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Vous me connaissez, ici je souffle le chaud et le froid, j’alterne sans vergogne la connerie et la connaissance (si si, y’en a, cherche bien petit scarabée).
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Pour le coup, c’est du sérieux, du lourd, du « pas comme d’hab’ », du questionnement de dedans de moi que j’ai (hum, oui, je parle le Skyblog des fois aussi, c'est l'avantage d'être polyglotte du Web).
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Voici une photo d’une prune, oui d’accord, vous me direz qu’il n’y a rien d’extraordinaire en cela, qu’elle est finalement assez banale et que vous vous demandez ce que vous êtes venus foutre ici-bas. Pff, ça on est encore quelques milliards à chercher notre place en ce monde, mais tel n'est pas mon propos aujourd'hui.
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Bref, ce n’est pas un jeu, il s’agit d’une véritable interrogation enrichie en « keskecè » dedans.
Ce fruit charmant, joufflu, un peu rougeot et sacrément appétissant cherche son nom, son espèce, bref son passé, sa généalogie, ses origines, osons le dire !
Il semblerait que certains anciens l’eussent nommé « Fouliole », qu’elle fût aperçue dans les environs de la Corrèze et qu’à part dans de très rares cas de passionnés fous furieux et éventuellement de biologistes ou autres savants qui étudient des trucs que nous, pauvres mortels, on imagine même pas que ça puisse exister quelque part, cette jolie petite prune ait disparu de la circulation.
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Si vous la connaissez ou si vous avez déjà eu vent de son existence, prévenez-moi (voir en bas pour mon mail). Si en des temps reculés, des ancêtres vous avaient évoqué sa brève apparition dans leur verger ou si vous avez lu des livres très instructifs dans lesquels il n’y a pas d’images à colorier et où pourtant vous avez promené vos doigts agiles et avides de connaissances, vous avez le souvenir de ce petit minois fruitier charmant, n’hésitez pas non plus à m’évoquer cette émouvante rencontre.
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Pour les autres, je vous laisse vous divertir avec cette image succulente qui vous mettra l’eau à la bouche. J’ai brièvement tranché les veines (qui ne saignent pas) de l’inconnue, l’ai écartelée pour finalement la faire reposer sur un lit de pâte sablée afin de mieux la mettre à dorer à feux doux et qu’elle développe alors cet intéressant goût amer et acidulé qui lui est propre. Elle sera sacrifiée sur l’autel de mon goûter. Et si vous ne me donnez pas son nom rapidement, je massacre toute sa famille. J’ai le prunier en otage alors faites pas les malins !
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Si un scientifique passe par ici, qu’il s’arrête, il doit être perdu. Je vais lui préparer un café, le rassurer sur la non-violence des lieux (sinon quelques mots qui jouent les caïds) et lui demander de bien vouloir se pencher sur cet épineux problème qui me turlupine (non ce n’est pas sale, le docteur vous le dira, ça ne démange même pas).
Alors ? On le trouve le nom de cette espèce en voie de disparition !
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Ô prune, dans mon gazon tombée
Sur mon honneur, te retrouver
Grâce à Saint Web, je vais fouiner
Une bonne âme viendra m’aider.
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Sister « en quête de spiritualité pâtissière »
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