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10 juin 2006 6 10 /06 /juin /2006 02:11

Panne d'inspiration, flemmingite aigüe, glandouille notoire. Peut-être. Mais sachez que je suis en vacances depuis hier et pour quelques jours alors histoire d'exorciser un peu mon quotidien habituel de d'habitude à moi que j'ai, voici (un peu plus bas, merci) une chanson toujours d'actualité, bien qu'ayant quelques décennies au compteur.

Ce qui prouve aussi que Cabrel (Françis de son prénom aussi mais à ne pas confondre avec Zégut) a écrit autre chose que sa nostalgie des dames, des chemins et des cailloux.

Bon, bien sûr je peux vous la chanter moi-même mais tant que la météo se maintient au beau, j'préfère pas. Par contre en cas de pénurie d'eau, sécheresse potentielle ou rationnement. Y'aura moyen de moyenner. Si je peux contribuer à sauver la planète, je suis prête à payer de ma personne. Telle une Bruce Willis au féminin et dopée en neurones contrairement à ce qu'on pourrait croire à la vue de mon apparence de "blonde de base", parfaite couverture pour exercer mes talents d'agent double au service d'une loge non maçonnique (suis pas très BTP finalement) et dont je ne dirais rien puisque bon, bah, y'a rien à en dire. Qu'est-ce qui faut pas aller inventer pour faire un suspens à deux balles... Et pourquoi donc ? Bah j'vous l'demande. Rien comme d'hab'. On a pas des métiers faciles...

Ma place dans le trafic

Le jour se lève à peine
Je suis déjà debout
Et déjà je promène une larme sur mes joues
Le café qui fume
L'ascenseur qui m'attend
Et le moteur que j'allume
L'aident à prendre lentement
Prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
J'aimerais que quelqu'un vienne et me délivre
Mais celui que je viens de choisir
L'a donné juste assez pour survivre
Et trop peu pour m'enfuir
Je reste prisonnier de mes promesses
À tous ces marchands de tapis
Qui me font dormir sur la laine épaisse
Et qui m'obligent au bout de chaque nuit
À prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
Et quand je veux parler à personne
Quand j'ai le blues
Je vais décrocher mon téléphone
Et je fais le 12
Je suis un mutant, un nouvel homme
Je ne possède même pas mes désirs
Je me parfume aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir
Je regarde s'éloigner les rebelles
Et je me sens à l'étroit dans ma peau
Mais j'ai juré sur la loi des échelles
Si un jour je veux mourir tout en haut
Il faut que je prenne ma place dans le trafic
Faut que je prenne ma place dans le trafic
Et quand je veux parler à personne
Quand j'ai le blues
Je vais décrocher mon téléphone
Et je fais le 12
Parce que quoique je dise
Quoique je fasse
Il faut que passent les voitures noires
Je suis un mutant, un nouvel homme
Je ne possède même pas mes désirs
Je me parfume aux oxydes de carbone
Et j'ai peur de savoir comment je vais finir
Il y a tellement de choses graves
Qui se passent dans mes rues
Que déjà mes enfants savent
Qu'il faudra qu'ils s'habituent
À prendre ma place dans le trafic
À prendre ma place dans le trafic
Ma place dans le trafic

 

Sister "y'a d'la joie"

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