Avis aux fashion victims, je ne suis ni une pro de la mode, ni une super addict des magazines dédiés aux fripes (au contraire !), fussent-elles abominablement luxueuses. Il y a aussi peu de chance que vous aperceviez à mon bras un sac de marque (coûtant généralement 10 ans de salaire d'un cubain) que de surprendre Victoria Beckham plongée dans Critique de la raison pure, c'est dire !
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Toutefois, le supplément Style étant fourni avec le Nouvel Obs dont j'ai fait l'acquision, je me suis mise à feuilleter d'un oeil distrait et désinvolte, le catalogue publicitaire des "artisans de la sape hors de prix".
J'y apprécie surtout l'incroyable qualité des clichés couchés (comme les mannequins) sur papier glacé. Oui, on tue des arbres pour ça, mais il paraît que ce n'est pas grave, c'est le business qui réclame ce sacrifice et cela permet à la presse française de continuer à vivre. Admettons.
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Constatant qu'on y côtoyait réellement des modèles immettables et d'autres de toute beauté, je me suis dit qu'il fallait que je partage avec mon public adoré, ce florilège étonnant qui mélange le grand n'importe nawak et le sublime.
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Comme à mon habitude, je suis allée surfer sur la Toile, en choisissant les créateurs de façon mi-personnelle, mi-aléatoire et voici le résultat de mes recherches.
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ça dégouline de partout !
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Version moche : Ils ont un réel problème avec la maille cette année,
elle est toute débraillée et a l'air d'un sac en prime.
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On sort ce soir, va vite t'habiller ! >>
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Un voile poétique dont la transparence laisse voleter l'imagination.
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La morale de mon histoire ? Juste qu'on a toujours moyen de trouver chaussure à son pied puisque la mode mélange tout et son contraire. Ainsi, même si vous ne ressemblez à rien parce que vous avez récupéré des frusques à droite à gauche, dites que vous portez les prototypes d'un jeune couturier, ça passera comme une lettre à la poste.
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Sister "dressed in black again "
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