les séances d’U.V. car ces marchands de cancer devraient être interdits tant ils sont nocifs à la santé. Toutefois, au même titre que les clopes et l’alcool sont en vente libre, ces officines prolifèrent en promettant monts et merveilles mais n’annoncent pas que seul le mélanome risque fort d’être à l’arrivée.
 
Le mieux reste quand même de s’accepter comme on est et pourquoi pas de revendiquer cette différence car en fait, j’adore cette peau claire et fine. Après une bonne nuit de sommeil, apparaître bien fraîche et reposée me semble être le meilleur produit de beauté possible.
 
 
Sister "lave plus blanc que blanc"
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1 juin 2006 4 01 /06 /juin /2006 01:39

 

Deux poids, deux mesures
 
Juste un mot, presque en sourdine, comme l’écho qui est fait actuellement concernant le séisme dans l’île de Java.
Plus de 5.800 morts, près de 23.000 blessés, 200.000 sans abris et pourtant aujourd’hui dans les médias, on parlait bien plus du match de foot de ce soir.
 
Cela me choque, me révolte, m’insupporte.
 
Rappelons-nous un instant que pour les 2.726 victimes des attentats du 11 septembre 2001 :
-        des milliers d’heures d’antenne (radio, TV) avaient été mobilisées
-         des dizaines de livres ont été écrits sur le sujet
-        des milliards de personnes ont été sensibilisés par tous les moyens possibles et imaginables
-         des concerts ont été organisés partout
-         des films commémoratifs ont été tournés
-         une guerre a même été déclenchée.
 
Pas un pays sur la planète n’a échappé au phénomène médiatique d’une ampleur encore jamais atteinte avant le drame.
Je ne conteste pas que cela fut d’une violence inouïe et la douleur des familles nous a tous émus. Il était normal qu’on en parle, qu’on en cherche les causes.
 
Mais cette fois, un phénomène naturel ne génère pas la colère des foules, elle cristallise juste leur impuissance.
N’empêche qu’aujourd’hui, sur un petit territoire du bout du monde, il y a deux fois plus de cadavres et des dizaines de milliers de personnes plongées dans la misère et la souffrance.
 
Combien d’américains sauraient situer l’Indonésie sur la carte du globe ?
Peu, trop peu. Parce qu’ils ne sont pas les banquiers du monde, qu’ils ne vivent pas dans une mégalopole, qu’ils n’ont pas les puissantes images des occidentaux, alors ils mourront seuls, oubliés du reste du monde.
On ne doit pas en faire une compétition mais l'écart de traitement est monstrueux.
 
Voilà, ici on est contents parce que la France vient de gagner 2-0 grâce à un ballon et quelques superstars très grassement payées pour taper dedans.
Du pain et des jeux disaient les romains.
 
Moi c’est le score de 6,3 (sur l'échelle de notre indifférence) que je retiens…
Sister "like a candle in the wind"
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30 mai 2006 2 30 /05 /mai /2006 01:00

 

Bah oui, vous n’imaginiez pas que j’allais vous laisser ainsi moisir dans un suspens haletant. Vous avez déjà lu l’épisode 1 de ma trilogie, voici donc comme prévu, la suite : « Le retour de la revanche de l’autoradio ! »
 
Etant issue d’une manipulation génétique, j’ai beau être blonde, on ne m’a pas doté du gène du shopping. Autant vous dire que faire les magasins me saoule prodigieusement et que j’y prends à peu près autant de plaisir qu’à attendre mon tour à la préfecture.
Pourtant, en ce jeudi férié, sachant que la zone commerciale serait, comme toujours, sur le pied de guerre pour recueillir les chalands laissés à la dérive de leur oisiveté supplémentaire aquise sans le moindre effort.
A chaque fois je suis sidérée de constater que les gens manquent cruellement d’imagination et peuvent passer tous leurs week-ends à errer dans les centres commerciaux à « faire les boutiques ». Ils visitent les différentes enseignes comme on parcourrait les allées d’un parc ou les couloirs d’un musée. Quel intérêt peuvent-ils bien trouver à trimballer ainsi leur smala pour observer des objets manufacturés sans aucun intérêt et se frotter chaque fois davantage à la société de consommation, ses rites et ses pièges. Bref, j’ai horreur de ça. Pourtant il a bien fallu que je m’y résigne.
Etant sans musique depuis plus d’un an parce qu’ayant eu la faiblesse de croire les promesses de mon frangin qui m’avait assuré qu’il me fournirait à prix cassé le poste d’une copine. Cette heure perdue chaque jour sur les routes d’Ile de France, sans son (pas la chanteuse hein) digne de ce nom, j’en avais soupé ! Faisant fi de ma répulsion pour les courses de ce genre, je m’en allais chercher enfin l’objet du délit. En jetant un œil sur Internet, leur « catalogue » promettait monts et merveilles. Je me suis laissée tenter.
Sûre que cela me prendrait tout au plus ½ heure… Fatale erreur !
 
En premier lieu, un temps bien pourri : éclaircie, rincée, gris. Bref : naze !
En second lieu, trouver le magasin : embouteillage, longue procession de bagnoles, je suis paumée, feux tricolores, ronds-points, où est ce fichu truc, rien vu, demi-tour droite, euh non gauche, on recommence, toujours pas repéré l’enseigne, rebelote la galère dans l’autre sens, 5 km de bouchons. Et soudain ! Ô joie ! Ô bonheur ! J’ai trouvé !
Acte III : découvrir le rayon (fastoche) et dénicher un vendeur (niveau de jeu : élevé). Epreuve bonus : maraver sa tronche à une petite black qui s’amusait à transformer mes esgourdes en Pavillon Baltard à force d’allumer chaque autoradio à fond en programmant « ado-fm ». Une station que je ne connaissais pas 1 minute avant mais que j’ai appris à détester en moins de temps qu’il faut pour dire : « hep, vendeur ! ».
J’en ai un ! J’en ai un ! Alléluia ! Christ vivant, Christ ressuscité ! En ce jour d’Ascension, je me sens touchée par la Grâce.
Petit exposé sérieux de mon problème, de mes attentes, bla bla circonstancié de mes préférences. Il connaît son affaire, j’essaye de le piéger (gentiment) et il répond convenablement. Bonne pioche ! En 5 minutes, j’ai mon poste sous le bras.
 
Et là c’est le draaaame !!! Une file d’attente qui s’étire sur la moitié du point de vente, une seule caisse valide. Misère ! Patience et longueur de temps. Je me souviens de mes cours de zen-attitude-yoga pour ne pas coller des mandales à tout ce qui remue et me poste en bout de queue (n’y voyez pas malice, je sais ce que vous pensez de cette phrase, je l’ai écrite avant que vous ne la lisiez ;-).
Après avoir mis ma patience à rude épreuve, arrive mon tour. Bingo ! Mon article ne passe pas, il vient d’arriver en boutique et son code-barre n’est pas encore dans la base de données. On appelle le responsable. Les autres clients me jettent des regards noirs. Allez, on se calme les mecs ! Pas d’ma faute s’ils font pas leur boulot dans cette baraque à fric (oui, oui, le lapsus est volontaire).
Une fois délestée de mes 200 euros (je ne voulais pas mettre plus de 129 € au départ), je fonce vers l’atelier pour la mise en place. OK, y’a rien de technique pour l’installation, mais pour enlever le précédent (fourni d’origine avec la tire) il faut des outils spéciaux que je ne possède pas. Les types de l’atelier qui étaient parfaitement avachis, se regardent tous comme des condamnés qui se demande « à qui le tour ? ». Je leur dis carrément : « Ne vous battez pas surtout, ça sent la joie de vivre ici ! ».
On me file un « bon d’intervention » et un « revenez dans ½ heure ».
Encore du temps à perdre, vraiment ils doivent être persuadés que j’adore ça. N’ayant rien de mieux à faire dans la zone, j’entre dans le mega-center de la godasse. J’y rigole un bon coup en voyant les horreurs de la saison, les talons-aiguilles roses fluos (existe aussi en jaune qui pique les yeux), les best-sellers de la maison, les trucs tartignols que même Emmaüs refuserait. Hop ! Le temps imparti est écoulé, retour sur le flancs des dégonflés du stand.
« Euh, il fallait rajouter un cable, ça fera 4,34 € en plus ». Va pour le cable, y’a pas mort d’homme, j’y balance royalement mon bifton de 5.
« Euh, non, faut payer à la caisse ».
AAAAaaaaaaahhhhhhhHHHHHH !!!! Je vais le tuer ! La queue a doublé de volume depuis tout à l’heure (pourtant sans l’intervention de Clara M.).
J’en peux plus, je vais le transformer en viande à pneu !
C’est reparti : la file de clients, l’attente, la caissière acariâtre.
« Ah, rebonjour, ça fait 21 euros 34 ».
« Quoi ! Non, 4,34 mais pas 21. Y’a un problème avec votre caisse aujourd’hui ! »
« Bah si, l’intervention et le cable »
« Comment ça la mise en place n’est pas prévue dans le prix ?!?!  On m’a répondu le contraire au téléphone ce matin et il n’y a nulle part indiqué dans le rayon ou au stand technique qu’il sera facturé quoi que ce soit ! »
« J’appelle le responsable »
Retour de neuneu 1er tout motivé à pas en foutre lourd.
Après 10 minutes à lui expliquer gentiment l’illégalité du procédé, il m’explique que le tarif était de 9 euros pour la pose mais que cela est passé à 13 et que ça devait être affiché dans le rayon (allégation totalement mensongère d’ailleurs). Oui, peut-être mais cela n’explique pas mes 17 euros réclamés ! C’est du racket !
Un petit scandale plus loin, il me redescend le tarif à 9 et encore, j’aurais même pas dû payer. Je ne refuse pas de dédommager pour la main d’œuvre mais je trouve inadmissible que ce ne soit pas mentionné au moins par le technicien avant l’intervention. Ou juste une affichette sur le comptoir, sur les rayons ou indiqué par le vendeur.
Je retourne voir les ramollis du tourne-vis et échange la preuve de mon paiement contre mes clés, la carte grise et l’ancien poste.
 
Résultat des courses, j’ai enfin mon « cher » autoradio, mais cela m’aura pris plus de deux heures et m’aura sérieusement bouffé les nerfs !
Rien que pour le principe de m’avoir un peu trop prise pour une blonde, je n’exclus pas d’envoyer un petit courrier (pas anonyme du tout) la direction des fraudes pour « tarification à la tête du client ».
Faut pas me souffler dans les bronches, ni me marcher sur les pieds, encore moins me prendre pour une truffe ! Ca me met de travers et après je ne réponds plus de rien !
 
Pfffff, et dire que l’autre magasin était moins cher et l’installait gratos… Dommage qu’ils n’aient pas eu en stock celui que je voulais…
 
 
Sister « Quand j’vous dis que j’aime pas le shopping, c’est pas d’la blague ! »
 
 
 
 
 
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22 mai 2006 1 22 /05 /mai /2006 00:27
Finlande : 292 points / France : 5 (la honte). Ah oui, j’ai bien rigolé en regardant les résultats de cette vénérable institution (enfin, n’exagérons rien) que représente le concours de l’Eurovision. Quelle poilade en voyant que l’audace et le politiquement incorrect avait enfin marqué des points (c’est le cas de le dire) face à la chansonnette creuse et insipide interprétée par la gentille inconnue à la tenue virginale qui ne montrait pas la moindre cuisse tentatrice, contrairement à ses rivales qui ne se sont pas privées d’attirer l’œil à défaut de l’oreille.

Regardez comme ils ont l'air heureux ! La chorale, une thérapie à la portée de tous.

Pourquoi regarder l’Eurovision ? Mais pour le kitsch de la compétition, pour les tenues bizarres des participants, pour se régaler avec des paroles souvent braillées et à la limite de la niaiserie (love you forever, together in love, under sunshine, my baby, oh yeah) le tout chanté un peu faux, histoire de prouver qu’il n’y a pas que des Céline Dion en puissance.
Le mieux étant d’être entouré d’amis lors du visionnage en direct, comme ça chacun y met son grain de sel et on passe rapidement au 2ème degré (au moins) pour se moquer gentiment des pseudo « boys band » ou aguicheuses court vêtues reconverties en chanteuses.
D’ailleurs, je regrette sincèrement que les pays ne chantent plus forcément dans leur langue maternelle, cela donnait un exotisme qui manque franchement, maintenant que la mondialisation est passée par là.
 
Encore une fois, la France n’a rien compris et n’a pas joué le jeu.
La recette de la défaite :
-         pour les paroles, prenez un chanteur représentant une minorité visible (ayant beaucoup souffert) tant qu’à faire (oui, on a beau dire, il est important de faire populaire et à la fois de donner l’exemple). La chanson est sans relief pour ne pas dire naze, la mélodie creuse => intéressant
-         pour l’interprète, une jeune fille sympathique, provinciale (ce n’est pas un gros mot, juste un état de fait), dûment agréée par le grand manitou de la chanson populaire française, j’ai nommé Pascal Sevran => triste
-         pour les décors, ils ne sont pas de Roger Hart, ni les costumes de Donald Cardwell. Par contre, elle était bien jolie quand même, tout est lisse comme il faut, pas un pli ou une mèche qui dépasse, digne du bal de la Rose => coincé
-         pour la chorégraphie, je pense que Kamel Ouali et Bruno Vandelli devaient être souffrants ou trop chers. Du coup elle était aussi mobile et expressive (scéniquement) que son mentor (mentionné plus haut) => statique
 
Le cocktail obtenu donne furieusement envie de sombrer dans les bras de Morphée illico, on baille à tout va au lieu de se laisser entraîner par la mélodie car le mélange est d’une platitude absolue.
 
Face à cela, les Finlandais sont excentriques, provocants, déguisés. Leur créneau : le hard rock. Ils font le spectacle, crient fort et bousculent les codes habituels. Résultat, ils insufflent un air de nouveauté qui plait. Tous les pays seront unanimes pour leur sacre et accordent généreusement les points en laissant (loin) derrière les autres participants qui ne remettrons pas en cause leur très large victoire. Les « monstres » n’auront pas été inquiétés lors du palmarès. 
Ils sont mignons tout plein. Venez donc faire un gros poutou à Drucker pour lui apprendre le savoir vivre.
Au fur et à mesure que leur victoire devient incontestable, Messieurs Michel Drucker et Claudy Siar n’ont cessé de critiquer le groupe porté aux nues par tous les pays votants. Leur chauvinisme exacerbé commence à me donner la nausée. Ils semblent oublier au passage que la France aussi va accorder 8 points au groupe qu’ils sont en train de descendre en flammes.
Comme le veut la tradition, les vainqueurs, après l’annonce de leur sacre, auront le droit de rechanter le titre qui aura fait leur gloire d’un soir. Et là notre duo de commentateurs va avoir l’outrecuidance de débiter des conneries au kilomètre pendant toute la chanson, pas moyen d’entendre une note sans que le son ne soit couvert par les hauts cris d’horreur de Drucker qui n’en fini pas de nous vomir ses reproches, sa déception, son malaise et finalement sa haine face au verdict. Le sale mauvais joueur se lâche à balancer toutes les critiques possibles. Lui qui caresse toujours ses invités dans le sens du poil d’habitude, le voilà bien remonté. Pas facile de se plier au verdict ?
 
Encore une fois, le peuple a voté mais la France bien pensante – incarné ici par notre indéboulonnable squatteur du PAF – s’offusque du résultat. Ca alors ?!? Ca ne vous rappelle rien ? Mais oui, pas d’hésitation, on dirait trait pour trait la sentence que fut le résultat du référendum pour l’Europe. On nous aura assez reproché d’avoir été de mauvais citoyens en ne votant pas ce « oui » qu’on nous avait imposé à grand renfort de propagande. Cela alors ! Le peuple aurait donc une opinion propre ? Ah oui, le temps de cerveau disponible n’a pas dû être suffisant et la grande lessive neuronale que nous a imposé les « spin doctors » n’a pas encore totalement rincé notre liberté de penser. Mince, la lobotomie intégrale n’est pas encore au point. Va falloir en rajouter une couche à la prochaine élection.
 
« Il était temps »… disait-elle. Oui, il était temps que nous ayons un peu la pudeur de ne pas la ramener sur le choix des citoyens européens. Un vote est un vote et c’est le jeu de la démocratie que d’en accepter le résultat. N’en déplaise à nos intolérants commentateurs qui eux, nous étaient imposés !
Circulez y’a rien à voir.
 
Sister « l’audace vaincra »
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19 mai 2006 5 19 /05 /mai /2006 23:48

Objectif : acheter un autoradio.

Armes disponibles :
-         ma bagnole (j’avais pensé la laisser au garage mais sans savoir pourquoi, mon 6ème sens m’en a dissuadé, c’est bien foutu la nature)
-         ma carte bleue (qui va passer au vert dès qu’elle aura reçu le signal magique : « valide »)
-         mes desiderata et toutes mes considérations esthétiques, acoustiques et techniques (oui, mon niveau sur ce point est peut-être moyen mais je fais confiance à mes oreilles)
 
Cible : les dealers de musique en univers confiné de catégorie auto-tracté par moteur thermique goulûment alimenté de diesel puant, polluant, ruinant.
 
Lieu d’attaque : la zone commerciale la plus proche. J’ai repéré les points stratégiques qui feront l’objet de mon assal (euh non assaut) commercial. Mon indic, un certain « pages jaunes » m’a balancé tout son ses contacts sans broncher. J’ai les noms et le reste, ça va chauffer !
 
Ma première cible est en vue, je tente une approche sobre, profil bas, j’veux pas être repérée dès la première visite.
Le magasin est un modèle de repaire pour mâles en quête d’équipement. Tout est fait pour ne pas les dépayser, un joyeux bordel règne et les « forces de vente » sont vautrés sur des sièges pour ne pas intimider le chaland. Comme tout est étudié pour qu’un esprit masculin ait le moins d’effort à fournir, je trouve sans difficulté le rayon « son » (oui, ils n’ont pas mis « acoustique » parce ce mot compte 4 syllabes => trop fatiguant et compliqué). *
J’observe les articles, tente de chercher des détails sur les étiquettes qui, mis à part le prix, ne mentionnent quasiment que la marque. Rien concernant la puissance ou les spécificités du modèle.
Après avoir rodé quelques instants comme un guêpe autour d’un pot de confiture, je me dis que l’autre avachis va bien daigner bouger son royal séant pour me gratifier d’un « qu’est-ce qu’elle veut la p’tite dame ? » mais non, rien ne l’arrachera à son trône, il a dû « faire son chiffre » et ne voit pas l’intérêt de se casser le c.. pour quelques dollars de plus. Tant pis cow boy, je m’en vais comme un prince !
 
Volant en main, je fonds sur ma prochaine proie qui est coincée entre un dealer pour femme (comprendre magasin de chaussures) et une grande surface du microprocesseur et consort. Rideau de fer ! L’enseigne est toujours là mais porte close. Je cherche un panneau « fermé pour inventaire » ou une affichette mentionnant les horaires d’ouverture mais rien, juste le paravent métallique. OK, n’insistons pas, au moins j’aurais tenté.
 
Jamais deux sans trois, je fonce vers mon avant dernier rencard. Fastoche à trouver, parking tranquille, rayon bien fourni et même un vendeur disponible ! Tiens ? Aurais-je trouvé un paradis du consumérisme ?
Détails techniques, explications valables, précisions pertinentes. Vraiment, il ne me reste plus qu’à choisir. Quitte à tomber sur quelqu’un de sympa, j’en viens au point délicat : la désinstallation du modèle d’origine pour y mettre le nouveau. Il m’explique calmement qu’il peut le faire « pour me rendre service » mais pas ce soir parce qu’il est presque 19 h. et surtout parce qu’il est seul dans la surface de vente et ne peut abandonner son rayon. Je comprends, un peu déçue quand même. Alors il me propose de revenir samedi, où son collègue pourra assurer le relais. Décidément, efficace le gars ! Bon, vu que le magasin fermait, je n’ai pas pu obtenir l’objet de ma convoitise mais rendez-vous est pris pour samedi.

Avis aux généreux donateurs !

 
Il restait un établissement sur mes tablettes mais le timing était trop short. Faudra revenir. Sur leur site Internet, j’ai vu que c’était du lourd, une sorte de royaume du tuning et de la voiture de compétition. Va falloir la jouer fine pour ne pas passer pour une blonde de base.
J’irai voir, par acquis de conscience et histoire de comparer un peu les tarifs et ne pas me faire enfler (chose particulièrement agaçante) surtout en me faisant refiler un vieux clou au prix d’un neuf. N’empêche que ça va pas être facile de dire : « oui mais non, finalement le super Alpine machin à près de 1000 euros n’est pas tout à fait ce que je recherche, voyons plus modeste… » au risque de me faire envoyer paître comme une petite joueuse.

Amour, gloire et beauté ! Le pays où la bagnole fait la loi.

 
Ma préférence va nettement vers l’enseigne qui s’applique à faire son métier dans les règles de l’art et sans chichis. Ca semble dingue de se dire qu’on est content de trouver quelqu’un qui fait bien son boulot. Mine de rien, la concurrence est théoriquement rude quand 4 magasins sont situées à quelques kilomètres de distance mais finalement les mecs s’en foutent, si tu prends tant mieux sinon bof, ça ne changera rien pour eux.
Cette situation résume bien la France et reflète aussi ce qui interpelle les entrepreneurs ou clients étrangers quand ils voient le piètre accueil qu’ils reçoivent ici.
 
Reste que c’est toujours le monde du silence dans ma caisse et que ça à le don de me plomber le moral durant mes trajets. Alors j’ai tenté la panacée bidon, mon pauv’ vieux lecteur MP3 première génération (460 grammes au compteur) avec les mini-enceintes de mon PC greffées dessus et qui crachouillent péniblement la musique tant convoitée. Quand je croise des flics (oui attention d’ailleurs, ils sont de retour depuis que les mesures anti-confinement de volailles ont été levées et que les beaux jours reviennent) je planque l’installation discrètement, redoutant qu’ils ne la trouvent pas très aux normes ou je ne sais quel prétexte bidon pour faire chier le citoyen.
 
Ah, bien sûr si j’étais Paris Hilton, au moindre signe de défaillance de l’engin sonore à vocation automobile, j’aurai carrément changé la voiture et non juste l’équipement secondaire. Mais je ne suis pas cette brillante (par son gloss et ses lunettes et non par ses capacités intellectuelles) héritière d’un empire pour lequel elle n’aura jamais versé une goutte de sueur.
 
Voilà, y’a ceux qui claquent des doigts pour que tout leur tombe tout cuit dans l’bec et y’a les laborieux qui doivent perdre un temps précieux pour un résultat incertain. L’avantage est que moi j’apprécierai l’engin une fois en place alors qu’elle n’imagine même pas que ça puisse être livré sans la grosse limousine autour.
 
Sister « fly on the windscreen »
 
* Messieurs, vous aurez compris qu’il fallait passer en mode « humour on-line ». Si vous persistez à me trouver sexiste, alors regardez un peu les pubs destinées à célébrer la fête des mères et vous verrez que rien n’est sensé nous faire plus plaisir qu’un grille-pain ou un épilateur électrique… Si vous trouvez que ça n’est pas une preuve de machisme alors je rends mon tablier (et ma tenue de soubrette qui va avec).
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18 mai 2006 4 18 /05 /mai /2006 01:42
 
Va falloir vous mettre sérieusement au boulot. OK, vous n’avez pas un métier facile, on vous demande souvent de disséquer, triturer, mettre en culture des germes et autres bactéries étranges. Oui vous jubilez d’avoir découvert une nouvelle espèce de mouche au fin fond de l’Amazonie alors que 16 119 autres auront sûrement disparues d’ici quelques années. Vous devriez peut-être redéfinir vos efforts en ce sens, il me semble. D’accord, vous êtes gentils mais maintenant, vous allez me faire le plaisir de vous bouger un peu le fion car y’a des priorités à définir et du temps à dégager dans vos plannings car pour l’instant on mouline dans le vide.
 
Je vous assure que celui qui trouvera la formule secrète deviendra en un clin d’œil (non, pas de familiarité entre nous) plus connu que Michael Jackson lors de son apogée scénique des années 80 (quelqu’un à des nouvelles à propos ?). Même Benoît XVI passera pour un parfait inconnu à côté de vous et votre terriiiiiible découverte.

Oulà les rhumatismes déformants ! Ca doit faire mal !!!

    

 

 

 

 

Regardez comme il pète la forme, c'est pas Michael qui ferait ça !

En quoi consiste cette formidable trouvaille ? Vous allez voir, c’est bête comme choux. Suffisait d’y penser, enfin ça c’est fait, reste la réalisation à obtenir maintenant.
 
Il faut réussir la téléportation des gens et des choses ! 
En quoi cela consiste-t-il ?
La téléportation implique la dématérialisation d'un objet. C'est-à-dire que l'on réduit cet objet aux plus petits des atomes qui le composent et que l'on envoie ces particules à l'endroit voulu où l'objet est recomposé. La contrainte d'espace/temps n'existe plus et l'on peut ainsi être " transporté " d'un endroit à l'autre sans parcourir réellement la distance.
 
 
Imaginez un peu les applications insensées que nous obtiendrions !
-        Adieu pollution des moyens de transport classiques (avions, camions, voitures). Bon cela engendrerait la mort des constructeurs, des pays producteurs de pétrole, des compagnies aériennes, etc. Ah oui, tant pis, mais on ne fait pas d’omelette sans casser d’œufs. Faudra vous y faire.
-        Gain de temps absolu : plus de retard pour allez bosser, plus de grève, des routes désertes partout (et plus le moindre cadavre sur le bitume), le calme enfin revenu.
-        Plus simple et rapide qu’Internet, nous pourrions redécouvrir la convivialité improvisée, le retour des rapports de franche camaraderie. N’y voyez aucune allusion à la communauté gay, car les hétéros aussi ont le droit de sortir et s’éclater : « salut Machin, on s’tape un tite mousse ? » et paf ! En un claquement de doigts vous êtes dans le salon du copain ou dans le bistrot de votre choix.
-         Vous auriez beaucoup plus de temps libre car on ne se baladerait juste pour le plaisir mais il n’y aurait plus de perte de précieuses minutes à aller d’un point A à un point B quand on est dans l’obligation de se déplacer.
-        Finies les scènes de ménage du genre : « t’as encore oublié le pain !  Retournes-y ». Hop, plus vite que « Ma sorcière bien aimée », et voilà toutes les courses qui font un joli copier-coller de l’hypermarché à mon frigo. Quel pied de ne plus avoir à faire le « pousse-caddie ». Oui, c’est égoïste alors qu’il y a des tas de ch’tites n’enfants qu’on rien à manger et qui aimeraient bien « perdre leur temps » à remplir leurs paniers. Pour expier vos penchants capitalistes, allez voir par .
-        Les déménagements deviendraient enfantins, cela relancerait le marché de l’immobilier. Euh oui, il flambe déjà. Bon, on oublie cet exemple.
 
Comment ça vous n’êtes pas convaincus* ?!?! Je vous propose clé en main la solution la plus innovante du siècle en matière d’écologie, la trouvaille inouïe pour améliorer votre cadre de vie, éviter des dizaines de milliers de décès induits par les transports ou leurs effets. Et vous n’êtes toujours pas contents ! Bah moi je rends mon tablier, débrouillez-vous tout seuls pour sauver la planète. Moi j’m’en fous, je fais déjà mes B.A. écolos quotidiennes alors le nuage de Tchernobyl ne passera pas par moi.
 
Oui, reste quelques petits réglages et ajustements à faire, au niveau sécurité par exemple. Puisqu’on va où on veut, comme on veut. Nicolas Sarkozy a du mouron à se faire.
Idem pour l’échange de biens, si on peut se servir à loisirs et disparaître dans l’instant, va y avoir maldonne chez les marchands.
 
Tout ça pour dire que j’en ai marre d’user ma jeunesse à risquer ma peau dans ma bagnole chaque jour pour aller au boulot. Que j’aimerais voir mes potes plus souvent mais c’est toute une organisation pour partager quelques moments agréables ensemble. Que ce serait bien de pouvoir parcourir un peu le vaste monde et découvrir d’autres cultures sans se ruiner en frais de transport.
 
S’il vous plait, chers scientifiques de tous poils (et même les imberbes), si vous savez fabriquer des nano-particules, calculer l’emplacement d’étoile que vous ne verrez jamais, insérer un gène d’araignée dans une chèvre. Vous devriez bien pouvoir faire quelque chose pour moi, hein ? S’il me plait… quitte à rêver…
 
Sister « j’ai besoin d’air ! »
 
* j’adore ce mot qui, mine de rien, annonce une victoire bien méritée sur une vermine de plus en plus présente dans notre quotidien. Ah ? Je ne vous avais pas dit, je suis profondément raciste, si, si, envers les cons de toutes races, couleurs, origines (sociales ou territoriales). D’accord, on est toujours le con d’un autre mais les « miens » m’emmerdent et mériteraient de croiser plus souvent mon pote « Dédé la Chignole » (qui en vrai s’appelle René mais il a sa pudeur).
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À partir de quoi il m’apparaît urgent de me taire"

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