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Vous savez à quoi ressembleront nos centres-villes d’ici quelques années ? Il n’y aura plus qu’une succession de banques, d’agences immobilières, de courtiers en assurance et encore un peu plus d’agences immobilières. Ouvrez un peu les yeux et vous verrez que les mirifiques bénéfices que ces marchands de mètres carrés engendrent sur notre dos en profitant abondamment de la pénurie de biens immobiliers les font proliférer aussi dans nos boutiques.
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Bientôt, il n’y aura plus de petits commerces de proximité. Adieu les bouchers-charcutiers, à jamais le pressing du coin de la rue, oubliée la fleuriste sympathique, abandonné le primeur et ses étals colorés.
Désormais, il faudra tout se procurer au centre commercial, c’est prévu pour, du moins il paraît… D’ailleurs le cœur des villes est devenu un enfer pour les voitures, impossible de s’y garer pour un instant, voire même d’y circuler dans de nombreux cas. C’est comme cela que les petites communes meurent peu à peu. Dommage. Le phénomène semble inexorable. Quand le quartier est passant, on colle un coiffeur et des boutiques de fringues et basta. Bah oui, fallait y penser avant d’aller vous agglutiner dans les hypers au lieu de pousser la porte en bas de chez vous.
Enfin, on ne gagne pas à tous les coups et les vendeurs de placards habitables se plantent parfois, la preuve en image. Après ça, qu’ils ne viennent pas nous dire qu’ils ne sont pas un peu menteurs sur les bords ? Ils ont été rattrapés par l’actualité. Visiblement, ils devraient ramer un peu plus pour le refourguer ce lot là…
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Sister « cric crac dans ma baraque »