Dans quelques heures, nous aurons basculé dans l’année 2012 alors pour finir sur une note de bonne humeur, voici quelques perles glanées autour de moi, bref c’est un peu mon bêtisier perso, puisque c’est la saison pour ce genre de marronnier.
Quelques phrases bizarroïdes (et pas piquées des vers) entendues de mes collègues :
- on a essayé de penser à tout, mais y’a encore des trous dans la raquette => il m’a fallu un peu de temps pour piger la parabole et je me demande pourquoi certains s’amusent à inventer des expressions pareilles
- il faut faire gaffe avec ça, le sujet est « touchy » ! (prononcer teutchi, bien sûr) => ça fait toujours très tendance et pointu de parsemer son discours de termes anglo-saxons alors que « sensible » aurait tout aussi bien fait l’affaire
- tu as pensé à vérifier la mutation de ton pioupiou ? => alors là, j’ai ramé sec pour piger qu’en fait, à la RH, il semblerait que ce soit l’appellation (d’origine non contrôlée) pour « salarié »
- Patrick, regarde sur le planning, elle est prise la salle de réunion ? Non, c’est bon Marie, j’te mets dans la salle à 17h => affaire DSK oblige, je n’ai pu m’empêcher d’y voir un truc graveleux, mais vous auriez fait de même, non ?
Dans le hall :
- Tu as vu l’hôtesse d’accueil, on pourrait lui mettre deux doigts derrière !
- Euh… quoi ?
- Bah oui, elle nage tellement dans ses talons aiguilles qu’on n’a la place de glisser deux doigts entre son pied et la chaussure
- Aaah ok.
Au resto-self, les collègues masculins :
- Nan mais regarde celle-là, en short alors qu’il fait à peine 10 degrés dehors et qu’il pleut
- Oui, c’est pas jojo comme tableau
- Elle est gaulée comme un percheron
- Et puis de dos, avec son imper, on dirait qu’elle est à poil en dessous.
Dans l’open space, une collègue (entre deux âges) contente d’avoir ajusté ses comptes :
- Ouais, là j’suis vraiment bonne !
Réponse du chef entre ses dents :
- Bah faut l’dire vite ou être très myope.
Et le must, du 100% véridique, car la réalité dépasse souvent la fiction. Une collaboratrice au téléphone avec un collègue :
- Oui, je vais te prendre ce matin parce que j’ai un petit trou => comprendre qu’elle a une disponibilité dans son agenda et qu’elle va pouvoir y caler une réunion.
Allez, on se retrouve l’année prochaine.
Festoyer, riez, vivez haut et fort, on ne sait jamais de quoi demain sera fait. Carpe diem.
Sister « 2011 est morte, vive 2011 ».
commenter cet article …