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Hier, ma collègue m’a fait piquer une crise de fou rire à faire pâlir de jalousie les bêtisiers télévisés à caractère périodique (bisannuels au moins et en version « envahissement total du P.A.F. » en fin d’année).
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Cherchant à attraper un dossier, elle se prend les pieds dans le fil de son téléphone et manque de nous faire une cascade que Bébel de la grande époque n’aurait pas reniée.
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Je commence à pouffer de ce comique de situation. Mais le meilleur restait à venir…
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Elle balance : « Oh regarde-moi ça, plus je tire dessus et plus il s'allonge ! ».
Dans un élan trop spontané - que l’on réprime d’ordinaire lorsqu’on est en milieu professionnel - et d’autant plus face à une quasi-grenouille de bénitier, je lance : « C'est marrant, moi aussi je connais des trucs qui s'allongent quand on tire dessus... ».
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L’autre collègue me jette un coup d’œil à la fois complice, goguenard et surpris tandis que je glousse frénétiquement d’une auto satisfaction non feinte et au combien salvatrice en ces jours trop mornes.
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Sur ce, « l’apprentie Rémy Julienne » ne trouvant pas l’objet de sa quête, nous lance : « Tiens, faut que je descende à la cave ! » [lieu des archives bien sûr].
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Toute à mon euphorie, je surenchéris : « Ah non, moi j’évite ça par contre, surtout avec les collègues ! ».
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Elle a levé un sourcil, visiblement confuse, n’ayant pas saisi le caractère totalement amoral et dépravé de mon propos, puis s’en est allée trouver son bien.
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Je suis restée quelques minutes écroulée sur ma table, les yeux tout mouillés par mon hilarité, secouée que j’étais par les spasmes de mes éclats de rire.
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L’autre collègue n’en revenait pas, tiraillée par l’envie de craquer également et l’obligation de garder une certaine tenue que lui impose son éducation de bonne famille (poids parental qui ne m’encombre pas, fort heureusement).
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Il y a des jours comme ça, où on ne regrette pas d’être venu bosser !
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Sister "moules, morue et thon frais en stock"
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