Je suis revenue au boulot aujourd’hui, après 3 semaines d’absence parce que je me suis fracturé le pied en participant (par obligation) au déménagement de l’entreprise.
Mais personne ne me croit, je n’ai même pas de plâtre, je dois donc pipeauter.
Désormais les « collègues » me snobent, m’ignorent, je suis devenue transparente.
Pire ! Celle avec qui je bosse en binôme depuis plus d’un an ne me parle plus du tout. La déstabilisation par le mépris. Comportement odieux.
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1er jour et l’ambiance était glaciale, le comité d’accueil particulièrement musclé.
J’ai eu le malheur de me mettre en arrêt maladie, or, dans ce métier, c’est faire acte de traîtrise, ça ne se fait pas, on ne s’arrête jamais, c’est interdit, hors de question. Alors voilà, on a fouillé dans mes dossiers, on a remué la vase et forcément on a inventé des fautes, des manquements présumés, des lacunes imaginaires. Avertissement à la clé pour bien couronner le tout. Il faut me faire payer cet affront, j’ai osé commettre l’irréparable, ne pas bosser pendant plusieurs jours, c’est inadmissible. Ils doivent me le faire payer, c'est une question d'honneur.
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Une chose est sûre, je ne risque pas de me jeter sous le train, la grève est reconduite pour le 6e jour. Au mieux, comme aujourd’hui, il y en aura 1 seul vers Paname, aux aurores... Pas sûre de pouvoir revenir le soir venu.
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Pas sûre surtout d’avoir envie de revenir au boulot… je veux me bâtir un autre avenir et ne plus avoir à subir l’aigreur, la médisance et le fiel de jalousie.
Ça m’use. Je suis lasse.
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Sister « fuir »
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Ce bouquin est très bien fait, il nous en apprend de belles sur les personnalités insupportables et les manoeuvres pourries de certains tortionnaires du quotidien. Il donne aussi quelques clés pour s'en sortir.