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... nous ne sommes que le premier mercredi.
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Comme le veut la tradition mensuelle (et pas menstruelle, vous verrez plus loin pourquoi), les sirènes (celles des pompiers, pas de Cousteau) ont lancé leurs deux bleugements à travers nos villes de France et peut-être de Navarre (ça j'en sais rien et je n'irai pas vérifier).
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J'ai une flemme honteuse qui m'empêche d'aller voir sur Wikipédia jusqu'où remonte l'origine de cette "tradition". Je sais juste qu'elle sert à vérifier le bon état de fonctionnement de nos systèmes d'alerte. Sauf que, juste pour rigoler, en cas d'attaque nucléaire ou guerre totale, les pauvres hauts-parleurs n'auront pas le temps de couiner, la planète aura déjà explosé depuis longtemps !
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D'ailleurs, avec le développement des systèmes de communication, les pompiers n'utilisent plus la légendaire sirène. Ou alors en province ? Et encore, je n'en suis pas persuadée.
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Il me semble qu'on pourrait réformer ce système et - à la limite - envoyer un SMS ou un e-mail à chaque citoyen pour lui dire : "dormez braves gens, la patrie veille sur vous". Tiens, on ne l'emploi quasiment plus ce mot de "patrie". Il faut croire que maintenant, il est associé à d'autres valeurs qui ne nous parlent plus à l'heure où la mondialisation nous formate comme nos voisins. Le terme n'est pas assez "branchouille", il fait trop "d'avant guerre", sans parler de la connotation à caractère discriminant - voire raciste - que certains se plaisent à attacher à la notion de "patriotisme". Pourtant, mis à part en période de coupe du monde de foot, il n'y a de drapeaux français que sur les mairies, alors que les américains arborent fièrement leur "stars & stripes" sur leurs maisons et un peu partout.
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Les mots vieillissent, les dictionnaires nous le rappellent chaque année. A notre image, un jour ils finissent par disparaître des les tréfonds des bibliothèques de gens qui s'accrochent à la mémoire du monde. Oui, la patrie a vécu, on nous force à devenir un citoyen du monde, c'est plus facile pour nous vendre à tous des produits et des discours identiques.
A quitter peu à peu nos coûtumes, habitudes, éducations, formes de diversité. Nous devrions nous souvenir pourtant : "L'ennui naquit un jour de l'université" (Balzac). On a tous notre place ici. André Langaney nous le dit : "tous parents, tous différents".
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Quel intérêt auront encore les voyages quand on trouvera les mêmes modes de vie, les mêmes boutiques, les mêmes habitations sur toute la planète ? Ne cherche-t-on pas l'exotisme, les aspects pluri-culturels, la découverte de l'autre et de son monde propre ?
La Nature a créé une diversité infinie, nous-mêmes sommes tous uniques. Pourquoi vouloir tous nous mettre dans le même moule ? Je m'y oppose farouchement.
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Sister "z'aurez pas ma peau comme ça !"
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