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Amis poètes bonsoir,
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Je m'baladais sur l'avenue le cœur ouvert à l'inconnu, j'avais envie de dire bonjour à n'importe qui. Nan, même pas vrai ! J’aime pas les gens et tout le monde le sais bien, j’avançais l’air de rien avec ma mine patibulaire (mais presque). .
Bref, j’étais en extérieur, à déambuler mollement vers des horizons incertains, quand d’un seul coup d’un seul, je me retrouve face à face avec une « œuvre d’art murale ». Je vous laisse admirer le bazar quelques instants :
. Voilà, c’est fait, maintenant, je vous le demande sans détour : mais qu’est-ce que c’est que ce bordel ? V’l’a t’y pas que .
Devrais-je vous rappeler que je suis totalement hermétique à l’art contemporain ? Bah, je pense que vous l’aviez deviné. Non pas que j’y sois allergique - quel bien grand mot pour une si petite chose – juste que je n’y comprends désespérément rien, nada, nope, zéro, peau d’zob. .
Il y a sûrement quelqu’un, quelque part, qui un jour acceptera de me faire la visite guidée et commentée de Beaubourg et ses faubourgs… I have a dream ! Comme disait l’autre. N’empêche que pour l’instant, j’entrave que dalle à cette forme d’expression créative.
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Si toutefois vous faites partie de cette élite à l’œil attentif et exercé, sachez que j’ai envers vous une grande forme de respect mâtinée d’une circonspection certaine. Un peu comme si vous entendiez votre voisine de palier, Madame Josette CHOMBARD (qui avoisine les 80 ans), se mettre à parler mandarin avec un accent impeccable alors que vous veniez juste de vous faire livrer votre panier repas de nouilles sautées et crevettes sauce piquante. .
Tout ça pour dire que oui, vraiment, Monsieur Frédéric Taddéï, j’aime beaucoup ce que vous faites et notamment grâce à vous, je comprends un peu mieux cet énième art parce que vous avez réussi à le rendre simple et facile d’accès dans votre mini chronique TV « D’art d’art », sur laquelle je tombe parfois, rarement malheureusement. Je regrette encore, ce soir d’hiver pluvieux où je vous avais croisé près d’un bar de République (j’avais rendez-vous à l'intérieur et vous attendiez dehors), de ne pas vous avoir évoqué mon profond respect. D’ailleurs, il est bien illusoire de le faire maintenant puisque je n’ai aucune chance que vous tombiez sur cette page vous rendant un hommage vibrant (non pas à piles, merci) et tout en retenu. .
Toutefois, au détour d’un couloir, je reste encore pensive devant l’œuvre de faïence aux couleurs qui piquent les yeux et à son utilité dans nos vies trop peu bucoliques.
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Sister « un jour mon tour viendra »
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