Pour ceux qui n’ont pas suivi, y’a séance de rattrapage ici. Pour les autres, voici le/la happy end d’une douloureuse convalescence, d’une quasi agonie conjointe entre mon matos et sa maîtresse (j’ai nommé : ma pomme). Mais trêve de balivernes, car aujourd’hui, je veux me faire toute petite pour que l’on puisse apprécier l’hommage à sa juste valeur.
Oui, c’est à toi que je parle, toi l’internaute de passage, toi le lecteur assidu, le voyageur du Web, le cliqueur fou passé par là, oui toi qui a proposé une solution, donné une idée, indiqué une piste, je tiens à te remercier chaleureusement. Ou plutôt à vous remercier, car la solidarité Internet a joué à fond et le résultat est à la hauteur, ça fait chaud au coeur. Trop cool, merci à tous !
Toutefois, tel un conte de fées qui finit bien, je dois signaler qu’au milieu de cette ferveur à chercher LA solution, l’arrivée du super héros a carrément boosté la remise sur pied de mon outil défectueux. Tel Lucky Luke sur son fidèle destrier, il est venu constater sur place, a établi un diagnostic - peu reluisant - puis a vaillamment emporté la bête dans sa tanière secrète pour lui prodiguer les soins d’usage. Et que d'efforts il fallut déployer ! On n’imagine pas le sauveur en train de s’arracher les cheveux à chercher le moyen de percer les tenants et les aboutissants de ces méandres d’octets et de cartes mémoire, et pourtant il y a fort à parier que ce fut le cas. Transpirant d’angoisse et craignant que ses tentatives ne portent pas leurs fruits. Pourtant, "Superman du mulot" existe bel et bien ! Une fois encore, il a sorti ma bécane des affres du bug sournois.
Je n’osais pas le contacter directement - mon sauveur - tellement il assure déjà si souvent la hotline de mes incompétences, à toute heure du jour ou de la nuit, d'ailleurs. Du coup, j’avais moult scrupules à aller gratter encore à la porte de son mail. Mais voilà, comme il est à demi bio-ionique, il a entendu mes cris de détresse par-delà l’écran et est accouru.
Ne croyez pas que je bluffe, mes incompétences chroniques quant à la maintenance de mon hardware ne sont pas simulées et la présence constante de cet Ami à mes côtés, n’est pas une affabulation.
Parce qu’il me l’a demandé, je tairai son nom. Il n’est visiblement pas encore prêt à gérer toute cette gloire (pourtant méritée et qui lui revient à 100 %), les brassées d’autographes à signer, les hordes de foules en délire, les jeunes filles en pâmoison à ses pieds et autres contrats mirobolants ou ponts d’or que pourraient lui faire les entreprises à la recherche de 26682 perles rares de son acabit.
Aussi incroyable que cela puisse paraître, j’ai la chance d’avoir cet as dans ma manche et il est l’exemple même de l’efficacité, de la ténacité et de la performance, le tout drapé de modestie, ce qui est l’apanage des plus grands.
Donc je lui réitère ma gratitude, mes remerciements sincères et profonds, mon admiration aussi, car même par delà les aides et soutiens, c’est son amitié qui m’est précieuse. On ne croise pas tous les jours une aussi belle âme. C’est pourquoi je suis heureuse qu’il ne soit pas loin de mon chemin. Espérant pouvoir lui rendre la pareille, car la vie ne vaut que dans l’échange, le partage, la complicité.
Et sinon, la panne ? Aucune idée du pourquoi, du comment. Le chef ne dévoile pas ses sources, mais cette petite cuisine interne lui aura nécessité plus de 2 jours de boulot, des heures de creusage de tête et surchauffe de neurones, d’installations, désinstallations, check-up complet des drivers, des programmes, des antivirus et cerise sur le gâteau, des heures de voiture pour me rapporter mon précieux au cœur de la nuit d’hier, en parfait état de marche.
Mille mercis et une pensée émue pour ce dévouement sans faille. Je me sens toute petite face à tant de gentillesse.
Sister "thanks so so much"