Cher internaute perdu, insomniaque de base, psychopathe sarthois et autre animal du web, intéressons-nous à une perle du genre, aujourd'hui : turlupiner.
Tout d'abord une petite explication de textes pour ceux qui viennent de découvrir ce nouveau mot, je vous livre illico quelques clés.
Bien sûr, ceux qui se sont déjà un peu promenés sur mes pages auront compris que je ne peux pas en rester là. D'abord parce que je n'ai encore rien dit et aussi parce que vous en attendez plus, c'est évident.
Quand on décortique un peu le verbe, on est en droit de s'interroger sur l'évolution du mot, car, à la base, il était sûrement chaste et propre, mais, maintenant, les termes évoluant, il me semble être le fruit (du péché ?) d'une perversion mal dissimulée.
Rappelons juste en vitesse, la blague de Dieu expliquant à Adam qu'il l'a doté d'un cerveau et d'un appareil génital, mais que sa pression sanguine ne lui permettrait pas de faire fonctionner les deux en même temps.
Et bien, tout compte fait, nous sommes en plein dedans (si j'ose dire, oui j'ose, alors tant mieux).
D'un côté, le mot entier fait bien référence à la capacité à se prendre la tête (pas trop secouer sinon vous risquez de réveiller l'araignée au plafond). D'ailleurs, ne dit-on pas : branler du chef ?
Voilà la transition idéale, car une fois coupé en deux (il n'est pas ici question de circoncision, je rassure les religieux pratiquants qui ne pratiquent pas mes pages, car leurs bonnes moeurs ne permettent pas d'y adonner) donc nous obtenons, à un chouia près : turlu(te) / piner.
Mots dont la définition ne sera pas donnée, il faut savoir vous prendre en main de temps en temps, enfin, j'dis ça, j'dis rien...
Et voici donc révélée l'autre fonction à disposition de tout homme normalement constitué (les trav', trans' de tous bords et divers gauches qui portent à droite, choisiront leur camp).
Ah ! C'est malin, vous allez encore m'accuser de tomber (aïe) dans le graveleux, mais, la léchouille, euh non la langue de Molière (quoique mes investigations buccales ne soient pas allées jusque-là) est réputée pour sa richesse et ses extravagances.
Cela ne fonctionne pas avec tous les mots, par exemple : turpitude. Bien qu'il lui ressemble un peu, ne donne aucun résultat valable une fois disséqué. Vous êtes prévenus.
Estimez-vous heureux, j'aurai pu détailler le mot concupiscence, mais, maintenant que vous avez compris la méthode, je vous en laisse le soin tout seul.
Sister "à califourchon sur les mots"
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