Ça ne vous a pas échappé, il fait un froid de gueux pour un mois d’août. 10 degrés le matin, 17 l’après-midi, y’a pas à dire, c’est la misère, on se pèle.
Du coup, comme la climatisation des bureaux est prévue en fonction des saisons « théoriques » on est en mode réfrigération, ce qui fait qu’on a largement remis les gilets et les pantalons pour ne pas se cailler les miches.
Pourtant, y’aurait moyen de se réchauffer un peu… Non, pas en tentant un rapprochement humain avec la gent masculine, pourtant très présente sur le site, mais avec quelques aménagements mineurs.
Nous avons la chance d’être équipés dans les couloirs, de sortes de « fontaines » un peu high-tech qui permettent d’avoir de l’eau chaude, froide ou gazeuse. C’est très pratique pour se faire un café instantané, un thé ou une soupe en sachet (la soupe à l’oignon de Maïté est déconseillée, jugée arme de destruction massive et déclarée persona non grata dans les open space).
Toutefois, j’ai dans l’idée que si on pouvait pirater l’engin pour y rajouter un petit tuyau discret qui permettrait l’accès à un cubi de rhum, y’aurait moyen de se confectionner des grogs pour tenir le choc face à cette vague de froid estival non homologué (enrichie en pluie dedans). Et quitte à booster la bête, il suffirait de faire comme la clim’, la rendre « réversible », ainsi, si les températures daignent remonter un brin, on pourra la transformer en distributeur de mojitos et là, je dis banco !
Bon, en attendant, y’a pas moyen de moyenner et je suis contrainte à boire du thé chaud pour me maintenir à 37,2 le matin et plus si affinité. Mine de rien, c’est assez efficace, car c’est associé à une pratique sportive parce que les couloirs sont très longs, donc on marche pour aller jusqu’à la fontaine, puis jusqu’aux toilettes, puis retour pour de l’eau chaude, puis envie de pipi… Bref, le mouvement perpétuel à la portée de l’Homme.
N’empêche que cela reste un rêve tant qu’on n’a pas trouvé la méthode pour y dissimuler un équipement magique qui améliorerait le quotidien et la pauvre machine me renvoie à mes délires avec un petit air de me dire : « compte dessus… et boit de l’eau ».
Sister « qui pétille d’idées »