Vous croyez que je vais vous parler de la série TV qui s’étiole au fil des années ? Raté ! Là j’ai plus important à faire, il s’agit de vous entretenir d’une urgence bouquin. Un livre à découvrir absolument.
Petit avant-propos : si je n’avais pas été si nulle en maths, j’aurais adoré faire des études de biologie. D’où ma propension à continuer à lire et à m’instruire (dans la mesure de mes faibles capacités mentales de blonde) sur quelques domaines scientifiques passionnants tels que l’étude du cerveau et ses mystères, les OGM et leurs dangers, la biodiversité, etc.
L’autre jour, en traînant au rayon « sciences » d’un marchand de biens culturels bien connu, je me demandais comment j’allais éviter de faire trop rougir ma carte bleue. Curieuse par nature, j’attrape un ouvrage dont le titre et l’allure tranchaient face à l’austérité prétendue nécessaire aux livres sérieux.
D’un coup, j’aperçois : « Viande froide cornichons ». Quoi ? Qu’est-ce ? Un manuel de cuisine se serait-il perdu ici ? Je scrute alentour à la recherche de « L’assiette anglaise pour les nuls » qui pourrait me prouver que je me suis plantée de rayon. Non, pas de doute, autour de moi s’étalent les écrits d’Hubert Reeves et consorts. Aucun livre de cuisine en vue, malgré le titre trompeur.
Un coup d’œil à la 4e de couv’ puis j’ouvre au hasard pour attaquer une page. En moins de deux, mon visage s’éclaire, le rictus de satisfaction apparaît, c’est bon.
Autre plongée un peu plus loin, histoire de sonder davantage, c’est excellent !
Constatant que l’auteur, Monsieur Édouard LAUNET, s’est déjà illustré (sans image) dans un opus précédent, je fouine, le trouve et applique la même méthode. Surprise, c’est encore meilleur !
Hop, les deux dans ma musette et je décanille d’ici, car c’est comme au poker, mieux vaut se retirer après avoir raflé la mise sinon on tente le « super banco » et on y laisse sa chemise. Le risque est trop grand de se retrouver sur la paille. Ça coûte la culture !
Vous voulez en savoir plus sur ces ouvrages ? OK, mais il va falloir patienter jusqu’à demain (ou plus), car ce soir, j’ai décidé de vous faire mariner un peu.
Cruelle moi ? Oui, carrément et en plus j’assume totalement !
Les plus acharnés d’entre vous se précipiteront chez leur dealer de bouquins (et je les y encourage vivement), les dévoreront dans la nuit et viendront tout raconter dans les com’ avant même que j’ai dévoilé le pot-aux-roses.
A vos marques… prêt… lisez !
Sister « aux p’tits oignons »
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