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En ce moment sur Paris, convenons-en, il fait un temps de chien. 14 degrés, pluie et ciel gris, pas de doute, on est en plein dedans (il paraît que ça porte boheur).
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À bien y regarder pourtant, on peut mesurer le ridicule de la phrase. « Un temps de chien », cela ne veut rien dire finalement ! En quoi un pauvre toutou serait-il synonyme d’une météo déprimante ? On se le demande. Un escargot ou une limace seraient plus appropriés, rapport à leur propension à aimer l’humidité.
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« Il fait un froid de canard » ou « il pleut comme vache qui pisse », pas de problème, c’est cohérent, ça parle à tout le monde.
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Visiblement, il existe pas mal de conneries du genre que je ne vous listerai pas totalement, mais juste quelques échantillons gratuits, à déguster avec les yeux.
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Merci de ne pas coller vos gros doigts gras sur l’écran. Hein c’est pas facile à dire comme phrase « coller vos gros doigts gras » ! Bah c’est bien fait pour vous, na !
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Vous verrez, vous aussi, "jeunes zazous, enfants de la balle" *, vous finirez par en trouver des expressions débiles, qui n’ont ni queue ni tête, ou si peu (une toute petite alors).
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Voici donc mon florilège du jour :
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- Pleurer des larmes de crocodile => pff, il est dans l’eau en permanence, comment voir s’il chiale le bestiau ?
- Se taper le cul par terre => du grand n'importe quoi ! Ça vous arrive à vous quand vous êtes content ?
- Peser le pour et le contre => oui, je reprendrai bien pour 200 grammes de « pour » s’il vous plaît.
- Se ranger des voitures => les voituriers et VRP ont-ils pris perpette ?
- Avoir le cul bordé de nouilles => pas de doute, ça fait rêver ! Une alternative à la méthode Rika Zaraï peut-être ?
- Se taper la cloche => vachement indigeste ! Alors que le buffet ou le serveur, c’est jouable.
- Se marrer comme une baleine => ah bon ? Et Cousteau n’en aurait jamais parlé ?
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Vous voyez, ce n’est pas difficile, y’en a pléthore ! Je vous propose même un petit jeu, ce serait d’en inventer une vous aussi. Allez ! Même pas peur !
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D’ailleurs, pour vous prouver que le ridicule ne tue pas, je peux en pondre une, pour l’exemple, histoire de lancer l’idée. Ce serait : « y aller de sa chaise volante » et pourrait signifier « pousser le bouchon un peu trop loin ». Eh oui, une expression à la noix, peut donc conduire à une autre dite « à la mords-moi le noeux » et du coup (parti tout seul), c’est une histoire sans fin.
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Sister « staying alive »
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* thanks to ZZZ qui se reconnaîtra (sauf qu'il ne me lit jamais)