Traditionnellement, dans les maisons bien tenues et lorsque l'on travaille avec des partenaires compatissants, il arrive qu'on nous offre quelques offrandes de fin d'année. Sûrement pour nous faire oublier toutes les horreurs subies avec docilité. Histoire de nous faire avaler la pilule et parce que ces intervenants nous en ont fait baver des ronds de chapeau pendant 52 semaines de labeur bien mal récompensées. L'époque des somptueuses boîtes de chocolats et des coffrets de champagne fait partie du passé, nous sommes revenus à des présents moins conséquents, voire carrément ridicules, sortes de prétextes à pouvoir continuer la tyrannie l'année suivante. Étrange coutume.
Bah oui, dans mon métier, on a pas le droit de faire de calendrier dénudé, question de prestige de la profession et problème d'éthique qu'ils disent... pff, foutaises oui !
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Ainsi, j'ai eu l'immense honneur, l'irremplaçable bonheur, la terrifiante surprise d'accueillir avec une joie non feinte (enfin presque), un filet garni de diverses victuailles et notamment, de la terrine de chaton, mon met préféré. N'empêche, j'avoue émettre quelques doutes quant au contenu de cet emballage soigné...
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Vous ne trouvez pas qu'il manque un peu de cuisson ce pâté de greffier ? Ouaip, j'me disais aussi... ça manque d'un bon passage au four. Bon, j'y vais de ce pas, thermostat 7 pendant 45 minutes, ça me parait pas mal.
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Sister "et sinon, j'aime bien les très bons chocolats noirs aussi... enfin, j'dis ça, j'dis rien"
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